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  • [SPECTACLE] Les Brian Jonestown massacrent La Tulipe

    [SPECTACLE] Les Brian Jonestown massacrent La Tulipe

    Il y a de ces concerts qui vous marquent pour longtemps et dont les souvenirs vous accompagnent possiblement pour le restant de vos jours et celui que j’ai eu la chance de voir hier soir en fait partie. C’est finalement un peu après 20h30 que la formation tant attendue, qui ne s’était pas encombrée d’un groupe en guise de première partie, a pris la scène sans grande pompe pour donner le coup d’envoi de ce show tout simplement baptisé «Une soirée avec The Brian Jonestown Massacre». Les fans de la première heure du groupe semblaient manifestement déjà comblés lorsqu’Anton et Joel, les deux meneurs, ont pris les devant de la scène, à la suite des cinq autres musiciens qui les auront accompagnés pour l’essentiel de cette épique soirée, également ponctuée par de brèves visites d’autres collaborateurs momentanés.

    J’aurais pensé que leur plus récent album album Musique de film imaginé aurait eu droit à plus d’honneurs dans leur imposant set list, qui a couvert leur monumental répertoire en long et en large, outre cet album, pratiquement délaissé, hormis peut-être une pièce instrumentale qui s’y trouve, mais je ne suis plus trop certain de tout ce qui a pu se passer pendant ces trois heures. Il faut dire que l’absence, pour cette tournée, de la chanteuse Soko présente sur la majorité des titres du dit album, n’aidait en rien l’ambition éventuelle de lui faire une place de choix. Les fans du double album rétrospective de TBJM, Tepid Peppermint Wonderland, avaient la majorité du bagage nécessaire pour bien apprécier la soirée, mais même ceux qui n’avaient aucune idée des compositions du groupe avaient de fortes chances d’être ébahis par le généreux concert offert par les californiens d’origine qui roulent leur bosse depuis plus de vingt ans.

    Le répertoire psychédélique et majestueux du groupe n’a pas occupé l’entièreté du concert, mais tout de même la majorité, avec quelques titres moins flamboyants concentrés surtout en début de set et faisant honneur à leur brève période résolument plus rock-alternative-des-années-90. Les pièces alternent avec des moments d’ajustements, les musiciens s’accordent ou changent d’instrument alors qu’Anton nous raconte des anecdotes sur le Canada et ses visites, dont il semble avoir gardé des souvenirs mitigés et un certain humour dérisoire. Une de ces histoires contées durant la soirée mettait en vedette le groupe, arrivé à Saskatoon, où une foule clairsemée s’était réunie pour deux raisons, la moitié pour écouter leur concert et l’autre moitié pour sacrer une volée à l’autre moitié. Une certaine défiance envers l’assistance ponctue la majorité de ses interventions, dont une où il explique qu’il fait un concert de trois heures mais qu’aucune demande spéciale ne sera acceptée parce que, d’abord, allez vous faire foutre et ensuite, parce que Spotify prend les demandes spéciales et que lui, c’est pas une machine, c’est un artiste.
    De toute façon, ils choisissaient plutôt bien les pièces présentées, et la seule chose qu’on peut reprocher à la soirée est l’abondance de transitions un peu longues entre les pièces, qui venait un peu briser le rythme et empêcher la transe de s’installer véritablement. Les pièces choisies alternent entre le très planant et le très bruyant, Anton martyrise ses guitares pendant que Joel shake inlassablement sa tambourine, parfois troquée pour des maracas, parfois utilisée en tandem avec cette dernière.

    Les chansons plus psychédéliques avec de grandes montées faisaient généralement appel à la guitare 12 cordes ou à la mandoline (le banjo de luxe ?). La femme d’Anton Newcombe s’est présentée sur scène pour interpréter Pish avec lui, s’occupant surtout des refrains, avant qu’une autre intermission n’incite Anton à parler du Canada et de s’interroger sur le fait que oui, ou non, on appelait parfois notre pays le Cananananananada. Après une pièce bien efficace, un membre de l’assistance a défié le groupe en réclamant une autre pièce du même album, en guise de demande spéciale, en plus de demander au groupe de se grouiller pendant les transitions, et avant de nous annoncer implicitement qu’il venait d’Ottawa et qu’il aurait voulu que le groupe s’y rende. La riposte d’Anton face à cette requête ne s’est pas fait attendre et allait à peu près comme suit: «hey le casse, tu me vois tu venir à ta job te crier des ordres, moé ? non, ça se fait pas!»

    Le spectacle faisait contraster sa simplicité visuelle, alors que seuls quelques éclairages ont complété la musique, et son côté musical hyper chargé. Le groupe nous annonce que le concert est forcé de se terminer à 23h30, ce qui est incompréhensible pour eux comme les bars peuvent fermer à 3h, eux. Il a ensuite expulsé un technicien de scène avant de dire que tout le monde méritait quand même un happy ending pour cette soirée, et d’annoncer qu’il leur restait quelques as dans la manche, avec environ trois pièces toujours sur la liste.

    Pour clôturer en beauté cette soirée intense, un membre influent et respecté de la scène rock psychédélique est venu joindre le groupe pour long jam en duo avec Anton d’abord, puis pour la pièce «She’s Gone» avec tout le groupe, qui les a rejoints ensuite. Le musicien en question a d’ailleurs foulé les planches de la salle Multi du complexe Méduse avec un nouveau projet solo qui devrait le voir tourner un peu partout, délaissant son groupe Elephant Stone pour un moment, bien qu’il nous rende visite cet automne. Pour ceux qui n’ont pas déjà deviné, je parle du joueur de sitar Rishi Dhir, compositeur et chanteur au sein de la formation éléphantesque en question. Un long build up finissant dans un mur de son assourdissant a servi d’au revoir entre le groupe et l’assistance, qui n’a pas cru bon demander un rappel lorsque les musiciens, d’abord Anton et Joel, ont quitté la scène, suivis de près par Rishi et les autres musiciens. Les lumières se sont allumées rapidement comme pour faire passer le message encore davantage, mais personne n’aurait pensé réclamer de rappel après un aussi généreux concert, qui semble-t-il, est en voie de devenir leur marque de commerce pour cette tournée. Le groupe qui prend la scène seul pour la majorité des dates se faisait un point d’honneur d’offrir au public quelque chose de substantiel en échange de leurs deniers. On peut affirmer que la soirée valait son pesant d’or et qu’elle a mis la barre haute pour le concert du lendemain alors que je retournais vers le rock psychédélique, gracieuseté cette fois des australiens King Gizzard & The Lizard Wizard.

    Comme j’avais oublié mon appareil photo, c’est le collègue Joey Proteau qui a eu l’amabilité de me prêter celle que vous voyez au sommet de cet article.

    François-Samuel Fortin

    11 mai 2016
    Spectacles
    anton newcombe, brian jonestown, Elephant Stone, Evenko, greenland, joel, la tulipe, los angeles, Montréal, rishi dhir, san francisco
  • [ANNONCE] Une semaine psychédélique pour la métropole

    [ANNONCE] Une semaine psychédélique pour la métropole

    Le psychédélisme a décidément la cote auprès des mélomanes ces dernières années. Le Montreal Psych Fest, maintenant défunt, a tenu trois éditions de 2013 à 2015. Ecoutedonc.ca avait d’ailleurs crû bon m’envoyer sur place pour donner un compte rendu de trois soirées époustouflantes ayant fait défiler une quinzaine de groupes sur les planches d’une salle vétuste de la métropole. Les Nuits Psychédéliques de Québec se sont établies au printemps suivant et ont tenu trois superbes éditions, pour le plus grand plaisir des mélomanes de la vieille capitale. La troisième édition des Nuits n’avait pas encore donné le coup d’envoi que le festival appelé à prendre la relève du MPF s’annonçait déjà avec un nouvel intitulé, tout simplement baptisé Distorsion. Ce festival aura lieu la fin de semaine prochaine, de jeudi à dimanche, mais ce n’est pas tout en ce qui concerne  le psychédélisme rocheux dans la bourgade de Denis Coderre.

    Mardi soir, le Cabaret la Tulipe recevra la superbe formation The Brian Jonestown Massacre, qui présentera pour l’occasion le matériel de son imposante discographie, dont le plus récent, Musique de film imaginé, est une sorte d’hommage au cinéma français des années 50-60 (Truffaut et Godard bonjour). La soirée, présentée par Blue Skies Turn Black, Evenko et Greenland, devrait permettre aux mélomanes de faire le plein de musique lyrique et planante par moments, généralement épique et parfois très chargée. On n’annonce pas de première partie pour ce concert tout simplement intitulé « Une soirée avec The Brian Jonestown Massacre » et qui sera présentée à guichets fermés.

    Même si le Festival Distorsion ne commence que le jeudi, une autre excellente formation psychédélique foulera les planches d’une salle de concert mercredi soir, et pas la moindre. Il s’agit en effet d’un septuor australien hyperactif qui vient de publier un album fort attendu et apprécié, son premier en 2016, lui qui avait publié deux albums par année depuis trois ans, et j’ai nommé King Gizzard & The Lizard Wizard. Ils seront donc à Montréal pour présenter les titres de Nonagon Infinity, le très énergique et abrasif nouvel album qui succède au quasi acoustique Paper Mâché Dream Balloon. Accompagnés par Holy Data pour cette soirée présentée par la boîte montréalaise Blue Skies Turn Black, KG&TLW, comme TBJM la veille, affiche complet.

    Le coup d’envoi de ce nouveau Festival Distorsion se donnera donc jeudi, avec des formations locales et en visite. Toutes les célébrations sont prévues pour le Mathari Loft sur l’avenue du Mont-Royal) incluant une relecture d’Aladdin réunissant entre autres Macaulay Culkin, Devandra Banhart et Regina Spektor. Parmi les groupes devant se produire entre le 12 et le 16 mai dans le cadre du Distorsion, on note les fameux I.D.A.L.G., anciennement Il Danse Avec Les Genoux, que vous devriez voir cet été dans un festival près de chez vous. Les six musiciens ont publié l’excellent Post-Dynastie à la fin de l’année dernière et sillonnent les routes occidentales depuis pour annoncer la bonne nouvelle. Trois autres sensations montréalaises se produiront aussi durant le weekend, soit UUBBUURRUU, Technical Kidman et Adam Strangler, en plus des halifaxo-torontois Crosss et du rockeur pop-psyché montréalais Paul Jacobs.

    Le reste de la programmation et le détail des soirées est disponible sur leur site internet ou encore sur leur page facebook.

    François-Samuel Fortin

    6 mai 2016
    Festivals, Nouvelles
    Adam Strangler, blue skies turn black, brian jonestown, Crosss, distorsion, Evenko, I.D.A.L.G, king gizzard, Montréal, paul jacobs, Psychédélique, technical kidman, UUBBUURRUU
  • [À NE PAS MANQUER] Eagles of Death Metal et Death From Above viennent rocker Québec le 8 mai prochain!

    [À NE PAS MANQUER] Eagles of Death Metal et Death From Above viennent rocker Québec le 8 mai prochain!

    On les avait entrevus il y a quelques années au Festival d’été de Québec alors qu’ils assuraient la première partie d’un show des Black Keys (j’y vais de mémoire, là). Puis ils sont revenus à la charge l’année dernière avec un album qui a connu beaucoup de succès. Mais bon, pas besoin de vous dire que le groupe est surtout connu pour avoir eu le malheur d’être au Bataclan le 13 novembre dernier au soir.

    Quant à DFA 1979, leur passage au FEQ en 2011 avait été mémorable (les éléments s’étaient déchaînés pendant leur concert).

    Eh ben voilà, les deux groupes viennent tout juste d’annoncer une tournée conjointe à travers les grands espaces canadiens et un arrêt est prévu à Québec le 8 mai prochain (à l’Impérial Bell).

    La formation Yardlets sera chargée de réchauffer la foule. Leur rock qui décoiffe devrait se gagner quelques nouveaux fans.

    Les billets sont en vente dès vendredi à midi. Si vous aimez votre rock énergique, dansant et contagieux, vous ne niaiserez pas.

    Jacques Boivin

    1 février 2016
    Nouvelles, Région : Québec
    Death from Above 1979, Eagles of Death Metal, Evenko, Impérial Bell
  • [SPECTACLE] Xavier Rudd & The United Nations, Le Capitole de Québec, 8 novembre 2015

    [SPECTACLE] Xavier Rudd & The United Nations, Le Capitole de Québec, 8 novembre 2015

    Photos : Ludvig Germain Auclair

    _MG_0942Pendant que la faune médiatique était à Montréal ou devant la télé pour célébrer #notremusique, vos fidèles reporters d’ecoutedonc.ca avaient la lourde tâche de couvrir le concert de Xavier Rudd & The United Nations. Eh qu’on était à plaindre, hein? 😉

    Rudd et ses complices sont venus présenter leur plus récent album, Nanna, qui marque une différence marquée par rapport aux albums précédents du troubadour australien. Au folk de feu de camp rassembleur qui le caractérisait si bien depuis le début de sa carrière, Rudd a fait place à un croisement entre le folk et le reggae qu’il a agrémenté de teintes de worldbeat. Pour ce faire, il a recruté une équipe de musiciens et de choristes talentueux qui lui donnent la réplique de belle façon. On avait donc bien hâte de voir ce que cette bande de joyeux drilles avait dans le ventre. Et comment les vieilles chansons de Rudd allaient être transposés dans cet univers bien coloré. Et métissé.

    _DSC1669C’est donc dans un Capitole bien rempli (un dimanche soir, de surcroît) que Xavier Rudd et ses United Nations sont arrivés après un long entracte. Je ne vous nommerai pas les chansons parce que je connais plus ou moins Rudd, mais je vous avoue que ça commençait plutôt bien. Rudd se promenait joyeusement pieds nus, chapeau bien vissé sur la tête, la guitare en bandoulière. Ses deux choristes l’accompagnaient avec leurs voix puissantes, pleines de soul. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    Arrive Follow the Sun, tiré de son album précédent Spirit Bird (2012), qui avait connu un grand succès au Canada. Tiens, me voilà en terrain connu. Je n’étais pas le seul : le public était heureux du virage reggae de Rudd, mais c’était visiblement pour le vieux matériel qu’il s’était déplacé. Follow the Sun a donc reçu un très bel accueil, digne de cette fort jolie chanson. Les arrangements des autres chansons plus anciennes étaient parfois un peu moins réussis : difficile d’intégrer et de réarranger de vieilles chansons qu’on avait l’habitude de jouer tout seul, en homme orchestre, maintenant qu’on a un band complet à sa disposition!

    _DSC1528Rudd et ses Nations unies se sont montrés fort généreux, se donnant entièrement pendant chacune des chansons. Le public, lui, était heureux, dansant aussitôt qu’il en avait l’occasion. Même le balcon, où je m’étais installé sagement pour écouter le show, était particulièrement dansant!

    Évidemment, les moments forts du spectacles ont été ceux où il est allé s’asseoir seul avec sa guitare pour chanter ses magnifiques chansons. De nombreux calumets se sont allumés un peu partout dans la salle, sous l’oeil circonspect des agents de la salle. L’harmonie était parfaite. La communion, totale.

    De quoi me faire oublier que j’ai manqué trois discours de remerciement de Leloup.

    Emmanuel Jal

    _DSC1105La première partie était assurée par Emmanuel Jal, un jeune artiste originaire du Sud Soudan et maintenant établi à Toronto. Ancien enfant soldat qui en a vu de toutes les couleurs, il a tenu à se présenter au public en slammant. Tout le monde était toute ouïe. Quant à la prestation, les pièces de Jal s’écoutent beaucoup plus pour les paroles, dans lesquelles il raconte sa vie, ses valeurs, ses rêves. Et il faut le voir danser d’un bout à l’autre de la grande scène avec une énergie immense. Impressionnant. Jal a terminé sa prestation en faisant monter quelques spectateurs, qui ont dansé avec lui. C’était joyeux et émouvant.

    Je vous laisse avec les photos prises par Ludvig.

    Jacques Boivin

    10 novembre 2015
    Région : Québec, Spectacles
    District 7 production, Emmanuel Jal, Evenko, Le Capitole de Québec, Nanna, The United Nations, Xavier Rudd
  • [ENTREVUE] Xavier Rudd

    [ENTREVUE] Xavier Rudd

    IMG_5317

    Cela fait déjà trois ans que Xavier Rudd a sorti son septième album « Spirit Bird » , qui a joui d’une forte popularité et a consolidé la notoriété de l’artiste Australien sur la scène internationale par un son engagé tant sur le plan social qu’environnemental. Sur son tout dernier album intitulé « Nanna », Rudd pousse la note encore plus loin, changeant d’ailleurs sa formule de « one-man band » pour former un groupe composé d’artistes issus des quatre coins de la planète appelé « the United Nations ». Xavier Rudd est présentement en tournée Nord-Américaine pour la promotion de « Nanna » et j’ai eu la chance de lui poser quelques questions par téléphone un peu plus tôt ce mois-ci.

    Bonjour ici Ludvig Germain Auclair pour le blog ecoutedonc.ca, ça va bien ?

    Bonjour, ça va bien oui, merci.

    Et puis, la tournée se déroule bien ? Je crois savoir que vous êtes près d’Austin au Texas en ce moment ?

    Oui, oui, on se déplace en bus vers Austin, un peu fatigués mais ça va.

    Bien ! comment te sens-tu par rapport à ta tournée au Canada? Tu as tout de même une belle relation avec le pays, surtout avec la Colombie-Britannique à ce que je sache.

    Tu sais, c’est toujours bien de revenir ici. Les gens sont accueillants, l’énergie est bonne, la nature est belle. On est très occupés par la tournée et ça fait du bien d’Avoir tout ça. J’ai passé du temps en Colombie-Britannique durant l’enregistrement de « Spirit Bird », surtout sur l’île de Vancouver avec des gens fort sympathiques, j’en garde un bon souvenir.

    Le Canada partage beaucoup de similarités avec l’Australie, notamment en ce qui a trait aux autochtones. Sachant que c’est un sujet prédominant dans ton oeuvre, est-ce quelque chose qui t’a influencé durant ton parcours ici ?

    Eh bien, ma musique touche tout un chacun qui y est ouvert. Le traitement des peuples Aborigènes d’Australie est quelque chose que je mets d’avant, mais c’est d’abord et avant tout de mes sentiments, de mon énergie par rapport au monde et à la terre que je m’inspire. Les questions sociales sont un élément parmi tant d’autres dans mon processus artistique.

    Parlant de processus artistique, comment s’est déroulé la transition d’artiste solo à un groupe de 11 artistes ? est-ce que ça a influencé le développement de la musique d’être plusieurs?

    Pas tant à vrai dire. À la base les chansons viennent de mon inspiration, je ne force rien. Je ne suis pas le genre à m’asseoir et à me casser la tête à écrire des paroles ou des partitions… Je suis tout simplement mon état d’être et lorsqu’une mélodie ou des paroles me viennent à l’esprit, je les récite. Si elles sont récurrentes je finis par les enregistrer. Le fait d’être maintenant onze apporte plus de diversité au processus créatif, mais nous allons tous dans le même sens et ce n’est pas très différent de quand j’étais seul. Le groupe durera le temps qu’il faudra, dans la mesure que l’énergie reste homogène entre nous tous. c’est la base de United Nations.

    En tant que fan, Je suis honnêtement impatient de voir votre performance à Québec le 8 novembre prochain au Capitole. Pensez vous jouer surtout le plus récent album ?

    Merci mon frère, c’est toujours sympa à entendre. J’aime beaucoup Québec. C’est une belle ville pleine de gens aimables, il y fait froid remarque, comme partout au Canada en hiver ! (rires). j’aimais bien le snowboard quand j’étais ici avant. Je n’aurai malheureusement pas le temps d’y rester vu mon horaire très chargé mais j’aurais bien aimé. Honnêtement nous suivons le rythme, on joue le nouvel album principalement pour en faire la promotion mais souvent on joue d’autres chansons antérieures, ce qui est intéressant à onze au lieu d’un.

    Eh bien ça faut chaud au coeur ça ! prochaine fois je vous suggère vivement vous ne le regretterez pas !

    Ça c’est sûr. nous allons avoir trois jours de repos autour de Montréal, on va sûrement en profiter pour se la couler douce un peu.

    Nous avons par la suite parlé de la nature au Canada et du surf sur l’île de Vancouver par nos expériences personnelles respectives avant de mettre un terme à l’entrevue. Force est d’admettre que c’est quelqu’un de vraiment sympathique et si vous ne le connaissez pas je vous suggère vivement d’aller voir ça de plus près. Xavier Rudd and the United Nations seront de passage à Québec au Capitole le 8 novembre.

    Ludvig Germain Auclair

    28 octobre 2015
    Entrevues, Région : Québec
    Capitole de Québec, District 7 production, Evenko, Nettwerk, Xavier Rudd
  • [ANNONCE] STARS ajouté au festival Osheaga

    [ANNONCE] STARS ajouté au festival Osheaga
    Stars - Impérial Bell (février 2015)
    Crédit Photo : Jacques Boivin/ écoutedonc.ca

    À moins d’un mois de la 10ème édition du festival Osheaga, l’organisation annonce une nouvelle vague d’artistes pour conclure la programmation 2015 du festival. Afin de compléter la programmation, qui inclut déjà Florence + The Machine, The Black Keys, Kendrick Lamar, evenko annonce l’ajout du groupe montréalais STARS. Habitué du festival, le groupe, dirigé par Torquil Campbell et Amy Millan, offrira une performance unique le vendredi 31 juillet 2015. En effet, l’album mythique du groupe Set Yourself On Fire sera joué en entier pour célébrer le 10ème anniversaire de ce dernier!

    Album : Set yourself On Fire (2004)
    Album : Set yourself On Fire (2004)

    En effet, l’album paru en 2004 a littéralement propulsé la carrière du groupe. Avec des succès tels que Angeless Beauty, Soft Revolution, Your Ex-Lover Is Dead et Set Yourself On Fire, le troisième album en carrière des montréalais a su les amener aux quatre coins du globe. L’album est certifié or au Canada et s’est mérité des magnifiques critiques. Le Rolling Stone et AllMusic ont accordé quatre étoiles à l’album et Pitchfork lui donne 8.4/10!

    Le groupe a indiqué sur leur page Facebook qu’il y aurait de nombreux invités spéciaux lors de la performance et que ce sera un événement unique. Le concert serait donc exclusif.

    Affiche officielle du festival

    Osheaga annonce à son tour que plusieurs invités spéciaux s’ajouteront aux concerts des montréalais! On devrait avoir plus de détails avant la performance. J’ai bien hâte de voir le résultat. Rappelons nous qu’en février dernier nous avons vu Stars à l’Impérial Bell et que c’était très réussi!

    Finalement, les groupes SEOUL, The Black Madonna et Boundary ont aussi été ajouté à la programmation. Les horaires détaillés seront en ligne prochainement.

    Le festival Osheaga a lieu du 31 juillet 2015 au 2 août 2015. Écoutedonc.ca y sera. Les billets sont en vente dès maintenant et ils s’envolent rapidement.

    Matthieu Paquet-Chabot

    9 juillet 2015
    Osheaga
    Boundary, Evenko, Osheaga, Seoul, Set yourslef On fire, Stars
  • [ANNONCE] Kodaline à l’Impérial Bell en septembre

    [ANNONCE] Kodaline à l’Impérial Bell en septembre

    C’est aujourd’hui que le groupe irlandais Kodaline a levé le voile sur l’itinéraire de leur prochaine tournée nord-américiane. Deux arrêts sont prévus au Québec, dont un dans la Capitale-Nationale. Le quatuor, formé de Steven Garrigan (chant, piano, guitare), Vinny May (percussions), Jason Boland (basse) et Mark Prendergast (guitare, piano) viendra présenter les pièces du nouvel album Coming Up For Air disponible depuis le 2 juin dernier. Cette performance, leur première visite à Québec en carrière, aura lieu à l’Impérial Bell le 25 septembre prochain. Le trio américain Good Old War réchauffera les planches dès 20h00 avant l’arrivée des Irlandais.

    Kodaline en n’est pas à sa première visite dans la province. En effet, le groupe s’est produit l’an dernier au festival OSHEAGA ainsi qu’en début d’année, deux fois plutôt qu’une, au Métropolis de Montréal.

    Le groupe embarque donc pour une tournée de vingt dates, échelonnés sur près d’un mois. Le tout débutera le 18 septembre à Atlanta pour se terminer à Anaheim le 14 octobre 2015. Un arrêt est prévu au superbe festival MRCY à Laval le lendemain de leur passage à Québec.

    Vous êtes intéressé à voir le groupe?

    Le concert est à l’Impérial Bell (252, rue Saint-Joseph Est) le 25 septembre 2015. Les billets sont au coût de 36$ à la billetterie de l’Impérial Bell ou sur le www.evenko.ca dès le 10 juillet.

    Matthieu Paquet-Chabot

    7 juillet 2015
    Nouvelles
    District 7, Evenko, Good Old War, Impérial, Impérial Bell, Impérial de Québec, Kodaline
  • [FESTIVALS] Osheaga 2015 dévoile sa programmation

    [FESTIVALS] Osheaga 2015 dévoile sa programmation
    Oshe et Aga, les deux mascottes du festival
    Oshe et Aga, les deux mascottes du festival

    C’est aujourd’hui qu’evenko a levé le voile sur la programmation du 10e anniversaire d’Osheaga. Se déroulant du 31 juillet au 2 août au parc Jean-Drapeau de Montréal, le festival saura plaire aux amateurs d’indie-rock. Le festival s’étant bâti une solide réputation au courant des 10 dernières années avec des invités de renom, tels que Eminem et Jack White, il fallait s’attendre à une programmation solide pour leur dixième anniversaire.

    On connaissait déjà plusieurs des noms de la programmation 2015 grâce à l’application En Route Vers Osheaga lancé le 18 mars dernier. Aujourd’hui, les têtes d’affiche et quelques autres noms ont été dévoilés. Analysons, en quelques points, cette magnifique programmation anniversaire d’Osheaga.

    Programmation-complete-

    Les belles prises

    Kendrick Lamar

    Crédit photo : Merlijn Hoek - wikiportret.nl
    Crédit photo : Merlijn Hoek – wikiportret.nl

    Kendrick Lamar est le rappeur de l’année sans contredit. Il est la coqueluche des médias et des festivaliers de partout dans le monde. Il est en tête d’affiche de Boonaroo et du WayHome festival. Il n’est pas étonnant qu’il soit de passage pour une deuxième fois au parc Jean-Drapeau. Sa dernière performance remonte à 2013, qui est, soit dit en passant, sa seule performance en carrière à Montréal. Son dernier album, To Pimp A Butterfly, ne reçoit que des critiques dithyrambiques. Écoute donc ça ne fait pas exception, son dernier album à reçu une note de 94%! C’est à ne pas manquer!

    Viet Cong

    Crédit photo : Levi Manchak - Flickr
    Crédit photo : Levi Manchak – Flickr

    C’est au début de l’année 2015 que d’anciens membres du groupe canadien Women ont lancés leur premier album éponyme en temps que Viet Cong. Osheaga, ce n’est pas seulement de grandes têtes d’affiche, c’est aussi la crème de la relève. Viet Cong et leur indie-rock expérimental seront vous ramener aux racines du festival : du rock alternatif à son meilleur.

    Florence + The Machine

    Crédit Photo : Kairi P
    Crédit Photo : Kairi P

    C’est en 2012 que le public du festival a pu admirer la charmante Florence Welsh pour la première fois sur les planches du festival. Elle avait attiré la plus grande foule du week-end. C’était une performance énergique, généreuse et survoltée. Avec son troisième album qui paraîtra le 2 juin prochain, nous attendons rien de moins qu’une performance enflammée de la chanteuse

    St. Vincent

    St. Vincent lors de son plus récent passage au FEQ 2014. Photo(s) : ecoutedonc.ca/archives
    St. Vincent lors de son plus récent passage au FEQ 2014 Photo(s) : ecoutedonc.ca/archives

    St.Vincent est au sommet de sa forme. 2015 représente la deuxième année de sa tournée promotionnelle de son album éponyme lancé l’an dernier. Son passage au Festival d’Été de Québec l’an dernier avait marqué l’équipe d’Écoute donc ça. Nous sommes don très fébrile de la revoir au Québec! Mettons-nous l’eau à la bouche en nous remémorant son passage à l’Impérial l’été dernier.

    Le grain de sel de Jacques : Tout à fait d’accord pour St. Vincent. À l’heure actuelle, elle est dans un état de grâce que peu d’artistes atteignent dans une carrière. Son spectacle est rodé au quart de tour et avouons-le, son petit air de guitar goddess un peu intello est vachement sexy. Je n’ai pas eu la chance de voir Florence + The Machine en 2012. Si je monte à Montréal, je vais avoir la chance de me reprendre. Oh, et ça faisait un petit bout qu’on n’avait pas entendu parler d’Edward Sharpe and the Magnetic Zeros. Je sais qu’il y a eu quelques projets solos, mais on dirait bien qu’Alex Ebert a pris un break bien mérité. Jade Castrinos, elle, n’est toujours pas de retour avec le groupe. Curiosité. Et Stromae. Il a beaucoup de succès chez nos amis anglophones, mais ils vont capoter quand ils vont voir l’accueil que Montréal lui réserve.

    Pas besoin de vous dire que je suis heureux pour les Stone (Angus et Julia), les Avett (frères), War on Drugs, Father John Misty, Future Islands, Decemberists, Rural Alberta Advantage et autres, mais ils font presque tous les festivals indie cette année, alors il n’y a pas vraiment de surprise ni de gros coup ici. Mais on va être content pareil.

     

    Les coups de gueule

    The Black Keys

    Crédit photo : Martin Madruga - Flickr
    Crédit photo : Martin Madruga – Flickr

    Probablement le groupe que l’on souhaitait le moins voir sur la programmation. En même temps, c’était prévisible qu’ils soient sur l’affiche, car ils ont participé à trois éditions d’Osheaga, soit 2008, 2010 et 2012. Pourquoi The Black Keys est un coup de gueule? Parce que le duo est trop souvent de passage au Québec! Sans compter leurs trois passages au parc Jean-Drapeau, il ont fait 3 concerts au Centre Bell (2011, 2012, 2014), deux apparitions au Festival d’Été de Québec (2011, 2013) et un concert à Laval en 2013.  Il est grand temps que ça cesse.

    Milky Chance

    Crédit Photo : Politikwerft Designbüro - Flickr
    Crédit photo : Politikwerft Designbüro – Flickr

    Directement venu d’Allemagne, le buzz Milky Chance à envie l’Amérique en entier avec leur vers d’oreilles Stolen Dance. En réalité, ce ne sont que des chansons plutôt fades et sans intérêt… Leur performance en concert semble statique et l’on se demande vraiment ce que ce groupe pop fait sur une programmation indie-rock. Certes, ils sont très populaires, mais très peu talentueux. Ils auraient eu leurs places aux défunts Virgin Radio Festival.

    George Ezra

    Crédit photo : Kmeron - Flickr.
    Crédit photo : Kmeron – Flickr.

    C’est dans le même optique que Milky Chance que nous insérons le nom de George Ezra dans les coups de gueule. Ayant un hit radio à son actif, le chanteur de Budapest saura attirer une foule directement tiré du 96,9 CKOI. Osheaga prend un virage pop depuis 2012, et nous ne constatons pas ce principe. Par contre, il ne faut pas perdre de vue l’aspect alternatif de l’évènement. George Ezra est beaucoup trop radiophonique pour l’événement, un peu comme Vance Joy l’an dernier.

    Robin Schulz

    Crédit photo : Krd - Wikimedia
    Crédit photo : Krd – Wikimedia

    Attendons-nous, l’électro à sa place à Osheaga. Par contre, ce n’est pas tous les artistes électros qui devraient pouvoir être sur l’affiche. Au départ, l’électro du festival était composé d’artistes de style Piknic Électronic.  Robin Schulz est un de ces artistes EDM de style Beachclub ou New City Gas…. Il aurait été beaucoup plus approprié de le signer pour IleSoniq.

    Le grain de sel de Jacques : Les Black Keys. Sept fois en cinq ans à Montréal (et Laval). Deux fois à Québec. Mais à chaque fois, il y a du monde. Good for them, qu’on dit. J’ai des gros doutes sur Patrick Watson, qui aura d’ailleurs un nouvel album à défendre. Peut-être parce que je l’ai vu si souvent dans des conditions parfaites et que ça m’étonnerait qu’il s’exécute à la Scène des arbres devant ses 100 plus grands fans. Mais je ne sais pas quelle scène pourrait lui rendre justice à Osheaga. 

    Les surprises 

    Nas

    Nas - Illmatic (Columbia)
    Nas – Illmatic
    (Columbia)

    Nas est un des artistes qu’on avait rayé de la liste. Depuis quelques années, ses tournées sautaient Montréal systématiquement. Son dernier passage dans le 514 remonte à 2008. Récemment, il a joué Illmatic en entier, sans même penser à venir à Montréal. Il a fait la tournée des festivals l’an dernier (il a même fait Lollapalooza!) et il n’a pas posé le pied au parc Jean-Drapeau. En 2015, il n’a que trois concerts de programmés, dont un à Montréal! En espérant qu’il jouera son album Illmatic en entier, un classique de sa discographie.

    Philip Selway

    Crédit photo : Kmeron - Flickr.
    Crédit photo : Kmeron – Flickr.

    À défaut d’avoir Radiohead sur l’affiche (noté que l’organisation essaie chaque année de les signer), Philip Selway s’y retrouve! En effet, le célèbre batteur du groupe viendra nous présenter son plus récent opus, Weatherhouse. On se voit déjà, sur la scène des arbres, en fin d’après-midi avec un beau soleil. C’est à faire rêver. Petite déception… aucune pièce de Radiohead ne sera jouée s’il l’on se fie à ses concerts antérieurs.

    Tyler The Creator

    Tyler The Creator lors de son dernier passage au Canada au Pemberton Music Festival.  Crédit photo : Mark C Austin - Flickr
    Tyler The Creator lors de son dernier passage au Canada au Pemberton Music Festival.
    Crédit photo : Mark C Austin – Flickr

    Le célèbre rappeur du collectif Odd Future revient à Montréal après son passage au Métropolis l’été dernier. Habitué de faire des concerts courts, énergiques et surprenants (souvenons nous l’incident de SXSW 2014), le rappeur fera vibrer l’Île Sainte-Hélène et, du même coup, fera saigner les oreilles des habitants de Saint-Lambert avec ses paroles explicites. Un incontournable de l’édition 2015 pour tous les fans de musique rap.

    Patrick Watson

    Crédit photo : Nick Helderman - Flickr.
    Crédit photo : Nick Helderman – Flickr.

    Patrick Watson, que dire de plus. Il y a très peu d’artistes locaux sur les diverses programmations d’Osheaga. Nous sommes donc très heureux de voir un talentueux québécois sur l’affiche 2015. Très peu de concert sont programmés à son agenda (il sera à l’anglicane de Lévis en avril, nous y serons!), Patrick Watson viendra présenter ses succès et quelques nouvelles pièces lors du festival !

    Christine & The Queens

    Crédit photo : Adrien Leguay - Flickr.
    Crédit photo : Adrien Leguay – Flickr.

    Les francophones d’outremer seront bien représentés cette année. En plus de Stromae, Christine & The Queens seront au festival. Son passage à Montréal en lumière cet hiver fut un succès sur toute la ligne. Le Métropolis était plein à craquer et sa scénique était impressionnante. Il est plutôt rare de voir des artistes francophones hors Québec présenter leurs efforts à Osheaga. Cette année est donc très novatrice sur ce plan…et personne ne va s’en plaindre.

    Le grain de sel de Jacques : Excellente prise, Christine and the Queens. Excellente prise. Et Iron & Wine + Ben Bridwell? Mon chum Sam, ça serait super!

    Et bravo pour les artistes d’ici. Klô Pelgag, Bernhari, Kwenders… entre autres. Ça donne le goût de rester à l’ombre de la scène des arbres toute la fin de semaine. 

    Les omissions 

    ATTENTION! Il est important de noter ici que l’équipe d’Écoute donc ça ne connait pas les conditions de négociation du festival Osheaga. Il est fort probable que l’équipe de programmation, dirigée par Nick Farkas, se soit penchée sur plusieurs de ces artistes, mais que les ententes ne se soient pas conclu. Voyez cette section comme étant nos déceptions personnelles, ou encore des espoirs qui ne se sont pas réalisés.

    Alabama Shakes

    Le groupe est sur beaucoup d’affiche et saute Montréal dans sa présente tournée. Il est dommage de ne pas les voir au festival cette année.

    Belle and Sebastien

    Encore une fois, nous sommes surpris de ne pas voir le collectif anglais sur l’affiche. Par contre, il ne serait pas étonnant de les voir au Festival de Jazz de Montréal.

    Blur

    Ils sont de retour! BLUR! Mais pas à Montréal, ce qui nous attriste beaucoup.

    Death From Above 1979

    Le groupe canadien est au Squamish Festival la semaine d’après, pourquoi ne pas faire un arrêt à Montréal? Ce sera pour une prochaine fois.

    Björk

    Les têtes d’affiche de 2015 sont vraiment d’un calibre inférieur. Björk aurait vraiment rehausser cette programmation, mais elle est en Europe.

    Jacques : En effet. Où est Björk? Pas besoin de me répondre qu’elle est en Europe, je le sais! Quant à Blur… est-ce qu’on nous garde une surprise? Pour le Québec, où sont les Deuxluxes? Y’a tellement de petits bands qui pourraient profiter de l’occasion, comme Motel Raphaël l’an dernier!

    Parlant d’omissions, on n’a pas parlé d’Interpol. C’est voulu? 😉

    En conclusion, le festival Osheaga frappe très fort pour sa 10e édition, sauf pour ces têtes d’affiches. Elles sont clairement trop faible pour cette édition. Florence + The Machine et Kendrick Lamar sont d’excellents groupes, mais pas en têtes d’affiche. En ce que concerne The Black Keys, il est temps que ça cesse. Il y a de belles prises, comme FKA Twigs, NAS, The War On Drugs. Il y a beaucoup de contenu québécois aussi (comparé aux éditions précédentes). Bernhari, Klo Pelgag, Pierre Kwenders, Milk & Bone, Patrick Watson, The Franklin Electric et plusieurs autres y seront. Nous y serons! Et vous, que pensez-vous de cette 10e édition ?

    Matthieu Paquet-Chabot

    24 mars 2015
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