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  • [SPECTACLE] Socalled (+ Mehdi Cayenne Club), Le Cercle, 8 mai 2015

    [SPECTACLE] Socalled (+ Mehdi Cayenne Club), Le Cercle, 8 mai 2015

    socalled-150508-11C’était un joyeux bordel, mais ça, on s’y attendait. Quand Socalled monte sur scène, la folie s’empare du public. C’est donc dans un Cercle bien rempli d’amateurs qui avaient le coeur à la fête que Josh et ses complices (dont Katie Moore) se sont produits pour lancer le nouvel album de l’Ottavien intitulé Peoplewatching.

    En règle générale, quand on a un nouvel album à présenter en spectacle, on se dépêche de jouer les chansons qui le composent, question de faire un crescendo d’intensité qui atteint son paroxysme à la fin du spectacle. Pas chez cet anticonformiste, qui s’est lancé sans attendre sur quelques succès de ses albums précédents avant de présenter quelques-unes de ses nouvelles chansons.

    _DSC7400La formule a bien fonctionné, la fête n’a pas pris de temps à prendre son envol et les quelque 90 minutes qui ont suivi ont été une suite de chansons festives qui ont fait danser (et chanter) la foule jusqu’à épuisement. Les pièces de Peoplewatching, plus hip-hop, s’intégraient bien au reste du répertoire de Socalled qui, comme vous le savez, mélange sans complexe la pop, le rap, le klezmer et pleins d’autres éléments traditionnels (un petit bout de chanson à répondre sur Bootycaller!).

    Socalled a été généreux dans ses interventions (dans les deux langues, selon son aisance), se permettant même un petit tour de magie au milieu du spectacle! Il nous a aussi rappelé de bons souvenirs de sa dernière présence (FEQ , lorsqu’il avait échappé du vin sur sa quincaillerie. Nous étions nombreux à nous en rappeler. D’ailleurs, il a été beaucoup plus prudent cette fois-ci, carburant à même sa bouteille d’eau!

    _DSC7169Si vous avez lu l’entrevue que Socalled a accordée à Matthieu cette semaine, vous savez que notre ami risquait d’inviter son meilleur ami à venir chanter sur scène. Malheureusement, Poopsie, déjà une diva, a décidé qu’elle n’était pas en voix ce soir. C’est bien dommage, on aurait bien aimé entendre ce qu’elle avait dans les tripes. Mais bon, j’ai bien l’impression que ce n’est pas la dernière fois que Poopsie se pointe le bout du museau sur scène.

    Un peu pressé par le temps (des DJ prenaient le contrôle des lieux après le spectacle, question de faire danser ceux à qui il restait de l’énergie), Socalled a joué une pièce en rappel. La foule en a redemandé, quitte à faire commencer le dj set un peu plus tard. On en a eu une autre, encore une fois complètement déjantée (ne le sont-elles pas toutes?).

    Difficile de rendre justice à un spectacle de Socalled en quelques mots. Ça déborde tellement de folie que même le reporter en perd la carte! Heureusement, nous avons des photos (que vous pourrez voir plus bas)!

    Mehdi Cayenne Club

    socalled-150508-5Mehdi et son Cayenne Club avaient la lourde tâche de réchauffer les spectateurs déjà sur place avant la montée de Socalled. Si ce n’était du manque total de savoir-vivre de nombreuses personnes qui réussissaient à enterrer le groupe avec leur small talk, la magie aurait sûrement opéré. Ceux qui étaient à l’avant ont bien apprécié la prestation énergique et sympathique de Mehdi, qui propose un pop-rock vitaminé, accrocheur et groovy (en plus d’avoir une sacrée belle gueule!).

    On aura la chance de le revoir à quelques reprises cet été, notamment à la scène Hydro-Québec du Festival d’été de Québec le 11 juillet prochain… à midi.

    Un peu de piquant à un samedi ensoleillé. Trouvez mieux.

     

    Photos : ecoutedonc.ca/Marion Desjardins et Jacques Boivin

    Mehdi Cayenne Club
    Photo : Marion Desjardins
    Socalled – Photo : Marion Desjardins

    Jacques Boivin

    11 mai 2015
    Spectacles
    Katie Moore, Le Cercle, Mehdi Cayenne Club, Socalled
  • [SPECTACLE] Lancement de Kilomètre Zéro par Tous Azimuts (+ invités), le Cercle, 9 mai 2015

    [SPECTACLE] Lancement de Kilomètre Zéro par Tous Azimuts (+ invités), le Cercle, 9 mai 2015

    tousazimuts-150509-40Hier soir, les membres de Tous Azimuts sont venus au Cercle nous présenter leur tout nouvel album : Kilomètre zéro. Mais pour nous faire languir, nous avons d’abord eu droit à une double première partie. Tous deux en solo, tous deux une guitare à la main, ce sont pourtant des artistes bien différents qui se sont succédé avant Tous Azimuts. Alex Fortin, d’abord, nous a ramenés à nos plus heureux souvenirs de la P’tite Grenouille avec des compositions à la guitare accompagnées d’une voix au registre étendu. A suivi Pierre-Hervé Goulet, et quel drôle d’oiseau ! C’est le cas de le dire, puisqu’il a même personnifié un perroquet dans une de ses chansons pour raconter la vie de pirates. Plaisanteries à part, j’ai beaucoup apprécié ses textes, qui m’ont rappelé ceux de David Marin ; ils traitaient de sujets sérieux, de questions profondes, mais toujours avec une touche comique. Ce qui a le plus marqué cependant, et qui a su charmer l’auditoire (ou du moins la partie qui était attentive), c’est la voix de Pierre-Hervé Goulet : au timbre particulier, parfois ressemblant à celle de François Pérusse, mais toujours juste et articulée.

    Dommage que le public n’ait pas profité pleinement de ces deux premières parties. Il s’est du moins discipliné pour Tous Azimuts. À leur arrivée, la salle alors pleine au cinq douzièmes (ça, c’est de la précision) s’est remplie au moins aux dix douzièmes. On a même eu droit à un visiteur-surprise : le fameux père Noël de Limoilou, descendu de son hood pour nous montrer ses pas de danse (si vous étiez là, je parle bien du monsieur à barbe qui se déchaînait en avant).

    Formation originaire de Québec, Tous Azimuts nous a présenté un nouvel album plus mûr encore que le précédent. Pour les avoir vus évoluer depuis quelques années, je puis dire qu’ils ont fait du chemin autant en tant que groupe que comme musiciens. Avec des pièces très variées, Kilomètre zéro nous porte à danser (blues800), à réfléchir (le sel de la terre) ou encore simplement à se laisser porter au son de sa musique en regardant des paysages défiler (retour au bercail). J’en parle d’ailleurs un peu dans l’entrevue qu’on a faite avec eux récemment.

    En spectacle, ils sont aussi un bonheur à écouter. Ils ont su livrer, hier soir, une excellente performance. Or ce n’est pas le fruit d’une quelconque mise en scène ; c’est plutôt l’énergie du groupe et leur authentique plaisir à jouer, à jammer ensemble qui les a rendus aussi beaux à voir. Normal, semble-t-il, puisque leur complicité est, pour la plupart, de longue date. On nous a cependant dévoilé une toute nouvelle recrue au clavier (mais aussi, et SURTOUT, au keytar). Nathan Vanheuverzwijn (prononcer va-neuf-heures-zouine, ou juste Nathan), qu’on peut aussi entendre sur l’album, a su apporter une touche un peu pop à la musique du groupe ainsi qu’un brin de folie sur scène.

    D’ailleurs, chaque membre semble avoir apporté quelque chose de particulier au groupe, que ce soit Jordane avec sa (vraiment) magnifique voix aux touches de jazz ou encore Hubert, le guitariste, avec les teintes country de son lap steel. Résultat : de la musique travaillée, riche et «qui sonne vraiment bien», aux dires (paraphrasés) de Pierre, le gars du son du Cercle. Même lui était d’accord avec moi ! Je dois aussi le féliciter, justement, pour son excellent travail d’hier soir, car le tout sonnait à merveille. Ça s’est finalement terminé sur un premier rappel d’une pièce de leur premier album laissant beaucoup de place à l’improvisation, puis en deuxième rappel (oui oui) sur une toune d’un film du réalisateur Jim Jarmusch.

    Bref, toute une soirée ! Je vous conseille fortement d’aller écouter ledit album, vous verrez par vous-mêmes le talent de cette formation d’ici, et dont on peut être fiers.

    Crédit photo: Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

    Tous azimuts

     

     

     

    Marie-Ève Fortier

    10 mai 2015
    Spectacles
    Le Cercle, Pierre-Hervé Goulet, Tous Azimuts
  • Quelques spectacles à voir ce week-end (8-9 mai)

    Quelques spectacles à voir ce week-end (8-9 mai)

    Même la broue dans le toupet, on a quelques suggestions de sorties pour vous :

    Vendredi 8 mai

    Socalled à l'émission Chéri-e, j'arrive, diffusée sur les ondes de CHYZ 94.3 Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / www.ecoutedonc.ca
    Photo : Matthieu Paquet-Chabot / www.ecoutedonc.ca
    Socalled sera au Cercle ce soir pour présenter son album Peoplewatching. Ça devrait groover solide. Mehdi Cayenne Club sera en première partie. Si vous êtes déjà sur place, le party va se poursuivre avec Nuit d’aperçus. Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle commence à 20 heures. Il reste quelques billets à 20 $. Nous couvrirons le spectacle pour ceux qui ne pourront pas y être, bien entendu.

    La formation trifluvienne Bears of Legend remonte le temps au Théâtre Petit-Champlain. Vous auriez aimé les voir? Malheureusement, c’est complet.

    Si nous n’étions pas au Cercle, nous aurions craqué pour The Barr Brothers qui seront à l’Anglicane à 20 heures. Isaac Taylor ouvrira le bal. 38 $, mais c’est complet. À voir absolument!

    L’Atelier d’harmonies de Québec sera de son côté au Triplex suspendu vers 21 heures. Contribution volontaire, idéalement proportionnelle à l’intensité de la chair de poule que vous aurez en les écoutant.

    Samedi 9 mai

    (Photo : Elias Djemil)
    (Photo : Elias Djemil)
    La formation de Québec Tous azimuts lance son album Kilomètre 0 au Cercle. En première partie : Pierre-Hervé et Alex Fortin. 20 heures. C’est gratuit et nous y serons, bien entendu.

     

    Il y a plein d’autres trucs intéressants, consultez votre calendrier préféré.

    Jacques Boivin

    8 mai 2015
    Nouvelles
    Bears of Legend, L’Anglicane, L’Atelier d’harmonies de Québec, Le Cercle, Le Triplex suspendu, Mehdi Cayenne Club, Socalled, The Barr Brothers, Théâtre Petit-Champlain, Tous Azimuts
  • [ENTREVUE] Socalled nous parle de son nouvel album « Peoplewatching »

    [ENTREVUE] Socalled nous parle de son nouvel album  « Peoplewatching »
    Socalled à l'émission Chéri-e, j'arrive, diffusée sur les ondes de CHYZ 94.3 Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / www.ecoutedonc.ca
    Socalled à l’émission Chéri-e, j’arrive, diffusée sur les ondes de CHYZ 94.3
    Crédit photo : Matthieu Paquet-Chabot / www.ecoutedonc.ca

    C’est dans les studios de CHYZ 94.3 que Josh Dolgin, alias Socalled, nous accueille. Il est en performance et en entrevue avec Émilie Rioux pour Chéri-e, j’arrive. Après un magnifique rap et plus de 10 minutes d’entrevue, il vient s’asseoir avec nous pour environ vingt minutes. Nous en profitons donc pour parler de son nouvel album Peoplewatching, de sa longue liste de collaborateurs et de son spectacle du 8 mai au Cercle.

    Juste au moment où nous débutons la conversation, un invité plutôt inattendu se joint à nous. Il se nomme Poopsie. C’est le chien du chanteur, qui le suit partout où il va. Nous débutons notre ménage à trois en parlant du nouvel album qui est disponible depuis le début du mois. Josh Dolgin m’explique le processus complexe de la création de Peoplewatching dans un bon français, mais alternant en anglais de façon régulière. Revenons donc à l’album. Il collecte, en tout temps, des échantillons sonores. Il réfère à ce processus comme étant une collection de samples. Il les prend de vinyles et de divers rythmes hip-hop. Cela fait plus de vingt ans qu’il fait grandir sa collection. Il qualifie même cela de «Fucking Pretty Scary». Il choisit ensuite quelques sons et s’inspire. C’est de là qu’émergent les idées, les contes de chansons et d’albums. Il garde d’ailleurs un carnet de notes avec lui en tout temps pour pouvoir y écrire des idées, des sentiments et des jeux de mots pour les transformer en chansons par la suite.

    Socalled - Peoplewatching (Dare To Care)
    Socalled – Peoplewatching
    (Dare To Care)

    La prochaine étape du processus d’album de Peoplewatching est de trouver les collaborateurs disponibles. Socalled m’a confié avoir voulu réduire le nombre d’invités sur l’album. Il a donc réussi a couper et n’avoir qu’une …. trentaine d’invités! C’est tout un casse-tête de tout coordonner. C’est, entre autres, pour cela que l’album est en chemin depuis 2011. Il enregistre divers morceaux ou diverses partitions avec ses collaborateurs. Socalled s’occupe du clavier et collection tous les échantillons pour la prochaine étape du projet… le montage.

    Le montage se déroule à Ottawa. Josh a un attachement à ce studio de la Capitale fédérale, car il est là bas depuis les tout débuts de sa carrière musicale. Puisque tout est virtuel, dans sa collection, le montage est une étape importante et longue. Il doit tout mettre bout à bout ses extraits pour en faire un album. Une fois le casse-tête réussi, il s’envole pour Paris afin de mixer le tout avec nul autre que Renaud Letang (Feist, Amadou et Mariam, Gonzales).

    Finalement, nous y sommes, me dit-il. Il a masterisé l’album ici, à Montréal, pour ensuite le diffuser au public. Il n’y a rien de facile avec Socalled. Il est un passionné, et ça parait. Il y a toujours quelque chose qui lui passe par la tête, une idée folle et originale.

    Nous restons sur l’album Peoplewatching. Je suis encore sous le choc du nombre d’artistes invités qu’il implique dans son projet. Je lui demande donc pourquoi il aime tant s’entourer sur album. Il me répond simplement : « Ça, c’est ce que je fais »! Il aime s’entourer des maîtres me confient-ils. Il a une liste de contact ou d’artistes qu’il considère comme étant des maîtres de leurs instruments et il souhaite ardemment travailler avec eux. Josh est un homme si humain et sympathique. Il aime les rapports humains et les contacts. Il me dit qu’il adore collaborer avec des gens avec qui ça clique autant humainement que musicalement. C’est à la fois un défi me raconte-t-il… et il aime ça! Il essaie toujours de pousser plus loin les sons, les amalgames, les mélanges de style et de genre. Ça ne marche pas toujours me raconte-t-il, mais il persiste pour que le tout soit agréable à l’oreille. Il rajoute, pour clore le sujet, que le tout demande une grande « vigueur hybride ».

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    Suite à l’écoute de l’album et de la performance du MC sur les ondes de CHYZ, je lui demande pourquoi il a enfin décidé sur son cinquième album de mettre l’accent sur le rap. Josh me raconte donc qu’il est un mordu de musique du genre et que c’est ce qu’il fait tous les jours. Rappelons-nous que Socalled aime beaucoup les beats. C’est donc un retour aux sources pour l’artiste. De plus, sur Sleepover, son album paru en 2011, il y avait très peu de rap. Il a donc voulu faire de Peoplewatching  son album le plus axé sur le rap pour pallier le tout. Il y a un aspect spectacle à cette décision aussi. Il voulait arrêter d’apprendre les raps des autres et les faire lui-même.  En concert, ce sera plus vrai, plus sincère et plus enflammé.

    Bannière publicitaire du concert de Socalled par District 7 Production
    Bannière publicitaire du concert de Socalled par District 7 Production

    Parlons-en du spectacle. Ce vendredi, au Cercle, ce sera la première du spectacle Peoplewatching. Il ne semble pas nerveux à l’idée de présenter pour la première fois son nouveau matériel devant public. Il est même excité, car il avait hâte de jouer du nouveau stock. Il aime encore jouer ses plus anciennes pièces (il y en aura vendredi!), mais il avait hâte de renouveler son spectacle qu’il roulé pendant quatre ans. Les anciennes pièces amènent un niveau de confiance, Socalled aime les défis. Il a donc très hâte de relever ce défi au Cercle. Les membres du groupe n’ont pas encore pratiqué le spectacle ni les pièces. Il me confie donc que vendredi sera un show en bon et du forme, mais un peu improvisé. Les cinq membres du groupe (six au total avec Josh) vont avoir du bon temps sur scène tout en présentant / répétant les pièces. Qui sont ces cinq comparses? Il y a Jamie Thompson (du groupe The Unicorns) à la batterie, Patrice Agbokou à la basse, JS Williams à la guitare, Erik Hove au saxophone et sa comparse Katie Moore à la voix.

    Il met aussi l’accent sur le choix de la salle. Socalled a joué plusieurs fois au Cercle depuis le début de sa carrière. Il a toujours du bon temps, le public est enflammé et généreux à chaque représentation et il est toujours prêt à faire le party. Ce sera certainement un concert à ne pas manquer. C’est avec ces belles paroles que l’on se quitte après vingt minutes. Socalled et Poopsie doivent reprendre la route vers Montréal.

    Vous voulez assister au concert? Ça se passe au Cercle le vendredi à 20h00 avec Mehdi Cayenne Club en première partie. C’est 20$ et présenté par District 7 Production!

    Merci énormément à Socalled d’avoir répondu à nos questions. Un merci particulier à Dare To Care pour la rencontre et à CHYZ (et son animatrice Émilie Rioux) pour l’accueil dans leur studio.

    Matthieu Paquet-Chabot

    5 mai 2015
    Entrevues
    CHYZ, CHYZ 94.3, Dare To Care, District 7 production, EnVedette, Grosse boîte, Le Cercle, Le cercle – lab vivant, Peoplewatching, Socalled
  • [SPECTACLE] PONCTUATION, Le Cercle, 1er mai 2015

    [SPECTACLE] PONCTUATION, Le Cercle, 1er mai 2015

    C’est au Cercle ce samedi que le groupe de Québec Ponctuation a eu la lourde tâche de faire suite à l’excellent 27 Club. Leur nouvel album, La Réalité Nous Suffit, paru partout le 28 Avril via Bonsound suit les traces fortement garage rock du premier opus, mais amène une couche de fuzz psychédélique et d’expérimentation plaisant fortement à mon oreille!

    Pour l’occasion, il semblerait que les frères Chiasson ait recrutés. En effet, on apercevait sur scène, derrière synthétiseurs et guitare basse, la silhouette d’une certaine Laurence Gauthier-Brown. Et quel ajout ce fut! La nouvelle membre venait étoffer d’une main confiante le rock garage à tendance psychédélique du duo-devenu-trio à merveille, laissant plus d’espace créatif au guitare-héros local Guillaume Chiasson. On peut maintenant voir d’autant plus l’étendue du talent de ce dernier, qui avait d’ailleurs revêti ses plus belles pédales pour plaire au son plus psychédélique et fuzzy du nouvel album.

    Les nouvelles chansons d’ailleurs laissent passer une merveilleuse maturité pour le groupe de Québec. Alliant rythmiques motoriques, puissance garage et une œuvre de design sonore haute en couleurs, Ponctuation a mis la pédale double et a tiré de ses influences un franc succès musical.

    Non pas sans se faire attendre, Ponctuation a prit la scène sous les clameurs d’une foule gagnée d’avance. Sans s’asseoir sur ses lauriers, le trio a débuté la soirée avec plusieurs pièces énergiques du nouvel album, que je ne me lancerai pas à tenter de nommer, mais qui était toutes exécutées à la quasi-perfection. On a eu droit à quelques balades, à quelques plus vieilles pièces, à un cover du Monde Dans le Feu, et pour clore la soirée, au hit intersidéral du groupe, Ciao Bye. Une excellente brochette de pièces!

    Après un spectacle plus que satisfaisant, le groupe a pu se laisser tomber dans une foule encore plus convaincue qu’au début de la soirée, qui buvait les interventions drôles et quelques peu maladroites de Guillaume, qui, aux dires d’un patron de P572, devrait parler plus. Et je dois admettre que je suis du même avis, le groupe avait un visible plaisir sur scène et était franchement beau à voir, émanant un charisme impressionnant, qu’il soit accidentel ou pas!

    La soirée au Cercle était agrémentée des projections psychédéliques de Tania B. Lacasse, une des plus fidèles résidentes de la scène underground de Québec. Elle a aussi poursuivi la soirée avec un DJ set énergique pour mettre un sourire à la bouche de tous ceux qui devaient quitter, vinyle ou CD en main, avec la solide impression d’avoir fait une très très bonne affaire.

    Simon Provencher

    5 mai 2015
    Spectacles
    La réalité nous suffit, Le Cercle, Ponctuation
  • [ALBUM] Socalled – « Peoplewatching »

    [ALBUM] Socalled  – « Peoplewatching »
    Socalled - Peoplewatching (Dare To Care)
    Socalled – Peoplewatching
    (Dare To Care)

    C’est après quatre ans que Socalled nous revient avec un cinquième album. Sachant s’entourer des meilleurs, Josh Dolgin nous présente son album le plus orienté vers le rap de sa carrière. Étant MC de nature, l’artiste est amateur de rythmes enflammés et de musique rap. Cette passion se ressent sur Peoplewatching. Présenté par Dare To Care, cet opus de la carrière de Socalled prouve une fois de plus qu’il est un maitre des samples et un très bon rappeur.

    L’album débute avec Everyone Else Must Fail. Le départ plutôt calme avec des magnifiques voix, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet : le rap. Josh rap d’une façon calme et posée. Il n’essaie pas d’avoir un rythme déchaîné et un record de sacres en moins de trois minutes. Il est plus délicat dans ses paroles et son rythme. Parlons de la deuxième passion  de Socalled : les rythmes. Étant MC à ses heures, l’artiste collectionne les bruits et instruments. Il porte donc une attention particulière à cet aspect tout au long de l’album. C’est d’une beauté.

    [bandcamp width=100% height=120 album=801807650 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=602696858]

    Nous continuons l’écoute avec Boyfriend Material. La magnifique voix de la chanteuse saura charmer vos oreilles. Le rap de Socalled vient tout contraster, mais c’est encore agréable. C’est d’ailleurs sur cette pièce que le chanteur s’amuse à jouer avec un semblant d’autotune. C’est hilarant, et le résultat est super.

    La pièce titre de l’album suit. Nous avons ici une superbe pièce à la fois soul, punk, gospel et rap. Les instruments sont tous si bien mis en commun que le résultat est très surprenant. Cette chanson est la définition même de Socalled : un mélange de genre dans le but de mettre en valeur le plus de genre possible et rendre cela des plus agréable. Nous nous écartons même de l’anglais par moment pour nous faire découvrir des talents situés aux quatre coins du monde. N’est-ce pas formidable de pouvoir réunir plusieurs cultures pour un seul et même but : la musique.

    Je ne peux passer sous silence la liste interminable de collaborateurs. Il y en a plus d’une trentaine. Ils sont venus de tous les continents pour travailler avec lui et ils sont triés par le maitre lui-même. Socalled ne s’entoure que des meilleurs. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est lui. Il adore les passionnées, mais aussi les gens qui savent maitriser leur instrument. Notons la présence de Katie Moore, Canailles, Fred Wesley (ayant travaillé avec James Brown), Rob Swift et nul autre que James Brown lui-même! C’est incroyable comment la liste est longue et remplis d’artistes de talents.

    Je me dois de mettre l’accent sur une pièce en particulier : Bootycaller. Nous voyons ici l’humour du chanteur et le pouvoir d’attraction qu’il peut y avoir sur ses collaborateurs. Il a réussis a avoir une chanson humoristique, très intéressante musicalement et une présence francophone et folklorique d’Yves Lambert! Rappelons-nous que les deux artistes ont collaboré ensemble sur la comédie musicale The Seasons (qui est aussi disponible sur album).

    [bandcamp width=100% height=120 album=801807650 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=3085108744]

    La pièce Extra Ordinary est particulièrement intéressante. « Did you you ever had that feeling » sera vous collés à la peau pour les heures suivantes sans jamais vous sortir de la tête. Le rap de Socalled est excellent et réfléchi. Les rimes sont intéressantes et le rap prend tout son sens. Je suis si content de voir un rappeur montréalais faire différent de ce qui se fait dans l’industrie québécoise du moment.

    La presque balade Fire on Hutchison Street suit. Nous sommes à la 8è pièce de l’album. Nous revenons à la plus simple expression de Socalled : un clavier et une voix. Il est excellent au piano et il aborde une voix détendue et émue lors de cette chanson. Il quitte le rap pour nous accompagner dans une magnifique balade. Ça fait du bien par;s autant de rap funky et jazz. Un peu de clame bien réussi.

    [bandcamp width=100% height=120 album=801807650 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=2048895357]

    Finalement, ce sont dix pièces toutes aussi excellentes les unes des autres. Je vous invite vraiment à vous procurer l’album, ou du moins, aller voir ce qu’a à offrir Socalled en concert. Il sera en spectacle au Cercle – Lab Vivant ce vendredi 8 mai 2015 à 20h00 au coût de 20$. C’est présenté par District 7 production. Vous pourrez, sur place, vous procurez une copie physique de l’album pour admirer la magnifique pochette faite par nul autre que … Socalled! Quand je vous disais qu’il était impliqué à tous les niveaux et qu’il était super talentueux.

    Matthieu Paquet-Chabot

    5 mai 2015
    Albums
    Dare To Care, District 7 production, Le Cercle, Peoplewatching, Socalled, Yves Lambert
  • [SPECTACLE] Lancement de «Flood» par Harfang (+ Men I Trust), le Cercle, 24 avril 2015

    [SPECTACLE] Lancement de «Flood» par Harfang (+ Men I Trust), le Cercle, 24 avril 2015

    harfang-150425-22Pour le lancement de Flood, son deuxième maxi, Harfang a été accueilli par un public quelque peu retardataire (et bruyant), mais nombreux. Le Cercle était presque plein. Pour nous mettre en appétit, Men I trust nous a offert une première partie alléchante.

    Les voix envoûtantes des chanteuses étaient accompagnées par une musique électro difficile à décrire. On y sentait quelques influences à la Bonobo, peut-être quelque chose de jazz dans les voix et un arrière-gout des années 80 dans les chansons qui «groovaient» un peu plus, jouées vers la fin de leur partie. Dans tous les cas, le résultat était très intéressant et a atteint son but : nous réchauffer pour Harfang.

    Et voilà l’arrivée du plat principal. Entrent en scène les cinq musiciens de Harfang, qui commencent sans tarder à jouer une des pièces de leur premier maxi. Contrastant avec Men I trust, le deuxième groupe semble avoir préféré mettre de l’avant leur musique en tant que telle, en choisissant un visuel plus simple et en laissant parler leurs chansons d’abord. À l’écoute de celles-ci, on ne tarde pas à réaliser à quel point ils nous offrent une panoplie de sonorités intéressantes et bien placées : ce sont toujours des arrangements recherchés, qui se détachent et ressortent de la trame musicale. J’ai particulièrement aimé la variété que nous a offerte la guitare électrique. Le résultat, en cela, a été très réussi : des chansons qui transportent, qui ont quelque chose d’aérien et d’embrumé, qui rappellent un peu les Patrick Watson et Alt-J de ce monde.

    Après des remerciements abondants mais sympathiques, Harfang a poursuivi le spectacle en présentant leurs pièces de résistance, soit la majorité de leurs nouvelles chansons gardées pour la faim (jeu de mots). Les pièces composant Flood, à mon sens, révèlent une musique plus élaguée, un peu comme s’ils avaient retiré le superflu pour mieux montrer l’essence de leur musique. Mon propos s’illustre bien dans UFO. D’autres chansons, comme Set Sail, ont un côté joyeux à la Ben Howard qui ne se retrouvait pas encore dans l’attirail d’Harfang. Ils ont finalement terminé le spectacle avec Exposure, la dernière pièce de Flood, puis avec Karmic Embrace en rappel, ma pièce préférée du premier maxi.

    Nous avons donc pu quitter repus, ou peut-être encore sur notre faim, après un spectacle enchanteur. Harfang, pour leur part, entameront dès aujourd’hui leur tournée autour du Québec pour présenter Flood. Ils seront de retour sur scène à Labeaumeville le 18 juillet dans le cadre du FEQ.

     

    Pour satisfaire la coutume, Antoine d’Harfang s’est prêté au jeu de l’entrevue à une question.

    Pouvez-vous me décrire en quelques mots votre processus de création ?
    «Souvent il y a un des membres qui apporte une idée de base […], soit une chanson complète ou soit une structure, complète ou incomplète. Ensuite en jam on va travailler autour de ça, on va construire la forme ensemble […]. Ça se fait beaucoup en groupe.» Antoine a affirmé aussi que le processus peut-être assez long, comme le témoigne l’année passée par le groupe à composer et à confectionner leur nouveau maxi. «Souvent on arrive avec une chanson, dit-il, on pense qu’elle est prête et là on la joue en show pis finalement ça marche pas pantoute. On défait tout ça au complet, on déconstruit et on reconstruit.»

    Crédit photo : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    Harfang

    Marie-Ève Fortier

    25 avril 2015
    Spectacles
    Harfang, Le Cercle, Men I Trust
  • Quoi faire ce week-end?

    Quoi faire ce week-end?

    L’équipe d’ecoutedonc.ca se prépare une fois de plus à une grosse fin de semaine. Vous en aurez pour tous les goûts!

    Vendredi 24 avril

    Crédit photo : Camille Gagnon
    Crédit photo : Camille Gagnon

    On ne peut passer sous silence le spectacle de lancement du magnifique album Flood de la formation québécoise Harfang. Vous avez compris qu’on y sera (nombreux) et que même si vous aurez droit à une couverture complète du spectacle (y compris de la première partie avec les non moins excellents Men I Trust) par vos blogueurs préférés, vous devez absolument y être. Notez bien, les portes ouvrent à 19 heures et le spectacle commence à 20 heures. Pour 10 $, difficile de trouver mieux.

    On dit ça, mais si la musique planante et atmosphérique à la Radiohead et Patrick Watson, c’est pas votre genre, c’est à La Source de la martinière que vous irez pour Die Mannequin et Secret Broadcast. De la grosse musique aussi pesante que dansante parfaite pour faire la fête jusqu’aux petites heures. Juste pour voir la leader de Die Mannequin Care Failure rocker solide, ça vaut la peine. Portes à 19 heures, spectacle à 20 heures. 15 $ plus frais.

    Paul Cargnello et Charlie Foxtrott seront de leur côté à L’AgitéE pour une soirée de rock festif et engagé. 10 $ à la porte, ça commence à 20 heures. Pis on commence ça avec du dub et du reggae. Paix et diversité qu’ils disent.

    Samedi 25 avril

    Tout d’abord, réglons le cas du spectacle complet tout de suite : Alexandre Poulin sera au Petit-Champlain à 20 heures. En première partie, la formation de Québec Tous Azimuts, qu’on a reçue en entrevue cette semaine. Ça devrait être une excellente soirée. En passant, si vous pensiez vous reprendre et y aller dimanche, c’est complet itou. 😉

    Parlant de complet, on allait presque oublier de vous parler du lancement de Michael Sea, un sympathique auteur-compositeur-interprète de la Rive Sud qui vient nous présenter son premier album qui oscille entre le pop et le country. On a entendu le disque, on devrait vous en parler prochainement, ça fait presque oublier qu’il se trouve dans la même catégorie que Florida Georgia Line. 😉

    Au Pantoum, on a Oromocto Diamond et sa musique déjantée, ainsi que les légendaires Zoobombs, directement du Japon (et les Haligoniens de This Ship). C’est au Pantoum. Les portes ouvrent à 20 heures, le party devrait être lancé vers 21 heures et on vous invite à apporter vos consommations, as usual. Tout ça pour seulement 10 $. Oh, Oromocto Diamond en profite pour lancer OPONONI, un nouvel album qui déménage!

    Y’a tout plein d’autres spectacles toute la fin de semaine. Allez voir Quoi faire à Québec ou VOIR, ils vont vous aiguiller!

    Jacques Boivin

    24 avril 2015
    Nouvelles
    Alexandre Poulin, Charlie Foxtrott, Die Mannequin, Harfang, L’AgitéE, La Source de la martinière, Le Cercle, Men I Trust, Paul Cargnello, Secret Broadcast, Tous Azimuts
  • [ALBUM] Harfang – Flood

    [ALBUM] Harfang – Flood
    Harfang EP Avril
    Harfang Flood

    Une voix vaporeuse, une atmosphère musicale onirique qui rappelle un peu celle de Bears of legend, Harfang est l’une des perles de la scène de Québec de cet hiver. Ainsi, il assure une continuité dans leur style, sans prendre de gros risque au niveau musical. C’est tellement harmonieux qu’on a l’impression d’écouter une seule pièce. La voix de Samuel Wagner y est mise plus en avant contrairement à Harfang EP  qui avait plus de guitares, de batterie et de rythme.

    On s’embarque facilement dans une rêverie brumeuse avec l’introduction minimaliste de Canopée construite avec une simple amplification de guitare. Les premiers accords de Lesson Learned (qui n’a rien à voir avec Matt and Kim ) avec de légères amplifications, nous font monter les larmes aux yeux et pincer le cœur. La batterie et les voix volatiles nous perdent par la suite dans notre mélancolie. On se revivifie un peu avec un changement de rythme sur Set Sail, la pièce suivante. Toute une ballade au fil de l’eau en somme.

    Le bémol c’est qu’on casse notre rêverie en plein milieu, à la fin du titre UFO, avec un «ça va bien là, les gars tout de suite», à camoufler s’il vous plaît?

    Vous pouvez écouter l’EP sur le Bandcamp du groupe et venir assister à leur lancement vendredi prochain, le 24 avril au Cercle avec les Men I Trust en première partie.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1897321448 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Alice Beaubien

    20 avril 2015
    Albums
    Critique, Ep, Harfang, Indie folk, Le Cercle, quebec, scène locale
  • [SPECTACLE] The Brooks (+ Macédoine), Le Cercle, 18 avril 2015

    [SPECTACLE] The Brooks (+ Macédoine), Le Cercle, 18 avril 2015

    Ça a funké!

    De l’instrumental pour s’échauffer, avant l’arrivée presque magistrale d’Alan Prater. L’ancien choriste de Michael Jackson nous a replongés dans les années 70 de la funk et de la soul du début à la fin.

    Avec de multiples, « I see you » le charmeur a certainement fait monter la température de plusieurs gentes dames en les pointant du doigt. En plus du groove assuré, The Brooks avait du plaisir à jammer et cela paraissait avec des sourires complices et des solos qui faisaient grincer les dents. Mais le saxophoniste, malgré toute sa bonne volonté, n’a pas réussi à s’imposer, au contraire de ses confrères pianiste et guitariste. Même si le chanteur avait pas mal d’expérience, il a mis de l’ambiance et s’est amusé comme un p’tit cul. Il s’est même essayé à la danse du robot. Cette atmosphère se répandait d’ailleurs, la petite madame aux cheveux blancs à côté a eu autant de plaisir que moi à se dandiner. Pour le final le groupe, sans le chanteur comme à l’introduction, nous a offert un jam endiablé et interminable sur la fin. On se demandait si les musiciens allaient exploser de plaisir tellement leurs visages étaient rouges.

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    Macédoine

    Macédoine en première partie nous a offert une sympathique prestation funk qui rappelle aussi Radio Radio par le flow des chansons décalées. Les blagues fusaient entre les tounes comme J-P Malone, le chanteur à son guitariste Shampouing «T’es venu là, juste pour The Brooks en fait?» ou en annonçant le titre BBQ « Pour tous ceux qui travaille leur bedaine d’été». Ils nous ont interprété quatre chansons de leurs derniers albums (sauf BBQ dans leur ep) avant se faire plaisir avec des covers (Play That Funky Music de Wild Cherry et Rappers Delight deThe Sugarhill Gang -). Davantage d’eye-contacts avec le public aurait été apprécié par contre, même si la salle était à moitié remplie en première partie. Les cougars présentent étaient ravies d’avoir leur chanson. L’une d’entre elles aurait volé un petit bisou à J-P…

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    Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin

    The Brooks – Photo : Jacques Boivin

    Alice Beaubien

    19 avril 2015
    Spectacles
    Alan Prater, EnVedette, Le Cercle, Macédoine, The Brooks
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