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    En bref…  POP Montréal et Coeur de Pirate!

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    C’est cette semaine que le (merveilleux) festival Pop Montréal a annoncé la première vague d’artistes qui performeront dans divers lieux de Montréal du 16 au 20 septembre prochains.

    Est-ce la plus belle programmation du festival à ce jour ? Probablement. En tête d’affiche, nul autre que le dieu du disco en personne, Giorgio Moroder. Il sera en spectacle à l’Église Saint-Jean-Baptiste le 18 septembre prochain.

    Parmi les autres noms, plusieurs groupes locaux, parce que c’est la vocation du festival, notons Coeur de Pirate au Métropolis, la sensation indie de l’heure Ought et Will Butler d’Arcade Fire.

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    En plus de promouvoir les talents d’ici et d’ailleurs, de l’émergent au très connu, Pop Montréal fait dans la diversité. Autant par les choix musicaux que par les lieux. Cette année, la pop de Coeur de Pirate et le métal de Godflesh se retrouvent sur la même affiche. C’est fantastique!

    Pop Montréal, c’est la proximité. La plupart des lieux ont quelques choses de significatif et de peu communs. La proximité du public et de l’artiste est de mise. Lors de l’édition 2013, Les Soeurs Boulay ont foulé la ‘scène’ du studio Breakglass. Un moment qui est encore gravé dans ma tête.

    Des centaines d’autres groupes seront dévoilés au courant des prochains mois. Les billets pour les concerts déjà annoncés sont disponibles ici.

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    Surprise! La charmante Béatrice Martin, mieux connue sous le nom de Coeur de Pirate, annonce aujourd’hui son troisième album solo. Intitulé Roses, l’album sera composé de pièces en français et en anglais, tel qu’annoncé précédemment par la chanteuse. Ce troisième opus fait suite à Blonde, paru en 2011. Il sera disponible chez tous les disquaires dès le 28 août prochain. Aucun autre détail n’a été dévoilé par Grosse Boîte.

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    Dans le même communiqué, Coeur de Pirate annonce qu’elle sera en supplémentaire le 24 mars 2016 au Grand Théâtre de Québec! En effet, son spectacle du 1er octobre à l’Impérial Bell est déjà complet! Vous pouvez vous procurer vos billets pour le concert en mars ici.

    Les amis! C’est avec grand plaisir que je peux vous annoncer que l’album sera disponible le 28 août 2015, et qu’il s’intitulera Roses.
    Je commencerai la tournée le 16 septembre 2015, dans le cadre de Pop Montréal, au Métropolis! Comme le spectacle à l’Impérial de Québec affiche déjà complet, il y aura aussi une supplémentaire au Grand Théâtre de Québec le 24 mars 2016!
    J’ai tellement hâte de vous retrouver. Vous m’avez manqué terriblement.

    C’est le 5 avril dernier que la chanteuse avait dévoilé le premier extrait de son album. Il est disponible en deux versions, soient une en anglais et une en français. Ce premier extrait laisse entrevoir un album d’une qualité incroyable. C’est de la pop très prometteuse.

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    Matthieu Paquet-Chabot

    8 mai 2015
    Nouvelles
    Coeur de pirate, Dare To Care, Giorgio Moroder, Godflesh, Grand Théâtre de Québec, Grosse boîte, Impérial Bell, Les Soeurs Boulay, Métropolis, Ought, Pop Montréal, roses, Will Butler
  • Spectacle – Edward Sharpe and the Magnetic Zeros, 12 juin 2013

    Soirée fort remplie hier soir dans un Métropolis bondé, qui accueillait la douzaine de membres d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, venus nous interpréter leurs chansons folk-pop follement amoureuses de la vie.

    J’ai dit sur ce blogue que le leader des Zéros, Alex Ebert, était parfois paresseux, ce qui provoquait certaines inégalités dans les chansons du groupe. Hier soir, une bonne partie de sa bande et lui-même ont décidé de jouer deux fois.

    Voyez-vous, le spectacle s’est ouvert avec Family Room, un projet comptant de nombreux membres du groupe. L’atmosphère était relaxe, les principaux membres du projet étant assis sur un sofa qui semblait tout droit sorti de chez Emmaüs. La salle, remplie à moitié, écoutait religieusement les chansons du groupe auxquelles s’est greffée une chanson du nouvel album des Magnetic Zeros, que les membres du groupe prétendaient ne pas connaître suffisamment pour l’inscrire au programme régulier. Ils ont joué quoi? Six? Sept pièces? En tout cas, elles ont toutes été chaudement accueillies.

    Vint ensuite la vraie première partie, Reign Wolf, de son vrai nom Jordan Cook, qui donne dans un blues-rock sale qu’on aurait vu sans problème en première partie de Jack White ou des Black Keys. Ceux qui ne le connaissaient pas, comme moi, ont été agréablement surpris et ont beaucoup apprécié le Canadien, surtout lorsqu’il a repris The Chain, de Fleetwood Mac. Il faut tout de même signaler la petite différence entre la première partie, très rock, très lourde, très sale, et la tête d’affiche, tout en douceur et en subtilité. Retenez toutefois le nom Reign Wolf… on va en entendre parler!

    Il était près de 22 heures lorsque Alex Ebert, toujours habillé comme ma chienne, mais confortable, Jade Castrinos, toujours aussi belle et naturelle (ce ne sont même pas ses plus grandes qualités, imaginez!), ainsi que les quelques dix autres membres des Magnetic Zeros ont fait leur entrée sous les acclamations d’une foule joyeuse et festive, prête à en prendre plein la gueule. 40 Day Dream commence. On est en terrain conquis, tout le monde chante en choeur, y compris votre humble serviteur, les deux pieds sur le parterre (moi qui suis un habitué du balcon pour *voir* le show et vous en parler plutôt que de le *vivre*), mais les mains haut dans les airs et la voix pleine d’entrain. Tout le monde lévite déjà. Le show ne fait que commencer.

    Tout de suite après, on enchaîne avec Man on Fire, ma chanson préférée de 2012, qui montre tout le talent d’auteur-compositeur d’Alex Ebert ainsi que la grande cohésion qui caractérise ce groupe. Ils sont douze, mais ils ne font jamais autant un que lorsqu’ils jouent leurs plus belles chansons. Oui, j’ai versé une larme.

    Les plus belles chansons du groupe se sont succédé l’une à l’autre. Janglin’, I Love My God (où chacun a pu chanter son couplet), Child (une autre des belles chansons du groupe, chantée par Christian Letts, guitariste dont la voix, résolument country, ressemble beaucoup à celle de Patrick Norman – c’est un compliment, en passant), Carry On (occasion parfaite de se coller en groupe), Truth, ainsi que plusieurs autres, y compris le premier simple du prochain album, la très jolie Better Days, qui montre très bien l’évolution du groupe depuis 2009.

    Le show comptait peu de temps morts (qui nous donnaient à peine le temps de reprendre notre souffle) et les artistes ont été généreux (le spectacle a duré près de deux heures, sans compter les quelques 30 minutes sur le sofa à l’ouverture). On ressentait le plaisir que cette bande d’amis avait de jouer de la bonne musique ensemble et ce plaisir était contagieux. Peu d’artistes ou de groupes dégagent une telle sincérité en spectacle, mais ceux qui le font donnent souvent les meilleurs spectacles sans avoir besoin d’effets spéciaux ou de feux d’artifices pour attirer l’attention. Parfois, il ne suffisait que la voix  puissante de la toute menue Jade Castrinos pour entrer dans une sorte de transe, d’autres fois, c’étaient plutôt les cuivres ou les percussions qui remplissaient la salle de toutes sortes de couleurs.

    C’est ainsi qu’on n’a pas vu le temps passer et que nous avons tous été surpris d’entendre les premières notes de Home, le grand succès du groupe. Le parterre au complet s’est mis à sautiller, à danser, à chanter comme si l’avenir de la planète en dépendait. J’ai vu de nombreux spectacles au Métropolis et j’ai rarement été témoin d’une aussi belle énergie. Et quel bonheur! La vague de câlins, vous! Tout ça à cause d’une invitation de Jade Castrinos!

    Après un Om Nashi Me dément, les lumières du Métropolis se sont allumées. Il n’y aura pas de rappel. Ce n’est pas grave. Tout le monde a eu sa toune. Tout le monde a célébré la grand-messe d’Edward Sharpe. Pendant plus de deux heures, nous étions 2250 membres des Magnetic Zeros.

    Une maudite belle soirée, je vous le jure.

    Des photos suivront.

    Jacques Boivin

    13 juin 2013
    Spectacles
    12 juin 2013, Edward Sharpe and the Magnetic Zeros, Métropolis, Montréal, Reign Wolf, Spectacle
  • Spectacle – Marina and The Diamonds, 24 mai 2013

    Vous me pardonnerez, j’ai un peu mal aux oreilles ce matin, conséquence de cette soirée qui a rassemblé en un même lieu (le Métropolis) plus de 2000 fans finies, tous membres du groupe de Marina Diamandis, déesse gréco-galloise qui fait l’objet d’un culte chez certaines adolescentes.

    Je suis content d’avoir pu voir Marina and the Diamonds quelques mois après avoir vu Ellie Goulding dans la même salle, presque à la même place, d’ailleurs. Les deux ont un cheminement semblable, elles ont commencé leur carrière à peu près en même temps, elles sont des auteures-compositrices-interprètes britanniques de talent qui occupent à peu près le même créneau pop, toutes deux ont une voix particulière et unique (Ellie et ses trémolos, Marina et son incroyable registre), et dans les deux cas, leurs fans sont dévoués.

    Mais là s’arrêtent les similitudes. Alors que sur scène, Ellie Goulding se comporte un peu comme Emily Haines, ne communiquant pas énormément avec la foule, mais occupant tout l’espace scénique, Marina Diamandis danse, chante, crie au public de se joindre à elle (comme si c’était nécessaire), multiplie les clins d’oeil et les saluts de la main, se penche, se couche, met son personnage de primadonna complètement à nu avec un plaisir partagé.

    Et la foule le lui rend bien, chantant en choeur toutes les paroles d’à peu près toutes les chansons du répertoire de l’artiste, qui s’est promenée entre ses deux albums (The Family Jewels et l’excellent Electra Heart). On peut dire qu’elle a joué tous ses hits, que ce soit les plus enlevants (Radioactive, Primadonna, Power and Control – d’une efficacité incroyable, Shampain, Oh No) ou les plus lents (Lies, la superbe Starring Role, la géniale Obsessions, seule au piano).

    Sur le plan musical, Diamandis était entourée d’un groupe de musiciens chevronnés capables de rendre justice aux mélodies particulière de la jeune artiste, qui se servait, de son côté, de sa voix si particulière pour envoûter les rares âmes qui n’étaient pas convaincues. La séquence des chansons servait bien la chanteuse et ses changements de garde-robe et les pièces se sont succédé à une vitesse incroyable.

    Dire qu’elle ne fait que commencer…

    Charli XCX : Défoncer les portes

    En première partie, Charli XCX, une jeune auteure artiste de 21 ans, avait la lourde tâche de réchauffer la foule, qui était déjà survoltée. Elle a affiché une grande assurance, dévorant tout l’espace scénique et comblant les attentes des jeunes fans qui la connaissaient déjà.

    Une autre qui devrait aller loin et qu’il va falloir surveiller.

    Edited with BlogPad Pro

    Jacques Boivin

    25 mai 2013
    Spectacles
    Marina and the Diamonds, Métropolis, Spectacle

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