Ah, le mardi du Festival d’été, la célèbre « craque du milieu », comme dirait une camarade journaliste! On pourrait croire que la journée sera tranquille, mais ne vous faites pas d’illusion, cette sixième journée sera particulièrement chargée, surtout du côté des artistes québécois. Voici (très rapidement) nos choix du jour :
Gilles – Scène Fibe, 17 h
Jérôme St-Kant – Scène Fibe, 18 h 30
Les Goules – Scène Bell, 19 h
Tei Shi – Impérial Bell, 19 h 45
Lisa LeBlanc (en formule carte blanche) – Scène Bell, 20 h
Voici quelques-uns des spectacles que nous vous invitons à voir ce soir :
Les Trimpes – L’Anti Bar et Spectacles, 17 h
Le groupe de Québec fait du rock qui ne réinvente pas la roue, certes, mais les chansons sont entraînantes, les mélodies sont super accrocheuses, y’a de la guitoune en masse et c’est tout le temps le gros party. Va-t-il y avoir des invités surprise? Une bonne dose d’énergie à l’heure de l’apéro!
Talisco – Scène Loto-Québec, 19 h
Le mélange de pop et d’électro du Français Talisco est envoûtant. Ça va être une prestation pleine d’intensité, remplie d’airs fédérateurs qui devraient séduire les nombreux spectateurs présents!
Gabrielle Shonk – Scène Bell, 19 h
Gab Shonk sur les Plaines. On le répète : Gab Shonk sur les Plaines. L’année dernière, elle jouait au District Saint-Joseph, et la voilà… sur les Plaines, en première partie de la soirée country! La folk-pop de Gabrielle a tout pour plaire : de jolis textes, des mélodies savoureuses, une voix unique et un band de feu! On va sûrement aller faire une petite saucette, parce qu’on aime ça encourager notre scène locale… et parce qu’on aime Gabrielle!
Fred Fortin – Impérial Bell, 21 h
Molly, c’est toi la reine du rodéo Je ne suis qu’un vieux taureau jaloux Et je vois du rouge Et je sens ton lasso à mon cou Molly, j’ai l’impression d’être en train d’m’exciter Pour de l’or à fous
Est-ce qu’on a besoin d’en ajouter?
Aut’ Chose – L’Anti Bar et spectacles, 22 h
Francoeur. Un band de feu. Une légende. De la folie. Du rock aux accents psychédéliques à la base d’une poésie urbaine qui frappe encore aujourd’hui. Une légende bien réelle.
Les Dales Hawerchuk – Impérial Bell, 23 h 30
Après avoir vu Fred Fortin, quoi de mieux qu’un autre groupe du Lac pour nous offrir une savante dose de rock vitaminé livré avec quelques tonnes de briques?
Les soirées se suivent, mais elles ne se ressemblent pas au Festival d’été de Québec! Si, hier, nous avions opté pour la pop feutrée et le country-folk apaisant, aujourd’hui, nous étions surtout dans le rock énergique et la pop très dansante. Désolé, Michel Fuguain et les Backstreet Boys!
Fred Fortin – PopUP FEQ, Le SPOT
On voyait le gros nuage noir s’approcher dangereusement de la ville et on craignait le pire pour cette prestation surprise qui avait tout pour faire rêver. Fred Fortin à droite, son fidèle complice Olivier Langevin à gauche. Le ciel de plus en plus gris en haut. « C’est ça que ça fait, de pas être fin avec le petit Jésus! »
Les moins chanceux ont eu deux chansons et trois quart avant l’arrivée de la pluie. La toujours jolie Oiseau, puis deux vieilles tounes de Gros Mené, soit L’amour à l’échelle et Venus. On soupçonne d’ailleurs la Vénus de Milo d’avoir pleuré toutes les larmes de son corps pour que cesse ce doux moment avec Fred.
De nombreuses personnes, dont votre pas très humble serviteur, sont allées se réfugier dans les voûtes voisines. D’autres, qui auraient pu se croire moins chanceuses, se sont cachées sous un petit chapiteau où Fortin et Langevin sont venus les rejoindre, guitare à la main, pour une Ultramarr acoustique qui n’a pas suffi pour faire réapparaître le soleil.
Fuck you, Venus! (Jacques Boivin)
Heat – Scène Fibe
L’orage s’était calmé, direction la haute ville dans un autobus en folie où le chauffeur faisait jouer les grands succès des Backstreet Boys, au plus grand plaisir des jolies trentenaires nostalgiques de leur adolescence. Pour ma part, je me disais que j’allais me reprendre avec la formation montréalaise Heat, qui se produisait sur la scène la plus propice pour les découvertes locales, soit la jolie scène Fibe.
La pluie est revenue nous narguer après seulement deux chansons du groupe, qui ont dû quitter la scène quelques instants avant de revenir rocker les gens qui sont restés. Ouf! Susil Sharma et ses complices avaient tant à offrir, ça aurait été dommage de ne pas en profiter encore quelques minutes!
Pas trop d’artifices sont nécessaires quand on a du bon stock à proposer! Et c’est exactement ce que Heat avait à offrir, entre autres, avec les chansons de l’excellent Overnight. De l’indie rock qui goûte un peu le new wave et qui, dans leur exécution sur scène, peuvent parfois faire penser à du War on Drugs, ce qui est loin d’être un défaut. (Jacques Boivin)
Samito – Scène Hydro-Québec
C’est un Samito généreux et chaleureux, ravivé par le soleil suite à un orage vigoureux, qui s’est pointé sur la Scène Hydro à D’Youville. Par sa fougue et sa vibe positive, l’artiste a su démontrer pourquoi Radio-Canada en a fait sa Révélation 2015-2016 en musique du Monde. C’est pas simple d’ouvrir au grand soleil, devant une place presque vide, mais le chanteur a tout donné pour ravir ses fans qui ont fini par emporter tout le monde avec. Avec son électro dansant aux saveurs cosmopolites, le Montréalais est un ambassadeur multiculturel émérite, lui qui livre une performance en plusieurs langues. (Christian St-Pierre)
Geoffroy – Scène Fibe
Au tour de Geoffroy de prendre d’assaut la Fibe. Contrairement à ses prédécesseurs, le beau temps est au rendez-vous et le public a répondu à l’appel (le site était rempli!). Parmi les nombreux curieux (qui avaient probablement entendu son nom lorsqu’il participait à l’émission La Voix – OK, mon quota de « La Voix » est épuisé pour le FEQ), on retrouvait également une foule de fans qui connaissaient les paroles des chansons par coeur et qui groovaient sous la pop électro de l’artiste. La prestation avait pour fondation l’excellent album Coastline. Un album qu’on aurait pu croire difficile à rendre sur scène tellement il est riche en textures. Mais non, Geoffroy et ses trois musiciens y arrivent facilement! On a les bleus, mais les hanches bougent toutes seules. On aurait peut-être aimé un peu moins de timidité de la part de l’artiste, qui donne l’impression de se servir de ses claviers comme une barrière entre lui et son public. Un bémol très mineur quand on considère toute la belle musique qu’on a entendue pendant une bonne heure! (Jacques Boivin)
Mydy Rabycad – Scène Hydro-Québec
Définitivement, le glam et le glitter sont en vogue en ce 50e Festival d’été. Dans sa bio, le groupe tchèque Mydy Rabycad était annoncé comme faisant un électro-swing rappelant celui de Caravan Palace. Certes, on a eu droit à quelques pièces du genre, mais la prestation allait dans un registre beaucoup plus large, passant du funk au disco, rappelant même parfois les envolées planantes de Donna Summer. D’autant plus que l’argenté, le rose et les paillettes étaient bien présents et que la chanteuse y va joyeusement en ce sens. C’est donc un band ultra motivé et intense qui s’est présenté sur la scène Hydro-Québec, et les spectateurs sur place n’ont pas hésité à lui emprunter le pas avec des applaudissements nourris.
(Christian St-Pierre)
IDALG – Impérial Bell
C’est à IDALG, un sextuor de Montréal que revenait la tâche de réchauffer la foule pour cette soirée sous le thème du rock. Leur musique emprunte au rock garage et au post-punk avec un penchant pour des mélodies inquiétantes. La présence d’un tambouriniste évoque bien sûr les légendaires Breastfeeders, sans toutefois emprunter leur touche rock n’roll/yéyé. IDALG a présenté plusieurs pièces du récent Post Dynastie dont l’excellente Demi-Serpents en début de concert. Ils se sont bien acquittés de la tâche, alternant des chansons instrumentales par d’autres chantées généralement par Yuki Berthiaume-Tremblay. La foule était à l’écoute, même si le groupe n’est jamais véritablement parvenu et créer un contact fort. Il faut dire que la présence scénique timide des membres du groupe entretient une certaine distance. (Julien Baby-Cormier)
Le Couleur – Scène Fibe
On ne pouvait espérer mieux pour terminer la soirée sur la plus belle scène du Festival d’été de Québec. Un coucher de soleil magnifique accompagnait la formation Le Couleur, quelques fans prêts à danser leurs vies sur le bord de la rampe, et de la pop entraînante pendant près d’une heure. La formation menée par Laurence Giroux-Do a montré, une fois de plus, pourquoi son plus récent album P.O.P. se trouvait sur la liste longue du Polaris, mais cela ne rend aucunement justice à l’énergie déployée par la formation sur scène. Il faut voir Laurence s’élancer sur la scène, sautiller partout, inviter le public à danser avec elle, pour vraiment vivre l’expérience Le Couleur. Une bête de scène qui se cache sous des traits de jeune femme sage!
Évidemment, une prestation de Le Couleur ne serait pas complète sans les succès du groupe et c’est avec un grand bonheur qu’on a pu entendre les Club italien, Concerto rock et autres Voyage amoureux (dans une finale enlevante). Sans surprise, un nombre grandissant de curieux s’est massé sur le parterre, préférant rester quelques minutes de plus, quitte à manquer La Chicane ou Nick Jonas. À notre avis, c’était un excellent choix.
La vie est belle quand elle est aussi colorée. (Jacques Boivin)
Death From Above – Impérial Bell
La dernière présence de DFA1979 remontait à la tournée conjointe avec les rednecks d’Eagles of Death Metal. Ce soir-là, le chanteur/batteur Sebastien Grainger présentait certains signes de fatigue inhérents aux fins de tournée. Hier soir, dès les premières notes de Right On, Frankenstein!, nous avons compris que ce spectacle serait pas mal plus énergique et épique. Ils ont enchainé les pièces de leurs deux albums, Grainger étant en mesure de chanter avec l’énergie nécessaire à ce genre d’exercice et avec l’attitude rock très assumée de Jesse Keeler à la basse nous avons la chance de prendre plein la gueule. La foule s’est particulièrement réveillée lors de la 3e pièce, Turn It Out, qui ouvre l’album culte du duo You’re A Woman, I’m A Machine. Ils ont puisé également dans leurs deux albums jouant même Dead Womb une petite bombe de leur premier EP. Ils ont également performé deux nouvelles pièces, dont le simple Freeze Me, qui suit la mode actuelle de flirter davantage avec la pop. Heureusement, sur l’autre pièce, Caught Up, Death From Above semble ne pas avoir totalement vendu son âme au mercantilisme ambiant dans le monde de la musique.
Ils ont poursuivi leur set le pied au plancher, nous servant deux des pièces les plus efficaces de l’album Physical World en rappel: la pièce titre et l’excellent Government Trash. Reste à espérer qu’ils reviennent nous voir avec en main un album qui ne dénature pas ce qu’on aime du groupe, c’est-à-dire leur énergie brute quasi juvénile avec leurfameux son de basse fuzzé à souhait. (Julien Baby-Cormier)
Pink Martini – Scène Hydro-Québec
Quand on pense au jazz et au big bands, il nous vient tout suite le mot raffinement en tête. Et c’est le mot exact pour qualifier la prestation qu’à donnée Pink Martini hier soir sur la Scène Hydro-Quebec. C’est devant ce qui est est peut-être la plus grande foule jusqu’ici à Place D’Youville que le petit orchestre américain a déroulé son matériel dans des saveurs jazz, évidemment, mais aussi latin et lounge. Non seulement le groupe assure par sa virtuosité, mais c’est par ses chansons polyglottes. Je ne le suis pas moi-même, mais il me semble avoir entendu de l’anglais, du français, de l’espagnol et peut-être même de l’italien… je n’est suis pas 100% sûre. Mais toujours est-il que c’est à une prestation très classe et distinguée que nous avons assisté sous la lune plus tout à fait pleine. Une soirée où il fait bon entendre la vie en rose. (Christian St-Pierre)
Paraît qu’il y avait du monde sur les Plaines. C’est ce qu’on a lu dans les journaux ce matin. On peut vous dire que c’était pas le seul endroit rempli au bouchon, car l’Impérial Bell affichait complet pas mal toute la soirée, et y’avait beaucoup de beau monde aussi à L’Anti!
Tour d’horizon de la troisième journée du Festival d’été de Québec.
Mais juste avant, nous aimerions féliciter Matt Holubowski, gagnant du prix Espoir FEQ 2017!
Floes, L’Anti Bar et spectacles
Ça faisait un petit bout qu’on n’avait pas vu le supertrio de Québec et j’avais bien hâte de voir si Simon Tam, Samuel Wagner et Pier-Philippe Thériault avait du nouveau à nous proposer. Eh ben oui, on est sortis du cadre du majestueux EP Shade & Mirror pour découvrir quelques nouvelles pièces, toujours aussi aériennes, quelque part entre Bon Iver le vieux stock de The Weeknd. Les boîtes à rythmes, les synthés et la guitare se marient encore parfaitement à la voix cristalline de Wagner tout en marquant une évolution subtile par rapport à l’ancien matériel. Une brise fraîche qui faisait du bien, tant au corps qu’à l’âme. (Jacques Boivin)
Gypsy Soundsystem Orchestra, Scène Hydro-Québec
Ce sont les Balkans en pleine face que l’on se prend avec ce septuor tout aussi sympathique qu’énergique. Pas aussi punk et irrévérencieux que Gogol Bordello, le groupe suisse en jette par contre tout autant, misant davantage sur un métissage passant la salsa, la soul, l’electro et le hip-hop. D’ailleurs, parmi les sept musiciens de très haut niveau, je lève mon chapeau à Paps (non, pas comme la bière), le très solide MC du band qui a su électrifier le Carré d’Youville pour insuffler, à l’aide d’un flow de feu et un charisme rare, un réel coup de foudre à la foule qui l’a fait sentir sans gêne plus le show avançait.
Un band qui prend aussi sincèrement son pied sur scène ne peut qu’entraîner tout le monde dans la fête! (Christian St-Pierre)
Avec Pas d’Casque, Impérial Bell
Avec Pas d’Casque ouvrait une soirée sous l’égide de Grosse Boite dans un Impérial plein à craquer. D’emblée, ils ont dès les premiers accords réussi à capter l’attention de la foule et ont su la conserver tout au long de leur performance, ce qui pour une première partie en temps de festival relève généralement du domaine de l’impossible. Si le concert à fait une belle part aux chansons d’Effets Spéciaux, c’est une mouture plus rock d’Intuition #1 qui a ouvert le spectacle. La troupe à Stéphane Lafleur avait même une surprise pour le public avec l’apparition des Soeurs Boulay pour chanter la fabuleuse Dommage que tu sois pris, j’embrasse mieux que je parle, pièce justement écrite d’un point de vue féminin. C’était merveilleux de voir Stéphanie et Mélanie visiblement émues d’être sur scène avec le groupe. Stéphane Lafleur a d’ailleurs mentionné que ce serait probablement sa seule occasion d’être «backing band». Le groupe a conclu sa performance avec la ballade Nos Corps (en ré bémol) sous des applaudissements nourris de la foule. Il y a fort à parier qu’ils ont vendu plusieurs albums aux non-initiés. Pour les initiés, l’absence de Mathieu Charbonneau (en tournée avec son autre groupe Timber Timbre) laisse un certain vide dans la palette musicale du groupe. Sans être central, il fait maintenant partie du décor. Ça a permis au guitariste de soutien d’être plus à l’avant-plan, mais le baryton et les claviers sont maintenant un ajout non négligeable au riche son du groupe. (Julien Baby-Cormier)
The Excitements, Scène Hydro-Québec
Après l’imbroglio de visa du jour d’ouverture, voici que la scène de Place d’Youville se trouve face à une autre situation délicate. À cause de soudains problèmes de santé affligeant la chanteuse et meneuse du band, la prestation de The Excitements a failli être compromise. Heureusement, bien qu’il ait eu lieu 30 minutes plus tard, le spectacle a débuté et la formation soul de Barcelone a livré une marchandise solide, qui a pris un cran d’émotivité devant la condition précaire de sa chanteuse. Avec sa crinière et ses allures félines, Koko-Jean Davis rappelle avantageusement Tina Turner avec une voix puissante et juste assez égratignée. Rodés au quart de tour, les musiciens ont livré une performance sans faille pour faire habilement preuve de toute la dignité exigée par les événements. En finale, Davis a dû répéter à plusieurs reprises sa reconnaissance et son amour à la foule, qui lui a rendu au centuple. Comme quoi les Québécois savent y faire quand humanité et compassion s’imposent. (Christian St-Pierre)
Pat Thomas and Kwashibu Area Band, Scène Hydro-Québec
Quand on annonce un vétéran de l’Afro Beat, on se fait certaines attentes. Celui qui a été nommé Voix d’or de l’Afrique en 1978 (!!!) a bien du millage et ça se fait sentir tout de suite. Je vais être franc, la musique du monde n’est pas nécessairement ma tasse de thé, mais Thomas et ses troupes ont dû envoyer 90 minutes de groove sans quasi aucune interruption, entraînant une foule réceptive avec eux. Public qui en a redemandé une fois le spectacle fini. En fait, la forte présence des brass, d’une guitare électrique très affirmée et, surtout, d’une ligne de basse en lead, nous rappelle avec aplomb les racines africaines de la soul et du funk. Mine de rien, c’est une leçon d’histoire, une passerelle entre tradition et modernité que nous ont donné Thomas et les dudes de Kwashibu. Et, je l’avoue, j’ai dansé. Avec beaucoup de plaisir en plus. Y a des moments où ça frisait la transe. Franchement, respect. Ce genre de show démontre toute l’importance que prend la scène Hydro-Quebec au FEQ. C’est le meilleur de notre monde que nous n’avons pas la chance de connaître qui s’y trouve, tout ça pour pas un rond. Québec, t’es privilégiée, j’espère que tu le sais. (Christian St-Pierre)
Les Soeurs Boulay, Impérial Bell
L’Impérial était plein à craquer pour accueillir Mélanie et Stéphanie pleines d’énergie avec un public conquis d’avance et du sirop pour la toux comme prétexte pour dire des niaiseries. Elles ont réarrangé la plupart des chansons tirées de leurs deux albums pour les rendre plus dansantes : Lola en confiture avec des « choubidouha », beat un peu electro à Alexandre et des « ouuuuuh-ap » sur Ôte-moi mon linge, entre autres.
On a fait connaissance avec leur directeur musical et tête de turc Gabriel Gratton grâce à sa reprise de Islands in the Stream de Kenny Roger et Dolly Parton, au grand plaisir des têtes blanches qui ont aussi apprécié Tous les cris les SOS (bonjour, Balavoine) et Pour que tu m’aimes encore, soutenues par Amelie Mandeville aux claviers et Marc-André Larocque à la batterie.
Un bon moment bon enfant qui ne nous a pas fait regretter P!nk une minute! (Marie-Laure Tremblay)
De la Reine, L’Anti Bar et spectacles
De la Reine fait ce qu’elle veut, tout le monde qui gravite autour de la scène de Québec le sait fort bien. Et ce soir, ce que De la Reine voulait faire, c’était faire plaisir à ses nombreux sujets avec sa pop sensible et intelligente qui nous fait vibrer de plus en plus au fil du temps. Jean-Étienne était toujours aussi groovy à la batterie, marquant le rythme tel un métronome aux accents jazz. Vincent jouait les guitar gods devant un nuage de fumée qui le rendait plus grand que nature. Et Odile… ah, ma chère Odile, t’étais en voix, souriante comme jamais (et vous savez qu’Odile sourit tout le temps, c’est tout dire!). Une véritable communion s’est produite entre le trio (en fait, un quatuor pour cette belle occasion) et son public, qui ne s’est pas fait prier pour danser.
Notons au passage cette magnifique adaptation en français de la chanson You and Whose Army, de Radiohead, qui nous a donné tellement de frissons que le groupe l’a joué… deux fois de suite! En temps normal, on aurait peut-être un peu grogné, mais les poils étaient à la verticale sur nos bras à la deuxième reprise! (Jacques Boivin)
Orloge Simard, Impérial Bell
Les filles sont parties, les gens, l’ambiance et l’odeur ont changé pour Orloge Simard, qui élève l’art de virer une brosse en religion à des centaines de joyeux convertis. Départ sur les chapeaux de roue, moshpit à la 2e toune, pogo et body surfing en choeur! Toute la salle hurlant contre les condoms, les cabanes à pêche ou les pendaison d’crémaillères. Quand un surfer tombe à terre, tout le monde s’assoit et rame en cadence, harangué par un claviériste fou… lorsque nous sommes partis, l’Impérial était en feu. On sent encore la robine ce matin! (Marie-Laure Tremblay)
(Photo de couverture : Avec pas d’casque – Photo : Adrien Le Toux)
Ouf, la soirée d’hier! Fallait se cloner pour tout voir ce qui nous faisait envie! Le pire, c’est que ce n’est que le début parce que le Festival d’été nous en promet encore une belle aujourd’hui!
Floes – L’Anti Bar et spectacles, 17 heures
Floes propose une électropop intime et aérienne toute indiquée pour l’heure de l’apéro. Parfait pour la belle soirée qui s’annonce!
Peter Peter – Scène Fibe, 18 h 30
Son plus récent album Noir Éden est un bijou pop. L’esplanade du Parlemenent va groover sur les séquences hypnotisantes et les mélodies accrocheuses du Québécois installé à Paris.
Never More Than Less – Scène Loto-Québec, 19 heures
Si vous êtes du genre à aimer la musique qui décoiffe, le Parc de la Francophonie sera le lieu tout indiqué pour vous. Et le groupe de Québec lancera les hostilités avec son post-hardcore qui remplit les tympans. Ça va brasser!
Avec pas d’casque – Impérial Bell, 19 h 45
Un country-folk chaleureux qui fait du bien. Des chansons douces et magnifiques d’un groupe à son meilleur. La vois douce et apaisante de Stéphane Lafleur. L’éloge de la lenteur. Pendant une petite heure, la paix, le calme. Le parfait bonheur.
On vous avertit tout de suite : FERMEZ VOS GUEULES!
K. Flay – Scène Bell, 20 h
Kristine Flaherty propose une pop indé créative, qui mélange beaucoup les genres. Accrocheur et prometteur. Si j’ai le temps, je vais sûrement aller voir combien elle a évolué depuis notre première date dans la jungle du Tennessee il y a cinq ans.
The Beaches – Scène Fibe, 20 heures
Les amateurs d’indie rock accrocheur ne voudront pas manquer ce groupe de filles qui ont du mordant. Les comparaisons avec The Runaways et Elastica sont justifiées!
Les Sœurs Boulay – Impérial Bell, 21 heures
A-t-on besoin de vous présenter le duo québécois le plus hot de l’heure? Elles viennent de jouer devant quelques milliers de personnes à Trois-Rivieres! Leur folk-pop intimiste va combler les fans dans un Impérial qui sera sans doute rempli à craquer.
De la Reine – L’Anti Bar et Spectacles, 22 heures
Avec leur pop charnelle et groovy, les membres de cette formation de Quebec, qu’on ne se lasse pas de voir, devraient en charmer plus d’un.
Orloge Simard – Impérial Bell, 23 h 30
Le groupe d’outre-parc met le feu partout où il passe avec sa musique festive et ses paroles grivoises. On ne se le cachera pas, il va se vendre beaucoup de bière! On plaint déjà les employés d’entretien. Mais les fans, eux, devraient en avoir pour leur laissez-passer.
Le 50e Festival d’été de Québec est lancé et le soleil était au rendez-vous. Heureusement, parce que l’offre était plus qu’abondante, comme le montre notre compte-rendu de la soirée!
Brisa Roché, Scène Fibe
Premier show du FEQ, premier coup de coeur pour le rédac-chef. La jeune américaine a ébloui le public présent avec son emo-pop qui botte des derrières. Une voix incroyable, qui rappelle Amy Winehouse. Une dégaine remarquable, qui fait penser à Björk. Des chansons accrocheuses, qui vont dans toutes les directions, mais qui ne manquent surtout pas de groove. Le fait qu’elle s’exprime parfaitement en français (elle passe beaucoup de temps en France) lui a permis de tisser de beaux liens avec un public qui en redemandait. On espère la revoir bientôt! (Jacques Boivin)
Beat Sexü, Scène Hydro-Québec
La première journée n’était pas encore lancée que le FEQ a dû sortir son 10 cents pour se revirer dessus. On attendait THROES + THE SHINE mais un impair a mis en péril leur prestation de 19h30 sur la Scène Hydro au Carré d’Youville. Bixiga 70 allait prendre le relais à cette heure et c’est à Beat Sexü qu’est revenu le défi de lancer cette 50e édition. Les paillettes du groupe disco-hipster étaient toutes désignées pour chauffer comme il se doit une foule peu nombreuse, un peu figée, mais qui n’a pas su résister longtemps au groove du band. Band qui faisait preuve d’une assurance et d’une aisance digne, lui qui en était tout de même à sa deuxième prestation en moins de 12 heures, après avoir ouvert le OFF durant la nuit. D’ailleurs, les archivistes vérifient, mais il se pourrait bien qu’ils soient les premiers à faire les deux événements la même année (NDLR : PIRE, EN MOINS DE 24 HEURES!). Bref, bien que les conditions étaient particulières, que la voix de Jean-Etienne Marcoux n’était pas toujours stable et que le rythme du show aurait pus être plus constant, les bassins ne se sont pas fait prier pour bouger et la foule c’est très rapidement enthousiasmée devant les funkys et charmants Beat Sexü. Bref, toujours un bon moment, une valeur sûre, mission accomplie. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)
Pierre-Hervé Goulet, Scène Fibe
Après avoir suivi Pierre-Hervé Goulet toute la journée en entrevue un peu partout en ville avec Clément Desjardins à la caméra (des vraies machines de guerre ces gars là), on s’est retrouvé à la scène Fibe du FEQ. Il y avait de l’excitation dans l’air. Le public, ravi de débuter l’événement le plus attendu de l’année à Québec, s’est amassé devant la scène pour profiter de la prestation du chansonneur. Accompagné d’un band de feu, Pierre-Hervé nous a livré ses chansons avec une assurance impressionnante. Son gérant, Richard Samson, a pour sa part brillé à la batterie avec son jeu musclé et très rock. Il vaut la peine aussi de mentionner la qualité incroyable du son lors de son spectacle, chaque instrument avait leur place dans le mix et on comprenait très bien les textes parfois loufoques, parfois philosophiques de Pierre-Hervé Goulet. Après avoir joué presque l’entièreté de son album Faut qu’on bouge et quelques nouvelles, il finit en beauté devant un public festif avec son fameux Medley de Eminem. (Louis-Solem Pérot)
Bixiga 70, Scène Hydro-Québec
La force du nombre! C’est ce qui explique le mieux le phénomène Bixiga 70. Les neuf dudes du band jouent à fond de train dans une sonorité hétéroclite mais d’une cohérence fluide obtenue par la saveur authentique des big bands sud-américains qui restent l’essence de l’œuvre. Les brass se la petent tantôt samba, tantôt funky, comme la guitare rappelle parfois ses héros, particulièrement Santana (ça va de soi!). Les percus envoient des salves tribales qui fessent fort. Y a même des moments où ça flirte avec le prog. En résumé, c’est un exemple éloquent que la tradition et la modernité peuvent se retrouver et réserver un son universel qui soulève les foules. La preuve en est le public de d’Youville complètement conquis devant ces Brésiliens que rien ne semble inquiéter. Finalement, les geeks mélomanes de mon entourage avaient toutes les raisons de s’énerver de les voir débarquer au FEQ. (Christian St-Pierre, collaboration spéciale)
Desjardins, on l’aime-tu?, Scène Bell
En avril dernier est sorti un peu de nulle part une charmante compilation, des artistes dits émergents ont tenté un tour de force en reprenant à leur manière quelques-unes des plus belles chansons de Richard Desjardins. Le disque est devenu un spectacle, l’instant de 2 représentations, une aux Francofolies de Montréal et l’autre à Québec dans le cadre du FEQ (NDLR : Une troisième est à venir au FME, dans les terres de Desjardins).
Si quelques artistes n’ont pas pu se joindre au groupe, la plupart des participants étaient présents pour interpréter leurs reprises à leur manière.
C’est Thomas et Simone, de La voix junior, qui ont entonné en coeur Nous Aurons et parti le bal. A suivi Stéphane Lafleur avec Au pays des calottes, bien maitrisé aux accents country propres au style d’Avec Pas d’Casque. La foule s’est animée avec Boomtown Café en duo avec Adamus et Philipe Brach, énergiques. Le sympathique Matiu a enchaîné avec Le bon gars, s’attirant de chauds applaudissements du public. Ensuite Keith Kouna est venu nous émouvoir avec Jenny, tout en simplicité et en retenue. J’ai aussi bien aimé sa version de Et j’ai couché dans mon char avec les Soeurs Boulay aux choeurs et la foule en arrière-plan.
Pour certains, c’est Fred Fortin qui leur a tiré des larmes, avec Tu m’aimes-tu, que j’avais eu un peu de misère à avaler à ma première écoute, mais très joliment réinterprétée avec des cordes, et surtout Le coeur est un oiseau où l’émotion coulait à flot en fin de spectacle (Note du photographe : vous essaierez de prendre des photos en pleurant, vous). J’avais hâte d’entendre Les Yankees de Klô Pelgag et Philippe Brach, déroutante sur l’album, ils l’ont revisitée plus simplement, avec un piano, une égoïne, la magnifique voix de Klô avec ses airs de diva et un porte-voix pour Brach.
Un mot sur Émile Bilodeau qui a voulu incarner la chanson sur scène en devenant lui-même un vrai bum, à grand coup de références aux Nordiques, il a encore des croûtes à manger pour la comédie, mais sa version nous a permis de nous déhancher!
On sentait que Yann Perreau aurait aimé courir et occuper toute l’immense scène pendant la chouette Dans tes yeux où il a joué l’homme-sax avant de laisser la place à Adamus et ses Mamifères.
Queen Ka est intervenue à deux reprises pour interpeller la foule avec des textes très bien livrés, qui nous rappelait que c’est avant tout pour les images de ses paroles que Desjardins traverse le temps.
Plusieurs duos ou choristes sont venus casser le rythme, (Adamus et Philipe Brach pour groover Boomtown Café, … et j’ai couché dans mon char par Kouna, Fortin avec Le coeur est un oiseau) ce qui a un peu permis d’éviter le piège des hommages où les artistes ne font que se succéder sur scène pour chanter « leur toune ». Le répertoire de Desjardins est tellement vaste, ils n’avaient que l’embarras du choix, merci pour avoir prolongé notre plaisir. Ils ont terminé en choeur par Chaude était la nuit. Un beau début de soirée sur les Plaines, les fesses dans le gazon de la butte, entre deux chaises pliantes.
P.S. mention spéciale aux superbes projections de nature et aux effets de lumière façon « pluie » . (Marie-Laure Tremblay, collaboration spéciale)
Sarah Toussaint-Léveillé, Scène Fibe
Est venue ensuite sur la scène Fibe une des artistes qui a marqué mon actualité musicale en 2016, Sarah Toussaint-Léveillé. Si vous ne la connaissez pas, accourez ACHETER (on encourage aussi financièrement les artistes!) son plus récent album La mort est un jardin sauvage. En formation de quatuor (violon, violoncelle, contrebasse et guitare), Sarah Toussaint-Léveillé nous a charmés avec ses chansons bouleversantes de beauté. Aux thèmes sombres, ses textes viennent vous chercher et vous secouent émotivement. Les arrangements de cordes, minimalistes aux accents jazzés, sont exécutés avec une précision chirurgicale par les excellents musiciens avec Sarah. Malgré des ajouts bien réussis de beat box de la jeune chanteuse, ce spectacle gagnerait grandement à avoir des percussions sur scène. Sa place dans l’album est tellement juste et bien calculée, que son manque se fait sentir à certains moments. De plus, le son du spectacle était inégal; les back vocals et les cordes étaient parfois inaudibles, parfois, trop forts. Malgré ces accrocs mineurs, le public s’est laissé bercer par la douce et émouvante poésie de Sarah Toussaint-Léveillé. (Louis-Solem Pérot)
The Barr Brothers, Scène Hydro-Québec
Un temps absolument idéal était au rendez-vous à l’occasion de la première soirée de la 50e édition du Festival d’été de Québec, et les festivaliers et vacanciers en ont profité allègrement sur la scène Hydro-Québec.
Une foule appréciable était réunie à place D’Youville pour le fameux spectacle des Barr Brothers et leurs invités, Mamadou Koita, Fabio Sissoko et Joe Grass, en remplacement de leurs amis maliens Bassekou Kouyate et Amy Sacko. Rappelons que ceux-ci, malheureusement, n’ont pas pu mettre le pied en territoire canadien et ont dû annuler leur présence à plus d’un événement prévu cet été.
Ce remplacement inattendu semble avoir occasionné un remaniement dans la thématique musicale de la soirée pour le quatuor, qui a misé sur de longs jams progressifs pour égayer les auditeurs. Et auditeurs furent égayés! Même si ça ne bougeait pas énormément à l’avant, c’est que les festivaliers n’avaient, je pense, pas assez d’yeux ni d’oreilles pour apprécier à leurs juste valeur les pièces extrêmement riches et nuancées qui leur étaient offertes avec tant de générosité. Cette richesse, il va sans dire, est attribuable entre autres à la quantité impressionnante d’instruments sur scène et aux mélodies super bien orchestrées. Les pièces jouées, la plupart très longues, nous faisaient carrément entrer dans une sorte de transe magique. On soupçonne d’ailleurs que les musiciens l’étaient aussi par moment!
À la croisée des chemins entre le folk, le blues et la musique du monde (comment la décrire autrement?), la musique des Barr Brothers a cette particularité précieuse et rare de pouvoir littéralement plaire à tous en raison de sa polyvalence incroyable au plan mélodique. Parlant de mélodies, Sarah Page, aux côtés de sa harpe, s’est adonnée à quelques savoureux duels avec Sissoko, au kora (harpe-luth originaire d’Afrique de l’Ouest), tandis que Koita, au balafon, a su faire lever la foule à plus d’une reprise avec son énergie contagieuse, aidé par le talent fou d’Andrew Barr aux percussions. On a été impressionné!
Les comparses ont fermé la soirée avec une version plutôt originale de Us and Them, de Pink Floyd. On aurait voulu un rappel, mais ce sera pour une prochaine fois, on l’espère! (Tatiana Picard)
On a eu une journée folle ce jeudi et vendredi semble être parti pour être aussi dément! Y’a tellement de choix, tellement de styles, on se demande comment on va faire pour tout voir.
Bien sûr, il y a des incontournables comme Kendrick Lamar, Anderson .Paak et cie. On ne vous en parlera pas, tout le monde l’a déjà fait, et on les appuie sans réserve. On va se concentrer sur ce que nous allons nous-mêmes couvrir!
Sans plus tarder, voici nos choix pour cette journée sacrément chargée!
The PepTides – Scène Hydro-Québec, 17 h
Ils ont remporté un prix FEQ au Ottawa Bluesfest avec leur pop déjantée qui laisse toute la place au néon et à un petit côté kitsch qui n’est pas du tout désagréable. Cinq chanteurs, quatre musiciens, The PepTides offrent un cocktail visuel et sonore aussi rafraîchissant que bigarré (selon les organisateurs). La formation ottavienne a lancé l’automne dernier un EP qui mélange la pop, la soul et le funk. Le genre de truc tout à fait contagieux. À découvrir.
A-t-on besoin de vous parler en parler davantage? C’est Lydia Fuckin’ Kepinski! Finaliste à Granby et au Cabaret Festif de la relève 2016. Gagnante des Francouvertes 2017. Une des têtes d’affiche de notre propre fetedonc.ca en mai dernier! Une auteure-compositrice-interprète géniale et originale qui puise partout pour former une musique qui lui colle à la peau. Et qui nous charme à tout coup. On vous a assez prévenus, on vous attend au Carré!
Dans le genre soft-rock un peu seventies accompagné d’envolées de toutes sortes, il ne se fait guère mieux que Plants and Animals. Le dernier album de la bande à Warren Spicer intitulé Waltzed In From The Rumbling est un beau petit bijou. Demandez-le à Julien Baby-Cormier, notre collaborateur fan fini!
Dead Obies – Scène Bell, 19 h
Ils en ont fait du chemin depuis leur $ud $ale jusqu’à leur oeuvre d’art total Gesamtkunstwerk! Les nouveaux héros du rapqueb ont l’honneur d’ouvrir cette soirée hip-hop et de montrer que notre scène n’a rien à envier à celle de nos voisins du Sud. De vraies bêtes de scènes qui vont en mettre plein à vue aux visiteurs venus de partout!
Si vous n’avez pas encore entendu parler de l’auteure-compositrice-interprète Samuele, voici votre chance de faire connaissance. Cette jeune femme a de la verve, compose de magnifiques chansons dans les teintes folk-blues qui ne manquent pas de rythme, et sur scène, elle s’amuse follement. Ses chansons, qu’elles soient engagées ou personnelles, sauront vous séduire.
Le supergroupe de Vancouver, composé, entre autres, de Neko Case et Dan Bejar, propose une power-pop entraînante qui devrait mettre le party dans le Pigeonnier. Un beau rayon de soleil dans notre soirée!
Lysistrata – Scène Hydro-Québec, 20 h
Le jeune trio français a remporté le prix FEQ des Printemps de Bourges. De la musique instrumentale enjouée et un brin disjonctée qui devrait plaire aux amateurs de post-rock. Le genre de truc qu’on verrait bien passer au Pantoum un samedi soir de décembre.
La formation montréalaise indie rock est de retour sur les planches! On les a vus à Osheaga l’an dernier et la brève prestation était fort prometteuse. Dan Boeckner et sa bande savent préparer des p’tites tounes irrésistibles!
Adamus. Trois excellents albums. Des shows qui virent toujours en party, même si le grand Bernard s’est assagi avec l’âge. On embarque dans ses histoires, on pleure quand il est écorché vif, on sent le fond de tonne quand il raconte ses histoires de brosse. Qu’il fasse beau ou non, on va bien s’amuser!
Photo de couverture : The Barr Brothers – Photo : Jacques Boivin
Québec, est-tu prête?
On l’espère parce que c’est aujourd’hui, à 17 heures, que le coup d’envoi du 50e Festival d’été de Québec sera donné! Pendant onze jours (pas dix, onze!), la vieille capitale vibrera au son des centaines d’artistes qui se produiront sur les différentes scènes et salles du Festival, et ce, dans à peu près tous les genres possibles, du folk introspectif au metal hurlant.
Pendant ces onze jours, une équipe dévouée d’ecoutedonc.ca arpentera le coeur de la ville de haut en bas, puis en haut, pour vous remémorer de beaux souvenirs ou tout simplement vous montrer ce que vous aurez manqué. Non, nous ne serons pas toujours sur les grandes scènes (de nombreux médias mieux équipés que nous y passeront le plus clair de leur temps). Vous nous trouverez, comme toujours, près des artistes locaux et émergents de Québec et d’ailleurs… ce qui ne veut pas dire que nous n’irons pas voir quelques grosses pointures!
Avant de vous présenter nos suggestions, quelques conseils d’usage :
Tous les laissez-passer du Festival ont été vendus. Ce qui veut dire que si vous n’avez pas encore le précieux sésame qui vous permettra d’entrer sur les Plaines, au Pigeonnier ou à l’Impérial Bell, il vous faudra user du bon vieux système D et trouver des âmes généreuses qui voudront bien vous prêter les leurs… ou des âmes qui ont senti le bon filon et qui seront prêtes à vous les louer… ou à vous les vendre à un prix pas toujours dérisoire.
Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas profiter du Festival d’été! Voyez-vous, les spectacles présentés à la scène Fibe (devant le Parlement) et à la scène Hydro-Québec (à place d’Youville) sont complètement gratuits, et bon sang qu’il y a de la qualité à ces deux endroits! De plus, vous pouvez assister aux nombreux spectacles présentés à L’Anti (rue Dorchester) pour 10 $ par jour.
Cette année, paranoïa mondiale oblige, la sécurité a été rehaussée d’un autre cran. Cela veut dire que tous les sacs et les poussettes feront systématiquement l’objet d’une fouille. Petit conseil : n’apportez que l’essentiel, il y aura une file d’attente spéciale à la scène Bell pour les gens qui arrivent les mains vides! Les collations légères sont permises. Par contre, les bouteilles d’eau (pleines) sont interdites. Oui, c’est un peu con, mais ça fait partie de la game, malheureusement. Vous pouvez apporter une bouteille froissable ou un sac-gourde, tant qu’ils sont vides. Vous pourrez les remplir aux nombreuses stations de remplissages sur les sites principaux. Prévoyez quand même un peu de temps pour le faire, il y a plus de monde que de stations!
Comme toujours, allez-y modérément avec l’alcool et les substances moins licites. On ne veut pas être paternalistes, mais on a déjà eu nous-mêmes des expériences pas trop le fun… déshydratation, coups de chaleur, name it, on y a pas mal goûté.
PRENEZ LE BUS! Entrer en ville et en sortir pendant le FEQ, c’est déjà assez l’enfer de même. Le service spécial du RTC est bien rodé et on peut se retrouver rapidement à destination. Laissez votre auto dans un des par-o-bus du RTC et montez en bus, ça ne coûtera pas plus cher que les stationnements!
Pour en savoir plus, consultez la section Infos pratiques du site Web du Festival d’été.
Les amateurs de country et de bluegrass seront bien servis avec les sympathiques Damn The Luck, qui proposent une musique aux racines américaines qui laisse place à l’improvisation, aux solos et à la joie de vivre. Une musique festive et chaleureuse, un excellent choix pour commencer son festival!
Cette artiste américaine établie en France navigue allègrement entre le folk, la pop, le jazz et le rock avec une touche de synthétiseurs toujours agréable, jamais banal. On va aller la découvrir avec vous!
Surprise! La formation Throes + The Shine a dû annuler sa prestation à la dernière minute. Pour les remplacer, qui d’autre que le groupe le plus rempli de paillettes de Québec, nos amis de Beat Sexü, qui auront joué au OFF près de 17 heures plus tôt? Mettez vos plus beaux habits et venez célébrer avec le fantastique groupe pantoumien!
À Québec, on connaît de mieux en mieux l’auteur-compositeur-interprète d’origine beauceronne. Que ce soit en raison de son succès Faut qu’on bouge, pièce-titre de l’album du même nom, ou pour le plaisir de le voir chanter sur une des nombreuses scènes de la ville, Pierre-Hervé séduit avec ses chansons teintées de folk, de pop, de reggae et j’en passe. Vous voulez savoir pourquoi il a gagné les Apéros FEQ? Venez le constater par vous-mêmes. Believe the hype!
Oh qu’on l’attendait, ce show-là! Inspiré de l’excellent album hommage à Richard Desjardins, le spectacle nous présentera les chansons du grand auteur-compositeur-interprète revisitées par de nombreux artistes émergents et établis d’ici. Une heure toute en émotions, un moment unique.
Du folk. Une touche de jazz. Des cordes. Des belles mélodies. Des textes brillants. Sarah Toussaint-Léveillé propose tout ça. Un beau moment en perspective.
Oh le beau mélange des genres que voilà! Le folk bluesé des Barr avec les sonorités maliennes de Bassekou Kouyaté et Amy Sacko! Cette collaboration toute spéciale ne se reproduira pas de sitôt à Québec. Un événement en soi.
Bassekou Kouyaté et Amy Sacko n’auront pas pu se rendre à Québec pour le spectacle. Grosse, grosse, grosse déception. Néanmoins, les Barr Brothers, eux, seront présents et ont appelé d’autres amis pour jammer avec eux. Ça demeure un événement!
Ouf, on va en voir, du beau (et du bon) monde! Et ça, ce n’est que la soirée numéro un!
Et vous, qui irez-vous voir?
Si vous voyez un membre de l’équipe, n’hésitez pas à nous dire un petit bonjour!
Photo de couverture : Gab Paquet, par Marion Desjardins
Pour son cinquantième anniversaire, le Festival d’été de Québec accueillera quelques-uns des plus grands noms mondiaux sur la scène musicale. On n’a qu’à penser à Pink, DJ Shadow, Kendrick Lamar, Lady Antebellum, Flume, Metallica, Gorillaz et à Muse.
Mais saviez-vous que les artistes de Québec auront également la chance de briller au FEQ, et ce, pas seulement sur les plus petites scènes? Non, vous ne le saviez pas? Ça tombe bien, nous sommes là pour vous en parler!
Voici un portrait d’artistes d’ici que vous aurez la chance de croiser sur les différentes scènes du Festival.
Pierre-Hervé Goulet – 6 juillet, 18 h 30, Scène Fibe
L’auteur-compositeur-interprète Pierre-Hervé Goulet fait beaucoup parler de lui depuis quelque temps : son album Faut qu’on bouge a attiré l’attention des médias pour son folk à saveur parfois reggae, parfois blues, parfois chanson française. Goulet est un des jeunes hommes les plus dynamiques sur la scène de Québec. Qui d’autre pourrait livrer en mains propres son album aux gens qui l’achètent?
Ah, on allait presque l’oublier : Pierre-Hervé a remporté les grands honneurs des Apéros FEQ, devant Laurence Castera, Jérôme St-Kant et Val Thomas!
Tze Texas Redmecs – 6 juillet, 22 h, L’Anti Bar et spectacles
Le groupe de Québec Tze Texas Redmecs revisite le country, le folk et le bluegrass avec une énergie hors du commun. Leur plus récent album, Cheyenne, paru sous la bannière WY Bunch, est un album qui montre l’étendue du registre de ces bandits au coeur tendre.
Mr. Weather – 7 juillet, 17 h, L’Anti Bar et spectacles
Mr. Weather ne fait pas dans la dentelle, mais ça n’empêche pas le groupe d’offrir un son qu’il a bien peaufiné. Les influences sont diverses (Cream, Iron Maiden), les guitares sont omniprésentes, les structures sont solides. Les amateurs de hard rock devraient apprécier.
L’Orchestre d’hommes-orchestres, du 7 au 16 juillet, 18 h 30, Parc de l’Amérique française
L’ODHO, fondé à Québec en 2002, est un collectif d’artistes interdisciplinaires et indisciplinés. Ils font tout et n’importe quoi et cette année, ils feront des clins d’oeil à notre imaginaire collectif. Comment? En faisant se mélanger les époques, les cultures et les personnages! Ça va être juste bon.
Aeternam – 7 juillet, 22 h, L’Anti Bar et spectacles
Un autre groupe qui ne fait pas dans la dentelle! Aeternam, c’est du gros death metal mélodique avec tous les éléments obligatoires du genre. Des solos de guitare, des rythmes enlevants, une voix gutturale qui semble parfois venir d’outre-tombe. Ça sent la grosse messe!
Samuel Wagner, Simon Tam et Pierre-Philippe Thériault s’amusent follement avec Floes. Cet espèce d’amalgame d’électronique, de hip-hop et de soul est un autre moyen de transport sur mesure pour la voix de Wagner (que vous connaissez aussi pour son travail avec Harfang). Quand le trio joue, on ferme les yeux, on se laisse porter, on sourit. Mettons qu’il pleut samedi, Floes devrait être capable de faire fuir les nuages. C’est pas donné à tout le monde!
Never More Than Less, 8 juillet, 19 h, Scène Loto-Québec
Les vétérans de la scène post-hardcore de Québec sont de retour depuis peu avec un nouvel album Peace War Whatever. Ce n’est pas pour les oreilles sensibles et il faut avoir un coup solide pour suivre le rythme en hochant rageusement de la tête, mais dans le genre, c’est du gros calibre!
De la Reine, 8 juillet, 22 h, L’Anti Bar et spectacles
Un autre projet pop accrocheur! Jean-Étienne Collin Marcoux, Odile Marmet-Rochefort et Vincent Lamontagne (un autre trio!) y vont également d’une pop remplie de soul, mais ils y ajoutent une touche de sensualité (que ce soit par la voix d’Odile ou par les riffs de Vincent) et un beat d’enfer (allô JE!). On s’approche du trip-hop bio. En français, en plus!
Oui, oui, Jonathan Roy, l’ancien gardien goon des Remparts! Il a enregistré son dernier album avec Corey Hart et on va l’admettre : même si on n’est pas particulièrement fan, il y a quelques bons moments.
Les Trimpes, 10 juillet, 17 heures, L’Anti Bar et spectacles
Le groupe de Québec fait du gros blues rock ben accessible. Pensez à Offenbach, fin années 1970, début années 1980. De la musique de party sans prétention, qui devrait bien commencer votre soirée!
On peut voir l’auteure-compositrice-interprète de Québec un peu partout depuis quelque temps. Gabrielle a signé un beau contrat avec un major, Universal, qui devrait lui ouvrir de nombreuses portes partout. Sa chanson Habit, bien bluesée, lui va comme un gant. Gabrielle a de magnifiques compositions que de nombreux fans de country-pop, venus pour Lady Antebellum, vont découvrir. Mais nous, on va aller faire un détour sur les Plaines juste pour elle.
Les membres du trio indie pop Gilles font de la musique ensemble depuis qu’ils ont 10 ans, et ça paraît par la cohésion de leurs compositions. Avec un minimum d’arrangements, le groupe réussit à attirer l’attention grâce à ses textes intelligents et ses mélodies accrocheuses. De nombreux passants vont tendre l’oreille!
Ne vous fiez pas à ses interventions parfois décousues, ni à son air parfois très slacker. Jérôme St-Kant sait écrire des chansons. C’est lent, langoureux, c’est pas toujours mature, mais c’est proche du quotidien et de la réalité d’un paquet de jeunes mélomanes qui se reconnaissent chez ce grand garçon. Ça va être ben ben ben chill.
De kessé? Les Goules sur les Plaines? Le groupe punk le plus théâtral de Québec va envahir la grande scène avec sa musique irrévérencieuse (Fermez vos gueules!), ses guitares dans le tapis et la personnalité unique de Keith Kouna. Les jeunes fans des Cowboys Fringants et les moins jeunes fans de Lisa LeBlanc n’ont qu’à bien se tenir, ça va brasser à l’avant de la scène Bell!
Manu Militari, 11 juillet, 19 heures, Scène Loto-Québec
Le rappeur-parolier originaire de Québec Manu Militari n’a pas la langue dans sa poche. Le besoin constant de s’exprimer l’a amené à écrire un roman paru en 2016. Les paroles de ses chansons sont crues, sans tomber dans la vulgarité. Un rappeur engagé et engageant.
Laurence Castera propose un indie folk intelligent, aux accents très pop. Finaliste aux Apéros FEQ, on pourra apprécier un jeune homme en pleine possession de ses moyens, qui déborde d’énergie sur scène.
Gab Paquet, 12 juillet, 19 h 30, Scène Hydro-Québec
Gab qui? C’est qui, ce grand insignifiant qui ouvre pour Michel Louvain? NEXT… Naaah, je blague!
Gab Paquet, c’est le chanteur de charme du nouveau millénaire. Avec son pad, sa moustache et sa voix suave, Gab n’aura aucun mal à faire tomber toutes ces femmes (et ces messieurs aussi, s’ils en ont envie) dans les pommes. Tout le monde aime sa pop sortie tout droit des années 1980, ses chansons qu’on peut prendre drôlement au sérieux ou avec un grain de sel et la théâtralité incroyable du personnage!
Si on se fie aux centaines de personnes qui se sont arrêtées pour son spectacle aux Francofolies en juin dernier (et qui sont restées jusqu’à la fin pour l’applaudir à tout rompre) ou à sa prestation intime dans un Zénob bien rempli à Trois-Rivières pas plus tard que vendredi (avec des fans qui connaissaient toutes ses paroles par coeur), ça va tout simplement être épique!
Là, tout ce qu’on veut, c’est un duo avec le grand Michel.
Honnêtement, c’est le moment que j’attends le plus au Festival cette année!
Plus d’un an après sa participation à La Voix, la jeune interprète s’est entourée de musiciens et d’auteurs-compositeurs qui façonnent, avec elle, un univers qui lui ressemble. On est bien curieux d’entendre le résultat. On va en avoir un avant-goût ce soir!
Cardinals Pride, 13 juillet, 17 heures, L’Anti Bar et spectacles
Les amateurs de metalcore vont en avoir pour leur argent en début de soirée avec Cardinals Pride. C’est agressif, mélodique et ça donne juste le goût de partir un gros moshpit. Même à l’heure du souper!
On l’a connue avec le groupe I.No. Son plus récent single, Stranger Body, groove pas possible. Une des plus belles voix de Québec (qui en compte des capables)! À (re)découvrir, ne serait-ce que pour la passion de la jeune femme!
Mute, 13 juillet, 19 h 45, Impérial Bell
Mute roule sa bosse sur la scène québécoise punk-rock depuis plus de quinze ans. Même si vous n’aimez pas le genre, difficile de ne pas rester indifférent à la qualité des mélodies, aux rythmes entraînants et aux solos de guitare enlevants. Un groupe d’ici qui a côtoyé les grands du genre!
Boundaries, 13 juillet, 22 heures, L’Anti Bar et spectacles
Un autre groupe de Québec qui fait dans le punk-hardcore qui déménage, Boundaries est un choix sensé pour terminer sa soirée après les Mute et MxPx qui auront joué juste à côté, à l’Impérial Bell! Arrivez tôt, ça risque d’être plein!
Elle a une voix d’or, ses chansons folk pleines de blues sont de jolies petites bombes qui explosent dans nos coeurs. Elle peut jouer la douceur comme elle peut être féline à souhait. Accrocheuse, envoûtante, tout en restant sympathique, Val Thomas risque de se faire un paquet de nouveaux fans!
Laura Lefebvre, 14 juillet, 17 heures, L’Anti Bar et spectacles
En seulement deux petits singles, Laura Lefebvre a capté l’attention de la scène de Québec. Un folk mélancolique, intelligent, une personnalité attachante, tout est là pour faire une maudite belle découverte!
Le groupe de Québec originaire de Charlevoix propose un mélange de thrash metal des années 1980 et de métal moderne. Ça devrait plaire aux fans de Metallica qui envahiront les Plaines tôt en soirée. Je devrais pouvoir vous en parler, parce que fiston est justement un fan fini… de 12 ans!
Harfang, 14 juillet, 19 heures, Scène Loto-Québec
Pour les lecteurs d’ecoutedonc, Harfang, c’est un peu comme Gab pis Anatole. On les suit partout. Le dernier album Laugh Away the Sun est magnifique, pis c’est pas juste à cause de la voix de Sam Wagner (mais bon, ça aide). Les chansons nous font rêver, les arrangements, de leur côté, sont d’une grande finesse. C’est encore mieux sur scène, où les gars peuvent montrer tout leur talent. Tout ce qu’on souhaite, c’est que leur musique tout en subtilité ne se fasse pas enterrer par Metalord, qui va jouer tout près.
Velvet Vice, 14 juillet, 22 heures, L’Anti Bar et spectacles
La formation Velvet Vice, qui se situe à la croisée du rock et du funk, propose des chansons aussi sensibles que sensuelles, tout en nous faisant bien groover!
Oh, nos rockeurs au coeur tendre blaguaient beaucoup lorsqu’on a annoncé que leur spectacle allait suivre une soirée hip-hop à l’Impérial, mais on sait qu’ils vont prendre leur prestation très au sérieux, comme c’est à leur habitude. En plus, un spectacle de Caravane en ville, c’est l’occasion de jouer full band +, avec des amis! Du bon gros blues rock qui grafigne le coeur tout en étant facile d’accès. Si vous ne les avez pas encore vus en spectacle, garrochez-vous!
Émeraude, c’est de la pop atmosphérique, juste assez entraînante pour nous faire shaker un peu le popotin tout en nous permettant de nous concentrer sur les textes et les mélodies accrocheuses. Le dernier simple, Garde la cadence, promet de belles choses pour le successeur du premier EP du groupe, déjà très raffiné!
Raton Lover, ce sont les chefs de file du Québéricana, un alt-country qui puise autant ses racines dans le rock du Sud des États-Unis que dans l’indie brillant des Wilco de ce monde. Tout ça avec une touche très québécoise qui ratisse large. Aussi enjoués qu’ils peuvent être introspectifs, les spectacles de Raton Lover sont de maudites belles occasions de célébrer la vie et l’amour de la musique.
Mauves, c’est de la musique aussi coco que son dernier album. Un indie capable d’aller dans tous les sens, tantôt folk, tantôt rock, toujours extrêmement mélodieux (maudit qu’il y a du Beatles dans Longtemps). Et les textes sont toujours savoureux. Peut-être un peu trop intello pour les fans de Kaïn… mais non, c’est une blague! Mauves, ça s’apprécie super facilement, surtout en montant lentement vers les Plaines pour aller voir Gorillaz! Un arrêt obligé!
WhiteNails, 15 juillet, 22 h, L’Anti Bar et spectacles
Le premier album de WhiteNails, paru en mai dernier, a obtenu un beau succès critique et devrait attirer une pas pire foule à L’Anti. Normal, Québec aime ça, le stoner, pis WhiteNails en propose du très solide. Les guitares sont pesantes, les mélodies accrocheuses, on se surprend à hocher la tête sur toutes les chansons, pis ça sonne comme une tonne de briques. Une belle fin de soirée en perspective!
Depuis plus de 10 ans, Lesbo Vrouven nous balance son disco-punk décapant dans les oreilles. Sam, Hugo et Jean-Christophe ont une énergie incroyable et les prestations du groupe sont des partys complètement déjantés. Et croyez-le ou non, c’est totalement accessible aux oreilles néophytes!
Liana Bureau est dans la zone. Elle exploite un genre, le RnB, peu exploité au Québec. Elle sait écrire des chansons pleines d’émotions tout les accompagnant d’un groove irrésistible. Et pour ne rien gâcher, la jeune femme a une voix unique. Liana est sur sa lancée, profitons de l’occasion pour la voir en pleine ascension!
***
Vous nous cherchez? On devrait pas être trop durs à trouver… pendant que les grands vont couvrir les grands, nous, on va surveiller un grand nombre de ces artistes (ainsi que bien d’autres) tout au long du FEQ.
Le Festival vient d’annoncer qu’il avait vendu tous ses laissez-passer. Triste pour ceux qui n’avaient pas acheté le leur. Cependant, tous les spectacles de la scène Fibe et de la scène Hydro-Québec sont gratuits. Et vous pouvez assister aux spectacles présentés à L’Anti pour 10 $. C’est tu pas une bonne raison de se lancer à la découverte d’artistes d’ici, ça?
Depuis la publication de la première partie de notre dossier sur les festivals à surveiller, il s’en est passé des choses! Un festival a annoncé que c’était sa dernière année (le Festival de l’Outaouais émergent), un autre a annoncé la fin de ses activités (RIP Coup de grâce) et un autre a surgi au beau milieu de nulle part, sous un viaduc de Montréal (Mile Ex End). Comme quoi la saison des festivals est plus que jamais en pleine mouvance!
Regardons ça de plus près et planifions nos vacances!
Festival OFF de Québec – 5 au 8 juillet – Québec
Le Festival OFF, qui chevauche la première fin de semaine du FEQ, se veut une solution de rechange pour tous les explorateurs qui veulent vivre des expériences hors-normes et des soirées déjantées. Festival chouchou de nombreux collaborateurs d’ecoutedonc.ca (le boss couvre le FEQ pas mal en solo pendant le OFF, ça vous donne une idée du pouvoir d’attraction de ce festival chez ceux qui se tiennent dans le champ gauche), le OFF est l’endroit idéal pour découvrir des artistes… avant de les découvrir un peu plus tard dans les grands festivals.
Le thème de cette nouvelle édition? Change de sauce! Et quels sont les ingrédients? Un peu de Badminton, de Gramofaune et de Beat Sexü, une pincée de Fria Moeras, de FET.NAT, de Notre Père et d’Hologramme, un soupçon de Bottleneck Jay, de Chassepareil, de Winston Band, de Victime, de Vulvets et de Yonatan Gat (Dvoràk : Quatuor américain), de la lutte avec Gouroux, et quelques tasses d’Isabelle Cormier, de Val Thomas, de Natation, de Martyrs de marde, ainsi que quelques autres que vous découvrirez en même temps que la programmation.
Une belle façon de sortir des sentiers battus et de vous rappeler que même si les Plaines sont le fun, y’a rien de mieux pour vos sens que de découvrir un band de feu en même temps qu’une centaine de personnes tout aussi crinquées que vous!
Ce sera au tour de nos collaborateurs de l’Estrie de courir partout! Sherblues & Folk, c’est un festival urbain qui se déroule au coeur de Sherbrooke. Grands spectacles sur la King et dans les bars et salles de la ville.
En plus de gros noms du blues et de la pop, on pourra y voir Samuele, Simon Kearney, Leyla McCalla, Sara Dufour, Matt Andersen, Les Deuxluxes et plusieurs autres.
Le festival indépendant de Laval sera de retour cette année! « Pour le festivalier, l’événement promet une expérience d’écoute différente où il pourra découvrir un nouvel artiste tout comme son artiste favori sous un nouvel angle. Le Festival Diapason est un événement rassembleur à la fois par la diversité de ses publics que par sa capacité de mobiliser des partenaires et des intervenants du milieu culturel d’ici et d’ailleurs. »
Pour sa neuvième édition, Diapason fesse fort avec plein d’artistes émergents et plutôt établis que les lecteurs d’ecoutedonc.ca risquent fort d’apprécier : Mat Vezio, The Sadies, Noé Talbot, Louis-Philippe Gingras, Peter Peter, Fire/Works, Chocolat, Émile Bilodeau, SUUNS, Lesbo Vrouven, Organ Mood, Blood and Glass, The Great Novel, Fred Fortin, Bernard Adamus, Lydia Képinski, Mon Doux Saigneur, San James, Avec pas d’casque et plusieurs autres.
Festival d’été de Québec – 6 au 16 juillet – Québec
LE gros festival de musique à l’est de Montréal! Et le FEQ célèbre cette année sa cinquantième édition! Si vous lisez déjà notre blogue, vous avez déjà une excellente idée de la programmation du FEQ. Et même si vous ne le lisez pas, vous êtes probablement au courant que les festivaliers pourront voir, sur les Plaines, des grosses pointures comme P!nk, Metallica, Gorillaz et Muse.
Mais le FEQ a toujours été un lieu propice pour les découvertes et les artistes locaux, indépendants et/ou émergents, et cette année ne fait pas exception : ça va d’A Tribe CalledRed à Zagata, en passant par Amadou et Mariam, Andy Shauf, Atsuko Chiba, Badbadnotgood, Ben Caplan & The Casual Smokers, Ben L’Oncle Soul, Bixiga 70, Brisa Roché, BROS, Common Deer, DakhaBrakha, DJ Shadow, Jacques Jacobus, Leyla McCalla, Lisa LeBlanc, Los Lonely Boys, Men WithoutHats, Mydy Rabycad, Nefe, Nicolas Michaux, Ria Mae, The Barr Brothers (avec Bassekou Kouyate et Amy Sacko), The Beaches, The New Pornographers, The Wooden Sky, The Zombies, Wolf Parade, Yonatan Gat, et un nombre fou d’autres artistes dans tous les styles et toutes les langues.
La scène musicale du Québec (et de Québec) sera une fois de plus mise en valeur : Amélie No, Avec pas d’casque, Aut’ Chose, Bernard Adamus, Beyries, Caravane, Chocolat, Damn The Luck, De la Reine, Dead Obies, Di Astronauts, Émeraude, Émile Bilodeau, Floes, Francis Faubert, Fred Fortin, Gab Paquet, Gabrielle Shonk, Gazoline, Geoffroy, Gilles, Groenland, Harfang, HEAT, IDALG, Jérôme St-Kant, Lary Kidd, Laura Lefebvre, Le Couleur, Leif Vollebekk, Les Cowboys Fringants, Les Dales Hawerchuk, Les Goules, Les Soeurs Boulay, Les Trimpes, Les Trois Accords, Lesbo Vrouven, Liana, Manu Militari, Matt Holubowski, Mauves, Orloge Simard, Peter Peter, Pierre-Hervé Goulet, Plants and Animals, Prieur & Landry, Raton Lover, RYMZ, Samuele, Sara Dufour, Sarah Toussaint-Léveillé,The Damn Truth, Tze Texas Redmecs, Velvet Vice, Yann Perreau seront entre autres de la partie!
Tout ça pour un prix unique de 95 $. Plusieurs spectacles sont gratuits!
Que ce soit sur la grande (et magnifique) grande scène des Plaines d’Abraham ou en toute intimité dans un Anti Bar et spectacles plein à capacité, toutes les raisons sont bonnes pour venir à Québec (ou y rester) en juillet!
Dites, un samedi musical complètement fou à Saguenay, ça vous intéresse? C’est ce que vous propose La noce, dont le volet musical a été concocté par Philippe Brach. En plus de Brach, on pourra y voir Klô Pelgag, Les Goules, Les Hôtesses d’Hilaire, Gazoline, Violett Pi, Mordicus et Le Gros Groupe.
Avec de la bonne bouffe et quelques petites frettes sur le bord du Saguenay… ça donne le goût!
Un des festivals les plus déjantés au Québec, le Shazamfest mélange la musique, la lutte, le burlesque, le cirque et quoi encore pour faire un énorme party où tout le monde est invité à venir costumé. En musique, on pourra y entendre Men Without Hats, Clay and Friends, We Are Wolves, Duchess Says, ainsi que plusieurs autres. Profitez-en pour participer au concours de barbes et moustaches!
Qu’est-ce que ça prend pour vous convaincre de traverser le Parc de la Vérendrye? Un festival musical qui en fait voir de toutes les couleurs aux mélomanes! C’est ce que le FRIMAT propose pour sa 13e édition avec Les Soeurs Boulay, La Bronze, Fred Fortin, Vulvets, Francis Faubert, Lubik, Caravane, Émile Bilodeau, Louis-Philippe Gingras et plusieurs autres!
Est-ce en raison de ses paysages enchanteurs? De son ambiance unique? De sa programmation toutes étoiles? Un fait demeure : on aime Le Festif! à un point tel que l’équipe d’ecoutedonc.ca débarque à Baie-Saint-Paul en gang! Mené par un groupe de mélomanes qui n’ont pas peur de rassembler valeurs sûres et artistes à découvrir, l’équipe du Festif s’est donnée à fond pour présenter une neuvième édition à ne pas manquer. Que ce soit sur sa scène principale, au mythique sous-sol de l’église, au centre-ville, au quai ou à la chapelle des Petites Franciscaines de Marie, nos quatre journées consacrées au Festif! nous combleront de joie, nous en sommes certains.
Comment en serait-il autrement avec Caravan Palace, Miss Sassoeur et les Sassys, Émile Gruff, Antoine Corriveau, Xavier Rudd, Daniel Bélanger, Lisa LeBlanc, Klô Pelgag, Louis-Jean Cormier, Alaclair Ensemble, Groovy Aardvark, Xavier Caféine, Bernard Adamus, Voivod, Timber Timbre, Philippe B, Plants and Animals, Martha Wainwright, Valaire, Karim Ouellet, Le Couleur, Les Dales Hawerchuk, Chocolat, Weaves, Peter Peter, Rednext Level, KNLO, Leif Vollebekk, Laura Sauvage, Paupière, Beyries, Lemon Bucket Orchestra, Yonatan Gat, Sarah Toussaint-Léveillé, De la Reine, Lydia Képinski, ainsi que de nombreux autres artistes? Et les arts de la rue!
La Grosse Lanterne, c’est un joli festival qui se déroule dans le bois et où tout le monde festoie calmement (ou pas, c’est à votre goût). Si la dernière édition a été un peu gâchée par la pluie (gâchée? come on, Jacques, tu vas t’en rappeler toute ta vie de LGL 2016, avec Saratoga qui chante dans une auberge pis Dead Obies qui brave la pluie diluvienne!), il reste que la programmation de ce petit festival a toujours été extrêmement solide. Vous serez bien reçus! Et pour ceux qui n’aiment pas le camping, il y a des navettes qui font l’aller-retour à partir de Montréal!
Les organisateurs pouvaient difficilement proposer mieux comme programmation : Andy Shauf, Charlotte Cardin, The Franklin Electric, Dead Obies, Tire le coyote, Duchess Says, Les Deuxluxes, Beyries, Geoffroy, Busty and the Bass, Gabrielle Shonk et plusieurs autres seront de la partie!
La communauté innue de Mani-Utenam, près de Sept-Îles, est gâtée pendant cette fin de semaine de musique et de partage où Autochtones et non-Autochtones célèbrent ensemble la musique sous toutes ses formes. Espace de dialogue essentiel qui nous permet de constater que modernité et tradition peuvent faire bon ménage. Un festival unique en son genre qui nous permet de fraterniser avec les membres des Premières Nations et de nous rendre compte que leur culture est plus vivante que jamais.
La programmation complète sera dévoilée le 3 juillet.
Le festival montréalais est devenu un incontournable de la scène mondiale. Ça ne vient plus juste de l’Ontario pour boire de la bière à 18 ans, ça vient d’un peu partout dans le monde pour passer trois journées à voir les plus grands noms de la scène musicale et à découvrir de nombreux artistes d’ici et d’ailleurs!
Cette année, le haut de l’affiche peut en laisser quelques-uns sur leur appétit, mais ce qu’on a perdu en lustre, on l’a gagné en profondeur! Il y a moyen de se faire un itinéraire complet pour toute la durée de la fin de semaine. À voir, entre autres : Justice, The Shins, Belle and Sebastian, De La Soul, Angel Olsen, Badbadnotgood, Andy Shauf, Solange, Cage the Elephant, Father John Misty, Broken Social Scene, Danny Brown, Dawes, Plants and Animals, Pup, Heat, CRi, KROY, Men I Trust, The Weeknd, Alabama Shakes, Die Antwoord, Foxygen, Bernardino Femminelli et plusieurs autres!
Festival Musique du bout du monde – 9 au 13 août – Gaspé
Le festival gaspésien en a pour tous les goûts. Pop, rock, musiques du monde, animation de rue, la mer, les paysages enchanteurs, tout est là pour plaire aux festivaliers! Avec Caravane, Yann Perreau, Valaire, La Chiva Gantiva, Tiken Jah Fakoly, Qualité Motel, Fred Fortin et plusieurs autres. Surtout, Chloé Sainte-Marie, à l’aube, au majestueux Cap Bon-Ami. Juste ce spectacle vaut les 10 heures d’auto à partir de Québec.
Festival de l’Outaouais émergent – 17 au 20 août – Gatineau
Triste nouvelle : le FOÉ a annoncé que l’édition 2017, sa dixième, serait sa dernière. Pour leur chant du cygne, les Gatinois proposent un menu fort varié : Beyries, The Agonist, Nomadic Massive, Vulvets et LaBronze, de même que plusieurs autres artistes,ont été annoncés. C’est votre dernière chance!
Le festival Artefact, ce sont des spectacles en plein air, des petits concerts intimes, des artisans, de la maudite bonne bouffe et une ambiance festive, mais relax, sur le bord du fleuve. Cette année, plein de beaux noms d’ici sont au programme : l’omniprésente Lydia Képinski, les gentils Choses sauvages, nos amis de Harfang, le rockeur Vincent Appelby, la douce Beyries, l’envoûtant Elliot Maginot, les brutes de Double Date With Death, les sympathiques Babins, le bestial Yann Perreau, la fougueuse La Bronze, les trippants Les Louanges, les solides Caravane, le charmant Geoffroy, les géniaux The Franklin Electric et plusieurs autres!
À Saint-Jean-Port-Joli, on ne fait pas que gosser du bois! On rocke aussi! Et cette nouvelle édition du Bivouak’alooza promet de rocker solide! Avec Reel Big Fish, Mononc’ Serge, Koriass, Les Dales Hawerchuk, Irish Moutarde, Les Hôtesses d’Hilaire, King Abid, Émile Bilodeau, Joe Robicho et Orloge Simard, ça risque de veiller tard et de prendre un coup solide! Mais avec tout ce beau monde, pas besoin de boire pour avoir du fun!
Le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue est un incontournable pour tout festivalier québécois qui se respecte. En pleine fin de semaine de la Fête du travail, le FME accueille, au coeur de Rouyn-Noranda, une pléthore d’artistes émergents et plus établis d’ici et d’ailleurs. En plus de toute la belle programmation, les organisateurs du FME savent nous tenir sur nos gardes avec des spectacles surprise annoncés quelques minutes à l’avance. Ça commence tôt, ça finit tard et les mélomanes retraversent le parc de la Vérendrye comblés!
Tous les artistes n’ont pas encore été annoncés, mais on sait déjà que A Tribe Called Red, Andy Shauf, Atsuko Chiba, Canailles, Desjardins on l’aime-tu, Emily Wells, Fuudge, Geoffroy, La Bronze, Ludovic Alarie, Pierre Kwenders, Philippe B, Sarah Toussaint-Léveillé et plusieurs autres seront de la partie.
Les laissez-passer sont déjà tous vendus, mais il reste encore des billets individuels!
Oh, un nouveau venu! Le Mile Ex End Musique s’installe sous le viaduc Van Horne à Montréal et, comme on l’a déjà dit, on capote un peu sur la belle programmation : City and Colour, Patrick Watson, Cat Power, Suzanne Vega, Godspeed You! Black Emperor, Busty and the Bass, Tire le Coyote, Charlotte Cardin, Basia Bulat, Megative, Busty and the Bass, Lydia Képinski, Partner, Adam Strangler, Helena Deland, Dizzy et Maude Audet ont déjà été confirmés, et on nous promet d’autres artistes. Ajoutez à ça plein de bouffe de rue, une ambiance familiale et un lieu urbain, ça fait une belle solution de rechange pour ceux qui fuient les grosses mouches!