C’est auTthéâtre du cégep de Trois-Rivières, dans un décor simpliste, ambiance feutrée et dans une salle pleine à craquer que notre Plume National vient nous chantonner sa poésie éclectique, accompagné de Jean-Claude Marsan aux guitares et voix et de Grégoire Morency à la contrebasse…. Fidèle à lui-même, il nous expose à sa dernière Rechut !(Odes de ma tanière) son tout dernier album sorti en septembre dernier… Ce spectacle Récidive est bien rôdé et le plaisir de jouer ensemble est au rendez-vous.
Il n’a rien perdu de sa fougue et son désir d’être. Après 45 ans de scène, il a reçu plusieurs honneurs et eu diverses collaborations musicales. Il a vieilli, certes physiquement, mais mentalement il est encore très allumé ! Ses textes sont songés, remplis d’histoires cocasses et rigolotes. Il crie à l’amour, à l’injustice sociale et au bonheur qui est supposé exister. Il a toujours les bons mots pour les non-dits. Maudite belle poésie écrite d’une plume aguerrie… En plus des nouvelles chansons, il nous a aussi bien réchauffé Le ramoneur, Cahin-caha (Tarapâpu), Le tango des caves, Gisèle avec 2 L, la très éducative Le fermier Jean, entre autres.
Il a pris un coup de sagesse notre Plume, mais il est toujours aussi rêveur. Les gens sont captifs et le partage de son univers nous emballe. Un spectacle d’une durée de 90 minutes sans avoir pris de pause, car durant celle-ci, il a dédicacé ses albums à ceux qui se les sont procurés. Deux rappels désirés lui sont accordés et c’est tout sourire qu’il revient pour des demandes spéciales au bonheur de tous… C’est une soirée flyée, volubile, et sensée à laquelle nous étions conviés. De sa belle Plume, il a su nous détourner de ce monde erroné et nous amener dans un tête-à-tête farfelu et subtil.
Moins de deux mois avant le coup d’envoi du 33eFestival de la chanson de Tadoussac, l’organisation a rendu officiel sa programmation. Ce sont près de 40 artistes qui se succèderont sur les six scènes installées sur la magnifique région de Tadoussac. Pendant quatre jours, du 9 au 12 juin prochain, les festivaliers pourront s’amuser aux rythmes de légendes de la chanson tout en découvrant la crème de l’émergence.
En tête d’affiche, nous retrouvons le légendaire Plume Latraverse et Isabelle Boulay. Avec eux, Bernard Adamus, Les Sœurs Boulay, Steve Veilleux, Yann Perreau et Thomas Fersen amèneront une bonne dose de musique à Tadoussac. Le spectacle Sept jours en mai, projet inusité de Michel Rivard, Luc de Larochellière, Mara Tremblay, Éric Goulet, Gilles Bélanger et les Mountain Daisies, sera aussi présenté pour la seule fois en formule festival selon le calendrier de tournée.
Du côté des découvertes et de la relève, Tadoussac a réussi a dégoter de belle prises avec des soirées bien rythmées incluant Busty and the Bass, Poirier, Dumas, Cherry Chérie et Laurence Nerbonne. Les amateurs de folk et de douceur seront servis avec Safia Nolin, Laura Magnan et Rosie Valland. Les rockeurs ne seront pas en reste avec Keith Kouna, qui offrira un spectacle solo, Zébulon, Pandaléon, Les Goules et Galaxie, tout deux sur le bord de l’eau (!).
Le nouveau directeur de la programmation, Marc-André Sarrault, concernant la programmation 2016 :
Cette année, pour son 33e anniversaire, le Festival fait quelques clins d’oeil au passé, a les deux pieds dans le présent et l’oreille résolument tendue vers l’avenir. L’édition 2016 caressera, surprendra, bercera, écorchera, chatouillera et satisfera les oreilles, des plus jeunes aux plus expérimentées.
L’an dernier nous avions adoré notre séjour à Tadoussac. Le festival fait vivre des moments uniques aux festivaliers. Le compte-rendu est disponible ici.
Les billets sont en vente sur le site web du festival selon divers forfaits. Le festival a lieu du 9 au 12 juin prochain, et il représente votre seule chance de voir Les Goules et Galaxie rocker sur le bord de l’eau
Retrouvailles très attendues avec un monument cette semaine alors que Plume Latraverse a foulé les planches de la salle Octave-Crémazie deux soirs de suite. Il aurait facilement pu remplir la Louis-Fréchette, l’oncle Pluplu, mais ce nouveau spectacle intitulé Récidives, acoustique et intimiste, était parfait pour la « petite » salle. On avait été avertis longtemps à l’avance : le prolifique Plume venait nous présenter des chansons qu’il avait rarement jouées en spectacle, question de nous rappeler qu’il n’était pas que l’auteur de Bobépine et autres chansons grivoises. Jeudi et vendredi, on laissait la place aux chansons à textes, les intemporelles comme les plus récentes (vous savez, celles qui n’ont que 20 ans?). Permettez-moi de vous parler du spectacle de vendredi :
Visiblement moins nerveux que la veille (oui, oui, on a eu des échos), Plume arrive avec Jean-Claude Marsan (guitare) et Grégoire Morency (contrebasse), et se sert théâtralement une gorgée… d’eau, sous les rires du public. Le message est lancé : l’oncle Pluplu est ici sérieux et professionnel. Commence par Auterfois et Depuis qu’elle marche à pied. Ne perd pas de temps et poursuit sans interruption avec Élégie.
Dans la salle, on a la mâchoire à terre. Plume nous offre ses belles! J’ai le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Morency se fait aller l’archet sur sa contrebasse. Plume est peut-être plus vieux et rabougri, sa livraison (… par en arrière) est toujours aussi juste et touchante. Sans interruption, Plume nous offre Le lac multicolore et Les bleus d’la plinthe, où Marsan se permet quelques prouesses. Après un clin d’oeil à Nicolas Houle du Soleil (qui s’était plaint de la sono la veille – les problèmes ont visiblement été corrigés), Latraverse nous offre La chanson de Jean-Claude et son solo de gazou. La première partie du spectacle continue ainsi à fond de train (oh, un autre titre d’album!) et on se fait servir plein de belles chansons nouvelles et pour toutes sortes de monde (Le ramoneur, La tarentelle della tarentule). Et un doublé de tangos : Tango-Pital et Le tango des concaves.
On nous avait avertis : il y avait quelques nouvelles chansons dans ce spectacle et elles allaient terminer le premier acte. La première, Le monde fatal (oooooooooh, devions-nous dire en choeur!), se termine sur une boutade dans laquelle Plume imagine Gregory Charles diriger une chorale… tout en faisant un changement d’huile et en préparant des crêpes. En même temps. Rires généralisés. Dans Vieux os, Plume nous rappelle qu’il n’a plus 20 ans et qu’il se soucie un peu plus de ce qui se passe dans les CHSLD que dans les garderies. Puis, sur Le noctambule égaré, il met au défi l’éclairagiste d’allumer les lumières de la salle Octave-Crémazie au dernier accord de la chanson. Défi relevé sous les applaudissements de la foule.
Il s’est vendu plus de bière que d’habitude au bar pendant l’entracte. Un fan de Plume, ça a soif! Les têtes grises se mélangeaient aux jeunes début vingtaine. Il y avait même plusieurs préados qui accompagnaient leurs parents (faut dire qu’il y a pire que Plume pour faire apprécier la chanson d’ici).
De retour dans la salle, Plume et ses acolytes repartent la machine : dans le désordre, on savoure Euthanazie, 1837, Les patineuses, la savoureuse (et trop rare) Gisèle (avec 2 L), Faux dur (et trouble-fête), Le mal du pays (qui a fait verser quelques larmes), Rince-cochon et plusieurs autres. Ah, il y avait aussi Le fermier Jean, où nous avons joyeusement participé à coups de hooooooon et de ooooooooh! Ma chanson éducative préférée!
En fin de parcours, Plume nous a offert d’autres belles chansons, dont Dans la piaule de Louis et le Serre-Volant (sur une musique de Gerry!). Au total, ce furent plus de 30 chansons, interprétées en tout ou en partie, que Miiiiiiiiiiiiichel nous a offertes. Des maudites belles chansons qui nous ont rappelé que Plume, c’est tellement plus que Rideau et La balade des caisses de 24!
Notre monument national sera de retour les 1er et 2 avril 2016, toujours à la salle Octave-Crémazie. Bon, c’est un peu plus cher qu’un petit spectacle au Pantoum (plus de 50 $), mais cette leçon d’histoire et de poésie n’a pas de prix. Ne perdez pas trop de temps, les billets s’envolent rapidement. INFOS
On peut difficilement faire plus chargé comme fin de semaine de musique. Les mélomanes devront faire des choix difficiles. Pour vous aider, voici ce que nous vous suggérons :
Jeudi 22 octobre
Tout d’abord, il faut parler de la formation trifluvienne Bears of Legend qui fait un retour au Théâtre Petit-Champlain après avoir rempli la salle le printemps dernier. Porté par l’excellent Ghostwritten Chronicles, le populaire septuor nous livre une parfaite symbiose de valses, de rythmes amérindiens, de modulations progressives, de chœurs, de folklore et d’envolées vocales. Inspiré d’un mystérieux journal de bord retrouvé en mer, Bears of Legend nous raconte la vie d’un équipage aux histoires métaphoriques vivement inspirantes. Billets : 30 $ à 35 $. Le spectacle est à 20 heures. INFOS
Pendant ce temps, District 7 Production et Le Cercle – Lab vivant présentent The Posterz (+ Hashed Out). Après avoir transformé le sous-sol du Cercle en sauna plus tôt cette année, les jeunes rappeurs récidivent, cette fois dans la grande salle. Il reste encore de la place, alors n’hésitez pas à acheter votre billet (15 $). Les portes ouvrent à 19 heures, le spectacle est à 20 heures. INFOS
Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS
Sur la rive sud, Ariane Moffatt sera à L’Anglicane de Lévis pour y présenter son spectacle 22h22, un spectacle qui groove en beauté. La première partie sera assurée par la non moins excellente Rosie Valland. Il ne reste que quelques billets, alors on vous suggère de ne pas tarder. Le spectacle est… à 20 heures. INFOS
À L’Anti Bar et spectacles, le rock sera à l’honneur avec la formation EL DIVER (+ Repartee). 20 heures. 7 $. INFOS
Il a peut-être été candidat à l’émission La Voix, mais Mathieu Holubowski s’est aussi mérité de belles accolades depuis, notamment au festival ARTEFACT de Valleyfield, où il jouait son folk bien à lui à la maison. Il sera au Centre d’art La Chapelle ce soir, dès 20 heures. 32 $. INFOS
Vendredi 23 octobre
Au Grand Théâtre, Plume Latraverse présente une deuxième fois son spectacle Récidives en formule trio. Une heure et demie des chansons les plus poétiques du très prolifique auteur-compositeur-interprète. Si on se fie à ce qui a été présenté à Montréal, il s’agira d’un magnifique voyage qui nous permettra d’entendre un paquet de chansons que l’oncle Pluplu n’a pas fait très souvent en 45 ans de carrière. C’est complet, on a annoncé des supplémentaires en avril prochain. Pour ceux qui ont déjà leur billet, c’est à 20 heures. INFOS
On les a vus à plusieursreprises ces dernières années et chaque fois, ils ont livré la marchandise. Canailles est de retour au Cercle pour nous présenter un spectacle plus que rodé. En première partie, l’excellent Timothy Luke Dawson. Le party va pogner, c’est évident. Présenté dans le cadre du Grand Boum. Les billets sont 15 $ et les portes ouvrent à 19 heures. Un incontournable. INFOS
Évidemment, à Québec, les spectacles incontournables ne viennent jamais seuls. C’est pour ça qu’en plus de Plume et de Canailles, on aura la chance de voir (ou de manquer, c’est selon) l’archi-talentueuse auteure-compositrice-interprète Basia Bulat au Palais Montcalm, qui nous chantera des pièces de Tall Tall Shadow et bien d’autres chansons envoûtantes de son répertoire. La première partie sera assurée par la vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre, qui nous a fait rêver tout récemment avec son album Et toi, tu fais quoi?. Les billets sont 38 $. 20 heures. INFOS
Les amateurs de punk rock seront bien servis à L’Anti avec le spectacle de Fullcount, Jeffrey Lost Control et Hate It Too. Seulement 5 $. 21 heures. INFOS
Samedi 24 octobre
Ce samedi, ça se passe sur la rive sud avec un doublé Cégeps en spectacle au Vieux bureau de poste avec Émilie et les Why Five et Alicia Deschênes. On vous a déjà brièvement parlé d’Alicia, c’était la courageuse jeune femme qui s’était portée volontaire pour faire la voix féminine sur Chanson d’amour en sol standard avec Tire le coyote en avril dernier. Eh bien, c’est pas juste une courageuse, elle est aussi une auteure-compositrice-interprète prometteuse qu’on surveille de près. Les billets sont 17 $ et le spectacle commence à 20 heures. INFOS
Comme toujours, il ne s’agit que d’une sélection. Pour en savoir plus, visitez Quoi faire à Québec.