Arrivés jeudi dernier de Grenoble, c’est à Trois-Rivières que les Trois-Huit ont commencé leur tournée canadienne qui se poursuit au Québec et en Ontario. Beaucoup de dates et de route pour un groupe heureux d’être parmi nous. Et si vous vous demandez d’où vient leur nom, c’est d’un système d’organisation du temps de travail — dont je vous passerais mon avis — dont beaucoup des membres ont pâti. C’est aussi 38, le numéro de département de l’Isère où se situe Grenoble, ville d’origine du groupe. Ils nous ont joué leur mélange de punk et de Oï, influencé par les Brigada Flores Magon, Los Tres Puntos, Bolchoï, et bien d’autres. Ainsi, on aura entendu leur album éponyme, avec notamment le morceau Uni-e-s, que vous pouvez écouter et télécharger librement sur leur site. Cimer les gars !
Les Trois-Huit n’étaient pas seuls. Ils étaient accompagnés des Montréalais d’Action Sédition et des Montréalaises de No Chaser. Ce sont ces dernières qui ont ouvert avec leur punk une belle soirée. Ensuite, ce sont les membres d’Action Sédition qui sont montés sur scène pour nous jouer essentiellement des morceaux de leur album Rapport de Force et de leur split avec Street of Rage. Ils en ont d’ailleurs profité pour nous parler de leur nouveau split avec le groupe italien Bull Brigage. Fidèles à leurs engagements politiques et sociaux, ils ont manifesté durant leur set leur soutien aux Trois-Huit et aux opposants à la réforme du Code du travail en France. Enfin, je dois aussi vous dire, pour en avoir discuté avec leur batteur, qu’ils aimeraient bien voir venir au Québec les 22 Longs Riffs. Ce qui ne serait pas pour déplaire au natif de Saint-Brieuc que je suis.
No chaser
Action Sedition
Les Trois-Huit