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    [Concert] Plants & Animals, Aurian Haller Band, 12 juin 2015, Morin Centre

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    (Photos : Julien Baby-Cormier – ecoutedonc.ca)

    Vendredi soir, une partie des mélomanes de Québec ont été conviés au Morrin Centre, lieu inhabituel de concert, pour assister à la première performance de Plants & Animals à Québec en deux ans.

    La scène était probablement un peu basse pour qui n’était pas dans les premières rangées, mais la magnifique salle a assurément aidé à ajouter un brin de magie dans l’expérience globale.

    Celle-ci était pleine pour l’arrivée de la troupe de Warren Spicer qui nous annonce dès les premières secondes que nous entendrons beaucoup de nouveau matériel pendant la soirée. La première chanson, une savoureuse bombe folk de plusieurs minutes donnera le ton à un concert sans faille. M.Spicer, armé pour la vaste majorité des chansons d’une guitare 12 cordes, était en pleine possession de ses moyens. Les mélodies vocales des nouvelles chansons sont fortes, le côté plus rock est toujours assumé pour l’incroyable Nicolas Basque qui nous a balancé plusieurs excellents riffs. La section rythmique autrefois assurée par la seule présence de Matthew Woodley à la batterie bénéficiait hier de l’ajout de Mishka Stein qui officie habituellement au sein du groupe de Patrick Watson. Il va sans dire que cela permet d’ajouter de la profondeur aux chansons, surtout dans leurs moments plus intenses.

    Le tour de force de la soirée aura été de garder l’auditoire aussi captif malgré le grand nombre de nouvelles compositions offertes par le groupe. C’est dire la qualité des pièces qui ne sera vraisemblablement pas chez nos disquaires avant le début de 2016. Le groupe semble vouloir en partie revenir à des structures de chanson plus complexes qui avaient fait sa renommée entre autres grâce à l’excellent Parc Avenue sorti en 2008. La plupart des chansons n’avaient pas encore de titre selon les dires du chanteur. Même si plusieurs étaient jouées pour la première fois, on sentait une assurance digne des fins de tournée, signe que la nervosité a parfois ses avantages.

    Après un set d’environ une heure, le groupe est revenu jouer une autre énergique nouveauté (Jamaica?) avant de conclure avec une jouissive version de Light Show, seule pièce du dernier disque The End of That au programme ce soir. Le concert semblait terminé, mais la foule n’avait visiblement pas le goût de partir sans entendre une autre « oldies ». Plants & Animals est donc revenu entonner Feedback in the field, parfait épilogue d’une merveilleuse soirée.

    En première partie, le Aurian Haller Band a bien fait, peinant toutefois à imposer le silence chez les spectateurs. Leur folk aux tendances country est bien rendu pour les amateurs du genre. Honnête.

    Setlist Plants & Animals (entre parenthèses, les nouvelles chansons et leur titre de travail)

    (Québécoise)
    (Euro)
    (Shuffle)
    (Flowers)
    Faerie Dance
    À l’Orée des Bois
    (Colombus)
    (Green Eyes)
    (Mexican)
    (Scooby)
    (Burlington)

    Rappel 1
    (Jamaica)
    Light Show

    Rappel 2
    Feedback in the Field

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    Julien Baby-Cormier

    13 juin 2015
    Spectacles
    Morrin Centre, Plants and Animals, The Aurian Haller Band
  • Plants and Animals au Morrin Centre le 12 juin

    Plants and Animals au Morrin Centre le 12 juin

    plants animalsBonne nouvelle pour les fans du trio montréalais Plants and Animals : ceux-ci se produiront au magnifique Morrin Centre le 12 juin prochain à 20 heures. La première partie sera assurée par le Aurian Haller Band. Les billets sont 18 $ à l’avance, 20 $ à la porte, et vous pouvez vous les procurer au Morrin Centre ou au www.morrin.org.

    Ça fait longtemps qu’on n’a pas vu le groupe et trois ans se sont écoulés depuis le dernier album… Ça sent le nouveau matériel!

    (Photo de couverture : Caroline Désilets, photo de presse)

    Jacques Boivin

    2 avril 2015
    Nouvelles
    Morrin Centre, Plants and Animals, The Aurian Haller Band
  • Spectacle – Tire le coyote, Morrin Centre, 6 mars 2014

    Spectacle – Tire le coyote, Morrin Centre, 6 mars 2014

    La soirée allait être parfaite. La musique allait être géniale. On vendait de la bière de la Barberie pour étancher notre soif entre les chansons. La salle était intimiste au max. Ça allait être tout simplement parfait.

    Tire le coyote

    Les musiciens arrivent un par un. Le guitariste a des béquilles. Benoit Pinette (Tire le coyote) s’installe et nous souhaite la bienvenue. Il nous avertit tout de suite, il n’est pas en voix du tout, le coyote. On va enregistrer la musique, on va faire notre possible pour les voix, mais ça se peut qu’on doive les réenregistrer. Il se met à chanter. On sent qu’il n’a pas tout à fait son assurance habituelle, mais le coyote se débrouile plutôt bien en chantant un peu plus grave. Ça change complètement Bonnie.

    Le coyote n’est pas satisfait et nous promet un nouveau rendez-vous, juste pour nous, un peu plus tard. On aimerait lui dire que ce n’est pas nécessaire, mais on ne dit pas non au coyote. Conscient de ses limites (nous le sommes aussi), il entame une de ses plus belles pièces, la magnifique Chanson d’amour en sol standard. Ça passe ou ça casse, tout simplement.

    Vous savez quoi? Au lieu de sa voix nasillarde et assurée habituelle, Pinette avait une voix un peu rauque et un mal fou à atteindre les notes les plus hautes. Le résultat? Une chanson d’amour encore plus sensible, un coyote encore plus vulnérable.

    Tire le coyoteAux choeurs, Sylvia Beaudry avait la lourde tâche de nous faire oublier que c’est Chantal Archambault qui chante sur Mitan. Ayant elle-même une belle voix à la sensibilité country, elle a pris sa place et chanté en parfaite harmonie avec notre coyote national, qui semblait bien heureux de pouvoir compter sur elle.

    Côté chansons, Pinette a pigé dans ses deux albums en plus de nous offrir quelques nouveautés. Le public appréciait particulièrement les propositions qui venaient de Mitan, qu’il semblait mieux connaître. Ma voisine de derrière était presque en transe pendant Jésus (moi je l’étais, en tout cas), cette chanson tragicomique qui pleure une femme d’une grande cruauté.

    Au final, même si la voix de Benoit Pinette est un élément qui place Tire le coyote dans une classe à part, il reste les textes magnifique de cet amoureux des mots en tous genres, ainsi qu’un country-folk assumé qui donne au genre ses lettres de noblesse.

    On a déjà hâte à la reprise.

    Jacques Boivin

    7 mars 2014
    Spectacles
    6 mars 2014, Morrin Centre, Spectacle, Tire le coyote

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