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[Spectacle] AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL, l’Anti, le 19 février 2016
Ce week-end dernier, Die Young Production présentait la 3e édition du AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL à l’Anti Bar & Spectacle. Nous avons assisté à la soirée de vendredi où le hardcore québécois était à l’honneur. C’est dans une salle comble complètement déchainée que la tête d’affiche de la soirée Get the shot s’est produite.
Pour la troisième édition de ce festival mettant en vedette le hardcore et ses dérivés, les groupes locaux étaient au coeur de la programmation. En effet, la soirée de vendredi accueillait plusieurs groupes québécois venant tous de la ville de Québec. Le festival se déroulait sur deux jours, soit vendredi et samedi, et accueillait comme tête d’affiche Get the shot et Death Before Dishonor.
Get The Shot
Après un moment d’absence dans la Vieille-Capitale, Get The Shot est monté sur scène avec son éternelle énergie contagieuse. Ayant une excellente maîtrise de ses interactions avec la foule, le chanteur Jean-Philippe Lagacé a encore une fois montré à quel point il sait toucher son auditoire. Sa musique puissante vient d’ailleurs appuyer son discours, on y ressent toute la haine envers l’ordre établi de notre société. On peut aussi remarquer un sentiment de solidarité de la part du public puisque le moshpit, le headbang et les cris y sont omniprésents. De véritables bêtes d’instruments, les musiciens enchainent leur musique rapide à merveille.
Le groupe a remis ce soir-là tout l’argent amassé par la vente de leur marchandise au Centre multiethnique de Québec afin d’apporter leur soutien aux nouveaux arrivants dans la ville de Québec.
Très beau geste de leur part !
Première partie
Plusieurs groupes originaires de la ville de Québec se sont succédés pour offrir une belle soirée de musique agressive.Le groupe Hashed Out ayant annulé sa présence au festival, c’est The Undeniable truth qui s’est chargé de réchauffer la foule avant la tête d’affiche de la soirée. Ne connaissant pas ce groupe, ils ont su me surprendre avec brio. Se préparant à tout détruire avec leurs breakdowns assez pesants accompagnés d’un scream assez puissant, ils ont offert toute une prestation.
L’écoute de leur album est disponible sur leur Bandcamp.Behind the Revolver ont quant à eux fait lever la soirée avec leur metalcore. Ils surprennent intensément avec leur breakdown accompagné d’un côté mélodique et rythmique. Ils ont d’ailleurs sorti leur dernier album Reminiscence il y a quelques semaines, qui est disponible sur les plateformes numériques telles que YouTube et iTunes. Vous pouvez aussi vous procurer une copie digitale sur le Bandcamp du groupe.
C’est avec leur mélange de hardcore alterné avec des tons plus mélodiques à la métal, accompagné d’une voix clean à certains moments que Hunt The Shark s’est présenté sur scène. Leur style assez différent des autres groupes de la soirée, ils nous ont fait goûter à leur énergie. Le chanteur Guillaume Gaudreau avait de bonnes interactions avec la foule en sautant de la scène pour aller rejoindre le public. Le ton mélodique de la guitare apportait une touche métal à leur musique. Le guitariste était en plein contrôle de son instrument.
Les gars de Dead Poets ont donné leur premier spectacle ce soir-là. Groupe assez récent, ils ont offert une étonnante prestation.
Ils ont terminé leur set avec leur single Mirroirs, dont le vidéoclip est sorti en janvier dernier.
Groupe assurément à découvrir.
Coup de coeur de la soirée, GÄZ a débuté en beauté.
Leur rock/stoner avec un mélange de métal est littéralement à se jeter par terre. Ils ont profité de l’occasion pour présenter leur nouveau guitariste surnommé Gilbertru 2 (Gabriel Joly – The Outborn). C’était son premier spectacle avec le groupe. La foule s’est déplacée en grand nombre pour assister à cette première prestation du festival.
Leur EP est disponible gratuitement sur leur Bandcamp.
AMOUR À GAZ !À propos du AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL
L’AGGRESSIVE MUSIC FESTIVAL est l’occasion de faire valoir la scène hardcore du Québec et d’ailleurs. Dans les éditions précédentes, seuls les groupes locaux y étaient présents. Cette année, pour la troisième édition, le fondateur John Page est allé chercher des groupes comme Death Before Dishonor. En apportant ce groupe à la programmation, il donne la chance aux groupes locaux de jouer avec les plus grands de la scène hardcore afin de leur assurer une visibilité.Jessica Audet-Delarosbil
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[PHOTOS] Dark Circles, ROPE, SCARE, 4/12/2015, Le Scanner
Vendredi soir dernier avait lieu un concert réunissant trois bands de musique méchante; Dark circles (MTL), ROPE(QC) et SCARE (mon nouveau groupe préféré de Québec).
Les trois formations qui ne font pas dans la dentelle ont livré une performance bien sentie devant les spectateurs qui s’étaient réunis sur place. Gageons qu’ils sont repartis à la maison éméchés et avec les oreilles qui cillent. C’était vraiment satisfaisant en terme de musique qui « rentre », un peu moins pour les photos (mais, ça c’est pas vraiment important!). Je pense que j’ai eu peur pour ma vie, pour vrai.
Pour reprendre un ami sur facebook: « Satan fait des plaintes de bruit quand Dark Circles jam. »
Si t’as le goût de te faire brasser, rate pas le prochain show de n’importe quel de ces bands là, tu seras pas déçu. Promis.Dark circles: http://darkcircles.bandcamp.com/album/mmxiv
Rope: http://ropeqc.bandcamp.com/
SCARE: https://scareqc.bandcamp.com/Catherine Bélanger-F
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[SPECTACLE] The Black Years un vendredi 13 au Ti-Petac de Trois-Rivières
Vendredi 13 novembre, avait lieu la toute première soirée à jamais avoir lieu dans la toute nouvelle salle de spectacle le Ti-Petac (ça ressemble à spectacle non?) à Trois-Rivières. Pour l’occasion, les groupes Hardened, Kiss a of Shovel et The Black Years se sont défilé sur les planches du Ti-Petac.
Il faut dire que cette première soirée était un rodage pour l’équipe et le système de son. Alors, quoi de mieux pour tester cela qu’une soirée métal bruyante pour voir de quel bois se chauffe ces « speakers ». Mis à part un léger problème technique avec un micro, l’ensemble était impeccable.
Fait inusité, avant le spectacle, les gens présents sur place étaient conviés pour un « poser » de skate, oui drette sur le « flat » devant la scène. Y’a des gros tricks qui se sont fait là mon ami! Offrir ce genre d’évènement 2 pour 1 sortant de l’ordinaire c’est la philosophie que compte avoir le Ti-Petac pour sortir du lot. On veut donner une raison aux gens de venir avant les évènements que ce soit un show de musique, de l’impro, une soirée d’humour, tournois de tir au poignet, etc.
C’est le groupe de Drummondville Hardened qui a ouvert le bal sous une trame stoner métal. C’est ensuite le groupe loud rock, sludge sur les bords, Kiss a of Shovel (aussi de Drummondville) qui s’est produit pour le public du Ti-Petac. Bien qu’on assistait à de bonnes prestations musicales, le public semblait préférer prendre une bière au bar ou se griller une clope dehors. Pour finir cette soirée a saveur Rock’n’roule, les favoris de la foule, les trifluviens The Black Years ont clos le bal. C’est à ce moment précis qu’on a enfin pu voir un véritable intérêt des gens pour le show qui se donnait devant eux. Bien qu’il y’en a eu un peu, j’aurais aimé voir un plus de mise en échec et de coup d’épaule lors de cette soirée qui était justement excellente pour se défouler un peu.
Pour ce qui est du Ti-Petac, on leur souhaite un bon succès dans leur nouvelle et jeune aventure. Une très belle salle! Vous pouvez encercler la fin de semaine du 27 et 28 novembre pour leur ouverture officielle.
Phillip Martin
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[SPECTACLE] Machines Géantes, Bronco et WD-40, salle Multi (studio d’essai), 12 juin 2015
C’est dans une salle ou ma présence a probablement fait descendre la moyenne d’âge que j’ai eu le plaisir de goûter à une belle gamme de rock vendredi soir dernier. Le studio d’essai de la salle Multi, ni trop grand ni trop petit, était fort bien choisi pour l’occasion. On pardonne aisément aux organisateurs la pénurie de bière à la fin de la soirée puisque, après tout, c’est le bon rock qui donne soif.
Résumé d’une soirée marquée par l’efficacité, le talent… et la nostalgie.MACHINES GÉANTES
J’avoue bien humblement – et avec regret – que j’ignorais tout de Machines Géantes avant de les voir sur scène. Le trio montréalais, composé de trois rockeurs aguerris, alignent avec une célérité surprenante leurs amplis et autre gear, qui font quelque peu saliver. Et le résultat ne déçoit personne. Les gars nous livrent, avec une énergie brute et dans une abondance de cheveux, un authentique blues rock sale aux sonorités vintage incroyablement efficace relevé d’une délicieuse touche psychédélique. On fait connaissance avec leur album Machines Géantes, notamment les titres T’es rendu où?, Dans un vortex, Tattoo en morceaux, pour n’en nommer que quelques-uns.
Les ceux et celles qui pensent que le rock ne se chante pas en français peuvent aller se recoucher. Le groupe sera de la partie au jeune festival Summer Love à Nédélec, dans la tropicale région de Témiscamingue, les 10 et 11 juillet prochain. Le roadtrip en vaut certainement la chandelle.Vous pouvez aller vous perdre sur leur Bandcamp : https://machinesgeantes.bandcamp.com/
Vous pouvez également suivre leur pérégrination sur Facebook : https://www.facebook.com/MachinesGeantesBRONCO
Tout droit sorti du downtown Limoilou, Bronco prend le relais avec une rapidité déroutante. C’est comme ça que ça opère, des pros. Car bien que la formation soit jeune – octobre 2014 – visiblement, les membres ont tous déjà plusieurs années d’expérience musicale derrière le jacket.
L’excitation monte d’un cran, et la foule continue de gonfler. À peine ai-je le temps de revenir des toilettes et de remplir mon verre que Gabrielle Noël Bégin et ses acolytes ont déjà commencé à faire résonner guitares et tambours. Et s’il y avait eu des mouches, je me serais sans doute étouffée : je n’étais pas réellement prête pour Bronco. En bref, leur rock décoiffe en s’il vous plaît. Le mandat de Bégin n’est pas reposant, mais elle l’accomplit avec brio et passion, tout en bottant solidement des culs. Vous ai-je dit que c’est aussi elle qui compose? Clairement, la fille a la musique tatouée dans les gènes. L’album Hell Racers, composé de cinq pièces minutieusement arrangées, roule probablement en boucle dans plus d’un véhicule depuis vendredi (c’est le cas dans le mien).On aura la chance de revoir le fougueux quatuor de metal / rock’n’roll fendre le ciel à Limoilou en musique le 20 juin prochain, juste avant Mononc’ Serge. Les amateurs de Black Sabbath, Led Zeppelin, Monster Truck et autres du genre y trouveront assurément leur compte. Préparez-vous!
https://broncoqc.bandcamp.com
https://www.facebook.com/BroncoQc
http://www.broncoqc.com/P.S. Mention spéciale à Olivier Hubert, tatoueur professionnel, qui a conçu le superbe logo du band figurant notamment sur le T-shirt officiel et la batterie.
WD-40
(Collaboration spéciale : Jacques Boivin) Oh, ce que les fans de Québec s’étaient ennuyés d’Alex Jones, de ses complices et de ses chansons d’une poésie trash inégalable! Malgré le fait qu’il y avait au moins trois autres bons spectacles à voir au coeur de la ville, plus d’une centaine de fans ont répondu à l’appel du Mois multi et de Consult’Art et le studio d’essai du complexe Méduse ne manquait pas de gens fin trentaine-début quarantaine motivés et assoiffés.
Après avoir été gonflée à bloc par les prestations de Bronco et de Machines géantes, la foule était prête pour un party endiablé où Jones, Jean-Loup Lebrun et Hugo Lachance ont entremêlé grands classiques, pièces composées dans les années 2000 et petites nouvelles. Le country-rock garage de WD-40 était vraiment apprécié du public, et ce qui devait arriver arriva :
- Les fans ont improvisé un moshpit qui couvrait la moitié de la petite salle (voir des quadras se rentrer dedans avec entrain, ça fait toujours plaisir, même si ça semble faire moins de bien à l’épaule qu’à l’époque…).
- Alex Jones, ému par tant d’amour chaleureux, s’est mis en bedaine au milieu du show, au grand plaisir de ses admiratrices.
- Des petites culottes ont été lancées à Jones, qui n’a pas perdu de temps à se les mettre sur la tête l’espace d’un instant.
- Le public a bu toute la bière et a même épuisé des réserves d’urgence!
- Alex Jones chante Pendant que les champs brûlent de Niagara pis les fans connaissent la chanson!
Tout pour le rock, qu’il chantait. Tout le monde est d’accord.
(Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca)
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Tatiana Picard