C’est au cabaret Lion d’or, le lundi 19 février, que la première soirée préliminaire de la 22e édition des Francouvertes aura lieu. Encore une fois propulsé par SiriusXM, le concours-vitrine prendra place jusqu’au 7 mai 2018. On pourra y découvrir 21 artistes de la scène émergente au cours des sept soirées préliminaires. Cette année, les participants sont originaires autant du Québec que de l’Ontario et même du Manitoba.
Suite aux soirées préliminaires qui se tiendront tous les lundis, du 19 février au 26 mars et exceptionnellement, le mardi 3 avril, le jury choisira les neuf finalistes qui accéderont aux demi-finales les 16-17-18 avril, puis, à l’ultime soirée qui se déroulera encore une fois au Club Soda, le 7 mai. Le public pourra se procurer des billets à la porte au coût de 10 $ pour les demi-finales et de 20 $ pour la finale. Malgré l’aspect concours de la chose, chacun des artistes peut remporter l’un des nombreux prix grâce à la contribution des 73 partenaires de l’événement, tels que le Voir, Mishmash, Distribution Select, La Noce, Microbrasserie Les Grands Bois, Ambiances Ambiguës, Coup de coeur francophone, Le Festif! de Baie-Saint-Paul, Le Zaricot, le Magasin général Le Brun, Osheaga, Widewood, etc. Le vainqueur repartira avec une bourse de 10 000$ de SiriusXM ainsi que plusieurs autres prix, tels que des heures de studio d’enregistrement, du soutien promotionnel mentorat et plusieurs bourses et prestations rémunérées dans différents festivals.
Pour la troisième année consécutive, chacune des soirées préliminaires sera ponctuée d’un spectacle dans le volet J’aime mes ex, présenté en collaboration avec la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN). Émile Bilodeau (19 février), Sarahmée (26 février), Les Louanges (5 mars), Maude Audet (12 mars), Marie Claudel (19 mars) David Marin (26 mars), Ivy (3 avril), Rosie Valland (16 avril), Dany Placard (17 avril), et Mon Doux Saigneur (18 avril), viendront casser une chanson en ouverture de soirée sur la scène qui les a accueilli au cours de l’une des 21 précédentes éditions du concours-vitrine.
Cette année, les prestations seront précédées d’un 7 à 8 Boréale, où l’on pourra découvrir les nouveaux produits de la brasserie. L’animation change cette année et elle sera assurée par Isabelle Ouimet, ancienne participante (avec la formation Vulvets) et communicatrice expérimentée.
Une série de documentaires ayant pour titre Les 21, présentés par La Fabrique culturelle et produite par St Laurent TV sera diffusée tous les mercredis. Ils présenteront l’univers des participants du concours-vitrine.
Pour le Prix du public, le vote sera fait sous une nouvelle formule cette année, c’est-à-dire qu’il y aura deux rondes de vote. La première aura lieu du 23 février au 6 avril. Les gens pourront voter en ligne sur www.francouvertes.com du vendredi au jeudi de chaque semaine où se tiennent les soirées préliminaires. Les neufs artistes ayant obtenu le plus grand nombre de votes passeront à la deuxième ronde. Les gens pourront ensuite exprimer leur choix en votant du 19 avril au 4 mai afin de nommer le grand gagnant, qui se méritera deux bourses de 1 000 $ (offertes par SiriusXM et Télé-Québec), une bourse de 1 500 $ offerte par la Caisse de la Culture ainsi qu’un prestation rémunérée à la Maison de la culture de Maisonneuve pendant la série Relève la relève.
Ecoutedonc n’a pas l’habitude de se déplacer pour des événements à Montréal, mais vous connaissez notre amour pour Lydia Képinski depuis déjà un moment (elle fera notamment partie du spectacle de fetedonc.ca). C’était donc une occasion de savoir en primeur si elle allait remporter les honneurs à la 21e édition des Francouvertes de Montréal.
La soirée a commencé avec un moment très touchant, soit une vidéo rendant hommage à l’animatrice Andréanne Sasseville, à qui était dédiée la 21e édition du concours-vitrine. On a pu y voir entre autres l’entrevue que Philippe Brach avait réalisée avec elle alors qu’elle s’entretenait à propos de sa maladie.
Comme Rosie Valland et Philippe Brach étaient conjointement porte-paroles de l’événement, ils sont chacun leur tour venus casser une toune devant le public du Club Soda. On a eu droit à des exclusivités, en plus d’un extrait du single Sinon que Rosie Valland a lancé en décembre dernier.
La glace a été cassée par Laurence Anne, qui a qualifié son style musical de « prock », ce que je pourrais traduire par du post-rock alternatif avec des touches de folk ici et là. Ce qui caractérise l’artiste et son groupe, à mon avis, c’est le vibraphone, mais également la voix de la jeune femme. Parfois haute perchée, plus chuchotée à d’autres moments, elle permet à cette dernière de jouer avec ses couleurs. J’ai, par contre, moyennement apprécié leur performance. J’avais l’impression que certains passages des chansons servaient seulement à meubler. Les solos n’étaient pas nécessairement fluides avec le reste des chansons, ce qui me semblait un peu étrange à l’occasion. Somme toute, ça allait ailleurs et ça s’écoutait bien.
Je dois faire une parenthèse ici, car j’ai trouvé assez phénoménal à quel point le public était attentif, respectueux, riait et participait au bon moment. Honnêtement, si tous les publics ressemblaient à celui du Club Soda un soir de Francouvertes, j’aurais toujours des expériences à la hauteur des artistes qui se démènent sur scène.
Par la suite, c’était à notre petit Lévisien Les Louages de venir faire sa dernière prestation du concours. Je l’ai découvert au Knock-Out l’été dernier, et il n’avait rien perdu de son aisance et de sa charmante désinvolture. Il connecte beaucoup avec le public et entrecoupe ses chansons d’interventions farfelues. J’aime beaucoup le groove de ses chansons, aussi grâce à l’apport important de Nathan Vanheuverzwijn au clavier (qui joue également avec Émile Bilodeau), de Simon Guay à la basse et de Gabriel Morin Béland à la batterie. Il ne faut pas oublier que sa chanson Encéphaline a remporté le prix chanson coup de cœur SOCAN, ce qui n’est pas rien. Je dois avouer par contre que c’est plutôt La Bombe Atomichaëlle qui m’a particulièrement plu de par son rythme.
C’est finalement Lydia Képinski qui a conclu la soirée. Lors de son passage à Trois-Rivières en première partie de Groenland, j’avais plus ou moins aimé la proposition. Peut-être en raison de sa nonchalance, ou parce que j’avais eu de la difficulté à comprendre son univers. Toutefois, mon expérience fut toute autre lors de la soirée des Francouvertes. En compagnie de musiciens, son unicité ressortait davantage, et je trouvais sa prestance encore plus incroyable. Elle n’a besoin de rien d’autre qu’une guitare pour faire briller son talent, et c’est assez exceptionnel. Sa musique me rejoint moins, mais sa pièce Andromaque reste de loin ma préférée de la soirée en entier. Ce fut pour moi une finale intense et très sentie.
On le sait déjà depuis plusieurs jours : c’est Lydia Képinski qui a remporté l’édition. Elle sera d’ailleurs de plusieurs festivals cet été, notamment du Festif! de Baie-St-Paul, où ecoutedonc sera présent.
Après plusieurs présences dans les festivals (Francouvertes, Festival international de la chanson de Granby), Émile Bilodeau sort l’album Rites de passage.
Le jeune cégépien de vingt ans a des choses à dire. Dans son folk-comico-identitaire, il rappelle le ton de Bernard Adamus ou de Philippe Brach. Réalisé par Philippe B, le premier album de Bilodeau a aussi l’aide de Pierre Fortin (Galaxie) à la batterie, Michel-Olivier Gasse (Saratoga) à la basse et Alexis Dumais (Bernard Adamus) au piano.
Le premier extrait J’en ai plein mon cass donne le ton à l’album : candide et un peu insouciant. Il y va de ses contestations qu’il fait. « Il y a l’amour et puis le temps», chante Émile Bilodeau, thèmes récurrents dans cette première offre musicale.
Sur Crise existentielle, les musiciens ajoutent du mordant dans la musique du jeune auteur-compositeur-interprète. Amour de félin, quant à elle, surprend par la candeur du nouveau poulain de Grosse boîte qui chante sans pudeur à propos d’une relation amoureuse.
Dehors est un de mes coups de coeurs sur l’album. La langue de Bilodeau parle d’elle-même, et son refrain rappelle l’importance des réseaux sociaux dans nos vies et sur nos relations.
Tu me diras-tu est plus brute et plus crue que la précédente, ce qui fait un contraste tout à l’avantage de Bilodeau. América présente quant à elle le côté plus engagé du chanteur. Rosie, chanson courte pour sa copine, mais qui dit tout.
Dans le style de chansons faciles d’écoute, Bière s’apparente à ce que Bernard Adamus a fait avec Brun (La couleur de l’amour). « De la bière, s’il vous plaît, donnez-nous de la bière », demande Bilodeau à son auditoire.
Passer à la télé compare les exposés oraux et passer à la télé. L’autodérision est au rendez-vous et fait penser à un jeune Mononc’ Serge.
La folie sur Je suis un fou et Les Poètes maudits est peut-être bien passagère, mais Bilodeau est lucide dans ses paroles.
Sur Ça va, Émile Bilodeau est en discussion avec Dieu et un vieux « motard ». Un peu philosophique sur la vie, la chanson est une belle vitrine du travail d’auteur du chanteur.
On ne réinventera peut-être pas la roue avec le disque d’Émile Bilodeau, mais on se met rapidement dans les souliers de cégépien de l’auteur-compositeur. Le jeune homme a du talent, et on peut dire qu’il a bien réussi son rite de passage.
C’est dans un café du quartier St-Roch que nous avons rencontré Jean-Étienne Collin Marcoux, batteur et chanteur du collectif Beat Sexü. Ce groupe, issu du studio de Québec Le Pantoum, connait un début d’année 2015 plutôt impressionnant! Enchainant concerts, prestation aux Francouvertes et un nouvel album en préparation, Beat Sexü est sur une lignée impressionnantes et est un fier défenseur de la scène local de la Capitale-Nationale.
C’est sur les ondes de CHYZ 94,3 que Jean-Étienne Collin Marcoux a dévoilé quelques bribes d’information sur le nouveau projet du groupe : Open House Qc. Cet album, issu d’une campagne de sociofinancement, a pour but ultime d’aider la carrière d’une dizaine d’artistes de Québec.
Nous nous sommes donc présenté dans ce café dans le but de levé le voile sur ce super projet et pour en connaître d’avantage sur les projets futurs du collectif. C’est avec enthousiasme que Jean-Étienne a répondu à nos questions. En voici un bref résumé de cette entrevue captivante de près d’une heure.
Comment est née Beat Sexü ?
C’est dans un contexte de rénovation du Pantoum qu’est né ce qui s’appellera plus tard Beat Sexü. Le but était de faire de la musique dansante qui se glisserait bien dans une liste de lecture au cours d’une soirée. C’est à la fin 2013 que Jean-Étienne Collin Marcoux, directeur technique de l’événement, bouclait la programmation du show de la rentrée 2014 de l’Université Laval. Il manquait un groupe, c’est là qu’il a décidé de mettre Beat Sexü sur l’affiche. Le seul problème était qu’il n’y avait aucune composition. Techniquement, le collectif n’était même pas créée. Il contacta ses amis du pantoum, soient Maxine Maillet, Symon Marcoux et Jean-Michel Letendre-Veilleux, et en trois jours ils ont crée le collectif que nous connaissions aujourd’hui. En moins de 72 heures, ils ont composé les cinq pièces de l’EP et ils ont pratiqué quelques reprises.
Quelles sont les inspirations de Beat Sexü ?
Les inspirations de Beat Sexü divergent selon les membres. Certains citent le mythique disco de Giorgio Moroder, d’autres préfèrent l’électro de RATATAT. Le house et le disco sont des styles musicaux qui ont littéralement allumé les membres du collectif lors des trois jours de créations du EP. Notre invité, Jean-Étienne Collin Marcoux, préfère s’inspirer du groupe canadien Death From Above 1979. C’est d’ailleurs de là qu’est venue l’idée d’un batteur qui chante. On voit que le collectif a des goûts musicaux très divergents, et c’est ce qui fait la beauté de Beat Sexü. Jean-Etienne rajoute même que «Depuis notre passage aux Francouvertes, on se fait comparer à Indochine ou même à Malajube».
Quelles ont été les réponses du public et du milieu concernant votre premier EP ?
«La réception a été super!», dit-il. «En effet, on a été très surpris de figuré dans les palmarès de CHYZ, CISM et dans diverses radios des maritimes». Depuis le lancement du EP, Jean-Etienne a délaissé un peu plus son projet X-RAY Zebras pour Beat Sexü. Il met plus d’énergie sur ce projet, car le Pantoum et leurs divers concerts ont réellement propulsé le groupe. Il est en très heureux d’ailleurs, mais reste surpris, car malgré que la musique du collectif soit plutôt accessible, il ne croyait pas, au départ, que ce projet embryonnaire se rendent si loin.
En parlant du Pantoum, quels sont les projets futurs ? Spectacles ? Albums ?
«Nous continuons notre vision de la promotion de la scène locale de Québec avec nos deux concerts par mois. Dans les prochains mois, nous allons tenter de pousser beaucoup plus loin notre division de booking de concerts.» En effet, le Pantoum, ayant une capacité de 120 personnes, permet une belle visibilité aux groupes émergents de la scène locale, tout en attirant de belles tête d’affiche d’ici et d’ailleurs. La mission est claire : aider les groupes locaux et augmenter leur basin d’admirateurs. Il y a aussi un côté d’affaire dans le concept du Pantoum. En effet, en programmant différents groupes un même soir, il aide les artistes à tisser des liens entre eux dans le but de, plus tard, pouvoir faire des concerts ensemble ou même se faire signer sur la même étiquette de disque.
Parlez-moi du projet Open House Qc.
Le projet Open House Qc est né des diverses reprises que le groupe fait en concert. «C’est aussi dans la même idéologie que le Pantoum», ajoute-t-il. Le but est simple, c’est de faire un hommage à la scène locale de Québec tout en augmentant sa visibilité. Comment y arriver? En reprenant des chansons de divers artistes de la scène locale, parfois avec ces artistes, mais avec une touche Sexü. Les membres du collectif assurent la réalisation de l’album. Beat Sexü espère ainsi attirer les admirateurs d’un artiste en particulier et lui faire découvrir d’autres groupes sur un même disque. Ce disque sera-t-il dans le même esprit que le EP du collectif? «Certainement! Ce sera flyé! Nous avons une très longue liste d’artistes. Nous voulons, une fois sur disque, que la liste des invités soit stupidement longue! Nous avons même contacté un quatuor à corde de l’Université Laval pour refaire quelques pièces.» Ce disque sera le fruit de près de deux ans de travail. À ce jour, près de dix pièces sont enregistrées, sans être remisées. Il y aura du rock, de la pop et du disco.
Pouvons-nous espérés avoir quelques noms d’artistes qui figureront sur l’album?
«Je ne peux pas en dire beaucoup, car de nombreux détails ne sont pas réglés, mais je peux vous dire que des pièces de Les Indiens,Mauves, Ponctuation et Gab Paquet se retrouveront sur l’album». L’album devrait avoir aux alentours de 12 pièces. On nous dit aussi que certaines pièces seront reprises par d’autres artistes que sur la version originale. De plus, si vous avez déjà vu les Sexü en concert, certaines reprises ont déjà été testées devant public et au Festival OFF l’an dernier.
Confession de Jean-Etienne : Il devrait même, si rien ne change, avoir une pièce de Beat Sexü sur l’album, remixée par nul autre que Millimétrik.
Vous avez choisi le sociofinancement, pourquoi?
«L’objectif du sociofinancement est de faire en sorte que les coûts de production soient nuls, ou du moins payer la production des copies physiques.» Le but, de ce que Jean-Etienne nous a raconté, est de donner les copies physiques aux artistes pour qu’ils les vendent dans leurs propres concerts et cela leur permettrait de financer divers projets. «Tu sais, 10$ de merch de plus dans un soir, ça peut rentabiliser une partie de l’essence, car oui, certains concerts sont loin d’être payant pour certains artistes.» Par contre, tels que mentionné dans leur campagne, lancé la semaine dernière sur Indiegogo, le projet aura lieu, peut importe les sous amassés. Le but est d’aussi de pouvoir rendre gratuit le projet sur les plateformes numériques. Par contre, laissez-moi vous dire que les contreparties offertes par le groupe lors de la campagne de financement sont très cool et originales!
Comment se porte la scène locale de Québec en musique selon vous ?
«La scène locale (notez bien: ville de Québec) se porte bien, mais elle pourrait aller mieux. Si nous comparons avec Montréal, nous sommes beaucoup plus soudés, il y a moins de cliques. Par contre, il est faux de se dire que tout va bien, l’AgitÉe ferme quand même ses portes en juin.» Jean-Etienne se dit qu’avec le contexte économique et social du moment, c’est normal que le divertissement soit les premières dépenses coupées par le public. Il croit, par contre, que la scène locale doit se préparer à rebondir prochainement. «Avec toutes les coupures dans les festivals, ils n’auront pas le choix de se tourner vers la scène locale. Un cachet de 1000$, pour un groupe local, c’est équivalent à un cachet de 15 000$ pour un artiste de l’Angleterre par exemple. Les musiciens font le même salaire dans les deux cas. Avec les compressions, les festivals vont se tourner vers nous pour sauver de l’argent et nous devons être prêts et solides».
Comment se sont déroulé vos Francouvertes ?
«Ç’a bien été. On savait que notre style plus disco ne plairait pas beaucoup aux côtés très folk des Francouvertes. C’est correct, nous étions préparés. Nous ne sommes pas allez assez loin dans le concept, comme l’à fait Anatole. Un juge nous a dit que notre performance n’était pas assez Sexü». Malgré le revers des Francouvertes, Jean-Etienne est très satisfait de l’expérience , même s’il regrette un peu de ne pas avoir osé un peu plus. Par contre, cette expérience a permis de pratiquer les pièces et de consolider certaines pièces du projet Open House QC et de leur prochain album. Ils ont mis beaucoup de temps sur la préparation, et ça, ce n’est pas perdu.
Que retenez-vous de cette expérience?
Le groupe retient beaucoup de l’expérience, malgré le fait qu’il ne se soit pas classé dans les finalistes. «Le feedback des juges était très constructif. Nous allons aussi améliorer certains aspects de notre performance sur scène. Nous devons assumer davantage le concept de Beat Sexü!». La visibilité et les contacts ne sont pas à négliger. Le groupe, grâce aux Francouvertes, s’est retrouvé sur plusieurs sites web ou blogues. Les retombés ne sont peut-être pas visibles sur le moment, mais elles viendront lors des prochaines sorties d’albums ou des prochains concerts.
On vous associe souvent au Guerres d’l’amour, comment est votre relation avec le groupe ? Comment était le concert la semaine dernière ?
«Nous avons fait un concert cet automne au Cercle avec eux. C’est pour ça qu’on se fait identifier à eux souvent. Nous sommes deux groupes bien différents, mais qui se complètent bien. Nous avons fait, à la base, de beaux contacts humains, c’est pour ça que ça clique encore et que nous continuons de faire des concerts avec eux! Il n’y a aucune compétition entre nous». Jean-Etienne affirme quand même qu’il y voit une belle opportunité pour les deux groupes de peut-être élargir ce partenariat pour faire un EP commun et peut-être même une tournée. Qui sait?
D’autres projets en vue ? Des concerts ?
«Nous avons quelques festivals de booker cet été au Québec et dans les maritimes. Nous sommes très excités de participer au Cabaret Du Festif dans quelques semaines, nous nous y préparons activement. Nous travaillons sur l’album Open House QC en parallèle avec notre propose album, qui devrait voir le jour prochainement.»
Beat Sexü est présentement en processus de création pour leur projet Open House QC. L’album est prévu pour nombre 2015 et un gros spectacle de lancement sera organisé, dans l’esprit funky des Sexü! En ce qui concerne le sociofinancement, les membres du groupe ont besoin de votre aide juste ici. En ce qui a trait à leur studio Le Pantoum, ils ont quelques beaux spectacles de prévus dans les prochains mois. Tous les détails sur leur page Facebook.