Jeudi dernier au Grand salon de l’Université Laval, l’Organisme de promotion du skateboard et de la musique underground (OPSMU) présentait en collaboration avec, entre autres, District 7 Production, EXOSHOP et la CADEUL, le spectacle gratuit de Galaxie, Caravane et Gazoline. Les trois groupes ont su livrer une solide performance à cette soirée où le rock francophone était à l’honneur.
Galaxie
C’est sous les applaudissements de la foule que Galaxie s’est présenté sur scène pour faire le party au Grand Salon. Ils étaient prêts à faire rocker la place !
Arrivé sur scène, bouteille de fort à la main, Langevin cheers avec son public avant de livrer une performance d’enfer. Le groupe a définitivement fait lever le party avec plusieurs chansons de son dernier album Zulu, paru en février 2015. Sur cet album, les musiciens offrent des pièces au son électro rock. Le Grand Salon est devenu ce soir-là une immense piste de danse. On pouvait facilement sentir l’amour des fans envers le groupe.
Ils ont une énergie contagieuse. On pouvait surtout le remarquer avec les figures de rock exécuté par Langevin et sa guitare, mais aussi avec le rythme des maracas de la percussionniste et chanteuse Karine Pion.
Galaxie nous amène directement dans leurs univers, dans leur galaxie. On a l’impression d’être dans un jam avec les musiciens.
À voir leur spectacle, on n’est pas du tout surpris de constater qu’ils ont remporté le Félix dans la catégorie Groupe de l’année et Album alternatif de l’année de l’ADISQ 2015. D’ailleurs, leur album Zulu est en nomination pour l’album francophone de l’année au gala The JUNO Awards. On leur souhaite la meilleure des chances !
Caravane
Les rockeurs de Caravane sont montés sur scène pour réchauffer le public avant la tête d’affiche de la soirée. Habitués des spectacles et des festivals, ils offrent toujours une prestation à la hauteur des attentes. Ils ont interprété plusieurs de leurs succès tels que Minuit, Chien et Maxyme. Le groupe a d’ailleurs spécifié que cette dernière est très importante pour eux. Ayant actuellement un album à leur actif, Caravane a interprété une nouvelle chanson. Enfin du nouveau stock ! Gageons qu’elle deviendra leur nouveau succès.
Pendant le spectacle, le Père Noël de Limoilou est allé rejoindre les musiciens sur scène. Un fan fidèle des spectacles gratuits de Caravane, cet homme portant une grosse barbe blanche a bien fait rire la foule. Il fait presque partie du band !
Spectacle encore une fois réussi pour Caravane.
Gazoline
Les gars de Gazoline ont assuré la première partie de cette soirée avec brio. Ils ont su entraîner le public dans leur rock propre à eux. Ils ont joué plusieurs de leurs succès, que l’on peut d’ailleurs entendre à la radio. Ils ont complètement conquis le public avec leur chanson Gazoline.
Ils ont été nommés pour l’Album rock de l’année à l’ADISQ en 2014. Ce n’est que le début d’une grande histoire d’amour avec ce groupe rock francophone.
Au lendemain de l’incroyable performance au Festival d’Été de Québec qu’elles ont livrée, les deux femmes de Milk & Bone annoncent qu’elles seront de retour à Québec en octobre prochain. En effet, le duo formé de Camille Poliquin et Laurence Lafond- Beaulne présentera son premier album Little Mourning pour une troisième fois au spectateur de la ville de Québec. C’est donc le 16 octobre 2015 que Milk & Bone sera de retour sur scène, mais cette fois-ci du côté du Cercle – Lab Vivant. Ce sera le premier concert de Milk & Bone en tête d’affiche è Québec depuis Little Mourning.
Apres une année incroyablement chargée, Milk & Bone revient au bercail avec une tournée du Québec. Des arrêts dans plusieurs festivals, dont Osheaga, sont prévus et un spectacle au Théâtre Corona Virgin Mobile de Montréal est à l’agenda le 7 octobre prochain. Tels que mentionné, 2015 fut une année de changement pour les deux artistes. Après un lancement d’album important, des critiques favorables et bel accueil du public, Milk & Bone a fait des concerts aux États-Unis et en Europe pour promouvoir la sortie de Little Mourning.
Hier soir, Milk & Bone a lancé les festivités de l’Impérial Bell avant Foxtrott et Yelle. Selon les dires, la performance fut émouvante et enivrante. Les deux femmes savent comment toucher les cordes sensibles des spectateurs. C’était une performance de quarante-cinq minutes, incluant une reprise de Sufjan Stevens ainsi que la plupart des pièces de leur premier album. Nous avons bien hâte de voir ce concert en formule allongée au Cercle le 16 octobre prochain.
Les billets sont en vente dès maintenant au coût de 17$+ frais de service. Ils sont disponible au Le Knock-Out, à la billetterie du Cercle et en ligne au www.lepointdevente.com. Les portes ouvrent à 19h00 au Cercle – Lab Vivant (228 St-Joseph Est) le 16 octobre prochain. Des invités spéciaux seront annoncés ultérieurement.
C’est aujourd’hui que le groupe irlandais Kodaline a levé le voile sur l’itinéraire de leur prochaine tournée nord-américiane. Deux arrêts sont prévus au Québec, dont un dans la Capitale-Nationale. Le quatuor, formé de Steven Garrigan (chant, piano, guitare), Vinny May (percussions), Jason Boland (basse) et Mark Prendergast (guitare, piano) viendra présenter les pièces du nouvel album Coming Up For Air disponible depuis le 2 juin dernier. Cette performance, leur première visite à Québec en carrière, aura lieu à l’Impérial Bell le 25 septembre prochain. Le trio américain Good Old War réchauffera les planches dès 20h00 avant l’arrivée des Irlandais.
Kodaline en n’est pas à sa première visite dans la province. En effet, le groupe s’est produit l’an dernier au festival OSHEAGA ainsi qu’en début d’année, deux fois plutôt qu’une, au Métropolis de Montréal.
Le groupe embarque donc pour une tournée de vingt dates, échelonnés sur près d’un mois. Le tout débutera le 18 septembre à Atlanta pour se terminer à Anaheim le 14 octobre 2015. Un arrêt est prévu au superbe festival MRCY à Laval le lendemain de leur passage à Québec.
Vous êtes intéressé à voir le groupe?
Le concert est à l’Impérial Bell (252, rue Saint-Joseph Est) le 25 septembre 2015. Les billets sont au coût de 36$ à la billetterie de l’Impérial Bell ou sur le www.evenko.ca dès le 10 juillet.
C’est en juillet 2012 que Yardlets fait son apparition sur la scène musicale montréalaise. Considérés comme un supergroup (comme le disent si bien les anglophones), les deux membres du duo ont déjà une carrière bien établie dans le monde de la musique. Sam Goldberg Jr. est membre du groupe Broken Social Scene et de The Krooks (le groupe qui suit la charmante Kandle en tournée)et Jeff Edwards est connu pour son implication dans Shot While Hunting. Sur le premier album, le batteur de la formation n’est nul autre que Sebastien Grainger de Death From Above 1979! Le duo s’est entouré de plusieurs autres artistes, dont David Deias à la batterie en remplacement de Sebastien Grainger sur cet album et Tim Fletcher (The Stills) à la basse.
Le concept reste le même que sur Middle Ages (2012), soit de faire de la musique de façon simple et minimaliste pour avoir un résultat accrocheur et réel. Oubliez la réalisation léchée et les longues heures de travail au studio sur Good Hangs. Le duo nous offre plutôt une performance rock garage, parfois punk, parfois shoegaze, pour le plus grand plaisir des amateurs de musique de garage. Enregistré au mythique Studio Breakglass dans la Petite-Italie, à Montréal, l’album qu’a voulu créer Yardlets est simple, mais efficace. Le fait que l’album soit tourné en studio vient quand même ajouter un aspect moins logique de la vocation du groupe. Le duo a essayé de faire fi de l’aspect studio et il a tenté de recréer cet aspect garage de son son. C’est réussi, mais c’est moins garage que leur premier opus. La réalisation de Jace Lasek (Besnard Lakes) est minime, mais présente. Nous ne sommes pas dans la même ligue que l’album de 2012 enregistré sur un ordinateur portable.
La simplicité de cet album est, certes, la force du groupe. Tout au long de l’écoute, nous sentons l’esprit punk garage du groupe. C’est accrocheur, les rythmes sont soutenus, la réalisation est minimaliste : nous écoutons un vrai album sale. C’est accompagné d’une belle touche d’humour et de dénonciation cynique dans l’esprit punk. Par contre, les paroles peuvent parfois sembler inutiles et seulement être un passage obligé… Certaines paroles, dont cet extrait tiré de UnModern Man, démontre une insouciance du texte de la part du duo…
Don’t ask why i like Star Trek My toilet is filthy I have a pizza under my loveseat I drive a white Chevy Malibu I have a black belt in Kung Fu
C’est la plus grande faiblesse de cet album. Il faut souvent faire fi des parole pour apprécier la musique du groupe. Par contre, il y a de belles pièces qui sauront faire sourire les rockeurs de Montréal, dont cet extrait tiré, encore une fois, de UnModern Man.
My favourite concert was Metallica and Guns and Roses At the olympic stadium Faith No More opened James burnt his face off In a pyro accident And when the Guns ended short The city went to shit
Au total, on retrouve onze pièces qui totalisent près de 45 minutes. Le son punk est très intéressant et fait du bien au paysage musical de Montréal, qui, au cours des dernières années, est très axé vers la musique alternative. La voix de Jeff Edwards est très sombre et mystérieuse, ce qui vient ajouter une touche de noirceur à l’album. Elle est souvent faible et retirée pour laisser place aux instruments.
Nous sommes loin d’un grand album avec Good Hangs. Par contre, l’écoute en vaut la peine. La musique simple et sans grande réalisation est de plus en plus rare en 2015 et c’est très intéressant d’entendre ce qui pourrait être (pour certaines pièces) des ébauches de chansons à retravailler plus tard. Attention, c’est loin d’être négatif comme propos. C’est ça Yardlets : des pièces sales, peu travaillées et enregistrées en peu de temps pour que l’on ressente, en tant qu’auditeurs, l’esprit qui régnait lors des répétitions et en studio.
Yardlets viendra nous présenter Good Hangs au sous-sol du Cercle le 21 mai prochain à 21 h (portes : 20 h). L’esprit du sous-sol du Cercle est parfait pour la musique de garage du groupe. En prime, les premières parties (Elsa et Doloréanne) seront satisfaire vos oreilles avant le groupe principal. Les billets sont seulement 10 $ (+ frais) en prévente, 12 $ à la porte. Ils sont disponibles au Knock-Out, à la billetterie du Cercle et sur lepointdevente.com. Le concert est présenté par Le Cercle – Lab Vivant et District 7 Production.
Il est minuit. Le Scanner est pratiquement plein. Après une bonne dose de rock décapant (on y reviendra plus tard), XavierCaféine vient rejoindre ses comparses qui l’attendent sur scène. Ils sont cinq au total à occuper cette minuscule scène. Le groupe entame les première notes de Love Is A Riot. L’ambiance devient survoltée en quelques secondes. Les fans sont aux anges, sautant dans la foule, dansant avec l’artiste et criant les paroles. Même Xavier Caféine est très surpris de la réaction du public, mais il en est très heureux. Il décide donc de s’approprier le Scanner et de donner tout un show aux spectateurs. Il était dans une force herculéenne, le chanteur punk. Il s’amuse avec son micro, prend des selfies avec les fans pendant qu’il chante, il va danser et embrasser des fans dans la foule, il est en feu! Dès la deuxième chanson, un problème technique vient couper le rythme. Les musiciens (sauf le clavier, d’où vient le problème) s’amusent donc avec le chanteur et la foule. Nous sommes impatients et excités d’entendre d’autres pièces qui nous sont jouées qu’instrumentales depuis cinq minutes, le temps que le clavier redémarre. Tout d’un coup, le bassiste Jean-Philippe Bourgeois entame les premières notes d’Electric. L’album New Love est très connu des spectateurs. les réactions sont fortes. Le public s’époumone et chante « I’m Not Electric » avec le chanteur. Il est si heureux. Il ajoute même qu’il « a eu une dure journée pour le coeur, mais que ça vient de tout régler ».
La pièce titre de l’album New Love suit de façon explosive. « Vous connaissez souvent une seule phrase de cette chanson-là », lance-t-il avant de jouer Montréal, un vieux classique de son répertoire francophone. Certes, les gens connaissaient son dernier opus en anglais, mais ils adorent aussi son bon vieux répertoire francophone. Xavier laisse la foule chanter les refrains pendant qu’il la visite et danse avec le public.
Nous avons eu droit plus tard à une exclusivité : une nouvelle pièce. Cette chanson, sans titre pour le moment, se retrouvera sur le prochain album anglophone du chanteur. Nous en avions discuté avec lui dans l’entrevue qu’il nous avait accordée la semaine dernière. Cette chanson très rock, beaucoup plus que l’album New Love, est prometteuse. C’était la première fois que le groupe la jouait en concert et c’était très bien fait.
Parlons-en du groupe. Il y avait un guitariste, un bassiste, une claviériste et un batteur. Ils sont tous excellents et suivent Xavier Caféine sur la route depuis un certain temps, à l’exception du batteur qui en était à un de ses premiers concerts avec le groupe. Il s’en est très bien tiré. Tout le monde était en sueur, car il faisait chaud dans la salle. Ils avaient tous, par contre, un sourire aux lèvres, car l’ambiance était à la fête.
Le temps avance, il est maintenant près d’une heure du matin. Xavier Caféine a joué douze chansons. La fin approche, mais avant ça, il va nous livrer les gros canons. Il lance donc sa reprise de Sex Beat par The Gun Club. Cette chanson se retrouve sur la version américaine de son album. C’était la première fois, car oui j’ai vu Caféine en spectacle sept fois en moins de deux ans, que je voyais live cette reprise. WOW. Quelle fougue, quelle énergie et quelle belle appropriation du titre à la saveur Caféine. Cette chanson prenait vie dans un endroit comme Le Scanner. Une salle à connotation punk- rock. Tout le monde connaissait Sex Beat, autant le public que le staff, car c’est un bon vieux succès qui roule beaucoup au Scanner. Xavier Caféine demande d’avoir cinq shooters pour son groupe et lance la dernière chanson du spectacle : Black Swan.
Au lieu d’aller en rappel, Xavier demande au public s’il est d’accord pour qu’il enchaine les chansons du faux rappel sans sortir de scène. Il ajoute : « Québec! Vous n’êtes pas une gang d’osti de posés ». Le public rit et il enchaîne avec la première chanson du rappel. C’est 1-2-3-4 de l’album Gisèle qui est lancée! Le public est conquis. les vieux hits entrent au poste. Caféine veut donc que 1-2-3-4 soit a capella. Il chante sans micro avec la foule. C’est un très beau moment. Il enchaine tout de suite avec Gisèle, son plus gros succès en carrière. Xavier prend une petite pause et une admiratrice se faufile devant la scène et chuchote à l’oreille du chanteur. Elle veut entendre Fin du Monde. «Je suis pus capable de la jouer celle là, pus capable! Mais Québec, à soir, je la joue une dernière fois»! Avons-nous assisté à la dernière interprétation en concert de cette pièce? J’espère que non, car elle était si bien jouée et aimée du public. C’était un beau moment.
Le spectacle s’est ensuite soldé sur trois autres pièces francophones de son répertoire. Au total, il a joué l’album New Love en entier avec deux nouveautés et sept pièces francophones. Le groupe quitte dignement la scène, après une heure trente de concert enflammé. Il y avait de quoi être fier, car il a fait revivre le punk-rock hier soir au Scanner. Le show avait des allures d’un bon vieux spectacle punk-rock de bar des belles années de ce genre musical que je trouve plutôt discret ces dernières années. Merci Xavier Caféine (et District 7 Production) d’avoir ranimé le punk!
Gateway Drugs
Pour partir le bal, nous avons rencontrés les quatre membres de Gateway Drugs un peu avant 23h00. Le chef de file de ce groupe est le batteur. Il est excellent et si puissant. Le groupe en soit nous a délivré une solide dose de rock pendant environ 30 minutes. C’était solide. Nous n’avons rien compris des paroles, car le micro de la chanteuse n’était pas très fort, mais nous avons apprécié le talent fou du batteur et des guitaristes. Ils ont fini leur performance à genoux, sur le sol, à taper sur leur guitare. C’était un beau moment avec le groupe directement venu de Los Angeles. À découvrir si vous aimez les fortes doses de rock.
C’est ce samedi que Xavier Caféïne, maintenant appelé Cafeïne, revient visiter Québec pour un des derniers spectacles de l’ère New Love. Il est fraîchement de retour d’une expérience hors du commun au États-Unis pour lancer son album. Il nous a offert une entrevue dans le but de savoir ce qui se prépare dans sa vie professionnelle, mais aussi comment se déroulera sa visite à Québec de ce samedi.
En ouverture, nous revenons sur son passage en Californie en hiver 2015. En effet, l’album New Love, qui fut lancé en 2013 ici, est maintenant disponible partout chez nos voisins du sud depuis février 2015. Xavier affirme que l’album a été très bien reçu par les Américains. Les radios universitaires ont vraiment aidé à créer un petit hype. Quelques pièces ont eu un bon quota de roulement et les critiques ont été généralement très positives. Certes, pour utiliser ses mots, la réaction est à petite échelle. Mais il est vrai d’affirmer que la vague Caféine, malgré la petite réaction, fut ressentie par plusieurs Américains cet hiver.
Il est certain que le lancement et les réactions ont été différents du Québec. Il affirme lui même « être un petit nouveau là-bas». En comparant le Québec et les États-Unis, le chanteur aborde sa notoriété publique. Ici, «je suis un vétéran, mais là-bas, je ne suis qu’un parmi tant d’autres. L’accueil des médias est totalement différent». Les deux expériences sont vraiment différentes.
Typique de tous les albums anglophones créés par des artistes francophones, la question linguistique était sujet de discussion. Je lui ai demandé s’il avait ressenti une certaine réticence du public et des médias face à son album anglophone (New Love). Il répond que non. « Beaucoup moins qu’il y a dix ans », ajoute-t-il. La question linguistique est un débat plutôt en retrait ces dernières années, donc il n’a pas eu de problème. Il ajoute même une réflexion très intéressante sur le sujet. « Connais-tu des chanteurs ou groupes suédois qui chantent en suédois? », me demande-t-il. La réponse est non. « Par contre, tu connais The Hives, tu connais ABBA. Ce sont tous des groupes anglophones qui sont originaires de la Suède. Le Québec n’est pas plus niaiseux qu’un autre. Il a compris que les représentants à l’étranger [lire ici : pays non francophone] devaient chanter en anglais ».
Nous abordons maintenant sa série de spectacles à venir. Il y a un concert à Québec, un à Montréal et quelques showcases à Toronto pour la Canadian Music Week (CMW). C’est d’ailleurs en vue de ces showcases que les concerts de Montréal et Québec ont été ajoutés à l’horaire pour repartir la machine, car les derniers concerts datent de quelques mois. À quoi peut-on s’attendre samedi au Scanner? Il répond simplement que ce sera «l’album New Love avec deux pièces inédites et quelques vieux succès francophones tirés d’albums précédents». Xavier Caféine affirme ne pas être nostalgique de ses pièces plus anciennes. « J’adore encore beaucoup jouer ces chansons. Par contre, je ne suis pas nostalgique. Faut s’entendre que je n’ai pas de hits comme Iron Maiden ou encore Éric Lapointe. J’aime beaucoup aller de l’avant et présenter mon nouveau matériel. Je ressors le vieux stock dans le rappel ». Le show est dans une plus petite salle pour pouvoir adapter le concert au lieu et le faire par passion. Ce sont les derniers concerts de l’ère New Love. Caféine ajoute que les prochains concerts suivront vraisemblablement le prochain album.
En parlant du concert, nous avons aussi abordé le sujet de la première partie : Gateway Drugs. Le groupe est de passage au Canada pour la CMW et en profitera pour faire quelques concerts avec le roi du punk québécois. La connexion s’est faite rapidement entre les deux groupes grâce à John Kastner, gérant du groupe de L.A et ami de Xavier Caféine. Ayant ouvert pour le groupe lors de son séjour aux États-Unis, la faveur est maintenant inverse au Canada. En plus d’avoir une connexion musicale, ils sont maintenant des amis. En parlant du groupe, Xavier ajoute que les deux groupes «sont de la même famille, mais qu’ils n’ont pas vraiment le même son. Les deux shows seront donc totalement différents, mais dans le même esprit punk-rock».
Qu’est-ce qui attend Xavier Caféine dans le futur? «Décidément un album en anglais. J’ai déjà des maquettes de faites et j’aime ça. C’est différent». Lancer New Love aux États-Unis était pour montrer qu’il existait. « Maintenant, le gros reste à faire avec le prochain album », me dit-il. Par contre, il n’abandonne pas la langue de Molière. «J’aimerais beaucoup lancer un EP en français prochainement. Peut-être même avec un concept flyé de cassette ou quelque chose du genre, quelque chose de collection». Il avoue adorer le français et surtout écrire en français. Il ne se sentirait jamais capable d’abandonner cette langue. Pourquoi un EP? Parce qu’il n’y a plus personne qui achète des albums lance-t-il. «Je les comprends, quand tu as le choix entre la gratuité ou payer 15$, je ne peux pas leur en vouloir de choisir la gratuité sur le web». À suivre…
Pour conclure, je lui demande de convaincre les gens, en quelques mots, de venir assister à son spectacle. Il me répond qu’il ne veut pas essayer de convaincre personne. « Si vous ne m’avez jamais vu, vous devriez aller au spectacle. » Le show est très physique et enflammé. Il ajoute qu’il est difficile de décrire l’expérience Caféine sur scène.
Caféine sera en spectacle au Scanner samedi 2 mai prochain à 21h00. Les billets sont en vente sur www.lepointdevente.ca. Il sera aussi le lendemain du côté de Montréal à La Vitrola. Le spectacle de Québec est présenté par District 7 Production.
Merci à Xavier Caféïne d’avoir accepté de répondre à nos questions. Je vous conseille vivement d’aller voir le groupe en spectacle, c’est toute une expérience!