Je suis donc allée au party de noël de Sexy sloth seulement en tant que photographe. (Je n’ai malheureusement pas d’entrevue vidéo cette fois pour toi).
Bronco, qui vient de sortir un album Modern Mythology, ouvre la soirée. Groupe local, Bronco se déchaine comme à l’habitude au son de sa distortion lourde.
Ensuite, au tour de Prieur&Landry. Les deux gars sont toujours à la hauteur de mes attentes. J’entends plusieurs personnes dans la foule être complètement stoked par leur son et leur prestance.
Suivi par Sandveiss et leur set up assez intense. Ce que tu veux quand tu vas voir un spectacle de rock heavy comme le leur. Quand même fou dans une petite salle comme l’Anti! Ils ont sorti un EP en avril 2016 que vous pouvez écouter sur leur bandcamp
Le groupe rock alternatif montréalais 3 headed giant composé de Marc-Antoine Dauphin – batterie, Gabriel Jetté – basse et Joémi St-Hilaire – voix, vient tout juste de lancer son premier album le 7 juillet dernier. Le groupe porte un nom qui les représente plus que bien : un trio qui sonne comme une tonne de briques! On explore un peu pourquoi?
Lorsqu’on se plonge dans l’écoute, on constate principalement deux choses: la qualité globale de la réalisation de l’album, ainsi qu’un niveau sans égal de créativité du groupe. On nous balance comme première piste Lullaby au son pondéreux, tant au plan vocal que musical. Les prouesses vocales de St-Hilaire se font rapidement entendre par son aisance tant dans les graves que les aiguës et de par son cri semblable à Benjamin Kowalewicz de Billy Talent. Cet amalgame mélodique s’agence sagement à la trame sonore, rendant l’écoute stimulante. La toute dernière pièce Desiderium (Parallel Universe) est, selon moi, le titre qui rend justice aux capacités gutturales du chanteur.
Côté instrumental, malgré l’absence d’une guitare, Jetté nous balance des riffs de basse techniques bien distortionnés. En symbiose avec la rythmique complexe et puissante de Dauphin, le duo offre des variations progressives alternant douceur et pugnacité. On ne s’ennuie pas avec eux! Leur style offre un terrain de jeux permettant d’explorer des structures, des thématiques et des sons variés. Magnus Circus fait ressortir cet aspect expérimental avec un thème plus théâtral mis de l’avant.
Malgré de telles possibilités musicales, on remarque que le groupe s’est doté d’une ligne directrice balisant ainsi l’infinité de possibilités artistiques que leur style leur offre. Peut-être serait-ce un sentier à explorer pour de nouvelles compositions?