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    [SPECTACLE] Elephant Stone, Pure Carrière et Tracer Flare à l’Anti

    Je me suis pointé à l’Anti mardi soir pour un concert qui s’annonçait fort intéressant: trois bands qui semblaient faire de la musique de qualité, si je me fie à leur bandcamp ou encore aux performances que j’avais déjà vues dans les second et troisième cas. La place, quelques minutes avant que le concert ne commence, était toutefois pratiquement déserte, alors que les mélomanes profitaient encore des derniers rayons de soleil sur l’agréable terrasse de la place. À un moment donné, je crois que c’est le bassiste de Tracer Flare, le groupe qui ouvrait la soirée, qui est venu sur la terrasse nous inviter à le suivre à l’intérieur, le groupe qui s’était déplacé de Montréal pour l’occasion trouvait à juste titre un peu déconcertant de jouer devant une salle vide, et a donc pris les devants pour rameuter l’assistance qui était bien peinarde et profitait du grand air jusqu’alors.

    PURE CARRIÈRE (Crédit: Boubou Paquette)
    TRACER FLARE (Crédit: Boubou Paquette)

    À peine quelques minutes après que l’invitation fut lancée, les gens ont emboîté le pas au musicien et la performance a officiellement débuté. Leur musique semblait aux premiers abords relativement solide quoique pas tout à fait originale, mais la performance était comme mal assumée, oscillant entre des musiciens au beau fixe et un chanteur qui semblait se réveiller de temps à autre et tâcher de montrer qu’il avait du plaisir sur scène. Relativement timides dans leur présence scénique, les musiciens du groupe se montraient davantage efficaces et créatifs dans les portions instrumentales, alors que le vocal rendait la chose plus conventionnelle et diminuait le niveau de qualité générale, sans que des failles techniques précises soient à l’origine de la déconvenue du vocal. En fait, les styles empruntés étaient souvent juste pas très stimulants, on aurait envie de dénoter ses influences quelque part entre Creed, Muse et U2 (props à Boubou qui signe aussi les photos pour la comparaison un peu forte mais éclairante avec ces mal-aimés du rock), et mes impressions sur la performance oscillaient entre « c’est pas trop mal » à « je pense qu’ils tiennent quelque chose! » avant de retomber à « ça fait un peu pitié sur les bords ». Quant à la musique, le tout est très conventionnel et prévisible mais l’exécution en général assez soignée pour garder l’attention des gens sur place un minimum. Si on veut continuer avec la comparaison précédente, je dirais que parfois je trouvais que le guitariste avait un petit edge dans sa création, une twist intéressante, et parfois, je trouvais qu’il me faisait penser À The Edge. Certaines pièces procurent des moments musicaux plus intéressants, les lignes de basse sont généralement groovys et les synthés parfois vaporeux ajoutent une petite touche au son du groupe, qui prenait alors un déploiement plus progressif intéressant, mais qui reste autrement assez banal dans l’ensemble. Le chanteur, sans être spécialement mauvais, prend peut-être juste des grosses bouchées qu’il a ensuite de la difficulté à mastiquer: il n’a peut-être pas les moyens de ses ambitions et on s’en rend compte lors de quelques unes des envolées vocales dont était ponctué le set de Tracer Flare.

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    JIM de PURE CARRIÈRE (Crédit: Boubou Paquette)

    Le groupe suivant détonnait vraiment beaucoup avec le premier en plus d’être le seul de Québec dans le line-up de la soirée, et j’ai nommé Pure Carrière, le power trio pas mal ludique qui est récemment sorti des murs du Pantoum, entre autres lieux. Mené par un des hommes forts de la scène locale, Jean-Michel Letendre-Veilleux (Beat Sexü/La Fête), et complété par Samuel Gougoux (La Fête) à la batterie et Laurence Gauthier-Brown (Victime), le trio a offert la performance la plus dégourdie de la soirée. D’abord, ces jeunes étaient les seuls qui semblaient manifestement avoir du plaisir sur scène et s’amuser un peu à foutre le bordel, vêtus de leurs habits traditionnels chinois. Jim s’est rapidement retrouvé derrière le bar à jouer de la musique, en plus de s’adresser à la foule presque exclusivement en anglais pendant le set, ajoutant un côté comique qui était le bienvenue dans cette soirée autrement un peu fade. Heureusement, l’offre musicale déconstruite aux changements souvent abruptes et aux mélodies inusitée m’a permis d’être diverti et stimulé davantage que pendant ma première heure sur place. Les changements abrupts font souvent une place pour les vocaux fragiles et d’aspect négligés de Jim, expressifs et un tantinet désordonnés, le tout étant toutefois très bien assumé. À un certain point de la performance, le théâtre s’est invité sur scène, la pièce « Pop la pill » étant entre coupée de dialogues faits de banal et de surréel en parts et égales, peut-être partiellement improvisés. La musique du groupe est difficile à classer, assez variée tout en ayant une cohérence esthétique, et nous fait passer de moments plus conventionnels et enjoués à des moments vraiment plus champ gauche, le tout avec un bon dosage. On pouvait penser à Crabe par moments, mais ça devenait souvent plus imprévisible encore, ce qui n’est vraiment pas peu dire. C’est aussi beaucoup moins abrasif que Crabe, ce qui fait que ma comparaison est pas tout à fait bien avisée, mais j’en ai pas beaucoup d’autres en tête. Chose certaine, c’était de loin la proposition artistique la plus risquée et la plus originale de la soirée, ce qui, jumelé à l’absence de prétention du groupe, faisait quelque chose de beau à voir.

    ELEPHANT STONE (Crédit: Boubou Paquette)
    ELEPHANT STONE (Crédit: Boubou Paquette)

    Après une autre brève intermission, le groupe en tête d’affiche d’origine montréalaise Elephant Stone a pris la scène pour donner un aperçu de leur répertoire rock-pop-psychédélique. Le début est un peu mal assumé, un espèce de malaise s’installe, le son connaît quelques ratés. Le choix des pièces par le groupe aussi était un peu décevant, eux qui se sont en général concentrés sur le matériel plus conventionnel et pop au lieu des pièces plus exploratoires et psychédéliques, mais même ces pièces plus banales proposent des transitions où l’inventivité du groupe est davantage mise à l’épreuve et à l’honneur. Le côté pop-rock-indie a toutefois dominé en général tout au long de la performance, homis pendant une pièce interprétée au sitare par Rishi Dhir, le frontman, chanteur et autrement bassiste du groupe. Le troisième titre, encore un peu pop, a quand même installé de belles ambiances festives qui ont délié quelques bassins qui s’agitaient timidement sur le rock groovy du groupe. On passe du jam au rock très clean et scripté, en couvrant au moins un peu les deux premiers albums du groupe et l’éventuel nouveau long-jeu qui s’enligne pour être plus pop et léché que les précédents qui l’étaient déjà parfois un peu trop. De brèves interruptions écorchent un peu le rythme de la soirée mais des excuses sont poliment demandées chaque fois par le chanteur qui semblait reconnaître qu’ils n’étaient pas en train d’offrir la performance de leur vie. S’ensuit une chanson à la rythmique presque hip hop au début, généralement très léchée et banale encore, mais qui évolue vers un jam plus rétro qui a fait appel aux talents de sitariste de Rishi Dhir, pour la seule fois du set malheureusement. En l’absence du sitare, la guitare douze cordes procurait juste assez d’exotisme pour que les pièces gardent un côté stimulant et pour que les ambiances sonores générées par le groupe deviennent intéressantes. Le vocal, pas mal toujours efficace et bien stylé, était beaucoup mieux intégré que dans les compositions du premier groupe, procurant à Rishi la palme du meilleur chanteur de la soirée, qui tirait bientôt à sa fin. Une brève interruption-réflexion sur la mort à l’ère 2.0 (et les situations auxquelles donnent à penser un like accordé à un status relatant un décès) a précédé une finale efficace et bien montée, qui a toutefois pris l’assistance par surprise lorsqu’elle s’est avérée être la dernière du show. Malgré que le peu de gens présents aient réclamé un rappel et que j’ai fait un bon canadien billingue de moi-même en criant « more sitar », le groupe n’a pas jugé bon de revenir sur scène en offrir un peu plus pour leur argent aux gens réunis sur place, qui ne se sont tus que lorsque les speakers du bar ont recommencé à cracher la musique d’ambiance, marquant définitivement la fin de cette performance.

    La soirée, sans être un parfait désastre, s’est avérée assez décevante, mais heureusement que Pure Carrière était là pour brasser et pimenter un peu la sauce qui était autrement légèrement trop fade.

    François-Samuel Fortin

    27 juillet 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Anti, Elephant Stone, Montréal, psyché, PURE CARRIÈRE, quebec, rishi dhir, rock
  • [SPECTACLE] Les Brian Jonestown massacrent La Tulipe

    [SPECTACLE] Les Brian Jonestown massacrent La Tulipe

    Il y a de ces concerts qui vous marquent pour longtemps et dont les souvenirs vous accompagnent possiblement pour le restant de vos jours et celui que j’ai eu la chance de voir hier soir en fait partie. C’est finalement un peu après 20h30 que la formation tant attendue, qui ne s’était pas encombrée d’un groupe en guise de première partie, a pris la scène sans grande pompe pour donner le coup d’envoi de ce show tout simplement baptisé «Une soirée avec The Brian Jonestown Massacre». Les fans de la première heure du groupe semblaient manifestement déjà comblés lorsqu’Anton et Joel, les deux meneurs, ont pris les devant de la scène, à la suite des cinq autres musiciens qui les auront accompagnés pour l’essentiel de cette épique soirée, également ponctuée par de brèves visites d’autres collaborateurs momentanés.

    J’aurais pensé que leur plus récent album album Musique de film imaginé aurait eu droit à plus d’honneurs dans leur imposant set list, qui a couvert leur monumental répertoire en long et en large, outre cet album, pratiquement délaissé, hormis peut-être une pièce instrumentale qui s’y trouve, mais je ne suis plus trop certain de tout ce qui a pu se passer pendant ces trois heures. Il faut dire que l’absence, pour cette tournée, de la chanteuse Soko présente sur la majorité des titres du dit album, n’aidait en rien l’ambition éventuelle de lui faire une place de choix. Les fans du double album rétrospective de TBJM, Tepid Peppermint Wonderland, avaient la majorité du bagage nécessaire pour bien apprécier la soirée, mais même ceux qui n’avaient aucune idée des compositions du groupe avaient de fortes chances d’être ébahis par le généreux concert offert par les californiens d’origine qui roulent leur bosse depuis plus de vingt ans.

    Le répertoire psychédélique et majestueux du groupe n’a pas occupé l’entièreté du concert, mais tout de même la majorité, avec quelques titres moins flamboyants concentrés surtout en début de set et faisant honneur à leur brève période résolument plus rock-alternative-des-années-90. Les pièces alternent avec des moments d’ajustements, les musiciens s’accordent ou changent d’instrument alors qu’Anton nous raconte des anecdotes sur le Canada et ses visites, dont il semble avoir gardé des souvenirs mitigés et un certain humour dérisoire. Une de ces histoires contées durant la soirée mettait en vedette le groupe, arrivé à Saskatoon, où une foule clairsemée s’était réunie pour deux raisons, la moitié pour écouter leur concert et l’autre moitié pour sacrer une volée à l’autre moitié. Une certaine défiance envers l’assistance ponctue la majorité de ses interventions, dont une où il explique qu’il fait un concert de trois heures mais qu’aucune demande spéciale ne sera acceptée parce que, d’abord, allez vous faire foutre et ensuite, parce que Spotify prend les demandes spéciales et que lui, c’est pas une machine, c’est un artiste.
    De toute façon, ils choisissaient plutôt bien les pièces présentées, et la seule chose qu’on peut reprocher à la soirée est l’abondance de transitions un peu longues entre les pièces, qui venait un peu briser le rythme et empêcher la transe de s’installer véritablement. Les pièces choisies alternent entre le très planant et le très bruyant, Anton martyrise ses guitares pendant que Joel shake inlassablement sa tambourine, parfois troquée pour des maracas, parfois utilisée en tandem avec cette dernière.

    Les chansons plus psychédéliques avec de grandes montées faisaient généralement appel à la guitare 12 cordes ou à la mandoline (le banjo de luxe ?). La femme d’Anton Newcombe s’est présentée sur scène pour interpréter Pish avec lui, s’occupant surtout des refrains, avant qu’une autre intermission n’incite Anton à parler du Canada et de s’interroger sur le fait que oui, ou non, on appelait parfois notre pays le Cananananananada. Après une pièce bien efficace, un membre de l’assistance a défié le groupe en réclamant une autre pièce du même album, en guise de demande spéciale, en plus de demander au groupe de se grouiller pendant les transitions, et avant de nous annoncer implicitement qu’il venait d’Ottawa et qu’il aurait voulu que le groupe s’y rende. La riposte d’Anton face à cette requête ne s’est pas fait attendre et allait à peu près comme suit: «hey le casse, tu me vois tu venir à ta job te crier des ordres, moé ? non, ça se fait pas!»

    Le spectacle faisait contraster sa simplicité visuelle, alors que seuls quelques éclairages ont complété la musique, et son côté musical hyper chargé. Le groupe nous annonce que le concert est forcé de se terminer à 23h30, ce qui est incompréhensible pour eux comme les bars peuvent fermer à 3h, eux. Il a ensuite expulsé un technicien de scène avant de dire que tout le monde méritait quand même un happy ending pour cette soirée, et d’annoncer qu’il leur restait quelques as dans la manche, avec environ trois pièces toujours sur la liste.

    Pour clôturer en beauté cette soirée intense, un membre influent et respecté de la scène rock psychédélique est venu joindre le groupe pour long jam en duo avec Anton d’abord, puis pour la pièce «She’s Gone» avec tout le groupe, qui les a rejoints ensuite. Le musicien en question a d’ailleurs foulé les planches de la salle Multi du complexe Méduse avec un nouveau projet solo qui devrait le voir tourner un peu partout, délaissant son groupe Elephant Stone pour un moment, bien qu’il nous rende visite cet automne. Pour ceux qui n’ont pas déjà deviné, je parle du joueur de sitar Rishi Dhir, compositeur et chanteur au sein de la formation éléphantesque en question. Un long build up finissant dans un mur de son assourdissant a servi d’au revoir entre le groupe et l’assistance, qui n’a pas cru bon demander un rappel lorsque les musiciens, d’abord Anton et Joel, ont quitté la scène, suivis de près par Rishi et les autres musiciens. Les lumières se sont allumées rapidement comme pour faire passer le message encore davantage, mais personne n’aurait pensé réclamer de rappel après un aussi généreux concert, qui semble-t-il, est en voie de devenir leur marque de commerce pour cette tournée. Le groupe qui prend la scène seul pour la majorité des dates se faisait un point d’honneur d’offrir au public quelque chose de substantiel en échange de leurs deniers. On peut affirmer que la soirée valait son pesant d’or et qu’elle a mis la barre haute pour le concert du lendemain alors que je retournais vers le rock psychédélique, gracieuseté cette fois des australiens King Gizzard & The Lizard Wizard.

    Comme j’avais oublié mon appareil photo, c’est le collègue Joey Proteau qui a eu l’amabilité de me prêter celle que vous voyez au sommet de cet article.

    François-Samuel Fortin

    11 mai 2016
    Spectacles
    anton newcombe, brian jonestown, Elephant Stone, Evenko, greenland, joel, la tulipe, los angeles, Montréal, rishi dhir, san francisco
  • [CALENDRIER] Les spectacles à voir en mars

    [CALENDRIER] Les spectacles à voir en mars

    Il y a plusieurs excellents groupes qui seront de passage à Québec et à Montréal au mois de mars. Survol d’un mois de spectacles qui risquent de réchauffer ce dernier mois de l’hiver.

    RADIO RADIO + PIERRE KWENDERS

    Le duo acadien présente pour une troisième fois EjFeelZoo à Québec, cette fois ci, au Cercle. Le duo est à son meilleur en 2015, très énergique sur scène. Avec un nouvel album en préparation, Radio Radio pourrait nous présenter de nouvelles pièces (who knows?). De plus, la première partie est à ne pas manquer. Le seul et unique Pierre Kwenders, chanteur d’origine congolaise, et sa musique du monde, saura enflammer le public du Cercle.

    C’est quand? Le 5 mars 2014, 21h00, le Cercle… mais malheureusement c’est complet.

    FANNY BLOOM + LE COULEUR

    La sublime Fanny Bloom s’amène au Cercle avec son groupe pour nous interpréter les nouvelles pistes de son album Pan. À la fois tendre et énergique, l’ex membre de La Patère Rose saura réchauffer votre samedi soir. En prime, le groupe Le Couleur, qui vient de lancer leur EP Dolce Désir, EP qui a attiré l’attention de nos voisins du Sud. Voyez ce groupe avant que tout le continent ne se les arrache.

    C’est quand? Le 7 mars 2014, 20h00, le Cercle.

    MONTREAL ROCKS 5EME ANNIVERSAIRE PRÉSENTE : 

    THE DAMN TRUTH + ELEPHANT STONE + INVITÉS

    C’est au nouveau Théâtre Fairmount, ancien Cabaret du mile-end à Montréal, que Jay Walker soulignera le 5è anniversaire de son émission de radio maintenant devenu un classique des mélomanes le dimanche soir. Une belle initiative pour un petit prix (10$). Du rock, une nouvelle salle (qui semble TRÈS belle) et un Jay Walker plus qu’heureux.

    C’est quand ? Le 14 mars 2014, 20h00, Théâtre Fairmount

    GALAXIE + FURHATS + LUBIK

    Quelques semaines après la sortie de leur album Zulu, Galaxie remonte sur les planches de l’Impérial Bell dans le cadre des nuits FEQ. C’est le dernier spectacle de la saison d’hiver de cette série de spectacles commanditée par l’organisation du Festival d’été de Québec. L’équipe d’Écoute donc ça à très hâte de voir Zulu, album qui s’est mérité une note de 90% sur notre blogue, sur scène pour une première fois dans la Capitale-Nationale. En prime, Furhats et Lubik, d’excellents groupes de la relève du rock québécois.

    C’est quand? Le 27 mars 2014, 20h00, Impérial Bell pour seulement 15$ (!)

    WILL BUTLER + HEARING THINGS

    C’est dans le 514 que nous devrons nous déplacer pour voir Will Butler, membre d’Arcade Fire, nous présenter son premier album solo Policy. Les deux spectacles sont malheureusement complet, mais quelques billets seront disponible à la porte selon les organisateurs. C’est une façon d’entendre l’excellent Will Butler et de découvrir la nouvelle salle Le Ritz P.D.B.

    C’est quand? Les 28 et 29 mars 2014, 20h00, Le Ritz P.D.B (ancien Il Motore)

    Il y a d’autres excellents concerts aussi… en bref :

    • BBQ + Les Marinellis, 5 mars, Sous-sol du cercle
    • Elliott Brood + Wilderness of Manitoba, 6 mars, Le Cercle
    • Heat + Cobrateens + Teenager, 7 mars, Sous-sol du cercle
    • Les Deuxluxes + Tania B. Lacasse, 12 mars, Sous-sol du cercle
    • KODE9 + Ikonika + Electrique DJ + Compaas, 13 mars, Le Cercle
    • Tops + Pascale, 19 mars, Sous-sol du cercle
    • The Wooden Sky + Invités, 19 mars, Le Cercle
    • Bodh’aktan + Caravane, 21 mars, Impérial Bell
    • The Rural Alberta Advantage + Narrative Crown, 22 mars, Le Petit Impérial
    • Elliot Maginot + Jesse Mac Cormack, 26 mars, Le Cercle
    • En route vers HEAVY avec Obey The Brave + Invités, 28 mars, Complexe Méduse

    Matthieu Paquet-Chabot

    2 mars 2015
    Spectacles
    Elephant Stone, EnVedette, Fanny Bloom, Furhats, Galaxie, Hearing Things, Le Cercle, Le Couleur, Lubik, Montreal Rocks, Pierre Kwenders, Radio Radio, The Damn Truth, Will Butler

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