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    [ALBUM] Basia Bulat – Good Advice

    Basia Bulat a sorti le 12 février son quatrième album Good Advice. Ce dernier suit le succès critique et populaire de Tall Tall Shadow. Il s’agit d’un virage plus pop pour celle qui nous avait habitués à un son plus folk.

    Après une rupture amoureuse, elle quitte Montréal pour le Kentucky et enregistre cet album chez Jim James (My Morning Jacket).

    Si Tall Tall Shadow racontait la perte d’un être cher, dans Good Advice la chanteuse est encore plus personnelle dans ses textes. La La Lie en est un bon exemple. Elle ne pleure pas cette relation, plutôt elle va revenir en arrière sur ce qu’elle aurait pu faire autrement.

    Sur Long Goodbye, on tape du pied, il s’agit d’une pop-folk au rythme infectieux qui brille de mille feux. Il s’agit d’une des pièces clés de l’album. Dans Let Me In, elle montre sa versatilité musicale.

    De nouveaux instruments se font un chemin dans la musique de l’auteure-compositrice-interprète : du synthétiseur, des percussions et une chorale. On reconnaît ici le travail de Jim James, qui ajoute un peu de profondeur à l’album et au style musical de l’artiste.

    La voix de Basia Bulat est puissante sur In the Name Of. Elle captive l’auditeur, qui se retrouve absorbé et accroché. La pièce-titre Good Advice est elle aussi aussi un bijou. La guitare et le piano donnent une profondeur aux paroles de Bulat. C’est une de mes préférées sur l’album.

    Les deux premiers extraits Infamous et Fool montrent bien le changement sonore déjà amorcé dans son album précédent.

    Cet album est facile d’approche et va plaire autant aux anciens fans de Basia Bulat, mais aussi fera de nouveaux fans. On parle d’amour, sans tomber dans le mélodramatique. Un changement de cap qui lui va bien.

    Pièces à écouter : Long Goodbye, Good Advice et Infamous.

     

    Marie-Ève Duchesne

    13 février 2016
    Albums
    Basia Bulat, Good Advice, Jim James, Secret City
  • Critique : Jim James : « Regions of Light and Sound of God »

    JimJamesLightGod
    Jim James
    Regions of Light and Sound of God
    (V2)
    5 février 2013

    S’il y a bien un gars qui n’a pas le temps de s’ennuyer, c’est Jim James, leader de My Morning Jacket, membre des Monsters of Folk, grand fan de George Harrison et multi-instrumentiste accompli.

    Pourtant, James, qui est depuis quelque temps dans un certain état de grâce créatif (Circuital des MMJ, un de mes cinq albums préférés de 2011, en témoigne), a trouvé le temps d’enregistrer sa plus grande oeuvre à ce jour… et c’est son premier album solo digne de ce nom!

    Enregistrer? Comme s’il s’était contenté d’enregistrer Regions of Light and Sound of God! Oh que non! James chante, joue tous les instruments, réalise, produit, prend le son, transporte les bouteilles d’eau, mixe, alouette. Il prend le dicton « On n’est jamais mieux servi que par soi-même » au pied de la lettre, et on ne peut que lui donner raison.

    Quelques extraits ont pointé avant la sortie de l’album. On y reconnaissait tout le talent de James, mais il manquait quelque chose… un genre de fil conducteur qu’on trouve enfin une fois qu’on écoute l’album d’un bout à l’autre.

    Ce que Jim James propose avec Regions of Light and Sound of God, c’est un genre de voyage spirituel de près de 40 minutes. Un voyage là où il ne se permettait pas d’aller avec MMJ (ce qui en dit beaucoup). Un voyage dans le temps, sans date précise, empruntant ici aux sixties, là aux glorieuses, parfois funk, un peu soul, jamais très rock, pas du tout country mais un brin folk. Un voyage parfois mystique, parfois simple comme une prière.

    Regions of Light and Sound of God ne ressemble à rien, pourtant on s’y sent à l’aise comme jamais. L’ensemble, bien que varié, est très cohérent et il ne serait peut-être pas pertinent de le décortiquer pièce par pièce comme il m’arrive de le faire. Il s’agit d’un album qui ne prend tout son sens qu’en l’écoutant au complet, ce que je vous invite à faire. En 2013, c’est plutôt rare!

    N’empêche, une pièce se démarque du lot et je dois en parler : A New Life, qui commence tout doucement et qui monte en puissance en même temps que la voix de Jim James, est une chanson d’amour magnifique, romantique, chaleureuse, vivante qui arrive juste à temps pour la Saint-Valentin. Difficile de croire qu’on puisse aimer plus que ça.

    Jim James a, à mon humble avis, atteint le sommet. Regions of Light and Sound of God est un album inspiré par la foi. Cette foi qu’on s’amuse souvent à ridiculiser mais qui donne souvent les plus beaux chefs-d’oeuvre. Cette foi qui nous fait entrer dans un état second, qu’elle soit liée à Dieu, à Bouddha ou à l’humanité. Cette foi qui nous rend lumineux.

    Je ne crois pas plus en Dieu aujourd’hui. Mais je crois en Jim James.

    [youtube http://youtu.be/Ge8ryYC8E08&w=480]

    Jacques Boivin

    31 janvier 2013
    Albums
    2013, Albums, janvier, Jim James, Regions of Light and Sound of God

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