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    [Spectacle] Philémon Cimon – Jeudi 28 janvier – Le Cercle

    Il était attendu le mignon Philémon jeudi dernier au Cercle. C’est dire qu’on n’avais pas vraiment eu de nouvelles depuis son dernier album en septembre dernier (critique EDC).

    C’est avec Soleil Blanc que l’artiste démarre son spectacle avec enthousiasme. Les guitares sont plus présentes que la version que l’on connait, on s’amuse avec le groupe.

    « C’est toujours un peu stressant de jouer dans sa ville natale (…) en plus ma mère est là » confie Philémon sur scène. En effet, on le sentait un peu fatigué ou stressé au début de spectacle mais il a réussi à se lâcher peu à peu.

    Ce qui est frappant chez lui, notamment sur la pièce « Chose étrange » c’est qu’il revit littéralement sa chanson. Son regard est vide, ses paroles s’articulent par son souvenir, ensemble on partage alors nos émotions. On a senti une véritable communion sur « Je veux de la lumière » (qui était légèrement interrompu par les discussions des barmaids (Yo?)).

    Au niveau du répertoire, on a eu beaucoup de chansons de son album l’été (le plus connu), mais aussi celles des deux autres albums. Parfois il y avait des titres qui sentaient les Antilles (origine du chanteur né à Cuba), parfois un peu plus jazzy comme sur Vieille blonde.

    *** Première partie — Ego Death ***

    Seul avec sa guitare acoustique, Joey Proteau est loin du rock de son groupe Modern Primitive. Dans une ambiance intimiste, avec un spot de lumière et un micro (style années 50), il nous livre ses compositions sincères dans la langue de Shakespeare.

    Les pièces sont se tiennent musicalement, elles sont aussi sensibles dans leurs douceurs. Cependant elles manquaient peut-être un peu de variété, car le public commençait à décrocher vers la moitié. Un peu plus de confiance en soi pour les prochaines fois serait apprécié, pas besoin de faire le décompte des chansons qu’il reste à jouer.

    Ego Death est un artiste à surveiller en cette année 2016. Nos amis de Chyz ont aussi fait une critique de son EP.

    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    crédit photo: Catherine Belanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Philémon Cimon – Photo : Catherine Bélanger-F
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault
    Crédit photo: Catherine Bélanger-Filiatrault

    Alice Beaubien

    30 janvier 2016
    Région : Québec, Spectacles
    Ego Death, Le Cercle, philémon cimon
  • [ALBUM] Philémon Cimon – «Les femmes comme des montagnes»

     

    Philémon Cimon - Les femmes comme des montagnes (Audiogram)
    Philémon Cimon – Les femmes comme des montagnes (Audiogram)

    Il avait à peine 20 ans, Philémon, quand je l’ai entendu la première fois. C’était en 2004, à Québec, dans un projet-école chapeauté par le Théâtre Petit-Champlain. Si je me souviens bien, ses mots se précipitaient dans un phrasé rappelant celui de Jean Leloup. Sur scène, il avait l’air timide et à l’aise à la fois. Pudique et loquace. C’était charmant. Je devinais bien alors que sa plume censée, sensible et un peu absurde allait le mener quelque part. Mais j’étais loin de me douter que je recevrais son premier album d’aussi loin, d’une autre époque même, comme une vieille carte postale perdue.

    ! Viva Cuba Libre !

    C’est donc en 2009, alors qu’il était en voyage à La Havane, qu’il décida de rassembler quelques musiciens locaux et d’enregistrer Les sessions cubaines, album qui en a séduit plusieurs grâce à ses bouleversantes chansons d’amour (Et pourquoi pas mourir ensemble, Vaincre l’automne) et son extraordinaire authenticité. Puis à l’hiver 2014 paraît  L’été, album enregistré à Montréal, sur lequel l’auteur-compositeur-interprète nous offre un mélange de ballades tendres et/ou déchirantes (Je veux de la lumière, Chose étrange) et de délicieuses pièces pop-rock (Soleil blanc, Au cinéma), parfois même un tantinet 60’s (Julie July, Moi j’ai confiance).

    Pour clore ce cycle de création entamé à Cuba, il nous présente maintenant l’excellent Les femmes comme des montagnes. Enregistré à La Havane, cette fois avec ses complices québécois (Philippe Brault à la basse, Nicolas Basque à la guitare, David Payant à la batterie et aux percussions), son cousin Papacho au piano et les potes du Conjunto Chappottín (qui se sont pointés à la dernière minute), ce troisième album se veut l’amalgame des dernières années de voyage, d’écriture et de collaborations musicales. Si on sent parfois bien les couleurs cubaines, notamment grâce aux trompettes et aux longues phrases du piano (toutes sublimes sur Je t’ai jeté un sort), ce sont nettement les sonorités pop-franco orchestrales des années 70 qui dominent (Des montagnes, La musique, Maudit). Même qu’on a l’impression que l’auteur s’en confesse sur la très accrocheuse Vieille blonde…

    J’ai revu la rue Des Chênes ma vieille blonde

    J’ai fait un Joe Dassin de moi ma vieille blonde

    J’avais les yeux fripés de larmes ma vieille blonde

    J’ai fait un Joe Dassin de moi ma vieille blonde

    Et au-dessus de tout, ce qui lie ces trois albums, c’est la douce voix de Philémon, atypique certes, mais troublante de sincérité et toujours juste dans l’émotion, qu’elle caresse ou qu’elle écorche. Ce sont aussi ses textes, merveilleusement poétiques, libres, charnels et inspirés. D’ailleurs, avant d’écouter, je vous recommande de feuilleter le livret qui, tel un recueil de poésie, est agréable à lire, de la citation de Cervantès aux crédits et remerciements.

    Mes coups de cœur : Des Montagnes (fabuleuse chanson qui est, à mon avis, le climax des trois albums, tant pour le texte que la musique), le petit groove funky et le solo de guitare de La musique, les amours perdues de Sur la ville et la pièce Des morts et des autos, dont le texte sombre contraste avec la musique langoureuse de slow de fin de soirée qui le porte. Mention spéciale aux arrangements de cordes et de trompettes du talentueux Guido del Fabbro qui sont tout simplement parfaits!

    Lancement d’album à Rouyn-Noranda
    VENDREDI 4 SEPTEMBRE – 19h
    CABARET DE LA DERNIÈRE CHANCE

    Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue
    Entrée gratuite

    Lancement d’album à Montréal
    MARDI 8 SEPTEMBRE – LE NATIONAL – 19h

    Entrée gratuite avec preuve d’achat de l’album
    Albums en vente sur place

    Pour plus d’infos : http://philemonchante.com/nouvelles.php

    [bandcamp width=100% height=120 album=3543522604 size=large bgcol=ffffff linkcol=f171a2 tracklist=false artwork=small track=3788369696]

    Julie Fradette

    4 septembre 2015
    Albums
    Audiogram, Cuba, Joe Dassin, Montréal, philémon cimon, Philippe Brault
  • Festival d’été de Québec 2014 – Aperçu du 3 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Aperçu du 3 juillet

    C’est la première journée d’un long rallye qui commence! Êtes-vous prêts? Avez-vous terminé vos itinéraires ou vous laisserez-vous tenter par nos suggestions? Cette année, la pire solution, c’est toujours de rester à la maison!

    Bon festival à tous, on se reparle en fin de soirée!

    Itinéraire d’ecoutedonc.ca

    Sans plus tarder, voici mon itinéraire de la journée :

    antoine corriveau18 h 00 – Antoine Corriveau – Le Cercle

    Pour commencer cette présentation du Festival d’été de Québec, un morceau de choix : Antoine Corriveau, le gars qui a lancé le meilleur album québécois jusqu’à maintenant cette année. Son album Les ombres longues, paru chez Coyote Records en mars dernier, est un mélange superbe de folk et de rock atmosphérique. Les paroles sont magnifiques, la musique fait voyager. Les failles sont rares, voire quasi inexistantes. Un album rempli d’émotions, les siennes et les vôtres.

    La prestation live promet.

    Si vous voulez commencer votre festival par une découverte, vous devez être au Cercle jeudi. Vous tomberez sous le charme vous aussi.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=4HyVOmpukLQ&w=480]

     

    Royal Canoe19 h 15 – Royal Canoe – Scène Loto-Québec (Parc de la francophonie)

    J’ai eu la chance de voir le groupe manitobain à Bonnaroo il y a à peine trois semaines et j’ai été agréablement surpris. Leur pop lumineuse, pleine de claviers et de guitares, ainsi que leurs refrains accrocheurs, devrait plaire à de nombreux fans d’indie pop. Comme début de soirée indie au Pigeonnier, on ne pouvait pas demander mieux. Perso, j’ai hâte de les voir autrement que dans une tente qui peut à peine contenir 200 personnes. L’énergie dégagée par le groupe n’en sera que décuplée.

    [youtube http://youtu.be/wo_kKUyeZ4s&w=480]

     

    Groenland20 h 15 – Groenland – Scène Loto-Québec

    Groenland, c’est le groupe qui a lancé le meilleur album québécois de 2013. Si vous suivez ce blogue depuis un bout, vous savez que j’aime beaucoup ce groupe pop plein de soleil, et la voix forte et chaude de Sabrina Halde vient ajouter quelques couches de soul à une musique joyeuse, à l’instrumentation riche et complexe, qui vitamine nos esprits.

    Les rendez-vous du groupe à Québec sont fort courus – les deux derniers spectacles au Cercle se sont déroulés à guichets fermés, vous êtes mieux d’arriver tôt.

    En passant, la joueuse de banjo à droite de Sabrina dans le clip ci-dessous ne fait pas partie du groupe. On voudrait pas créer de fausses attentes…

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=Xt43qdba3ks&w=480]

     

    Local-Natives-General-3-Bryan-Sheffiedl-hi-res121 h 30 – Local Natives – Scène Loto-Québec

    La première chanson de leur plus récent album Hummingbird, l’envoûtante You and I, annonce clairement les couleurs de ce groupe californien : après la lumière de Royal Canoe et de Groenland, on tombe dans la douce mélancolie. Douce, car même si on retrouve une belle intensité dans les chansons des Local Natives, elle ne vient jamais nous arracher le coeur. Et puis, le groupe a ses moments lumineux aussi.

    Percussions et harmonies seront au rendez-vous. Ça devrait être magique dans le cadre enchanteur du Pigeonnier.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=3_P9RBpiom8&w=480]

     

    July Talk23 h 30 – July Talk – Le Cercle

    Quoi de mieux pour finir la soirée que ce groupe rock qui confirme la règle selon laquelle les contraires s’attirent? Elle a une voix fine et subtile, lui a plutôt une voix rauque et grave. Leur musique passe joyeusement de l’indie pop au gros blues rock. C’est un groupe que je ne connais pas, mais j’ai l’impression qu’on va bien s’entendre une fois que les douze coups de minuit auront sonné.

    Se faufiler ne sera pas facile!

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=iU5qp-cAtOU&w=480]

     

    Si je pouvais me cloner…

    Je l’ai souvent dit, mais cette année, le Festival est une succession de choix difficiles et de conflits d’horaires. D’autres artistes m’auraient également intéressé ce soir, mais malheureusement, je n’ai pas encore trouvé le moyen de me séparer en deux.

    Salomé Leclerc – Scène Bell, 19 h 30

    Ah, la belle Salomé. Son premier album était de toute beauté, son deuxième, qui sera lancé en septembre, promet d’être plus rock. Ceux qui seront sur les Plaines auront sûrement la chance d’en entendre quelques-unes, en plus d’avoir droit à de nouvelles versions de plus vieilles chansons.

    Félix, je me souviens – Scène Bell, 21 h 00

    J’ai eu peur quand ce spectacle a été annoncé. Peur qu’il soit un brin ma tante, peur qu’il fasse plus de tort à l’oeuvre du grand poète qu’autre chose. Puis, on a annoncé les participants : Diane Dufresne, Catherine Major, Radio Radio (!), Marie-Josée Lord, Joseph Rouleau, Misteur Valaire (!!), Groovy Aardvark (« C’était un p’tit bonheur que j’avais ramassé! »), Michel Rivard, Yann Perreau, Karim Ouellet (!!!), Louis-Jean Cormier, Yves Duteil et Grand corps malade (!!!!).

    Bon, je me serais probablement passé de Duteil (qui n’est quand même pas un deux de pique, loin de là), mais il y a beaucoup de potentiel sur scène. Oui, Radio Radio ou Misteur Valaire qui reprend Félix, ça peut être excellent comme ça peut être catastrophique, mais hey, on sort des sentiers battus, et ça, ça vaut la peine d’être vu.

    Ce que j’ai vu à la répétition hier avec Yan Perreau et les gars de Misteur Valaire est TRÈS prometteur. Misteur Valaire fait swinger les mots du poète comme ils n’ont jamais swingé. Bravo pour l’audace! Là-haut, Félix doit être touché.

    Safia Nolin, Philémon Cimon et Pierre Lapointe – Impérial, à partir de 20 h 00

    Le folk de Safia Nolin est rempli d’émotion et lorsqu’on se donne la peine de l’écouter, ces émotions se transmettent facilement à nous. Quant à Philémon Cimon, ne vous fiez pas à sa petite voix légère, ses chansons sont des poids lourds en termes de poésie et plusieurs pièces de son plus récent album (L’été).

    De son côté, Pierre Lapointe vient présenter son spectcle Punkt!, un spectacle haut en couleur où Lapointe lâche son fou. J’ai vu le spectacle et c’était excellent. N’arrivez pas trop tard, les fans de Lapointe sont nombreux à Québec!

    Mononc’ Serge – Petit impérial, 23 h 30

    Ben oui, Mononc’ fait trois spectacles au Petit impérial pendant le festival. Mais ces trois spectacles promettent d’être très différents. Pour ce premier soir, il a invité Pépé (qui viendra sûrement avec sa guitare). Serge Robert se cachera-t-il de la bonne bière? Vous le saurez en allant voir son spectacle!

     

    Pendant ce temps, au OFF…

    Vous vous sentez plus aventureux? Vous apprécierez l’humour de Sèxe illégal et la musique d’Anatole, le nouveau projet d’Alexandre Martel (Mauves) et Simon Paradis. À la salle d’essai du complexe Méduse, à partir de 21 h 30. (Infos)

     

    Quels que soient vos choix, bonne soirée et profitez bien des spectacles offerts! On se reparle en fin de soirée.

    Ces suggestions ne représentent qu’une partie de la programmation offerte par le Festival d’été de Québec. Pour en savoir plus (par exemple, savoir ce qui est présenté à la scène Hydro-Québec de Place d’Youville, consultez le site du Festival d’été.

    Jacques Boivin

    3 juillet 2014
    Festival d’été de Québec
    2014, Antoine Corriveau, Félix Leclerc, Festival d’été de Québec, Groenland, July Talk, Local Natives, Mononc’ Serge, philémon cimon, Pierre Lapointe, Royal Canoe, Safia Nolin, Salomé Leclerc
  • Critique : Philémon Cimon – « L’été »

    Critique : Philémon Cimon – « L’été »

    L’été, c’est le deuxième album de Philémon Cimon, que vous connaissez peut-être sous le nom de Philémon Chante (Les sessions cubaines). Un album d’indie pop très solide et que vous aimerez ou non selon votre appréciation de la voix plutôt unique de l’artiste.

    philémon cimon l'été

    Commençons justement avec ce qui risque d’en gêner plus d’un : la voix de Philémon Cimon, qui est assez particulière. Un genre de falsetto qui a du mal à demeurer juste. Certains vont détester, et ils vont détester assez pour passer immédiatement à l’album suivant. C’est bien dommage, mais c’est tant pis pour eux. Les autres apprécieront cette voix très humaine et authentique, parfaite pour chanter les douze chansons de L’été.

    Musicalement parlant, chaque chanson est un tableau complet avec ses personnages, ses histoires, ses décors, ses odeurs… Que ce soit dans des chansons purement indie pop comme Au cinéma ou dans des bijoux de pop de chambre comme Julie July (ne serait-ce que pour la harpe de Sarah Pagé), la couleur est partout, et il est préférable de trop en mettre que d’en manquer.

    Le plus puristes apprécieront beaucoup le milieu, plus folk, de l’album, qui comprend également son lot d’excellents moments, ainsi qu’un des moments les plus frustrants de 2014 jusqu’à maintenant. Cette fin de Chose étrange, si prometteuse, qui annonce une grande explosion… et qu’on nous coupe exactement là où le méchant sort avec un fondu sortant… Je vous jure, j’ai eu mille images de coïts interrompus en tête. Heureusement, Chanson pour un ami, qui suit, nous fait oublier toute cette frustration. C’est beau, c’est imagé, la douceur laisse lentement la place à une urgence que Philémon chante à la perfection. Frissons garantis.

    Le reste de l’album s’écoute sans s’essouffler, mais une fois le choc des premières chansons passé, il ne reste plus qu’à apprécier le grand sens de la mélodie de l’auteur-compositeur; c’est moins spectaculaire, mais c’est toujours aussi efficace.

    Ajoutons à cela une excellente coréalisation de Philippe Brault (qui a un faible évident pour le less is more), et voilà, vous avez un des bons disques de janvier 2014. Dur de croire que l’enregistrement a pris un gros cinq jours…

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=v-s54bw6BIo&w=480]

    Philémon Cimon – « L’été » (Audiogram) [Site Web]
    8/10

    Jacques Boivin

    6 février 2014
    Albums
    8/10, Albums, février 2013, l’été, philémon cimon

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