ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [SPECTACLE] Caféïne + Gateway Drugs, Le Scanner, 2 mai 2015

    [SPECTACLE] Caféïne + Gateway Drugs, Le Scanner, 2 mai 2015

    cafeine-150502-16Il est minuit. Le Scanner est pratiquement plein. Après une bonne dose de rock décapant (on y reviendra plus tard), Xavier Caféine vient rejoindre ses comparses qui l’attendent sur scène. Ils sont cinq au total à occuper cette minuscule scène. Le groupe entame les première notes de Love Is A Riot. L’ambiance devient survoltée en quelques secondes. Les fans sont aux anges, sautant dans la foule, dansant avec l’artiste et criant les paroles. Même Xavier Caféine est très surpris de la réaction du public, mais il en est très heureux. Il décide donc de s’approprier le Scanner et de donner tout un show aux spectateurs. Il était dans une force herculéenne, le chanteur punk. Il s’amuse avec son micro, prend des selfies avec les fans pendant qu’il chante, il va danser et embrasser des fans dans la foule, il est en feu! Dès la deuxième chanson, un problème technique vient couper le rythme. Les musiciens (sauf le clavier, d’où vient le problème) s’amusent donc avec le chanteur et la foule. Nous sommes impatients et excités d’entendre d’autres pièces qui nous sont jouées qu’instrumentales depuis cinq minutes, le temps que le clavier redémarre. Tout d’un coup, le bassiste Jean-Philippe Bourgeois entame les premières notes d’Electric. L’album New Love est très connu des spectateurs. les réactions sont fortes. Le public s’époumone et chante « I’m Not Electric » avec le chanteur. Il est si heureux. Il ajoute même qu’il « a eu une dure journée pour le coeur, mais que ça vient de tout régler ».

    cafeine-150502-23La pièce titre de l’album New Love suit de façon explosive. « Vous connaissez souvent une seule phrase de cette chanson-là », lance-t-il avant de jouer Montréal, un vieux classique de son répertoire francophone. Certes, les gens connaissaient son dernier opus en anglais, mais ils adorent aussi son bon vieux répertoire francophone. Xavier laisse la foule chanter les refrains pendant qu’il la visite et danse avec le public.

    Nous avons eu droit plus tard à une exclusivité : une nouvelle pièce. Cette chanson, sans titre pour le moment, se retrouvera sur le prochain album anglophone du chanteur. Nous en avions discuté avec lui dans l’entrevue qu’il nous avait accordée la semaine dernière. Cette chanson très rock, beaucoup plus que l’album New Love, est prometteuse. C’était la première fois que le groupe la jouait en concert et c’était très bien fait.

    Parlons-en du groupe. Il y avait un guitariste, un bassiste, une claviériste et un batteur. Ils sont tous excellents et suivent Xavier Caféine sur la route depuis un certain temps, à l’exception du batteur qui en était à un de ses premiers concerts avec le groupe. Il s’en est très bien tiré. Tout le monde était en sueur, car il faisait chaud dans la salle. Ils avaient tous, par contre, un sourire aux lèvres, car l’ambiance était à la fête.

    cafeine-150502-25Le temps avance, il est maintenant près d’une heure du matin. Xavier Caféine a joué douze chansons. La fin approche, mais avant ça, il va nous livrer les gros canons. Il lance donc sa reprise de Sex Beat par The Gun Club. Cette chanson se retrouve sur la version américaine de son album. C’était la première fois, car oui j’ai vu Caféine en spectacle sept fois en moins de deux ans, que je voyais live cette reprise. WOW. Quelle fougue, quelle énergie et quelle belle appropriation du titre à la saveur Caféine. Cette chanson prenait vie dans un endroit comme Le Scanner. Une salle à connotation punk- rock. Tout le monde connaissait Sex Beat, autant le public que le staff, car c’est un bon vieux succès qui roule beaucoup au Scanner. Xavier Caféine demande d’avoir cinq shooters pour son groupe et lance la dernière chanson du spectacle : Black Swan.

    cafeine-150502-31Au lieu d’aller en rappel, Xavier demande au public s’il est d’accord pour qu’il enchaine les chansons du faux rappel sans sortir de scène. Il ajoute : « Québec! Vous n’êtes pas une gang d’osti de posés ». Le public rit et il enchaîne avec la première chanson du rappel. C’est 1-2-3-4 de l’album Gisèle qui est lancée! Le public est conquis. les vieux hits entrent au poste. Caféine veut donc que 1-2-3-4 soit a capella. Il chante sans micro avec la foule. C’est un très beau moment. Il enchaine tout de suite avec Gisèle, son plus gros succès en carrière. Xavier prend une petite pause et une admiratrice se faufile devant la scène et chuchote à l’oreille du chanteur. Elle veut entendre Fin du Monde. «Je suis pus capable de la jouer celle là, pus capable! Mais Québec, à soir, je la joue une dernière fois»! Avons-nous assisté à la dernière interprétation en concert de cette pièce? J’espère que non, car elle était si bien jouée et aimée du public. C’était un beau moment.

    Le spectacle s’est ensuite soldé sur trois autres pièces francophones de son répertoire. Au total, il a joué l’album New Love en entier avec deux nouveautés et sept pièces francophones. Le groupe quitte dignement la scène, après une heure trente de concert enflammé. Il y avait de quoi être fier, car il a fait revivre le punk-rock hier soir au Scanner. Le show avait des allures d’un bon vieux spectacle punk-rock de bar des belles années de ce genre musical que je trouve plutôt discret ces dernières années. Merci Xavier Caféine (et District 7 Production) d’avoir ranimé le punk!

    Gateway Drugs

    cafeine-150502-12Pour partir le bal, nous avons rencontrés les quatre membres de Gateway Drugs un peu avant 23h00. Le chef de file de ce groupe est le batteur. Il est excellent et si puissant. Le groupe en soit nous a délivré une solide dose de rock pendant environ 30 minutes. C’était solide. Nous n’avons rien compris des paroles, car le micro de la chanteuse n’était pas très fort, mais nous avons apprécié le talent fou du batteur et des guitaristes. Ils ont fini leur performance à genoux, sur le sol, à taper sur leur guitare. C’était un beau moment avec le groupe directement venu de Los Angeles. À découvrir si vous aimez les fortes doses de rock.

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    Caféïne (photo : Jacques Boivin)

    Matthieu Paquet-Chabot

    3 mai 2015
    Spectacles
    Caféïne, District 7, District 7 production, gateway Drugs, Le Scanner, Xavier Caféïne
  • [Entrevue] Caféïne – En spectacle à Québec ce samedi!

    [Entrevue] Caféïne – En spectacle à Québec ce samedi!
    Crédit Photo : John Londono
    Crédit Photo : John Londono

    C’est ce samedi que Xavier Caféïne, maintenant appelé Cafeïne, revient visiter Québec pour un des derniers spectacles de l’ère New Love. Il est fraîchement de retour d’une expérience hors du commun au États-Unis pour lancer son album. Il nous a offert une entrevue dans le but de savoir ce qui se prépare dans sa vie professionnelle, mais aussi comment se déroulera sa visite à Québec de ce samedi.

    Caféïne - «New Love»  (Indica Records)
    Caféïne – «New Love»
    (Indica Records)

    En ouverture, nous revenons sur son passage en Californie en hiver 2015. En effet, l’album New Love, qui fut lancé en 2013 ici, est maintenant disponible partout chez nos voisins du sud depuis février 2015. Xavier affirme que l’album a été très bien reçu par les Américains. Les radios universitaires ont vraiment aidé à créer un petit hype. Quelques pièces ont eu un bon quota de roulement et les critiques ont été généralement très positives. Certes, pour utiliser ses mots, la réaction est à petite échelle. Mais il est vrai d’affirmer que la vague Caféine, malgré la petite réaction, fut ressentie par plusieurs Américains cet hiver.

    Il est certain que le lancement et les réactions ont été différents du Québec. Il affirme lui même « être un petit nouveau là-bas». En comparant le Québec et les États-Unis, le chanteur aborde sa notoriété publique. Ici, «je suis un vétéran, mais là-bas, je ne suis qu’un parmi tant d’autres. L’accueil des médias est totalement différent». Les deux expériences sont vraiment différentes.

    Typique de tous les albums anglophones créés par des artistes francophones, la question linguistique était sujet de discussion. Je lui ai demandé s’il avait ressenti une certaine réticence du public et des médias face à son album anglophone (New Love). Il répond que non. « Beaucoup moins qu’il y a dix ans », ajoute-t-il. La question linguistique est un débat plutôt en retrait ces dernières années, donc il n’a pas eu de problème. Il ajoute même une réflexion très intéressante sur le sujet. « Connais-tu des chanteurs ou groupes suédois qui chantent en suédois? », me demande-t-il. La réponse est non. « Par contre, tu connais The Hives, tu connais ABBA. Ce sont tous des groupes anglophones qui sont originaires de la Suède. Le Québec n’est pas plus niaiseux qu’un autre. Il a compris que les représentants à l’étranger [lire ici : pays non francophone] devaient chanter en anglais ».

    [bandcamp width=100% height=120 album=753527966 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Nous abordons maintenant sa série de spectacles à venir. Il y a un concert à Québec, un à Montréal et quelques showcases à Toronto pour la Canadian Music Week (CMW). C’est d’ailleurs en vue de ces showcases que les concerts de Montréal et Québec ont été ajoutés à l’horaire pour repartir la machine, car les derniers concerts datent de quelques mois. À quoi peut-on s’attendre samedi au Scanner? Il répond simplement que ce sera «l’album New Love avec deux pièces inédites et quelques vieux succès francophones tirés d’albums précédents». Xavier Caféine affirme ne pas être nostalgique de ses pièces plus anciennes. « J’adore encore beaucoup jouer ces chansons. Par contre, je ne suis pas nostalgique. Faut s’entendre que je n’ai pas de hits comme Iron Maiden ou encore Éric Lapointe. J’aime beaucoup aller de l’avant et présenter mon nouveau matériel. Je ressors le vieux stock dans le rappel ». Le show est dans une plus petite salle pour pouvoir adapter le concert au lieu et le faire par passion. Ce sont les derniers concerts de l’ère New Love. Caféine ajoute que les prochains concerts suivront vraisemblablement le prochain album.

    Xavier Caféine lors de son passa à Osheaga 2013. Crédit Photo : Matthieu Paquet-Chabot / www.écoutedonc.ca
    Xavier Caféine lors de son passage à Osheaga 2013. Crédit Photo : Matthieu Paquet-Chabot / www.écoutedonc.ca

    En parlant du concert, nous avons aussi abordé le sujet de la première partie : Gateway Drugs. Le groupe est de passage au Canada pour la CMW et en profitera pour faire quelques concerts avec le roi du punk québécois. La connexion s’est faite rapidement entre les deux groupes grâce à John Kastner, gérant du groupe de L.A et ami de Xavier Caféine. Ayant ouvert pour le groupe lors de son séjour aux États-Unis, la faveur est maintenant inverse au Canada. En plus d’avoir une connexion musicale, ils sont maintenant des amis. En parlant du groupe, Xavier ajoute que les deux groupes «sont de la même famille, mais qu’ils n’ont pas vraiment le même son. Les deux shows seront donc totalement différents, mais dans le même esprit punk-rock».

    [bandcamp width=100% height=120 album=1871094238 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2190673566]

    Qu’est-ce qui attend Xavier Caféine dans le futur? «Décidément un album en anglais. J’ai déjà des maquettes de faites et j’aime ça. C’est différent». Lancer New Love aux États-Unis était pour montrer qu’il existait. « Maintenant, le gros reste à faire avec le prochain album », me dit-il. Par contre, il n’abandonne pas la langue de Molière. «J’aimerais beaucoup lancer un EP en français prochainement. Peut-être même avec un concept flyé de cassette ou quelque chose du genre, quelque chose de collection».  Il avoue adorer le français et surtout écrire en français. Il ne se sentirait jamais capable d’abandonner cette langue. Pourquoi un EP? Parce qu’il n’y a plus personne qui achète des albums lance-t-il. «Je les comprends, quand tu as le choix entre la gratuité ou payer 15$, je ne peux pas leur en vouloir de choisir la gratuité sur le web». À suivre…

    Pour conclure, je lui demande de convaincre les gens, en quelques mots, de venir assister à son spectacle. Il me répond qu’il ne veut pas essayer de convaincre personne. « Si vous ne m’avez jamais vu, vous devriez aller au spectacle. » Le show est très physique et enflammé. Il ajoute qu’il est difficile de décrire l’expérience Caféine sur scène.

    Caféine sera en spectacle au Scanner samedi 2 mai prochain à 21h00. Les billets sont en vente sur www.lepointdevente.ca. Il sera aussi le lendemain du côté de Montréal à La Vitrola. Le spectacle de Québec est présenté par District 7 Production. 

    Merci à Xavier Caféïne d’avoir accepté de répondre à nos questions. Je vous conseille vivement d’aller voir le groupe en spectacle, c’est toute une expérience!

    Matthieu Paquet-Chabot

    28 avril 2015
    Entrevues
    Caféïne, District 7, District 7 production, EnVedette, gateway Drugs, Indica Records, Le Scanner, New Love, Xavier Caféïne
  • [SPECTACLE] Joseph Edgar (+ Jérôme Casabon), Le petit Impérial, 17 avril 2015

    [SPECTACLE] Joseph Edgar (+ Jérôme Casabon), Le petit Impérial, 17 avril 2015

    je-150417-29Le petit Impérial s’était transformé en gazebo vendredi soir dernier et de nombreux fans de l’auteur-compositeur-interprète acadien Joseph Edgar s’y sont donné rendez-vous. En fait, la petite salle était remplie à craquer de fans et de nombreux curieux venus voir ce que l’artiste avait dans le ventre.

    Joseph était visiblement heureux de l’accueil réservé. « Je vous aime déjà! », lance-t-il avant de se lancer. Flanqué à sa gauche d’Alexandre Pépin (qui volera le show à quelques occasions au cours de la soirée), Joseph interprète ses chansons les plus folk pour commencer, dont Alors voilà et ses riches paroles qui suffisent pour faire défiler plein d’images dans nos têtes (vous voyez, quand on a de bons textes, y’a pas d’effets spéciaux qui peuvent s’approcher de notre imagination!). Joseph nous avait promis une première partie « chansonnier » et il a livré la marchandise, prenant le temps de bien établir le contact avec un public séduit d’avance. Sa présentation de la pièce Épouvantail (qu’on retrouve sur son premier album solo… avec une Marie-Jo Thério aux choeurs) en a fait rire plus d’un.

    je-150417-23Tant qu’à faire dans le folk, pourquoi pas emprunter une chanson à un des plus grands? Merci Joseph pour cette interprétation de State Trooper de Bruce Springsteen. Reprendre le Boss peut être une entreprise risquée, mais quand on a une vingtaine d’années de métier derrière la cravate, on relève le défi avec brio. Un peu plus tard, Alex Pépin s’installe à la batterie et impressionne tout le monde en s’occupant seul des composantes basse-drum. Oui, on a déjà vu des gens jouer de la guitare et de la batterie en même temps. Mais deux instruments rythmiques qui ne se suivent pas toujours parfaitement? Ma collègue du daily-rock.ca (qu’on salue) lance qu’elle aimerait bien voir comment le cerveau de Pépin est divisé. J’acquiesce.

    Au milieu du spectacle, Joseph Edgar lance Espionne russe sous les applaudissements nourris des spectateurs. Mon réflexe? Regarder l’heure. Voyons, il est de bonne heure pour le rappel! 😉

    C’est que comme promis, notre ami Joseph nous a concocté un deuxième segment beaucoup plus rock! Ceux qui n’avaient pas encore Gazebo s’échangent des regards surpris en entendant Dur à comprendre. Ben oui, c’est lui, ça! Vous voyez, vous le connaissiez mieux que vous le pensiez! Joseph bondit d’un côté à l’autre de la scène, les spectateurs tapent des mains, y’a 3-4 filles à l’arrière qui monopolisent le peu d’espace qui reste pour se faire un plancher de danse. Le party est vraiment pogné!

    Malheureusement, toute bonne chose a une fin. Pour Joseph Edgar, ça veut dire une autre belle reprise en rappel. Un Walk on the Wild Side qui a fait sortir les briquets. Toute la première rangée bras dessus, bras dessous, qui fait des dou dou dou dou dou dou à l’unisson. C’était beau. Oui, Québec a un petit wild side qu’on sort de temps en temps.

    Je pense que Joseph Edgar n’attendra pas aussi longtemps avant de revenir nous dire bonjour. T’es le bienvenu quand tu veux, Joseph!

    Jérôme Casabon

    je-150417-5Tant qu’à avoir un auteur-compositeur-interprète sympathique, pourquoi pas en inviter un autre? On a confié la première partie à Jérôme Casabon, qui a déridé plein de monde avec son folk-pop sympathique et énergique. Je l’avais déjà vu lorsqu’il avait un groupe qui portait son nom. Casabon, c’est un entertainer qui sait comment mettre la foule dans sa petite poche. D’ailleurs, il avait de nombreux amis et fans dans la salle. Truc de pro numéro un : invitez vos amis quand vous faites un show. Leur enthousiasme sera contagieux!

    Ils n’étaient que deux sur scène, mais Casabon était en bonne compagnie : Shampouing est venu jouer de la guitare et du gazou avec notre ami Jérôme. Toujours un plaisir de le voir et de l’entendre.

    Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    18 avril 2015
    Spectacles
    Alexandre Pépin, District 7 production, EnVedette, Jérôme Casabon, Joseph Edgar, Le petit impérial, Shampouing
  • [SPECTACLE] Antoine Corriveau + Julie Blanche, le Petit Impérial, 11 avril 2015

    [SPECTACLE] Antoine Corriveau + Julie Blanche, le Petit Impérial, 11 avril 2015

    Ce samedi, j’étais au Petit impérial pour le spectacle fort attendu de Julie Blanche et Antoine Corriveau. J’avais hâte de revoir Corriveau, bien sûr, mais j’étais surtout curieux de voir comment Julie Blanche allait défendre son excellent premier album.

    D’ailleurs, la voilà qui arrive avec ses musiciens (Pietro Amato, Cédric Dind-Lavoie, Stéphane Bergeron et Corriveau). Un brin nerveuse, mais visiblement heureuse de rencontrer cette bande de curieux qui ont répondu à son invitation, Julie Blanche a interprété (dans le désordre) l’intégrale du disque, rendu fidèlement par son band de feu. Faut dire que le cor d’Amato se marie à merveille à la voix douce et chaude de Julie. Des chansons magnifiques, une interprétation sobre, mais authentique, que demander de plus?

    Un set de Corriveau? Ben oui, pourquoi pas!

    Après une petite pause bien méritée, notre homme monte sur scène avec Stéphane Bergeron et Marianne Houle. Première surprise, notre homme est… debout. Non, ce n’est pas la première fois, mais je l’avais toujours vu assis en formule trio. De toute façon, ça ne change rien à la musique de notre homme. Bien entendu, les gens présents étaient là pour les pièces de son deuxième album, Les ombres longues. On l’avoue, nous aussi. Les chansons ont été un brin réarrangées pour convenir à la formule. Ça ne fait que donner plus d’espace à Marianne, qui joue de son violoncelle comme si elle était possédée. Comme toujours, Corriveau s’amuse à la guitare et se lance dans quelques puissantes envolées dont lui seul a le secret. Et Bergeron tape sur ses caisses avec la régularité d’un métronome.

    Ce qui est le fun quand on a un peu de temps (j’ai quand même vu Corriveau deux fois dans le cadre de prestations de moins d’une heure), c’est qu’on peut faire connaître au public de nouvelles chansons. Dans le cas d’Antoine, ça veut dire ressortir les plus vieilles : à chaque fois, le nombre de personnes qui connaissent les chansons de St-Maurice/Logan augmente. Tant mieux, parce que des chansons comme Kilomètres ou la très belle Qu’est-ce qui te va? (jouée en rappel!) méritent d’être mieux connues.

    Alors, une belle soirée? Oh, oui! Tiens, je vais laisser les images parler, elles rendent mieux que moi toute l’émotion de la soirée.

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    Julie Blanche (crédit Jacques Boivin)
    Julie Blanche
    Crédit Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    11 avril 2015
    Spectacles
    Antoine Corriveau, Coyote Records, District 7 production, EnVedette, Julie Blanche, Le petit impérial
  • [SPECTACLE] BIG SEAN, Impérial Bell, 10 avril 2015

    [SPECTACLE] BIG SEAN, Impérial Bell, 10 avril 2015

    C’est lors d’un vendredi pluvieux du mois d’avril que le célèbre rappeur Big Sean s’amène à Québec pour la première fois de sa carrière. C’est grâce à l’équipe de District 7 Production que ce concert a lieu. Il est important de le souligner, car cette entreprise de booking de la région est très active depuis quelque temps, au plus grand plaisir des mélomanes de la Capitale.

    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca
    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca

    Big Sean est connu depuis plusieurs années comme étant un des protégés du rappeur le plus controversé des derniers temps : le seul et unique Kanye West. Signée sous l’étiquette de disque G.O.O.D Music, Big Sean vient nous présenté son dernier album, succès critique et populaire, Dark Sky Paradise.

    Il est 22h00 moins le quart. Après plus de deux heures d’un DJ set de Darril Masih que le public présent à l’impérial Bell à pus voir à l’oeuvre le rappeur Big Sean. Émergeant d’une plateforme dissimulée derrière trois grands écrans, le rappeur entame la pièce Paradise, tirée de son dernier album. Tout de blanc vêtu, le rappeur s’active sur la scène avec son DJ en enchainant quelques pièces de Dark Sky Paradise. Les projections sur les écrans sont superbes. Elles viennent améliorer grandement l’expérience du concert. Le public à droit à un spectacle de calibre d’aréna côté scénique. Les lumières et les images sont de toutes beautés… le tout dans une salle de moins de 900 personnes. C’est impressionnant. Malgré quelques problèmes de son, le public, enflammé, chante les paroles de la très belle pièce Mercy, crée en collaboration avec Kanye West.

    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca
    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca

    Peu bavard, le rappeur se permet quand même un discours inspirant pour ses fans. Le bonheur, les buts, l’amour sont à l’honneur. C’était cliché, simple, mais réussi. Le public a applaudi le rappeur et s’est tout de suite remis au rap avec la chanson High. Parlant de high, il y en avait du monde high à l’Impérial hier soir. Une forte odeur de printemps se faisait ressentir. Plusieurs pièces du rappeur font allusion aux drogues illicites et à l’alcool.

    À mi-parcours, le rappeur débute le premier couplet de Mula, une de ses pièces fortes. Un des se amis, inconnu du public, vient le rejoindre sur scène. Quelques pièces plus tard, l’Impérial Bell s’est transformé en cabaret de danseurs érotiques… Big Sean enlève son chandail. Les femmes sont en extases. Les téléphones sont au rendez-vous pour prendre des selfies avec le rappeur… Moment étrange du concert que nous tentons d’effacer de notre mémoire.

    Enchainant les pièces de tous ses albums et mixtapes, Big Sean fait son concert à un rythme soutenu. C’est vers la fin du concert que le rappeur de Détroit nous sort ses grands hits : Marvin & Chardonnay, Guap, Clique et Don’t like (rebaptiser Do Like Québec pour l’occasion). Nous ressentons que les fans adorent les pièces de son album en collaboration avec Kanye West. Les réactions sont fortes. Les admirateurs du rappeur dansaient, sautaient et chantaient à tu tête les paroles de Big Sean. Une mascotte, arborant le logo des Red Wings de Détroit, sa ville natale, s’est jointe à nous lors de la pièce Guap. L’ambiance était à son paroxysme.

    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca
    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca

    Sean Michael, de son vrai nom, a terminé sa performance, de près d’une heure quinze, avec IDFWU. Il a même osé se payer un bain de foule, au grand désarroi des agents de sécurité de la salle. Il fut bref, mais très apprécier. Malgré les cris de la foule, le rappeur ne se reportera pas le bout du nez sur scène. C’est terminer, les lumières se rallument. Quelques fans, qui ont acheté de la marchandise, rencontreront l’artiste en coulisse plus tard dans la soirée.

    Ce concert rap répondait à tous les clichés du milieu : DJ beuglant dans le micro, les bruits typiques (sonnette) du même DJ, un rappeur torse nu, des phrases clichées (Put your hands up! WHATS UP QUÉBEC?) à répétition, des chanson joué à moitié, une odeur de printemps, des faux freestyles… Est-ce nécessairement négatif? Pas du tout. Sans ces aspects, le concert aurait été d’un ennui mortel. Que serait un concert de Big Sean, c’est ma deuxième expérience en deux ans, sans les FINALLY FAMOUS à répétition dans les hauts parleurs? Un concert rap du genre se doit d’avoir tous ses clichés pour faire vivre un concert qui vient divertir la foule. Il faut comprendre que Big Sean n’a pas le matériel de Kanye West ou encore Kendrick Lamar. Il attire les foules plutôt commerciales et typiques du rap plus accessibles.

    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca
    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / ecoutedonc.ca

    Petit bémol (personnel) : Big Sean à délaissé, à ma plus grande tristesse, son deuxième album Hall Of Fame. Sur les 25 pièces jouées, seules 3 étaient de cet album. Selon moi, Hall Of Fame est son meilleur opus à ce jour.

    Bref, malgré le manque d’auditoire (le balcon était fermé), Big Sean a su enflammer la Capitale-Nationale pour sa première visite en carrière. Merci District 7 production de prendre des risques du genre et j’ose espérer que la population répondra à l’appel lors d’un prochain concert rap, ici à Québec!

    ** Grille des chansons**

    Intro (DJ BEATZ)

    Paradise

    All your Fault

    Gangbang

    Mercy

    Sanctified

    A$$

    Open Wide

    High

    Higher

    Research

    Mula

    Burn

    Stay Down

    Play No Games

    My Last

    Beware

    Win Some, Lose Some

    Blessings

    Marvin & Chardonnay

    Guap

    Don’t like

    Clique

    All Me

    IDFWU

    Matthieu Paquet-Chabot

    11 avril 2015
    Spectacles
    Dark Sky Paradise, Darryl Masih, District 7 production, EnVedette, EnVedette2, GOOD Music, hip-hop, Impérial, Impérial de Québec, rap
  • [ALBUM] Shash’U – « Thru Da Night & PWRFNK »

    [ALBUM] Shash’U – « Thru Da Night & PWRFNK »

    Shash’U a toute une année 2015. En plus de son EP Thru Da Night, lancé en janvier dernier, et d’un passage fort acclamé à SXSW, il nous propose son premier album complet PWRFNK. Ce DJ et producteur  montréalais est signé sur nul autre que l’étiquette de disques new-yorkaise Fool’s Gold Records. Eh oui, vous avez bien lu, il est signé par A-Trak lui-même. Il a donc une pression folle sur cet album, car être signé sous Fools Gold, c’est du lourd.

    Avant d’entrer dans le vif du sujet, revenons un peu sur l’aventure Thru Da Night présentée en début d’année. C’est important de comprendre que les deux oeuvres vont de pair, elles sont soeurs. L’un ne va pas sans l’autre. Thru Da Night est l’épilogue de PWRFNK. Analysons donc, pièce par pièce, ce magnifique EP de Shash’U.

    1. Don’t Fight It

    Shash'U Thru Da Night (Fool's Gold Record)
    Shash’U
    Thru Da Night (Fool’s Gold Record)

    L’ouverture du EP se fait en grande pompe. Shash’U joue avec les rythmes, les textures, les bruits et les instruments. Il aime accélérer le rythme de la pièce et brusquement l’interrompre pour incorporer du bruitage et des instruments variés. Nous avons l’impression d’écouter une pièce de trame sonore ou encore de générique de film d’action. On ressent bien l’influence de Daft Punk et sa trame sonore Tron.

    2. Thru Da Night

    La seule invitée du EP, Mimo LaFunk entre en scène. Sa voix très singulière est de la partie avec les sonorités beaucoup plus violentes du DJ montréalais. La pièce titre du EP se vit en accéléré et avec d’énormes répétitions, qui, malgré l’aspect négatif que ça occasionne habituellement, est très apprécié. La voix est très utile en électro, et ça vient modifier l’électro instrumentale de Shash’U.

    3. One More Ride

    La machine à remonter dans le temps du DJ montréalais nous transporte dans les années 80 avec One More Ride. Nous sommes ici dans le funk éclaté parsemé du fameux BOUM BOUM, marmonné par un enfant, qui revient sans cesse dans la pièce. Nous tapons du pied durant l’entièreté de la chanson, la mission de Shash’U est réussie.

    4. LOL XOX

    Nous sommes de retour dans le temps présent. L’ambiance de la pièce évolue chaque seconde. Nous changeons constamment de cap, nous passons parfois par des sonorités hip-hop, et à d’autres moments nous sommes dans de l’électronique ambiant beaucoup plus classique qui pourrait rappeler le style plus classique du spinning de vinyle à la Kid Koala. Les instruments s’enchaînent et se répètent. En arrière-fond, nous tentons, en vain, de décrypter une conversation téléphonique entre un homme et une femme. Nous sentons la finesse de la réalisation de Shash’U dans LOL XOX.

    5. Skyline

    Skyline est, sans aucun doute, la pièce la plus impressionnante de l’EP. Nous sommes ici dans un endroit sombre et mystérieux. C’est de l’électro cinématographique à son meilleur. Il y a un je ne sais quoi d’orchestral dans cette pièce qui nous fait vivre une panoplie d’émotions. Chapeau Shash’U.

    Maintenant, que réserve le premier album complet de Shash’U… La suite à la page 2.

    Matthieu Paquet-Chabot

    31 mars 2015
    Albums
    A-trak, Bonsound, Coyote Records, District 7 production, électro, Fools Gold Records, Karim Ouellet, King Abid, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, PWRFNK, Rymz, Shash’u, techno, Thru Da Night
  • Quoi voir ce week-end?

    Quoi voir ce week-end?

    Oh, là là, encore une grosse fin de semaine côté spectacles. Comme toujours, il s’agit de nos choix. Vous trouverez une liste exhaustive sur des sites comme l’excellent quoifaireaquebec.com.

    VENDREDI 20 MARS

    (Photo : ecoutedonc.ca/archives)
    (Photo : ecoutedonc.ca/archives)

    Kandle est avec ses Crooks au Vieux bureau de poste de Saint-Romuald. La jeune femme est en feu depuis le lancement de son plus récent album, In flames. Si vous aimez votre rock très old school, vous ne voudrez pas manquer la prestation de la fougueuse blonde. Le spectacle commence à 20 heures, les billets sont 20 dollars.

    Les amateurs de hip-hop se retrouveront pour leur part à l’Impérial Bell où les attendent la 19e édition du festival Boom. Au menu, Souldia, Vita Nova, PCL et 8eme ainsi que les finalistes du concours Boom 2015. Les billets sont 28,50 $, les portes ouvrent à 19 h 30 et le spectacle commence à 20 h 30.

    Le groupe Whisky Legs, qu’on pourra voir la semaine prochaine à Limoilou, sera de son côté au Cosmos de Lévis. Un beau mélange de soul et de blues rock vous attend. Ça commence à 20 h 30 et c’est gratuit.

    (photo : Jay Kearney)
    (photo : Jay Kearney)

    Pour leur part, Robbob et le Limoilou libre orchestra seront au Triplex suspendu de Limoilou pour fêter l’arrivée du printemps. Mélange très festif de folk, de musique cajun et de sonorités hawaiennes, on a souvent l’impression d’entendre des chansons pour enfants qui s’adressent aux adultes. Le tout dans la joie et la bonne humeur. C’est là que vous nous trouverez. 21 heures, contribution volontaire.

    On serait fous de ne pas vous parler du spectacle de Les guerres d’amour et BEAT SEXÜ au Pantoum. Premièrement, parce que BEAT SEXÜ vient d’annoncer une campagne de sociofinancement pour produire un album mettant en vedette les artistes d’ici. Deuxièmement parce que j’ai entendu dire qu’on allait parler à BEAT SEXÜ la semaine prochaine. Troisièmement, parce que ces deux bands-là vont casser la baraque. Les portes ouvrent à 20 heures, les spectacles commencent vers 21 heures, ça coûte un gros 10 $ pis t’amènes ta bibine. 😉

     

    SAMEDI 21 MARS

    Les amateurs de folk indé atmosphérique se dirigeront vers Le Cercle, qui accueille l’excellent Mark Berube. La première partie sera assurée par Myriam Gendron, qui a mis en musique les mots de Dorothy Parker. Folk extrême. 17,50 $, les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle commence à 20 heures.

    bodh'aktanIl y a aussi, dans un registre beaucoup plus festif, la gang de Bodh’aktan, qui va prendre d’assaut l’Impérial Bell et fêter la St-Patrick avec Rudy Caya (Vilain Pingouin) comme artiste invité, ainsi que l’auteur-compositeur-interprète-qui-a-déjà-été-victime-de-persécution TREMBLAY et les excellents rockeurs de CARAVANE en première partie. Le vert sera à l’honneur et l’ambiance sera au gros party. On en profite, parce que le groupe passe autant de temps en Europe qu’au Québec ces temps-ci! Gros party pour 25 $.

     

    DIMANCHE 22 MARS

    11064417_10153655345033625_1766566522_oOn vous en a parlé cette semaine, nous allons voir The Rural Alberta Advantage, qui débarque pour la première fois au Petit Impérial. Indie rock canadien très typique, mais avec une personnalité très forte et des refrains que vous ne pourrez pas vous enlever de la tête. En première partie, un autre Ontarien, Kalle Mattson. Pour seulement 13 $ le sésame, on parle d’une magnifique occasion à saisir!

     

    Comme vous voyez, il s’agit d’un autre très gros week-end côté spectacles. Et encore, on n’a fait qu’effleurer la surface, j’ai vu plein d’autres spectacles au Café Babylone, au Cercle, au Scanner et dans de nombreuses autres salles! Alors si rien dans cette liste ne vous allume, consultez les calendriers de sites comme Quoi faire à Québec.

    Allez, bons shows, amusez-vous bien, on se revoit demain pour un petit compte-rendu du spectacle de Robbob. Et lundi pour TRAA.

    (et la semaine prochaine : on parle des nouveaux albums de Louis-Jean Cormier (qui vient à Québec en septembre) et Laura Marling (qui ne viendra pas à Québec, mais qui s’arrêtera à Montréal)… et de plein d’autres choses!)

    Jacques Boivin

    20 mars 2015
    Spectacles
    8eme, BEAT SEXÜ, Bodh’aktan, Boom, CARAVANE, Cosmos, District 7 production, EnVedette, Impérial Bell, Kalle Mattson, Kandle, Le petit impérial, Le Triplex suspendu, Les guerres d’amour, Limoilou Libre Orchestra, Mark Berube, Myriam Gendron, pantoum, PCL, Robbob, Rudy Caya, Souldia, The Rural Alberta Advantage, Vieux Bureau de poste, Vilain Pingouin, Vita Nova, Whisky Legs
  • [BIENTÔT] The Rural Alberta Advantage + Kalle Mattson

    [BIENTÔT] The Rural Alberta Advantage + Kalle Mattson

    11064417_10153655345033625_1766566522_oCe dimanche, le groupe torontois The Rural Alberta Advantage entreprend une tournée de la côte Est au Petit Impérial de Québec. Il vient nous présenter, entre autres, son plus récent album, l’excellent Mended With Gold, paru en automne dernier.

    Si vous aimez l’indie pop lumineuse, vous devriez aimer ce trio de Toronto qui n’a pas vraiment d’équivalent, mais qui évolue dans les mêmes eaux que des groupes comme Hey Rosetta!, malgré un son beaucoup plus électrique (trio oblige). Mais vous y retrouverez les mêmes ingrédients de base : mélodies lumineuses, belles envolées, refrains fédérateurs, belle authenticité. Ne vous trompez pas : je pose quelques repères çà et là, mais le groupe possède sa propre personnalité!

    C’est le premier passage du groupe au Québec depuis 2008, ainsi que sa première visite dans la vieille capitale.

    En première partie, Kalle Mattson, de Sault Ste. Marie. La meilleure description que je pourrais vous donner pour son travail, c’est « Tom Petty meets The Decemberists ». C’est très intéressant et j’ai hâte d’entendre le tout live.

    Les portes ouvrent à 19 heures, les prestations commencent à 20 heures. Ça va être bon. On va d’ailleurs être là. Et on aimerait bien vous dire « pardon, puis-je passer » pendant le spectacle! Billets en vente à la billetterie et sur le site Web de l’Impérial Bell.

    Une présentation de District 7 production et Le cercle – lab vivant.

    Jacques Boivin

    18 mars 2015
    Nouvelles
    District 7 production, Kalle Mattson, Le cercle – lab vivant, Le petit impérial, The Rural Alberta Advantage
Page précédente
1 2 3

Proudly Powered by WordPress