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  • [SPECTACLE] The Cat Empire à La Taverne – 10 août 2016 : Un spectacle « CHATleureux »

    [SPECTACLE] The Cat Empire à La Taverne – 10 août 2016 : Un spectacle « CHATleureux »

    Mise en garde : Si vous adorez l’hiver et que vous pestez dès que la température grimpe plus qu’à 25 degrés Celsius, partez ! J’AI DIS : PARTEZ ! C’est pour votre bien-être psychologique…

    Des gens sans chandail, tous devant un édifice qui évoque un vielle salle de spectacle/cinéma. À l’intérieur du bâtiment, soit du monde qui s’arrosent avec des verres d’eau offerts gracieusement par des employés, ou encore cherchant désespérément un ventilateur. Tout ça parce que, amplifié par la chaleur de l’endroit, un empire félin s’incarnant en un groupe de musique australien est venu réaliser un projet diabolique : réchauffer le public pour une soirée folle !

    L’entrée en scène du sextuor, accompagné par deux trombonistes, s’est faite sans perte de temps. En effet, la chanson Brighter than Gold, tirée de l’album Steal The Light (2013) est livrée avec aplomb.  D’ailleurs, dix des treize chansons présentées lors du spectacle proviennent soit de cet opus, ou de leur plus récent, Rising With the Sun (2016). Treize pièces semblent peu lorsqu’on parle d’un groupe à l’affiche (habituellement, une vingtaine de chansons sont offertes). Il faut dire que les musiciens de The Cat Empire s’amusent à prolonger les chansons avec notamment des solos de la part des musiciens. Chacun d’entre eux a donc droit à son moment de gloire ! La pièce Daggers Drawn bénéficie par exemple d’une touche de jazz fusion sur l’acide grâce au claviériste Ollie McGill et son clavier Moog. Cette pièce évoque également, et ça semble particulier pour un groupe spécialisé dans les sons de musique latine entre autres, une pièce de Genesis fin années 70-début années 80. Non seulement en raison du clavier, mais également à cause de la voix du trompettiste/chanteur Harry James Angus, qui fait penser à celle de Phil Collins.

    Les pièces présentées, bien produites en studio, mais qui semblent naturellement être nées pour la scène, ne manquent pas de piquant. Cumbia, jazz, rock alternatif et progressif, ska et reggae font partie de l’univers musical du groupe. Les musiciens se montrent également polyvalents. Le chanteur principal, Felix Riebl, est aussi percussionniste, le bassiste Ryan Moreno joue aussi à la contrebasse et Jamshid Khadiwhala délaisse à l’occasion ses tables tournantes pour le tambourin ou le tam-tam. Ce dernier pourrait se mériter le titre du roi du « scratching » ! Lors de la pièce In My Pocket, le deejay offre un pont musical avec des notes de « scratch » se succédant à un rythme rapide. Parlant de rapidité, Riebl rappe presque sur les pièces How To Explain et Two Shoes. L’artiste, très en forme, réussit à survivre à la chaleur malgré qu’il saute comme un kangourou et bouge comme le diable de Tasmanie. Par ailleurs, il se montre très reconnaissant avec le public, en n’oubliant pas de le remercier de suer avec lui !

    La foule, malgré justement le manque d’air frais, s’est montrée enthousiaste et patiente à la fois. Pas de bousculade, ni de violence sanglante pour un coin d’air frais. Les 500 amateur(e)s présent(e)s, venu(e)s de Québec, Montréal, du Nouveau-Brunswick ou de la Caroline du Nord, ont chanté, dansé, sauté et levé les bras. Et il y a eu au moins à quatre reprises du « bodysurfing ».  Une amatrice du groupe a même conçu des petits drapeaux rouges à faire flotter lors de la pièce Bulls.  Que du bonheur et du pep à La Taverne en cette soirée de la presque mi-août (comme dans miaou, miaou comme dans Cat Empire, la comprenez-vous ?) Bon, il est temps que je délaisse mon clavier avant que vous me griffiez à cause de mes jeux de mots !

    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet
    The Cat Empire La Taverne,St-Casimir Crédit poto:Yoan Beaudet

    David Ferron

    11 août 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Groupe austalien, La Taverne, Mauricie, Musique latine, reggae, ska, The Cat Empire
  • [Spectacle] Festival international Nuits d’Afrique : Senaya et ses invités au Club Balattou (Drê-D et Élété)

    [Spectacle] Festival international Nuits d’Afrique : Senaya et ses invités au Club Balattou (Drê-D et Élété)

    Le spectacle de Senaya que j’ai couvert, le mercredi 20 juillet dernier, était la première d’une série de trois intitulés Les Étoiles Nuits d’Afrique avec Senaya. Le concept : inviter deux autres artistes que la chanteuse apprécie selon une thématique précise. Dans ce cas-ci, les artistes invités étaient Drê-D et Élété pour la soirée « Groove urbain ». Un spectacle bien sympathique et semblant avoir convaincu les oiseaux de nuit présents au Club Balattou (le spectacle ayant débuté à 23h30).

    L’auteure-compositrice-interprète et ses amis étaient entourés de trois musiciens aux énergies différentes et complémentaires, soit la bassiste plutôt relax Guy Langué, l’énergique guitariste Assane Seck et le trèèèèèès énergique batteur Donald Dogbo. Ce dernier était tellement énergique qu’on a dû reculer au moins trois fois le tapis sous son instrument ! Il a sans doute compris littéralement l’expression « mettre la musique sur le tapis… » Cela lui a valu les taquineries complices et amicales de Senaya, qui trouvait qu’il y avait beaucoup de testostérone sur scène ! Malgré tout, les musiciens savaient très bien quand prendre leur place au bon moment. Personne n’a volé la vedette aux dépens d’un autre. Tout s’est fait plutôt dans la collégialité et le plaisir du travail en groupe.

    Senaya est une artiste et musicienne à part entière qui sait écrire efficacement des chansons qui parlent de spiritualité, d’espoir et de fraternité sans tomber dans le fanatisme ou la guimauve puant le sucre industriel. En raison de son enthousiasme et de sa générosité, elle parvient à insuffler son univers, toutefois ponctué de quelques reprises (I Feel Good de James Brown ou encore un medley de Bob Marley). Ainsi, il a été possible d’entendre ses succès issus de son album Garder la tête haut : soit la pièce-titre, Soul Créole (chantée avec Élété) ou encore On s’en fout. Qu’elle soit entourée ou seule avec sa guitare, Senaya offre ses chansons avec conviction.

    Quant aux artistes invités, ils semblent avoir réussi à obtenir l’adhésion du public. Toutefois, cela n’a pas semblé au début évident pour Élété, dont les appels à bouger et à chanter avec le public n’ont pas semblé concluants. Toutefois, les spectateurs ont apprécié l’artiste, puisque lorsque Senaya le réinvite sur scène pour un duo, la foule applaudit chaleureusement. À l’usure, la nonchalance énergique et le sourire ravageur de Élété ont fini par convaincre. Son univers musical sur scène évoquait Alpha Blondy ou Tiken Jah Fakoly. De plus, il a un agréable timbre de voix.

    Quant à Drê-D et sa voix riche faisant parfois penser au chanteur Seal, il a su montrer qu’il était une bête de scène. Les deux pièces présentées et s’étant succédé en fondue enchaînée, soit Jah et No Man, ont un rythme beaucoup plus dynamique sur scène. La deuxième chanson étant même chantée comme un rap tellement il y avait une accélération dans le débit ! Les gens chantaient même avec lui les No Man du refrain !

    Au fur et à mesure du spectacle, Senaya et ses artistes, musiciens et choristes invités ont fini par séduire de plus en plus la foule qui hésitait de moins en moins à applaudir chaleureusement et qui ne voulait pas que ça se termine, malgré la nuit qui avançait. Les différents univers (gospel, funk, reggae, soul, folk) présentés pour n’en former qu’un seul m’ont permis de faire oublier que j’avais une heure et demie de route à faire à la fin du show, soit à 1h30 de la nuit.

    Crédits photos : Peter et Élaine Graham, André Rival

    Senaya et invités – Photo : André Rival
    Senaya et invités – Photo – Peter Graham
    Senaya et invités – Photo : Elaine Graham

    David Ferron

    22 juillet 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Club Balattou, Drê-D, Élété, Festival international Nuits d’Afrique, reggae, Senaya, Soul, World-pop
  • [SPECTACLE] POMERLO À LA TAVERNE DE ST-CASIMIR, 7 MAI 2016 (PREMIÈRE PARTIE DE TIKEN JAH FAKOLY)

    [SPECTACLE] POMERLO À LA TAVERNE DE ST-CASIMIR, 7 MAI 2016 (PREMIÈRE PARTIE DE TIKEN JAH FAKOLY)

    Pomerlo, qui a enregistré son album « Légende personnelle » avec des collaborateurs de Tiken Jah Fakoly, avait l’énorme tâche de réchauffer la foule avant le spectacle du grand maître de reggae africain (voir l’article ici). Le chanteur s’est donné au maximum, bougeant avec aise sur la scène, ayant même failli de s’accrocher dans le fil du micro !

    Les chansons proposées incorporent reggae et pop-world, mariage qui semble avoir laissé certaines personnes sur leur faim. On sentait par ailleurs que la foule avait hâte d’accueillir Fakoly. Toutefois, Pomerlo semble avoir ses fans, puisque certaines personnes arrivées à l’avance se demandaient à quelle heure son spectacle commençait. Aussi, après de nombreux efforts et avec la pièce « Dur d’être black » dédié à un ami sénégalais, les gens devant la scène tapaient des mains avec lui.

    Ayant été généreux de son énergie, on sentait que la voix s’échappait tranquillement à la fin de sa prestation. Malheureusement, le chanteur de Black-Lake (près de Thetford Mines) n’a pas pu présenter ses talentueux musiciens. Ils ont su apporter, malgré le fait qu’ils n’étaient que trois, de belles couleurs aux pièces comme « Petit Prince » ou « L’Île aux Miles-Îles ».

    La première partie offerte par Pomerlo n’a sans doute pas atténué l’attente chez les fans de Tiken Jah Fakoly. Toutefois, l’auteur-compositeur-interprète québécois s’est montré motivé, proposant avec sincérité ses chansons sur sa vision du monde et de son quotidien.

    Crédit photographique : Adrien Le Toux.
    Crédit photographique : Adrien Le Toux.
    Crédit photographique : Adrien Le Toux.

     

    David Ferron

    26 mai 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    La Taverne de St-Casimir, Pomerlo, reggae, Tiken Jah Fakoly, World-pop
  • [ALBUM] Les conards à l’orange – « Bave de robots »

    [ALBUM] Les conards à l’orange – « Bave de robots »

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    Avec toutes les sorties du mois de septembre, quelques albums sont passés, bien malgré nous, sous notre radar, mais c’est aujourd’hui qu’on se reprend !

    L’album Bave de robots, de Les conards à l’orange, est paru le 3 septembre dernier. C’est le 3ème album en 14 ans pour le groupe.

    Avant toute chose, il faut comprendre que le rock, ce n’est pas mon premier amour, mais quand on écoute cet album, on oublie les préjugés et les idées préconçues; on écoute, tout simplement. On y retrouve une ligne directrice donnée par le rock, mais l’album arbore aussi des allures de reggae et de punk.

    Ici, je n’ai pas envie de vous énumérer les particularités de chaque pièce. J’ai plutôt envie de vous parler de mes impressions générales au fur et à mesure que j’écoute l’album.

    Clairement, c’est un album qui nous fait nous questionner, tant sur nos habitudes, sur notre regard sur la société que sur nos actions envers les autres. C’est un album qui nous rappelle la légèreté de la vie, mais qui propose aussi un positionnement sur les agissements et les décisions en tant que société. L’apparition des cuivres sur quelques pièces est très agréable pour les oreilles et cela vient ajouter une belle finition.

     C’est ce qu’on peut appeler un album engagé, mais on se sent inclus dans ce qui est dit et c’est ce qui fait que l’album m’a rejoint et que je l’ai apprécié.

    Je pense que c’est un album qui interpelle un peu tout le monde par sa simplicité et par ses textes tout aussi engagés que légers. Pour moi, l’album Bave de robots fût une grande et belle découverte.

    En passant, pour ceux qui se le demandent, le titre de l’album (bave de robots) veut dire «parler pour ne rien dire».

     

    Karina Tardif

    11 octobre 2015
    Albums
    bave de robots, francophone, les conards à l’orange, punk, reggae, rock

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