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  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – SPOT + Fou-Bar

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – SPOT + Fou-Bar

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    13h – Dear Criminals au SPOT

    Un peu comme le off du OFF, ce spectacle présenté au SPOT (un endroit à découvrir) ne faisait même pas partie de la programmation du festival. L’équipe du OFF, qui a booké ledit spectacle, a vraisemblablement fait un choix judicieux en décidant de nous présenter Dear Criminals, un groupe électro-folk de Montréal. Sur des rythmes down-tempo, ils font briller quelques notes de synthétiseurs pendant que les voix de Frannie Holder (random recipe) et de Charles Lavoie (b.e.t.a.l.o.v.e.r.s) se mélangent en un ensemble épatant. Plus qu’un groupe électro, ils ajoutent au tout des mélodies à la guitare, de la rythmique à la basse et des textes lourds de sens et de sensations. Ils ont joué, avec précision et technique, les chansons de leur nouveau maxi Strip ainsi que quelques anciennes pièces. Alliant talent et émotion, ils ont affiché une belle énergie tout au long du spectacle, jouant et chantant avec intensité.

    Ce groupe, qui m’avait déjà conquise lorsque j’avais écouté son EP Crave sur la liste de Noël Poulet-Neige, semble avoir aussi fasciné le public, constitué surtout de gens dans la vingtaine et de jeunes familles. Peu habitué aux spectacles en plein air, surtout avec l’ambiance tendue de leur musique, le groupe était tout de même heureux de pouvoir jouer devant des familles, a indiqué Frannie Holder, puisque les deux autres membres sont de nouveaux papas.

     

    18h – Marie-Claire au Fou-Bar

    Armée seulement de sa guitare et de son sourire, la musicienne de Sudbury est montée sur scène pour entamer son spectacle. Très simples et répétitives, ses mélodies à la guitare avaient un effet énigmatique. Ses textes étaient eux aussi intéressants et elle a su charmer une bonne partie de l’auditoire. À titre personnel, cependant, je crois que l’artiste, qui a beaucoup de potentiel, a encore un peu de chemin à faire pour développer sa musique, qui me semble un peu trop simple et parfois moins bien maîtrisée. Je dois toutefois lui concéder qu’elle a su se sortir d’une situation difficile : dès sa deuxième chanson, une de ses cordes de guitare a brisé. Elle a poursuivi au piano pendant que le sympathique gars du son lui réparait sa corde. Sans arrêter le spectacle, et en en profitant pour jaser avec le public de son EP à paraître bientôt, elle s’est montrée remarquable.

     

    19h – Oli Laroche au Fou-Bar

    Même avec des effectifs réduits (petitesse du bar oblige, le groupe de 5 musiciens était réduit à un duo) et une extinction de voix, Oli Laroche a donné tout un show. Lui-même à la voix, au clavier et à la batterie, son acolyte Clément Leduc aux synthétiseurs et arrangements, ils ont présenté leur musique intense, un peu fuckée, qui porte très bien le qualificatif de Pop-Louche, titre de leur dernier maxi. Notamment, un certain trémolo dans les synthétiseurs donnait un effet fantomatique. Ils ont eux aussi affronté une petite marée de problèmes techniques, aidés par l’encore sympathique (le même) gars du son, ce qui ne les a pas empêchés de poursuivre leurs beats de batterie, leurs refrains ou leurs solos endiablés (big up à Clément Leduc d’ailleurs pour sa technique dans ses solos). Ils se sont démarqués par l’intensité de leurs finales instrumentales. Beaucoup plus rythmée que le spectacle précédent, cette performance a tant enthousiasmé le public qu’il en a redemandé. Ne sachant plus quoi jouer, Oli Laroche a choisi une très vieille pièce qu’ils ont aussi bien exécutée.

     

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    13 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Dear Criminals, Festival OFF de Québec, Fou-Bar, Marie-Claire, Oli Laroche, SPOT
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – Méduse(spectacle de clôture)

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 11 juillet – Méduse(spectacle de clôture)

     

    En cette dernière journée du OFF, il n’y a eu qu’un seul mot d’ordre : intensité. Musique intense, solos intenses, plaisir intense, surprise intense. Si vous n’étiez pas là, je vous l’assure, vous avez manqué quelque chose ; la programmation ce soir-là, en plus de nous faire passer par une gamme de styles et d’émotions, était de qualité.

     

    046OFF421h – Les Monocytes présentent Spirospatial par Marie-Ève Fortier

    Le spectacle a commencé presque une heure plus tard, probablement à cause de la pluie (que dis-je ? du DÉLUGE), à laquelle j’ai pu bien goûter en marchant du Parvis au Méduse (une douche c’est bien, deux c’est mieux). Vers 21h40, on s’est installés dans la salle, où nous attendaient un décompte à l’écran, quelques instruments et divers drapeaux des États-Unis. Quand le décompte a affiché zéro, le duo s’est présenté, passant par l’arrière de la salle, tout vêtu de … scaphandres. Spirospatial, c’était l’expérience musicale d’un voyage de fusée dans l’espace. Affichant tantôt des schémas tantôt des images réelles de divers évènements importants de la NASA, ils mettaient en musique le trouble d’un atterrissage raté, la beauté de quelques moments d’immensité spatiale. Musicalement, on pourrait comparer cela à un mélange de musique de film et de musique contemporaine plus hermétique. J’ai été impressionnée par la synthèse réussie entre les effets visuels et sonores, ainsi que par la créativité du duo dans l’utilisation de leurs instruments. Je dois aussi ajouter que j’ai été une fois de plus impressionnée par l’écoute du public du OFF, écoute particulièrement nécessaire pendant cette performance puisque le plus petit chuchotement pouvait être entendu à travers les grands silences entrecoupant les portions sonores.

     

    050OFF422h – Lyse and the Hot Kitchen par Marie-Ève Fortier

    Après un voyage dans l’espace, un voyage dans le temps. Composé de Lyse Déjeuner à la voix, de Jérôme Hébêrt à la contrebasse et du mythique Arthur Cossette (connu pour Les Jaguars et Les Sinners) à la guitare, ce trio que beaucoup se plaisent à qualifier de multigénérationnel a fait lever la foule comme pas avant au OFF cette année. Avec leur rock digne d’Elvis, passant parfois du côté du country rock, du surf rock ou encore par des pièces dignes des vieux westerns spaghettis, le groupe a fait danser une bonne partie du public. Mais quand on dit danser ici, on parle du bon vieux Rock & Roll : ça sautait, ça dansait le swing, sa twistait; les gens étaient fous et applaudissaient à n’en plus finir pour les solos d’Arthur Cossette ou pour la voix impressionnante, rock, groundée de Lyse Déjeuner.

     

    23h – Salty Wenches par Marie-Ève Fortier

    Drogue était programmé, mais ayant annulé à la dernière minute ils ont été remplacés par Salty Wenches, un groupe de punk rock de headbangers… composé entièrement de filles ! Avec leurs T-shirts de princesses, elles ont fait hocher de la tête plusieurs fans et ont même suscité un mosh-pit sur leur dernière chanson. On se serait cru, musicalement, dans l’univers de Scott Pilgrim vs the World ou encore au Vans Warped Tour.

     

    0h – Yonatan Gat par Marie-Ève Fortier

    Si le groupe précédent était intense, si Oli Laroche affichait une bonne technique, si j’ai été impressionnée par KPLR, je n’ai plus de mots pour décrire Yonatan Gat excepté des points d’exclamation : !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le trio, qui a monté son setup au milieu de la salle, par terre, qui a géré lui-même son éclairage, mettant en vedette tantôt le guitariste tantôt le batteur tantôt le bassiste, m’a tout simplement coupé le souffle. Pendant plus d’une heure, ils ont joué sans arrêt une musique endiablée, au tempo rapide et aux sonorités étrangères et mélangées. C’était comme un solo d’une heure… alors imaginez les vrais solos ! Du jamais vu, un show à voir dans une vie. Je voudrais vous décrire leur style et leur talent, mais je n’ai pas les compétences musicales pour le faire. Il me semble que pour apprécier pleinement ce spectacle, il faille avoir un certain bagage en matière de musique. Le public, d’ailleurs en grande partie composé de musiciens, n’en est pas revenu non plus (j’en ai vu quelques-uns la bouche ouverte). Le plus impressionnant à mon avis était la performance du batteur ; en un spectacle, il a dû fournir l’équivalent en efforts de tous mes entraînements à vie condensés en un bloc. Il se débattait à une vitesse fulgurante, toujours précis, ne paraissant jamais fatigué. Lorsqu’ils ont terminé dans une finale éclatante, le public en a tellement redemandé qu’ils ont pu faire un rappel, et ce malgré l’heure très avancée due au retard du premier spectacle. Sur un high, j’ai quitté la salle impressionnée, en extase musicale. Chapeau à la programmation du OFF d’avoir pu faire venir ce groupe (originaires de Tel Aviv, Yonatan Gat et son groupe vivent maintenant à New York), que j’aurais personnellement placé en finale.

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    1h – She Serpent par Marion Desjardins

    Ce sont les She Serpent qui ont eu la lourde tâche de passer après les excellents Yonatan Gat. J’avais personnellement très hâte de les voir puisque j’ai suivi avec grand intérêt les multiples projets de la chanteuse Melanie Brenda au cours des dernières années. J’ai vraiment adoré leur performance, la voix toujours très juste, un style stoner mais vraiment différent de ce que j’ai pu entendre auparavant. C’est sans aucun doute un spectacle que j’aimerais revoir mais comme l’a mentionné Marie-Eve, j’aurais définitivement placé ce groupe juste avant le précédent, malheureusement la moitié de la salle s’était vidée suite aux grandes émotions suscitées par Yonatan Gat.

    J’ai dû quitter après ce spectacle vu l’averse qui avait fait accumuler un retard d’une heure dans l’horaire. Encore une fois, un énorme merci au OFF pour leur diversité. Comme l’ont mentionné les Dear Criminals en après-midi, ça fait du bien de voir un festival qui ose et offre des bands qui ne sont pas partout au Québec.

    À l’an prochain !

     

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    13 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Les Monocytes, Lyse and the Hot Kitchen, Salty Wenches, Yonatan Gat
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Méduse

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    ON A MANQUÉ : 22h – Nimbes

    Arrivée vers 22h40 après le dernier spectacle du Parvis, j’espérais attraper au passage quelques chansons de Nimbes, un groupe de shoegaze d’ici en plein essor. Cependant, ils avaient déjà terminé : ce soir-là, on avait visiblement décidé de mieux respecter les horaires que la veille. Les autres spectacles, toutefois, m’ont réconfortée malgré ma déception d’être arrivée en retard. Cette fois, le public était plus nombreux encore et un peu plus de party (c’est ça le vendredi, vous me direz !). Me ressaisissant, je me suis dirigée vers le prochain spectacle.

     

    23h – SYZZORS

    Avec deux figures féminines fortes, une à la voix et une à la batterie, SYZZORS semble avoir plu au public avec leur électro assumé et énergique. Les quatre musiciens ont joué plusieurs pièces de leur nouvel EP Leo (qui n’est pas le nom d’un garçon, la chanteuse a-t-elle assuré), mais aussi quelques chansons plus anciennes, notamment Rain et Love Triangle. Encore une fois, le public du OFF m’a surprise. Un peu gêné au début, il a fini, après quelques efforts, par se rapprocher pour se déhancher au son des dernières chansons du groupe. Un beau moment qui, me semble-t-il, a été partagé par les musiciens aussi.

     

    47OFF30h – Paupière

    Belle découverte ce soir, Paupière nous offrait son tout premier spectacle à vie ! Par contre, on ne pourrait pas dire que les musiciens étaient des novices. Composé de Julia Daigle, d’Éliane Préfontaine et du plus connu Pierre-Luc Bégin (vous savez, le batteur de We Are Wolves ?), qui chantent tous et qui jouent tous du synthétiseur, le trio est parvenu à capter l’attention du public avec sa pop très particulière. Leur musique assez joyeuse et dansante, en effet, se déroulait toujours sur un fond inquiétant ou dark. Je ne sais si c’était le drum machine qui jouait en deux temps, les sons graves presque constants, les timbres choisis pour les synthés ou les effets dans les voix, mais vraiment, ça venait donner un côté électro-industriel à leur pop sinon «fruitée», telle que décrite dans la programmation. Avec un ensemble de pièces variées dans un style circonscrit, sans parler ou presque entre les chansons, le groupe nous a lentement amenés au bout de l’heure sans que le public s’en rende compte. C’est avec surprise qu’il s’est fait livrer (déjà ?) la dernière chanson.

     

    1h – Holy Data

    Voix parfois aiguës, parfois graves, sons planants/futuristes et accords difficiles à discerner, style tout aussi difficile à définir, vague ressemblance avec Tame Impala, dissonances et effets impressionnants, c’est ainsi que je pourrais résumer la musique de Holy Data. Malgré leur bel enthousiasme et les chorégraphies singulières d’un des deux claviéristes, j’ai malheureusement moins accroché. Je mettrai pourtant cela sur le dos de la fatigue, car le public autour de moi prenait son pied et bougeait allègrement sur la musique.

     

    2h – Fonkyson

    Mes attentes étaient assez hautes envers Fonkynson. Je voulais finir la soirée en grand et en dansant. Et au départ, ça commençait bien : avec un visuel de FOU (composé d’alliages ingénieux et psychédéliques de femmes, de chats, de dauphins, de bouffe, d’argent et de mille autres choses, les images qui défilaient à une vitesse folle étaient captivantes) et un beat pas pire (plus house que je pensais, moins disco), quelques personnes ont commencé à se dandiner, toujours avec une certaine gêne. Après quelque temps, cependant, la salle a été prise d’assaut par de grands enthousiastes quelque peu intoxiqués et qui incitaient peut-être trop ouvertement les autres à sauter partout comme eux. Ça, et le style musical un peu trop répétitif pour moi m’ont convaincue de partir avant la fin, comme une partie du public. Il n’est quand même pas trop tard pour aller découvrir l’artiste par vous même si son genre vous intéresse. Quant à moi, je m’en tiendrai au disco original.

     

    En somme, une belle soirée au Méduse ; j’ai dansé plus que je pensais en début de soirée, et moins en fin de soirée. J’ai aimé la participation du public, son écoute et l’enthousiasme des groupes qui, comme la veille, se sont montrés très reconnaissants de pouvoir participer à un événement de la trempe du OFF. Bien hâte à demain, déjà le dernier jour !

     

    Crédit photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    11 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Fonkynson, Holy Data, Nimbes, Paupière, SYZZORS
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 10 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

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    19h – Félix Dyotte

    Vous le connaissez probablement déjà sans le savoir, que ce soit comme étant le guitariste de Pierre Lapointe ou encore dans Chinatown. De fait, Félix Dyotte, qui nous offrait sa première fois en tête d’affiche à Québec, a pourtant bien de l’expérience derrière la cravate. On a pu le voir par son aisance sur scène hier, notamment. Personne sympathique et chaleureuse, il nous a présenté humblement, en duo et en solo, quelques pièces de son nouvel album. Malgré ses quelques cafouillages, qu’il a lui-même pris avec calme (ce sont de très nouvelles chansons), j’ai apprécié une bonne partie de ses pièces, dont le monde est décevant, sa chanson «joyeuse» de la soirée, et Avalanche. Pour le reste, bien qu’il ait qualifié son album de «triste», les mélodies restaient douces et les arrangements musicaux, minimalistes. La simplicité instrumentale incitait à se concentrer sur ses textes, empreints d’une belle poésie, bien que parfois elle rendait certaines chansons assez semblables entre elles. Le public, cette fois composé de gens de tous les âges, semblait aussi avoir apprécié.

     

    10OFF320h – Gigi French

    Je dois dire que j’ai été charmée par ce groupe dès leurs premières notes : leurs diverses influences jazz et une voix comme celle de Giselle Webber ne pouvaient me laisser de glace ! Grande et forte, elle a une voix grave et particulière. Son accent ainsi que les différents effets qu’elle faisait avec sa voix m’évoquaient un peu Lhasa de Sela. Tout de suite après Dyotte, dont on écoutait attentivement les paroles, ça faisait comme un clash. En effet, les paroles de Gigi French étaient plus difficiles à saisir et elles étaient souvent mises en arrière-plan au profit du son vocal et de la musique instrumentale. Ce qu’on a pu capter des paroles n’en était pas moins intéressant. Affirmant avoir décidé de chanter au lieu de «chialer», la chanteuse dénonce plusieurs choses dans ses pièces. Entre autres, elle a fait une chanson contre Desjardins… étant elle même sur la scène Desjardins ! Beau quiproquo.

     

    21h – Zéphyr Artillerie

    Beaucoup de gens sont arrivés pour Zéphyr Artillerie, qui a ouvert en lisant un texte (je ne saurais dire encore si c’était comique ou tragique) traitant de la séparation haute-ville/basse-ville, de l’embourgeoisement et autres. Très touchant, surtout que ça venait chercher une fibre toute québécoise, le texte a mis la table pour leur musique librement inspirée du folklore québécois. On pouvait aussi noter des ressemblances avec la musique irlandaise à la Flogging Molly dans certaines de leurs pièces. Peu habituée à écouter ce genre de musique en dehors des cabanes à sucre, j’ai été surprise au début, mais rapidement un sentiment de fête tout québécois m’a envahi. Vers la moitié du spectacle, d’ailleurs, plusieurs ont senti le besoin de se lever pour se rapprocher, et même de danser au son endiablé de l’accordéon, des guitares et des autres instruments ; une première à date dans les spectacles que j’ai vus au parvis ! Quelques pièces étaient aussi plus rock et d’autres plus lentes, quoique toujours imprégnées de folklore, pièces que j’ai encore plus appréciées que le reste parce qu’elles faisaient l’originalité du groupe. Dans mes coups de cœur, on peut noter Sisyphe et En passant («mange dont d’la marde !»). Bref, malgré les quelques problèmes techniques, ce fut une réussite, un beau party de rigodon sur scène (les musiciens se taquinaient ouvertement) comme sur le parterre.

     

    Crédit photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    11 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Félix Dyotte, Festival OFF de Québec, Gigi French, Zéphyr Artillerie
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Méduse

    Fred Woods

    Ce qu’on a dit sur l’écoute dans le Festival OFF est bien fondé : si une chose est commune à tous les spectacles auxquels on a assisté à date, tous genres confondus, c’est l’écoute exceptionnelle du public qui, visiblement, s’y connaît en matière de musique. En outre, on peut ajouter que la qualité du son était au rendez-vous dans le complexe Méduse. Tout ceci a contribué à la magie du jeudi soir, dont on vous a fait un rapide compte-rendu.

     

    21h – KPLR par Marie-Ève Fortier

    Il y avait peu de gens lorsque KPLR a commencé à jouer. Toutefois, la salle s’est remplie tout au long du spectacle. Le groupe, que je ne connaissais pas, m’a agréablement surprise ; j’ai apprécié le mélange d’une distorsion bien maîtrisée, des effets de pédales intéressants et des mélodies claires à la voix, le tout accompagné souvent d’harmonies vocales. En répétant et en travaillant de longs segments instrumentaux, KPLR sait installer une ambiance et exploiter à son plein potentiel des motifs simples. Résultat : de longues pièces psychédéliques, rock, mais contrebalancées par une certaine douceur énigmatique.

     

    22h – Fred Woods par Marie-Ève Fortier

    L’ambiance du Studio d’essai était à l’introspection pendant le spectacle de Fred Woods. Les premières rangées étaient assises pour mieux se laisser porter par la musique down-tempo et intimiste. Bien que le rendu soit électro, un peu à la Milk & Bone mais avec une voix d’homme, le batteur jouait d’une vraie (partie de) batterie et le claviériste venait parfois ajouter quelques notes de saz. Fred Woods aussi, quant à lui, faisait vibrer ses cordes vocales et guitaresques. De bons musiciens qui, avec une bonne précision, rendaient un électro simple, envoûtant, de qualité.

     

    23h – Les Passagers par Marie-Ève Fortier

    Vous les avez peut-être déjà entendus, notamment parce que leur EP était sur la Liste de Noël de Poulet Neige. Pour ma part, j’avais assez hâte de les vois en live. Leur son indie-pop avec reflets des années 80 était au rendez-vous, bien que les nouvelles chansons qu’ils ont jouées (en primeur!) se distanciaient quelque peu de ce style. C’est pour le mieux, à mon avis, puisque le nouveau mélange, plus personnel au groupe, est réussi. Les cinq musiciens ont offert au public de belles constructions musicales qui ne manquaient pas de synthétiseurs. On a même eu droit à une sublime reprise du Blues du businessman. Encore une fois, la foule éparse était attentive, mais peut-être un peu trop immobile à mon goût pour une musique entraînante et rapide comme celle des Passagers.

     

    Paul Michelo0h – Paul Michelo par Marie-Ève Fortier

    Que dire de Paul Michelo, sinon que c’était un gros party sur scène ? Les gens se déhanchaient, sautaient, chantaient avec le chanteur. Même les plus réservés avaient tous un sourire au bout des lèvres. C’est que Paul Michelo est un vrai personnage : avec ses lunettes fumées, sa perruque, ses leggings dorés et ses cinq musiciens au style vestimentaire trouvé quelque part dans le garde-robe d’Elvis, Michelo ne pouvait qu’impressionner le public. Bien que la vocation du groupe semble être d’amuser la foule avec des paroles comme «c’est pas ma faute si t’es pas beau» ou encore avec des mises en scène lubriques exposant le torse musclé du chanteur, il faut noter que les musiciens avaient du talent et que les constructions musicales, de styles variés allant du classic rock aux chansons de club med, étaient riches. J’ai particulièrement aimé les solos endiablés de flûte traversière de la claviériste. Après des adieux en grande pompe, et tous un peu pompettes, le groupe et les spectateurs ont quitté pour se diriger vers le spectacle de Walrus.

     

    1h – Walrus par Marion Desjardins

    On m’avait beaucoup parlé de Walrus avant même qu’on annonce leur participation au festival et leur prestation était très attendue par certains. Originaire d’Halifax, le groupe nous emporte avec eux dans un trip psychédélique planant sur le bord de l’océan Atlantique. Ils ont réussi à conquérir le public dès la première pièce, les gens à l’avant dansaient, d’autres plus tranquilles écoutaient mélancoliquement. On se laissait emporter ailleurs par cette voix angélique mixée à des rythmes très entraînants . Sans doute une belle découverte pour plusieurs, ce fut pour ma part une de mes prestations préférées au OFF jusqu’à maintenant.

     

    2h – Oromocto Diamond par Marion Desjardins

    On n’en est pas à notre premier spectacle d’Oromocto Diamond mais hier c’était tout de même un peu différent des autres fois. Plus de folie, plus d’alcool (il était tout de même rendu 2h du matin et on avait quelques autres spectacles derrière la cravate !) et surtout, c’était l’anniversaire du très connu Sam Murdock. Pluie de liquide, blagues, énergie se mêlaient aux pièces  expérimentales qui en faisaient bouger plus d’un. La soirée était encore très jeune, notons que dans le hall d’entrée Beat Sexü était en Dj Set et avait donné un avant-goût d’une soirée qui allait s’éterniser jusqu’aux petites heures ! De mon côté le métier de photographe m’attendait afin de rendre disponibles les images de la journée. Je serais bien restée pour la fête mais je suis restée sage, une autre belle soirée nous attends !

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    10 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Fred Woods, KPLR, Les Passagers, Oromocto Diamond, Paul Michelo, Walrus
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 9 juillet – Parvis de l’église Saint-Jean Baptiste

    Fire/Works

    Plusieurs personnes se sont déplacées pour le premier spectacle gratuit du OFF se tenant sur le parvis de l’église Saint-Jean Baptiste. En majorité composé de gens dans la mi-vingtaine et de jeunes familles, le public s’est assis sur les marches pour écouter attentivement les deux artistes programmés ce soir-là.

     

    19h – Fire/Works par Alice Beaubien

    Dans une ambiance chaude et humide, la formation Fire/Works nous a offert leur folk-rock psychédélique. Peu bavards avec le public au début, ils nous ont offert un set musical tout à fait convenable, ponctué cependant d’un ou deux petits problèmes techniques. Ils nous ont livré des compositions de leur dernier album paru à l’automne 2014 et de façon surprenante on sentait des notes de country. Deux petits enfants leur ont volé la vedette en tournoyant en rond comme des petits oiseaux sur des rythmes envoutants. À titre personnel, j’aurais préféré voir ce groupe dans une petite salle sombre afin d’apprécier pleinement toute la noirceur et l’envoûtement de leur musique.

     

    20h – Juste Robert par Marie-Ève Fortier

    Sculpteur de profession, Jean-Robert Drouillard nous a montré ses quelques compositions avec son groupe, sous le nom de Juste Robert, compositions qui viennent tout juste de prendre la forme d’un album à paraître bientôt. Avec un patois particulier, il nous chante la réalité de son quartier, de sa vie, entre deux extraits de livres qu’il lit au public attentif. Le tout est accompagné d’une base musicale solide aux sonorités rock, mais aussi un peu folklore et country. J’ai préféré ses chansons plus lentes et lancinantes, mais le public semble avoir eu un coup de cœur pour sa finale plus rock, avec Bulldozer et Des cordes. Simple, son univers est, tout comme le personnage, un brin sombre. Ça m’a pris un peu de temps pour accrocher à cause de sa façon particulière de chanter (qu’il n’a pas lorsqu’il parle), mais avec le temps je m’y suis habituée et j’ai pu apprécier sa musique, comme l’a visiblement fait le public qui l’applaudissait énergiquement à la fin du spectacle.

     

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    10 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Fire/Works, Juste Robert
  • [FESTIVAL] OFF – Programme du 9 juillet

    [FESTIVAL] OFF – Programme du 9 juillet

    De la dizaine de spectacles présentés aujourd’hui, nous vous en proposerons trois.

    Fire/Works
    Fire/Works

    Fire/Works, 19h au Parvis de l’Église Saint-Jean Baptiste [gratuit] :

    avec ce qu’ils appellent un folk rock progressif et de belles harmonies vocales, le groupe de Montréal est de mise pour éveiller doucement vos oreilles.

    Fred Woods, 22h au complexe méduse :

    encore une fois de Montréal, cet artiste à l’électro polyvalent promet des pièces dansantes et des pièces introspectives. Après les oreilles, ça vous réchauffera les pieds, en plus de vous faire apprécier son souci du rendu musical.

    Oromocto Diamond, 2h au complexe méduse :

    Si vous ne connaissez pas le légendaire Sam Murdock et son duo avec Jean-Sébastien Grondin, c’est que vous suivez très peu l’actualité musicale de notre ville. Aussi derrière la maison de disques et d’édition P-572, Murdock fêtera même son anniversaire avec son public, en lui jouant des pièces à la Scott Pilgrim, au son punk psychédélique dansant. À découvrir.

    Marie-Ève Fortier

    9 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals
    Festival OFF de Québec, Fire/Works, Fred Woods, Oromocto Diamond
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Sacrilège

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Sacrilège

    17h30 – Sarahjane Johnston

    Sarahjane Johnston

    Dans le cadre intimiste qu’est le Bar du Sacrilège, Sarahjane Joshnston nous a offert son beau folk expérimental. «Elle fait tout toute seule» nous préviens l’une des responsables du OFF ; à coup de pédale de son la chanteuse enregistre ses beats de voix, des percussions, pour les intégrer par la suite à la chanson qu’elle va interpréter agrémenté de distorsions électroniques.

    «J’ai beaucoup vécu avant d’être ici» déclare toute impressionnée, l’artiste qu’on a pu voir au clavier de PopLéon (Malice EP) ou encore dans le projet très local Le St Jean Baptiste Country Club avant de faire son projet solo. Sur son soundcloud, on peut voir un beau panel de son travail enregistré qu’ on peut télécharger gratuitement.

    Sa voix soul nous accroche dès les premières notes – même si on a oublié de l’éclairer sous un projecteur… ! – et sa musique nous rappelle un peu Random Recipe, sans le côté ragers du flow. Elle nous offre des chansons avec des influences parfois pop, rock, country, et hip-hop (yeah!) qui rendent sa musique très riche.

    Chaque chanson commence par la même danse: elle enregistre un son (voix ou instrument) qu’elle fera répéter tout le long. Puis elle empoigne sa grosse guitare folk, parfois agrémentée de distorsions, pour accompagner des textes personnels et poétiques. On se laisse facilement embarquer dans cette chorégraphie de folk expérimental, même pour les non-initiés. Aussi, le petit grésillement de la guitare, presque une signature, nous accompagne tout le long du spectacle. Il n’est pas irritable, il en devient réconfortant, comme le fil de l’artiste française Camille.

    On notera que la percussion la plus originale utilisée est une casserole avec une cuillère en bois, qui personnellement m’a rappelé les premières notes de On the regular de Shamir – pour dire que c’est efficace. Sarahjane Johnston nous livre une musique riche et touchante, qui intègre avec finesse l’expérimentale, on a hâte d’écouter son premier album solo.

    Pour un aperçu de sa performance live, voici une petite vidéo, réalisée chez elle.

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Alice Beaubien

    9 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Nouvelles
    Festival OFF de Québec, Le Sacrilège, Sarahjane Johnston
  • [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Méduse

    [FESTIVAL] OFF 2015 – 8 juillet – spectacle d’ouverture au Méduse

    20h – Music for 18 musiciansMusic for 18 musicians (Steve Reich)

    Quoi de mieux pour commencer un festival inusité et riche comme le OFF qu’une pièce de Steve Reich, compositeur classique contemporain. D’une durée approximative d’une heure et regroupant 20 musiciens sur scène, Music for 18 musicians a été montée par EP4, l’ensemble Lunatik, le Pantoum «et beaucoup d’artistes invités», a voulu préciser Sophie Bernier, programmatrice du festival. Mme Bernier, tout comme les musiciens, semblait d’ailleurs très fébrile à l’idée de présenter la pièce : un choix audacieux, d’autant plus que la salle était pleine.

    Une fois le concert commencé, qui plus est, tout le monde s’est tu et les musiciens ont eu droit à une écoute exemplaire, ce qui serait une des caractéristiques du public du OFF, selon Mme Bernier. Il faut dire qu’ils eurent raison d’écouter : la pièce fût bien exécutée, et ses thèmes répétitifs, enveloppants, parvenaient rapidement à mettre ses auditeurs dans un état de transe. Curieusement, trois des instruments qu’on reconnaît le plus facilement en musique classique, soit clarinettes, violons et voix, m’ont semblé se mélanger et jouer avec un timbre si clair que cela donnait un son surréel. Ces trois vedettes du classique ont donc laissé place aux mélodies des nombreuses percussions (on y comptait plusieurs vibraphones et marimbas).

    Ce fut, à notre avis, une belle réussite, surtout que cette pièce classique constituait un défi pour les musiciens, son aspect répétitif et sa durée la rendant assez difficile à jouer.

     

    22h – Glenda Gould

    Glenda Gould

    Après en avoir initié plusieurs à la musique classique, il était maintenant venu le temps de la «désacraliser», ajouta Sophie Bernier en présentant Glenda Gould, un duo regroupant Mathieu Pelgag (connu pour avoir fait les arrangements musicaux de Klô Pelgag) et Sylvain Deschamps (VioleTT Pi). Ce soir-là, ils nous présentaient des extraits de pièces classique (autant du Bach que des pièces composées par Pelgag lui-même) transposées et revampées par une armée de synthétiseurs. Sympathiques, relax, ils invitèrent le public à venir s’asseoir tout autour d’eux sur scène, eux-mêmes assez par terre au milieu de leurs synthés.

    Encore une fois, le duo eût droit à une écoute exemplaire, et c’est ce que nécessitait leur musique pour en apprécier les nuances. Souvent à une vitesse folle, et avec des sons plus que variés me rappelant mon enfance jeu-vidéoesque, la transfiguration rendait souvent les pièces méconnaissables, remplies d’une bonne dose de bizarre. La Messe en si mineur de Bach prenait des allures glauques et fantomatiques (avec des timbres que j’associe personnellement à Luigi’s Mansion). Mon coup de cœur reste la reprise de Gaspard de la nuit de Ravel, bien que la marche funèbre de Purcell semble avoir été appréciée de plus d’un.

     

    23h – Blue Light Burlesque

    Encore devant une salle relativement pleine, cette fois-ci avec des chaises, l’animateur de Blue Light Burlesque a demandé au public combien de gens voyaient du burlesque pour la première fois : ils étaient nombreux et majoritaires. Eh bien, ils furent servis : les trois effeuilleuses invitées ont su montrer leurs charmes tantôt sous le thème du Mexique ou d’Elvis, tantôt avec des accessoires comme des appareils photo ou encore parfois simplement dans la grâce du style.

    Pour ma part, ayant déjà vu ce genre d’évènements, je puis dire qu’il était à la hauteur de mes attentes, mais le public m’a déçue. D’une part, non-initié, il était normal qu’il soit moins participatif que dans les autres soirées burlesques auxquelles j’ai assisté, mais d’autre part quelques-uns ont su se montrer franchement désagréables. Cependant, excepté ce petit accrochage, une majorité des auditeurs ont eu une belle écoute.

     

    Un succès, selon la programmatrice

    On a pu discuter quelques instants avec Sophie Bernier, pour avoir ses impressions sur la soirée d’ouverture. «Tri-om-phal», a-t-elle dit sans hésiter, en nous avouant avoir déjà beaucoup d’idées et de projets pour l’an prochain. Ils ont su oser beaucoup cette année, et comme chaque année ils ont pris le pari d’aller plus loin, explique-t-elle. Et le public a suivi cette année encore, ce qui leur donne le goût de pousser l’expérience un peu plus loin l’an prochain. C’est ce qui fait la particularité du OFF ainsi que de son public !

    Ainsi, si vous voulez découvrir de nouveaux groupes, de nouveaux domaines musicaux ou simplement apprécier un bon spectacle pour sa musique, n’attendez plus, il reste trois jours au OFF !

    Crédit Photo: Llamaryon

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    Marie-Ève Fortier

    9 juillet 2015
    Festival OFF de Québec, Festivals, Nouvelles
    Blue Light Burlesque, complexe Méduse, Ensemble Lunatik, EP4, Festival OFF de Québec, Glenda Gould, Le Pantoum, Mathieu Pelgag, Sylvain Deschamps
  • [Festival OFF] + [Festival d’été de Québec] De quoi notre couverture aura-t-elle l’air?

    [Festival OFF] + [Festival d’été de Québec] De quoi notre couverture aura-t-elle l’air?

    Tournee

    On sort à peine d’un beau festival qu’en voilà deux autres qui se pointent dans notre cour : le Festival d’été de Québec et le Festival OFF de Québec. Évidemment, ecoutedonc.ca sera là et couvrira du mieux qu’il peut les deux événements. Ce qui veut dire qu’on va se concentrer sur les découvertes et la scène locale et laisser Mick Jagger aux gros médias.

    tournee6juilletFestival OFF de Québec

    Notre couverture du OFF sera assez complète, merci! Notre équipe de feu, composée d’Alice Beaubien et Marie-Eve Fortier à la rédaction, ainsi que de Marion Desjardins à la photo, devrait vous donner un compte-rendu assez fidèle des différents spectacles à l’affiche du festival. Ça commence dès aujourd’hui avec Sarahjane Johnston et ça se termine samedi soir avec Das Mörtal. On vous invite à nous lire, mais on vous invite surtout à aller voir les spectacles. Les spectacles extérieurs sont gratuits, les autres coûtent pas plus cher qu’un latté chez Starbucks, et la passe VIP, qui donne accès à tous les spectacles, est encore en vente pour 10 $!

    On a surtout hâte de voir ce spectacle d’ouverture dont tout le monde (même nous) parle!

    Festival d’été de Québec

    On devrait avoir une pas pire couverture au Festival d’été. Jacques (c’est moi, ça!) sera là tous les jours, Matthieu ira faire quelques tours et les autres collaborateurs iront certainement faire une ou deux saucettes. Si vous cherchez des articles sur ce que Mick Jagger va avoir mangé pour déjeuner le 15 au matin, on vous avertit tout de suite, y’a des blogues qui font de ce genre de nouvelles leur spécialité, on vous invite à aller les consulter.

    Cependant, si vous voulez sortir un peu des sentiers battus, par agoraphobie ou par curiosité, nos aperçus journaliers devraient vous aider à faire un choix que vous ne regretterez pas. Priorité aux artistes émergents et à la scène locale, mais ça ne veut pas dire qu’on n’ira pas voir de quoi a l’air ce fameux trône…

    Notre couverture commence d’ailleurs demain matin avec notre itinéraire facultatif, un parcours qui vous permettra de faire de belles découvertes sans vous perdre au beau milieu de 80 000 festivaliers en délire. En bon français, ecoutedonc.ca va faire ce qu’il fait le mieux : compléter la couverture des plus grands.

    Il reste encore des laissez-passer au coût de 98 $!

    Êtes-vous prêts? Nous, on est au Sacrilège dès 17 h 30 ce soir. 🙂

    Jacques Boivin

    8 juillet 2015
    Festival d’été de Québec, Festival OFF de Québec, Festivals
    Festival d’été de Québec, Festival OFF de Québec
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