Louis-Solem ayant ressenti un appel incontrôlable pour Kendrick Lamar, sa coloc l’a remplacé le temps d’une soirée pour couvrir le OFF à la Méduse. Voici donc un texte de Rébécca Marois.
La troisième soirée du Festival Off à la Méduse nous a présenté d’entrée de jeu un programme double: le quatuor américain d’Anton Dvoràk (1841-1904), tout d’abord revisité dans un rock très personnel par Yonatan Gat, guitariste virtuose, et ses musiciens, puis présenté en version originale avec le quatuor Ondée. Le rock de Gat, parfois positivement cacophonique, était toujours très satisfaisant pour l’appétit des auditeurs présents, qui ont été de plus en plus nombreux et curieux au fil de la performance. Pas de discours de présentation, pas de fioritures, que de la musique. Mais quelle musique ! Le défi d’adaptation a été relevé avec brio par Gat et ses musiciens. Mention spéciale au batteur Greg Saunier, de Deerhoof, pour son énergie et sa présence enivrante.
Bien que j’aurais préféré entendre en premier la version originale du quatuor américain pour en avoir les mélodies en tête avant la revisite de Gat, la formule a tout de même été un succès. La performance du quatuor Ondée nous est apparue comme un oasis de paix en cette soirée autrement dévouée à des artistes prônant un tout autre type d’intensité. Je n’ai toutefois pas été convaincue de la nécessité de l’amplification et de la réverbération dans la salle intime qu’est le studio d’Essai, mais je dois lever mon chapeau à l’organisation pour avoir intégré à la programmation une œuvre classique dans un contexte si différent de celui auquel on est habitué pour ce type de musique. Le public, comprenant la différence de ton, s’est rapidement mis à son aise.
S’enchaînait non sans contraste une performance déchaînée du groupe les Gouroux, avec une pop hard rock qui a su bien préparer le terrain aux combats de lutte de la NSPW qui allaient suivre dans un impressionnant ring installé au centre de la salle Multi. Ce fut sans aucun doute le spectacle qui a attiré le plus grand public en cette troisième soirée du OFF à la Méduse. L’anticipation était palpable quelques minutes avant l’entrée des premiers lutteurs. Un spectacle divertissant, mais somme toute quelque peu éloigné de l’approche artistique des autres propositions. La nuit s’est poursuivie avec Victime et Vulvets, mais après déjà deux soirées de shows, le sommeil s’imposait.
Fidèle à mes habitudes je suis en retard: il pleut, il fait froid, il vente beaucoup, une vraie soirée d’automne. Je marche en espérant qu’il y ait quand même un peu de monde à Méduse pour Oh Wonder et Cleopold. On ne se mentira pas, parfois les salles de la ville sont vides, bien tristement, malgré la qualité des spectacles proposés. Ce soir, c’était une belle surprise. J’arrive alors que la première partie est déjà commencée et il y a encore une file pour entrer dans la Salle Multi. C’est plein et j’ai l’impression que beaucoup de gens sont venus de l’extérieur puisque leur spectacle à Montréal est « sold out » depuis quelques temps.
En première partie: Cleopold, qui réchauffe la salle avec les pièces de son premier EP sorti en juin: Altitude & Oxygen. Une bonne demi-heure d’attente sépare les deux prestations et lorsque les lumières viennent à se fermer pour laisser place à Oh Wonder, c’est la folie. Je me sentais un peu comme quand j’ai vu les Backstreet Boys en 97: il y avait des cris stridents de partout et une excitation plus que palpable. Moi qui était présente à ce spectacle que par curiosité, je me suis même fait prendre au jeu. Le groupe originaire de Londres était plus qu’heureux d’être à Québec et ils parlaient au public en français avec une belle candeur. Comme les mots ne sont pas trop mon moyen d’expression le plus révélateur, je vous laisse avec ces quelques photos prises hier lors de cette belle soirée plus que positive.
C’est dans une salle ou ma présence a probablement fait descendre la moyenne d’âge que j’ai eu le plaisir de goûter à une belle gamme de rock vendredi soir dernier. Le studio d’essai de la salle Multi, ni trop grand ni trop petit, était fort bien choisi pour l’occasion. On pardonne aisément aux organisateurs la pénurie de bière à la fin de la soirée puisque, après tout, c’est le bon rock qui donne soif.
Résumé d’une soirée marquée par l’efficacité, le talent… et la nostalgie.
MACHINES GÉANTES
J’avoue bien humblement – et avec regret – que j’ignorais tout de Machines Géantes avant de les voir sur scène. Le trio montréalais, composé de trois rockeurs aguerris, alignent avec une célérité surprenante leurs amplis et autre gear, qui font quelque peu saliver. Et le résultat ne déçoit personne. Les gars nous livrent, avec une énergie brute et dans une abondance de cheveux, un authentique blues rock sale aux sonorités vintage incroyablement efficace relevé d’une délicieuse touche psychédélique. On fait connaissance avec leur album Machines Géantes, notamment les titres T’es rendu où?, Dans un vortex, Tattoo en morceaux, pour n’en nommer que quelques-uns.
Les ceux et celles qui pensent que le rock ne se chante pas en français peuvent aller se recoucher. Le groupe sera de la partie au jeune festival Summer Love à Nédélec, dans la tropicale région de Témiscamingue, les 10 et 11 juillet prochain. Le roadtrip en vaut certainement la chandelle.
Tout droit sorti du downtown Limoilou, Bronco prend le relais avec une rapidité déroutante. C’est comme ça que ça opère, des pros. Car bien que la formation soit jeune – octobre 2014 – visiblement, les membres ont tous déjà plusieurs années d’expérience musicale derrière le jacket.
L’excitation monte d’un cran, et la foule continue de gonfler. À peine ai-je le temps de revenir des toilettes et de remplir mon verre que Gabrielle Noël Bégin et ses acolytes ont déjà commencé à faire résonner guitares et tambours. Et s’il y avait eu des mouches, je me serais sans doute étouffée : je n’étais pas réellement prête pour Bronco. En bref, leur rock décoiffe en s’il vous plaît. Le mandat de Bégin n’est pas reposant, mais elle l’accomplit avec brio et passion, tout en bottant solidement des culs. Vous ai-je dit que c’est aussi elle qui compose? Clairement, la fille a la musique tatouée dans les gènes. L’album Hell Racers, composé de cinq pièces minutieusement arrangées, roule probablement en boucle dans plus d’un véhicule depuis vendredi (c’est le cas dans le mien).
On aura la chance de revoir le fougueux quatuor de metal / rock’n’roll fendre le ciel à Limoilou en musique le 20 juin prochain, juste avant Mononc’ Serge. Les amateurs de Black Sabbath, Led Zeppelin, Monster Truck et autres du genre y trouveront assurément leur compte. Préparez-vous!
P.S. Mention spéciale à Olivier Hubert, tatoueur professionnel, qui a conçu le superbe logo du band figurant notamment sur le T-shirt officiel et la batterie.
WD-40
(Collaboration spéciale : Jacques Boivin) Oh, ce que les fans de Québec s’étaient ennuyés d’Alex Jones, de ses complices et de ses chansons d’une poésie trash inégalable! Malgré le fait qu’il y avait au moins trois autres bons spectacles à voir au coeur de la ville, plus d’une centaine de fans ont répondu à l’appel du Mois multi et de Consult’Art et le studio d’essai du complexe Méduse ne manquait pas de gens fin trentaine-début quarantaine motivés et assoiffés.
Après avoir été gonflée à bloc par les prestations de Bronco et de Machines géantes, la foule était prête pour un party endiablé où Jones, Jean-Loup Lebrun et Hugo Lachance ont entremêlé grands classiques, pièces composées dans les années 2000 et petites nouvelles. Le country-rock garage de WD-40 était vraiment apprécié du public, et ce qui devait arriver arriva :
Les fans ont improvisé un moshpit qui couvrait la moitié de la petite salle (voir des quadras se rentrer dedans avec entrain, ça fait toujours plaisir, même si ça semble faire moins de bien à l’épaule qu’à l’époque…).
Alex Jones, ému par tant d’amour chaleureux, s’est mis en bedaine au milieu du show, au grand plaisir de ses admiratrices.
Des petites culottes ont été lancées à Jones, qui n’a pas perdu de temps à se les mettre sur la tête l’espace d’un instant.
Le public a bu toute la bière et a même épuisé des réserves d’urgence!
Alex Jones chante Pendant que les champs brûlent de Niagara pis les fans connaissent la chanson!
Tout pour le rock, qu’il chantait. Tout le monde est d’accord.
Une autre grosse fin de semaine de spectacles s’amorce ce soir. Alors, sans plus tarder :
Jeudi 26 mars
Les amateurs de rockabilly et de swing iront voir Melvis & The Jive Cats au Sacrilège. C’est à 18 heures et c’est… gratuit!
Martha Wainwright présente son spectacle hommage à Édith Piaf au Cégep Garneau. Pour le 100e anniversaire de la grande dame de la chanson. Pour les étudiants, c’est 15 $, pour les autres, on vous demande 60 $. À 20 heures.
Malika Sellami viendra interpréter ses chansons au Café Babylone. C’est à 20 heures 30 et le prix d’entrée est de 10 $.
La nouvelle sensation Elliot Maginot est au Cercle. Première partie, Jesse McCormack. Les portes ouvrent à 20 heures, les spectacles commencent à 21 heures et on vous demandera 17,50 $ à l’entrée.
Nous devrions avoir un espion au concert donné par Charlie Foxtrot, Mauves, Les Trimpes, Whisky Gallery et Doloréanne. Si vous voulez y aller, c’est à la Salle multi du complexe Méduse. Les portes ouvrent à 19 h 30, les shows commencent à 20 heures. Prix d’entrée : 10 $ pour les adultes, 5 $ pour les moins de 18 ans. N’oubliez pas votre pièce d’identité, pour une fois qu’elle pourrait vous valoir un rabais!
De son côté, Jacques sera au Bal du Lézard où commencera le Rendez-vous musical 2015. Pour ce premier jeudi, nos amis de Limoilou en Vrac ont invité Whisky Legs et Damn the Luck. Ça commence à 21 heures et on ne vous soutirera qu’un gros 5 $ pour entrer (en échange, vous aurez une surprise Boréale… je ne me fais que le messager!). Compte-rendu demain!
Vendredi 27 mars
On va commencer par l’incontournable : Langevin pis sa gang de Galaxie (première partie : Lubik et Furhats)sont à l’Impérial Bell, et si vous n’avez pas déjà votre précieux sésame, oubliez ça, c’est complet. Devinez maintenant si nous y serons. BEN SÛR QUE NOUS Y SERONS! Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures. Couverture complète, mais pas pendant le spectacle, parce que quand l’endroit est plein, le réseau cellulaire se sature vite. On devrait même avoir une petite entrevue à vous présenter!
The Free Walkers seront au Bateau de nuit pour y présenter leur americana. C’est gratuit, 21 heures.
Samedi 28 mars
Nous assisterons au spectacle de lancement de Pascal Pico Larouche et son Roche Bande. Ça se passe au Cercle à 20 heures. Entrée à la porte : 10 $. Si c’est aussi bon que l’album, on va en redemander, je crois.
Nous aurions bien aimé être au Théâtre Petit-Champlain pour le spectacle de Dom La Nena. En première partie, Claudia Gagné enfilera son costume pour devenir L’Octopus. On l’avait bien aimée quand on l’avait vue l’an dernier. C’est un match parfait. Oseront-elles se lancer dans un duel violoncelle-contrebasse? 😀 Début du spectacle à 20 heures. 35 $
Il commence à y avoir des spectacles intéressants à la Grange du presbytère de Stoneham et celui de Willows en est un. La franco-manitobaine viendra présenter son joli disque homonyme. 20 $, 20 heures.
Dimanche 29 mars
Soirée lutte au Château de l’oreille tendue où il y aura à peine un peu moins de monde dans le salon de Jacques qu’au magistral spectacle des Flaming Lips l’été dernier. Ce qui ne veut pas dire que vous devez vous terrer dans votre salon!
Michael Feuerstack sera au Sous-sol du Cercle à 20 heures (portes 19 heures). Pour ceux qui aiment les auteurs-compositeurs-interprètes qui n’ont pas la langue dans leur poche et qui aiment gratter leur guitare. Si vous connaissez les Wooden Stars, vous connaissez Feuerstack, un des membres fondateurs du groupe. Première partie : Charles Garant et My Cone Buddy. Seulement 12 $. À ne pas manquer!
Bons spectacles! Et si vous ne voyez pas quelque chose qui vous intéresse, allez voir le site de VOIR ou de Quoi faire à Québec. Y’a plein d’autres suggestions!
C’est les 21 et 22 août prochain que sera présenté à Québec, plus précisément dans la salle Multi du Complexe Méduse (541 St-Vallier Est), le spectacle multidisciplinaire Clovis. Une expérience qui réunis Popléon, un groupe musical émergent de Québec et la troupe Errance, une troupe de 7 danseuses de Québec, mis en scène par Claude Breton-Potvin (Athena BLAST). Les billets sont disponible sur lepointdevente.com .
Clovis se veut une expérience unique qui nous fera traverser un océan d’émotions évoluant d’un extrême à l’autre au travers une musique mélancolique recherchée et des chorégraphies contemporaines. C’est aussi pertinent d’ajouter que le projet est 100% made in Québec par des artisans de la scène musicale, de la danse et du théâtre. Nous en voulons plus des comme ça!
POPLÉON
Popléon, c’est une chimère. Un projet évolutif qui s’est transformé à chaque parution. Formé en 2009, Tommy Bureau en est le seul membre fondateur restant. Au début, il s’agissait plus d’un projet expérimental de rock déconstruit avec des potes. Ensuite, en 2011, Tommy a remplacé les membres fondateurs par des musiciens qu’il a repêchés sur le fameux site de vente et d’échange en ligne Kijiji. C’est alors que Sarah Jane Johnston (synthé, voix) et Pier-Philippe Thériault (guitare électrique) se sont joint au projet. Dans cet incarnation, Popléon contenait 5 membres, dont un tromboniste-rappeur et un drummer, que nous pouvons entendre sur leur avant dernier EP-double Animal/Lover, qui nous offre un indie-rock planant flirtant avec une pop sans sucre. Par contre, le groupe se transforma à nouveau après cet EP pour devenir un trio, avec Tommy toujours à la barre, entouré de Sarah Jane et Pier-Philippe et d’un DJ pour leur prestation live. Leur dernière parution, Standard Safety Castle, se veut beaucoup plus brusqué, bordé par un sentiment d’urgence et une intensité bien rendue dans leurs prestations lives.
Après la sortie de Animal/Lover, une amie de Pier-Philippe a choisi une pièce de l’album, Cinq Vies Sous Terre, pour faire une chorégraphie pour un spectacle de Gestuel à l’université. Pour se faire, elle s’était entourée d’autres danseuses et lorsque le band a vu la chorégraphie, ils ont décidé de les inclure dans le vidéoclip pour la chanson.
Le tournage pour le vidéoclip, réalisé par Yann Jobin, un jeune photographe prolifique de Québec, s’est si bien déroulé que la troupe et le band sont devenus bons amis et ont éprouvé le désir de reproduire l’expérience. Cette fois par contre, devant un public et avec beaucoup plus d’ambition.
CLOVIS
Nous avions évalué plusieurs options, mais au fond, on était vraiment collés sur la salle Multi. Elle est parfaite pour la danse (c’est la salle la plus utilisée par La Rotonde). Y’a de l’espace pour le mouvement et des gradins pour bien voir les chorégraphies. On ne voulait pas jouer dans une salle de spectacle rock, on voulait que le public soit attentif et voit ce que les filles font.
En tant que musicien, c’est tout un défi, parce qu’on veut attirer l’attention idéalement sur une chose à la fois. Y’a comme des millions de trucs qui se passent sur la scène en même temps et on doit décider, pour chaque pièce, ce qu’on veut vraiment dire/montrer, ce sur quoi on met l’emphase.
– Tommy Bureau, Popléon
Clovis est un spectacle unique mis en scène par Claude Breton-Potvin, avec Luc Vallée (La Rotonde, Cirque du Soleil) comme directeur technique et concepteur lumières, qui met en action 7 danseuses et 6 musiciens. Un défi de taille pour deux représentations seulement. Aucune trace ne restera de ces spectacles, aucun CD, aucun enregistrement live. Par contre, il se pourrait que des compositions de Clovis se retrouvent sur des futurs albums du band, bien qu’on ne sache jamais à quoi s’attendre d’eux.
La réalisation de Clovis s’est fait de manière naturelle et dans un esprit de création commune dans laquelle chacun y a mis son talent à profit. La troupe a laissé carte blanche au band pour la musique et ils ont tous choisis le setlist ensemble avec l’aide de la metteure en scène. Tout au long du processus de création, il était très clair pour tout le monde qu’il n’allait pas s’agir de juste un show de Popléon avec des danseurs. C’est là que Claude Breton-Potvin prend tout son sens. Elle y ajoute son regard extérieur et une vision plus globale pour créer une entité complexe. Même les musiciens vont être costumé, bien que sans grande extravagance, pour garder l’attention sur les mouvements et la musique.
Errance
Pier-Philippe Thériault m’avait parlé de Popléon. J’étais alors allée au lancement de leur premier EP Animal/Lover au Pantoum en septembre 2012 et j’avais vraiment aimé. Je l’ai donc acheté et c’est devenu ce qui jouait en boucle dans mon Ipod durant mes nombreux trajets de bus. À chaque fois que j’écoutais Cinq Vies Sous Terre, j’avais des images de chorégraphies dans la tête. Je ne me sentais pas à l’aise de créer une chorégraphie à moi toute seule et Marie-Chantale Béland a décidé d’embarquer avec moi.
-Alice Vermandele, Errance
Alice nous parle de la genèse d’Errance. Elle s’est entourée d’autres danseuses qu’elle avait rencontrées dans la troupe Gestuel de L’Université Laval. L’expérience du tournage du clip de Cinq Vies a été exigeant d’un point de vue physique, car le tournage a été intensif pendant deux jours. Les danseuses opéraient sur de l’asphalte et du béton par une température peu clémente, mais ça n’a jamais été difficile, car l’ambiance était superbe (grâce à la patience et l’expertise du réalisateur et la chimie qu’ils ont développé avec les musiciens de Popléon), ce qui permit de souder la troupe et les encourager à viser plus loin.
Pour Clovis, avec la présence sur scène de musiciens, l’expérience s’avère un peu différente d’une chorégraphie de danse plus conventionnelle. Pas nécessairement en ce qui concerne la création des chorégraphies, mais elles ont dut composer avec plus de variables. C’est pour ça que le band et la troupe ont décidé assez vite d’engager Claude pour la mise en scène. Elle a su faire des ajustements si nécessaires et elle les a beaucoup aider pour les différentes interactions entre la musique et la dance.
Errance a beaucoup appris à travailler avec des professionnels du métier et nul doute que leurs prochains spectacle vont toujours avoir ce côté multidisciplinaire qui cherche à repousser les limites de la dance et du théâtre.