Dans une ambiance dirigée par 100% dynamite et les productions Explosive Groove les fans de Busty and the Bass faisait leur entrée pour la 5e journée des 10 de signaux de nuit. Il faisait chaud, les gens étaient festifs, ne manquait plus que Busty and the bass pour débuter le «party» auquel je ne pouvais m’attendre.
Pour les avoir vus antérieurement au cercle, je savais que le groupe formé de 9 gars donnait un très bon spectacle, que le déplacement valait la peine. Par contre, je ne pouvais me douter de l’ambiance explosive qui allait enflammer le cercle, hier soir. Il pleuvait littéralement des gens sur la foule ! Sans exagérer, 4 personnes qui faisait du «bodysurfing» en même temps et le chanteur qui se joint à eux. Sans compter, les deux admiratrices qui ont spontanément exprimé leur joie et leur amour pour le band en montant sur scène pour danser avec eux.
Des vagues de bras allant de gauche à droite tout au long de leur succès, Try (Living Room Session), Miss Judge et plusieurs autresque l’on peut retrouver sur leur plus récent mini-album parût en 2016, Lift.
Les gars revenaient d’une tournée européenne, impossible de sentir la fatigue qui devait les habiter, l’ambiance formée par les cuivres, le guitariste, le bassiste, le drummer et les deux chanteurs fût conservé du début jusqu’à la fin. Cette prestation à clairement surpasser celle que j’avais eu la chance d’assister l’hiver dernier. L’excellente soirée que j’ai passée marquera mon esprit.
Voici les critiques de spectacles de notre équipe pour la journée du samedi 2 juillet.
Basile Seni
Ce chanteur trifluvien originaire du Burkina Faso est venu présenter ses chansons qui parlent d’espoir, de solidarité et d’amour. Que les chansons de Basile Seni soient chantées en dioula (langue parlée par 20 millions d’Africains) ou en français, les pièces reggae et pop, elles semblent avoir fait plaisir aux gens qui garnissaient les estrades de la Scène Métro des Voix de la Famille. Muni de son ngoni (un instrument à cordes) et de son balafon (sorte de xylophone) qu’il a lui-même fabriqués, les pièces nous entraînent vers un beau voyage. Voyage qui est le bienvenu vu la température caractérisée par le vent et les nuages ! Concernant les chansons, dont la plupart sont issues du plus récent album La vie a son secret, il faut dire qu’elles ont sur scène une nouvelle énergie, avec un son plus rock. Par exemple, la pièce Fou de toi, ballade acoustique sur l’album, a un ton alternatif en raison de la guitare électrique de Daniel Lemay et du clavier de Jimba Brunelle. On peut résumer ce spectacle par trois éléments : enthousiasme, complicité et chansons accrocheuses. C’est la troisième que je vois Basile Seni en spectacle, et on est prêt pour une quatrième ! (David Ferron)
The Cuban Martinez Show
Plus d’une centaine de curieux et d’amoureux de musique cubaine se sont réunis sur la Scène Rythme FM des Voix Libres. Bien que désirant rester assise au début du spectacle, et ce, malgré les efforts du groupe à la faire danser, la foule a finalement succombée à la fièvre musicale. Elle n’a donc pu s’empêcher de danser au rythme de la musique ! Les membres du Cuban Martinez Show, groupe récipiendaire du Syli d’Or 2011 (remis par le Festival des Nuits d’Afrique) ont présenté en bonne partie des classiques de la salsa et du répertoire de la musique latine. Il y avait même des reprises surprenantes, notamment C’est la vie de Khaled. À ce moment, la pluie qui s’abattait ne pouvait plus éliminer l’enthousiasme des gens ! Les musiciens du groupe, accompagnés du saxophoniste trifluvien Vincent Pelletier, ont donc mené la barque malgré les défis. Ils ont même pu compter sur la collaboration spéciale de Dominique Hudson le temps d’une chanson. Les pièces telles que Carnaval, Idilio ou Oye como va, présentées selon une liste musicale improvisée, ont finalement conquis le cœur, les pieds et les mains des spectateurs ! (David Ferron)
Claude Bégin
Comme c’était la chanson « Des cœurs par la tête » que l’équipe du Festivoix 2016 avait choisie, les gens attendaient le spectacle de Claude Bégin avec impatience. Nous avons également eu droit à une surprise : Karim Ouellet était de la partie. Réchauffé la foule avant Hedley? Claude Bégin a pris ça aux mots en faisant faire des étirements au public, comme il avait quelques problèmes techniques. Il a profité du fait qu’il y avait une immense foule pour exiger la participation de tous pour danser un slow, frapper des mains et chanter avec lui. On peut dire qu’il a réussi son mandat avec brio, car lors de son interprétation de la pièce Avant de disparaître, les gens chantaient les paroles à l’unisson, prêts pour la suite de la soirée. (Caroline Filion)
Busty and the Bass
Ce que l’on ressent lorsqu’on voit ce groupe en spectacle, c’est du plaisir pur. Ils font de la musique pour faire danser, divertir et faire du bien. La foule de l’embuscade était conquise dès la première chanson. Il faut dire que ça dégage de l’énergie neuf gars sur la scène de l’embuscade. Le mélange de funk, blues et de hip-hop se marie à merveille et il est difficile de ne pas apprécier le groove du groupe. C’est exactement ce qui me plaît chez eux, la diversité des instruments qui se retrouvent et forment un tout qui fonctionne tellement. On en a jamais assez et pour une soirée de Festivoix, qui commence aux alentours de 23h30, c’est tout à fait approprié. J’avais déjà vu le groupe lors d’une Soirée cachée CFOU, qui est un contexte semblable, et je crois qu’encore une fois ils ont su conquérir de nombreux nouveaux fans à Trois-Rivières. Nous sommes chanceux, car ils venaient tout juste de sortir un nouveau EP, Lift, donc avaient un répertoire beaucoup plus étendu que lors de leur passage à la Chasse-Galerie de l’UQTR. Busty and the Bass commence à se promener un peu partout au Canada et en Europe. On n’a clairement pas fini de parler et d’entendre parler d’eux. (Caroline Filion)
Voyez les superbes photos en lien avec les critiques de spectacles et plus encore:
Moins de deux mois avant le coup d’envoi du 33eFestival de la chanson de Tadoussac, l’organisation a rendu officiel sa programmation. Ce sont près de 40 artistes qui se succèderont sur les six scènes installées sur la magnifique région de Tadoussac. Pendant quatre jours, du 9 au 12 juin prochain, les festivaliers pourront s’amuser aux rythmes de légendes de la chanson tout en découvrant la crème de l’émergence.
En tête d’affiche, nous retrouvons le légendaire Plume Latraverse et Isabelle Boulay. Avec eux, Bernard Adamus, Les Sœurs Boulay, Steve Veilleux, Yann Perreau et Thomas Fersen amèneront une bonne dose de musique à Tadoussac. Le spectacle Sept jours en mai, projet inusité de Michel Rivard, Luc de Larochellière, Mara Tremblay, Éric Goulet, Gilles Bélanger et les Mountain Daisies, sera aussi présenté pour la seule fois en formule festival selon le calendrier de tournée.
Du côté des découvertes et de la relève, Tadoussac a réussi a dégoter de belle prises avec des soirées bien rythmées incluant Busty and the Bass, Poirier, Dumas, Cherry Chérie et Laurence Nerbonne. Les amateurs de folk et de douceur seront servis avec Safia Nolin, Laura Magnan et Rosie Valland. Les rockeurs ne seront pas en reste avec Keith Kouna, qui offrira un spectacle solo, Zébulon, Pandaléon, Les Goules et Galaxie, tout deux sur le bord de l’eau (!).
Le nouveau directeur de la programmation, Marc-André Sarrault, concernant la programmation 2016 :
Cette année, pour son 33e anniversaire, le Festival fait quelques clins d’oeil au passé, a les deux pieds dans le présent et l’oreille résolument tendue vers l’avenir. L’édition 2016 caressera, surprendra, bercera, écorchera, chatouillera et satisfera les oreilles, des plus jeunes aux plus expérimentées.
L’an dernier nous avions adoré notre séjour à Tadoussac. Le festival fait vivre des moments uniques aux festivaliers. Le compte-rendu est disponible ici.
Les billets sont en vente sur le site web du festival selon divers forfaits. Le festival a lieu du 9 au 12 juin prochain, et il représente votre seule chance de voir Les Goules et Galaxie rocker sur le bord de l’eau
Jeudi le 3 décembre dernier, Les Soirées Cachées CFOU ont fait vivre un moment unique aux spectateurs. Après avoir parlé avec plusieurs d’entre eux et après avoir espionné plusieurs conversations, j’ai vite constaté que la majorité des gens présents ne connaissaient pas le groupe qui se produisait devant eux, ce qui n’est pas une mauvaise chose puisque c’est le but premier de ce genre de soirée, c’est-à-dire, de faire découvrir des nouveaux artistes. Certains sont venus par curiosité, après avoir écouté deux ou trois chansons sur le web. D’autres étaient présents au test de sons par hasard et ont décidé de rester parce qu’ils avaient adoré les bribes de chansons qu’ils avaient entendues. Quand les gens applaudissent après chaque morceau de chanson lors du test de son, c’est signe que la soirée sera bonne.
En effet, la salle était remplie pour le dernier spectacle de la série Les Soirées Cachées CFOU. Après seulement 10 minutes de spectacle, on ne voyait que des têtes qui sautaient dans la salle et les gars sur scène transmettaient leur plaisir fou à jouer ensemble.
Ce qui est remarquable avec ce jeune groupe, composé de 9 membres, c’est qu’ils font tout ensemble.
« On écrit tous les chansons ensemble. Il y a beaucoup d’influence et on met tout ça ensemble », me disait Éric lors de mon entrevue avec lui.
À chaque spectacle, ils invitent les gens à danser et on embarque rapidement dans l’ambiance de fête. On remarque tout de suite la chimie entre eux, qui est là depuis la première fois qu’ils ont jouée ensemble, lors d’un party à la première semaine d’école à l’Université de McGill.
Ce groupe, qu’on tente de définir le style par Electro soul/ hip-hop, faisait son dernier spectacle de la tournée avec nous à Trois-Rivières, avant de rentrer pour les fêtes et préparer leur premier album complet. Avec un record de vente de CD depuis le début des Soirées Cachées CFOU il y a cinq ans, on espère les revoir en Mauricie après la sortie de l’album. Vraiment, c’est un spectacle qui est resté gravé dans ma tête et c’était la meilleure façon de clore l’année 2015 avec Busty and the bass.
Vous pouvez écouter l’entrevue complète que j’ai réalisée avec la radio CFOU 89,1 juste ICI et écouter l’album ICI
Encore une fois, l’équipe du Show de la rentrée nous présente une soirée qui promet. Cette année particulièrement, la variété est au rendez-vous: on nous offre une brochette d’artistes, connus ou moins connus, provenant d’autant de sphères musicales. Préparez-vous à faire des choix déchirants.
En guise d’entrée en matière, Des sourcils ouvrira le bal au 5 à 7 musical. Pas simplement un groupe de jazz, le trio se spécialise dans le manouche, un style jovial et dansant qui saura plaire autant aux amateurs de jazz qu’aux novices.
Suivra l’ouverture de la scène indie et de la terrasse. La première promet de belles surprises avec des groupes qui savent se démarquer. On est contents de constater qu’Harfang, un groupe local-local, se soit glissé dans la programmation. Il pourra vous impressionner avec ses chansons tantôt introspectives et tantôt intenses. Equse semble aussi prometteur, avec ses multiples inspirations musicales. Finalement, l’équipe du Show de la rentrée frappe fort en présentant Marie-Pierre Arthur, qui finira la soirée dans une ambiance vraisemblablement festive, vu la tournure plus groovy de son dernier album.
Et le terme «festif» ne s’appliquera pas qu’à ce spectacle-là ! Une nouvelle scène porte aussi ce titre, auquel elle correspond tout à fait. Que ce soit dans le Hip-Hop et dans le rap avec Clay and Friends et Socalled, ou encore dans l’électro avec Beat Market, ils n’ont programmé que des artistes réputés pour leur aptitude à faire lever le party. On a aussi bien hâte de découvrir Busty and the bass, qui complétera bien l’entrée tout en jazz avec leur musique soul et funky.
Les amateurs de rock ne seront pas déçus non plus, étant donné la programmation solide de la scène homonyme, mais aussi en raison de la saveur musicale des groupes de la terrasse. D’entrée de jeu sur celle-ci, la musique de Simon Kearney saura leur faire hocher la tête, mais aussi les remplir d’enthousiasme pour ses compositions. Suivra Raton Lover, un groupe de vrais gars et de vrai rock. Ensuite, Caravane saura achever le public avec leur rock-blues folk. Doit-on mentionner que ces trois excellents groupes viennent aussi de la ville de Québec ? Ainsi, malgré le fait qu’on ait retiré la scène de la relève, on a droit, dans cette programmation-ci, à beaucoup d’artistes émergents ou encore underground de la scène locale. Plus de 50% de la programmation serait composée de groupes de la ville de Québec !
Les artistes de la vraie scène rock, quant à eux, ne sont pas moins intéressants. Ils oscillent entre le rock sans compromis, lourd et viril (Sandveiss), le hard rock teinté de blues (Bronco) et même le punk. Et les amateurs de rock sont vraiment gâtés, parce que les horaires de la terrasse et de la scène rock sont décalés, leur permettant une double dose de leur musique préférée.
Pour terminer, la scène électro permettra aux gens qui veulent simplement danser de lâcher leur fou avec, notamment, un DJ set de King Abid et de Karim Ouellet. Étant moins férue de DJ sets, vous me trouverez probablement plutôt à la scène festive. On peut cependant dire que les goûts de tout le monde sont comblés.
Décidément, il sera difficile de décider quels spectacles aller voir cette année. Mais ça, c’est un beau problème et on félicite l’organisation du Show de la rentrée pour ça. Si j’ai un conseil pour vous, c’est de vous renseigner sur les noms que vous ne connaissez pas ; le 9 septembre prochain sera l’occasion parfaite de découvrir des groupes pleins de potentiel.