On avait hâte en titi d’entendre le premier album complet de notre pieuvre percussive! Eh ben voilà, Claudia Gagné alias L’Octopus lance son premier album jeudi au Fou-Bar (en 5 à 7).
Question de vous donner l’eau à la bouche, nous avons réussi à obtenir une copie de l’album et après de très dures négociations (du type « Ça te tente-tu? » « Oui! » « Cool! »), Claudia et la gang de Pantoum Records vous offrent la chance de l’écouter avant tout le monde ici même.
Bien sûr, Hugo LeMalt gratte la guitare comme lui seul sait le faire et Daniel Hains-Côté accompagne tout le monde à la batterie. L’album, enregitsré quelque part en Beauce, a été réalisé par Hugo Lebel (Les Goules). Bon, assez parlé, allons maintenant savourer les chansons intimistes de la pieuvre!
Bonne écoute!
Merci à Claudia, à La Palette et à Pantoum Records!
La période d’écoute de l’album est maintenant terminée, mais n’ayez crainte, vous pouvez le faire sur Bandcamp :
Grosse fin de semaine une fois de plus pour les mélomanes de la région de Québec. Évidemment, nous avons quelques suggestions :
Milk & Bone sera au Cercle ce soir à 20 heures. Première partie : CRi. Les billets se sont déjà tous envolés, alors si vous avez raté votre chance, on a annoncé une supplémentaire le 22 avril 2016, toujours au Cercle (un lieu parfait pour les chansons de Camille et Laurence). Les portes ouvrent à 19 heures, on vous suggère de ne pas trop tarder.
Si vous ratez le duo montréalais, plein d’autres choix s’offrent à vous :
Tout d’abord, au Pantoum, vous pourrez voir Jane Ehrhardt (lors d’un rare spectacle full band), ainsi que Les Louanges et la formation haligonienne Elephants in Trouble. 10 $, portes à 20 heures, spectacle vers 21 heures, BYOB, comme toujours. INFO
La Fédération québécoise de ski acrobatique présente The Seasons au Petit impérial. Les billets sont plutôt chers (125 $), mais ils comprennent un don de 80 $ à la FQSA. C’est donc une belle chance de faire d’une pierre, deux coups : soutenir un organisme sportif et assister à un concert TRÈS intime d’un des groupes les plus en vue de Québec à l’heure actuelle. INFO
Les amateurs de jazz qui tire vers le folk et le Rn’B se dirigeront vraisemblablement vers le Théâtre Petit-Champlain où se produira le Emma Frank Quartet. Celle que certains ont comparée à une jeune Joni Mitchell ravira sans aucun doute les spectateurs présents. C’est à 20 heures et les billets sont 25 $. INFO
Du côté du Palais Montcalm, on pourra voir le Jimi Hendrix de la cornemuse galicienne, l’excellent Carlos Nunez. Un magnifique spectacle où règne le mélange des genres! Spectacle à 20 heures, 45 $. INFO
Les amateurs de rock qui bûche ont rendez-vous à L’ANTI Bar et spectacles où se produira KEN mode. Les premières parties sont assurées par Life In Vacuum, BIIPIIGWAN, APES et Psomb. Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures, et ça vous coûtera un gros 20 $ pour une soirée à vous faire chatouiller les tympans! INFO
Samedi, on va aussi se tirer les cheveux :
Tout d’abord, on fête la réouverture du Bal du Lézard avec Robbobet le Limoilou Libre Orchestraet The Two Birdz. Ça fait un bout que les deux formations tentent de faire quelque chose ensemble, voilà qu’ils ont trouvé l’occasion parfaite. Le nouveau décor du Bal est magnifique, Robbob parle de jouer des tounes de son prochain album, il risque d’y avoir beaucoup d’agrément! 21 h, 5 $ (gratuit si vous vous déguisez en oiseau – c’est Robbob qui le dit). INFO
L’auteur-compositeur-interprète folk-pop très aérien Jeffrey Piton sera au Vieux Bureau de poste de Saint-Romuald pour présenter les pièces de son album La transition. Excellent choix si vous aimez la pop planante! Le spectacle est à 20 heures, les billets sont 22 $. INFO
À la Librairie Saint-Jean-Baptiste, ce sera au tour de Gab Paquet de nous présenter de nouvelles (et de moins nouvelles) chansons. Il sera accompagné pour l’occasion de Claudia Gagné (Une vraie invasion de La Palette ce week-end!). Contribution volontaire (en argent bien sonnant ou en mots bien sonnés). Payer des consommations, ça peut aussi faire plaisir. 20 heures. INFO
Il y a encore plein d’autres spectacles et autres activités toute la fin de semaine. Pour en savoir plus, consultez Quoi faire à Québec.
Ce n’est pas la première fois que je le dis, mais Terminus n’aurait pas pu être un titre plus approprié pour le premier maxi tout en français de Jane Ehrhardt, qui était vendredi dernier à la fin et au début de plusieurs parcours. Après tout, on allait assister en même temps à un spectacle de lancement et à un spectacle d’adieu. En même temps qu’elle lançait son album, Jane Ehrhardt faisait ses adieux à une salle qu’elle connaissait bien. De plus, non seulement c’était son dernier spectacle en mode complet « pour un bon bout », c’était aussi le spectacle de départ du bassiste et pianiste Grégoire Dufour!
Il y avait beaucoup de monde dans la salle, mais il y en avait aussi beaucoup sur la scène! En plus d’Ehrhardt et de Dufour, on retrouvait Hugo LeMalt (aux guitares de feu), Kim Drouin-Radcliffe (violoncelle), Sarah Jane Johnston (choeurs), Renaud Pilote (batterie) et Claudia Gagné (contrebasse).
On savait déjà comment se débrouillait Ehrhardt, mais on avait hâte d’entendre comment les pièces de Terminus allaient se défendre sur scène. On a envie de répondre qu’elles se défendent aussi bien que sur disque, mais ça ne serait pas leur rendre justice. Ça serait passer à côté de toutes ces émotions qu’on ressent. Celles qui tiennent un public en respect. Celles qui se transmettent un peu partout dans la salle. Le courant qui passe. Le silence religieux pendant L’aurore (ai-je besoin de vous rappeler à quel point j’adore cette chanson?), suivi de nombreux « wow! » bien sentis. Les applaudissements de plus en plus nourris au fur et à mesure que la soirée s’avançait. Les yeux pleins d’eau à la fin du spectacle.
Ajoutons à cela les invités (Alexandre Duchesneau, Gab Paquet, Sylvia et Robbob) qui ont partagé la scène avec Ehrhardt, s’échangeant des chansons et des regards complices. Partager ensemble un plaisir contagieux. Surtout quand c’est aussi bien fait. Robbob a profité de l’occasion pour jouer une nouvelle chanson. Sylvia a repris avec Ehrhardt une chanson des soeurs McGarrigle (Swimming Song) et chanté sa version adaptée. Duchesneau faisait voler les mots et Gab Paquet… était fidèle à lui-même. Charmeur et trash en même temps.
Vous savez quoi? C’était vraiment un fichu de bon show. OK, difficile de se tromper avec cette bande de troubadours tricotés serrés et unis par une vocation similaire. Pari tenu, défi relevé. Samedi matin, j’avais encore toute cette belle musique en tête.
Les photos qui suivent ne rendent pas totalement justice à la qualité de la soirée. Fallait être là. Fallait entendre la montée à la fin de Parvis céleste. Mais bon, si ça peut vous donner une petite idée…
Vendredi soir, Klô Pelgag était de passage à Québec pour un spectacle à guichets fermés au Théâtre Petit-Champlain. Tous les billets étaient déjà vendus depuis quelques semaines et nous avions plus qu’hâte de la revoir après son passage au Festival d’été de Québec en juillet dernier (que nous avions adoré).
Faut dire que cette jeune artiste sait en mettre plein la vue (et les oreilles). Notamment par l’entrée fracassante de son groupe (déguisés en sportifs de toutes sortes – skieurs, hockeyeurs, y compris un excellent gardien de but, et nageurs en speedo… de fille) et sa propre entrée désopilante, vêtue de son nouveau pyjama Beethoven-Jordan, de lunettes et de skis de fond!
En musique, on a évidemment surtout entendu les magnifiques chansons de L’alchimie des monstres, interprétées sans faille aucune par un band rodé au quart de tour et qui semble prendre autant son pied qu’au tout premier spectacle. Dès les premières envolées instrumentales de Le corbeau, on peut sentir cette chimie qui unit Klô Pelgag et ses musiciens. On se regarde, on se sourit, le plaisir est palpable.
Klô Pelgag est toujours animée de cette belle folie dans ses interactions tâtillonnes, mais désopilantes. Quand elle nous invite à chanter, c’est dans une version accélérée de Rayons X (déjà difficile à chanter tellement les paroles défilent vite). Et quand elle vient s’asseoir à 3 pouces de votre visage et qu’elle vous fixe droit dans les yeux, vous vous retenez de ne pas rire (d’ailleurs, je suis persuadé qu’elle veut jouer à je te tiens par la barbichette…). On a aussi eu droit au traditionnel tour de magie du contrebassiste Philippe Leduc, qui nous une fois de plus confondus!
Lorsqu’elle reprend Pégase, de Thomas Fersen, on a l’impression que la chanson a été écrite pour elle, voire par elle-même. Il faut dire que les deux auteurs-composteurs-interprètes ont des univers plutôt colorés – et compatibles…
Nous avons dû quitter au début du rappel, mais nous n’avons pas manqué cette autre reprise, désopilante cette fois. Violett Pi s’est dirigé à la batterie et Charles Duquette (le batteur en speedo) s’est dirigé à l’avant pour entonner Les yeux du coeur, d’un certain Gerry Boulet, au bonheur total des spectateurs. Cheesy à souhait. (On me dit que Les yeux du coeur étaient suivis de Tremblements.)
En première partie, le public a pu faire connaissance avec Stéphane Robitaille, un auteur-compositeur-interprète de Québec qui nous a fait bien rire avec ses chansons pleines d’esprit (que vous trouverez sur son excellent album Fuck you mon amour). Accompagné de Claudia Gagné (L’Octopus) à la contrebasse, l’homme qui prétend écrire des chansons pour se calmer les nerfs (paraît que ça marche parfois) s’est fait une tonne de nouveaux fans. J’ai même entendu des comparaisons avec Brassens!
Avant de passer aux photos, soulignons que Klô Pelgag sera de retour à Québec le 10 décembre prochain à la salle Octave-Crémazie du Grand théâtre de Québec. Les billets sont déjà en vente et ils s’envolent très vite! Voilà votre chance de la voir ou de la revoir!