Ropoporose, c’est un duo familial originaire de Vendôme et composé de Pauline (chant, guitare, clavier, percussions) et Romain (batterie, guitare, chœurs). Influençée, entre autres, par Yann Tiersen, Sonic Youth, Arcade Fire ou Piano Chat, leur musique pop-rock, parfois plus planante, parfois plus « noise », nous rappelle la sensation de liberté souvent associée à la jeunesse.
L’album Elephant Love sortait en janvier 2015 en Europe et est arrivé sur nos tablettes le 28 août dernier via Simone Records.
J’avoue avoir été complètement sous le charme après ma première écoute. L’album commence très bien avec un enchainement de notes à la guitare électrique sur la pièce Day of may. Tout de suite, ça donne le goût d’écouter tout le reste. Ça n’en prenait pas plus pour comprendre que j’allais passer ma journée du 28 août à l’écouter en boucle, pour mon plus grand bonheur.
La deuxième pièce, Desire, est plus instrumentale et plus planante. Avec Moïra, on passe à un autre niveau. La chanson commence tout doucement et prend son envol vers le milieu. Ça donne envie de défoncer des montagnes en rentrant dedans avec des tanks géant en lançant de la dynamite. Drôle de métaphore me direz-vous, mais vous comprendrez mon engouement en l’écoutant.
Avec la pièce Whu-whu, c’est là que tout l’album prend son sens. C’est là qu’on assimile tout ce qu’on entend depuis le début. C’est, à mon avis, la pièce qui joint le début et la fin. La présence de la guitare, la voix de Pauline, la mélancolie de la mélodie et le crescendo instrumental m’ont rendu accro à l’album.
La pièce Empty-headed, qui arrive juste après, a l’effet d’une bombe. C’est assez intense pour nous donner envie de danser et assez doux pour qu’on ait juste envie de hocher la tête tranquillement de l’avant vers l’arrière.
La chanson titre de l’album est musicalement plus lourde et le vocal est encore plus angélique que sur les autres pièces… un parfait mélange !
Consolation est plus dans le psychédélique rock avec un rythme un peu plus lent, mais juste assez pour nous préparer à la suite, avec My god qui est plus lente et plus du type traditionnelle.
La chanson 40 slates nous amène vers la fin de l’album avec une introduction musicalement relaxe et en terminant sur une intensité digne d’un film de guerre qui finit bien pour les gentils. De toute beauté !
En plus d’avoir la chance de les voir au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME) le 4 septembre prochain, je crains de ne jamais pouvoir me passer de leur musique. Un album qui s’harmonise tout à fait avec l’automne qui arrive par les mélodies accrocheuses et harmonieuses entre les voix et la guitare électrique prédominante. Bien qu’on retrouve sur l’album des éléments nous rappelant les groupes qui les ont inspiré, ils ont su développé un style bien à eux, qui les rends charmants et ô combien plaisant à écouter.