Le 27 avril, deux jeunes femmes se trouvaient en plein milieu de la grande scène de la salle Anaîs-Allard-Rousseau. La fébrilité du public se sentait à des kilomètres à la ronde. Définitivement, la venue du duo Milk & Bone était pus qu’attendue.
Commençant en force avec la magnifique pièce Coconut water, les filles avaient l’air toutes petites, mais bien en confiance, au milieu de la scène, devant l’immense écran qui changeait de couleur selon les morceaux.
Malgré leur allure gênée, les filles discutent longuement avec le public. Elles disent se sentir très émues de voir tous ces gens devant elles puisqu’il y a un an, elles performaient dans la salle « d’à côté » (Louis-Philippe-Poisson) devant très peu de gens, étant très peu connues à l’époque. Aussi, même si plusieurs semblent connaître l’histoire de leur péripétie du FestiVoix 2015, elles continuent de raconter cette fois où Camille avait la cheville noire et enflée à cause d’une piqûre de moustique survenue avant d’arriver à Trois-Rivières. Ça lui a valu un séjour de quelques heures à l’hôpital entre la captation d’une vidéo et le spectacle au Temps d’une pinte plus tard dans la soirée. « Mais ça va, je suis en vie », nous rassure-t-elle.
Après cette « tranche de vie », elles enchaînent avec Elephant et Tomodachi. Alors que Laurence est derrière son clavier, le « spot » de lumière sur elle, elle mentionne avec surprise et plaisir » C’est le fun, pas besoin de vous dire de vous taire ». En effet, j’ai rarement vu un public aussi respectueux !
Elles enchaînent avec leur version de la magnifique pièce My funny valentine de Ella Fitzgerald. Dans la lignée des reprises, on a droit à une superbe et étonnante chanson, la pièce Death with dignity de Sufjan Stevens.
S’enchainent les pièces Easy to read, Watch, Pressure et New York. On a aussi eu droit à une nouvelle pièce qui, avec des paroles comme « What if you stay tonight cauz’ boy you’re my daydream boy », a de quoi nous enchanter. Je suis conquise et j’ai juste envie d’être étendue sur la plage, cocktail à la main ! L’énorme plaisir que le duo avait de faire cette pièce sur scène ne peut qu’être un signe que cette chanson sera un gros « hit » estival.
Après nous avoir envoûtés toute la soirée, les filles ont joué leur plus récent morceau Poison avec une intensité que je ne les imaginais même pas capables.
Ces files sont charmantes, coquettes, tellement humaines et possèdent des voix uniques et envoûtantes qui me rendent complètement accro !
Voici les photos de Jean-François Desputeaux: