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    [ENTREVUE] Safia Nolin
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    Crédit: Marion Desjardins

    Safia Nolin vient à peine de lancer un des albums les plus attendus de l’automne. Un maudit bel album, en plus. Mélancolique à fond, Limoilou est la trame sonore parfaite d’un lundi pluvieux de septembre. Gros contraste avec la jeune femme dynamique, enjouée, aux yeux brillants qu’on a rencontré un mardi ensoleillé!

    _DSC7465Safia arrive à peine de Rouyn-Noranda, où elle a participé au Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue, un des plus beaux festivals de musique au Québec. « C’était fou! Je suis vraiment une grande fan de FME. Pour vrai! Je suis arrivée jeudi puis je suis partie lundi. Je suis restée un bout. » C’était son deuxième séjour au FME, son premier en tant qu’artiste sur l’affiche. « À chaque fois à la fin, je braille, ça n’a pas de sens parce que c’est trop nice puis c’est triste que ça finisse aussi vite. Ça pourrait bien durer deux semaines, le FME! »

    Safia Nolin Limoilou (Bonsound)
    Safia Nolin
    Limoilou (Bonsound)

    Je lui demande si c’était pour elle une façon de décompresser un peu avant la semaine de fou qui s’en venait. « C’est quand même stressant parce que j’avais de la promo puis j’avais des perfos tous les jours, mais j’aurais pété au frette dans un autre contexte. Mettons, cette semaine‑là dans un autre festival ou bien, comme, ailleurs, là, genre à Montréal, j’aurais pété au frette. Mais là, à Rouyn, ils savent tellement comment accueillir les gens, ça n’a pas de sens! » Entrée en scène de Marion, venue prendre quelques photos. Avant d’aller plus loin, les deux filles s’échangent d’autres anecdotes du FME (pendant que j’assiste à tout ça, en bon spectateur).

    _DSC7440La première fois que j’ai vu Safia, c’était il y a près de deux ans, au Cercle, en première partie de Groenland. Le spectacle était à guichets fermés. La fille qui est montée sur scène ce soir-là était plutôt nerveuse. « Oui, sacrement que j’étais nerveuse. » En plus, le public avait été particulièrement difficile ce soir-là. Ça parlait sans arrêt. Qu’est-ce qu’on fait dans ce temps-là? Safia me raconte qu’il lui était arrivé la même chose à Trois-Rivières, encore avec Groenland. C’était un party de grande brasserie, la bière coulait à flots, « ils les ramenaient, puis là, ils sont arrivés au show. J’étais comme what the fuck?« , mais tu sais, en même temps, c’est un genre d’exercice. Il faut que je me concentre pis que je joue pour la personne en avant qui m’écoute. »

    Pour les 3-4 qui ne le savaient pas encore, Safia vient de Québec. D’où, au juste? C’est dur à dire tellement elle a habité partout : « Je suis née à Sainte-Foy, j’ai vécu à Duberger, à Charlesbourg, je suis retournée à Sainte-Foy, on est allés à Montcalm, la haute-ville, les portes, Limoilou… » Puis Saint-Férréol-les-Neiges. Mais comme on peut le constater par le titre de l’album, Limoilou l’a marquée : « C’est là que j’ai commencé à écrire. C’est pour ça que je suis comme… c’est pour ça que mon album s’appelle Limoilou aussi, puis… fuck, c’est un beau quartier, là, c’est fucking un beau quartier. » À Montréal, elle se fait souvent demander ce que Limoilou veut dire. « C’est vrai que c’est un esti de mot weird. »

    _DSC6954Safia en profite pour nous révéler un secret : « Je suis tellement perdue à Québec, je ne me souviens de rien. C’est vraiment fucké, parce que les noms de rue sont pareils à Montréal. » Elle habite la métropole depuis deux ans. « À Montréal, tu es comme obligé de connaître les rues parce que c’est vraiment fait en quadrilatère. Ici, pas vraiment, tu sais, ça fait que… tu es un peu perdu. »

    L’album. Réalisé par Philippe Brault, aussi efficace qu’effacé. « Il est vraiment slacker. Ben, il n’est pas slacker, mais il est vraiment… il y va avec le flow, puis il s’adapte super bien aux artistes avec qui il travaille, tu sais. Phil pis moi, on se connaît vraiment bien. Il m’appuie depuis le début. Il savait ce que je voulais. Il sait ce que j’écoute, il sait ce que j’aime, il sait ce que je fais. Ça fait qu’on n’a pas tant eu besoin de se parler. On n’a pas fait de pré‑prod, on est allé en studio, puis on s’est assis puis on s’est dit : « Moi, je veux ça. » Moi, c’était juste, comme, le plus petit possible, tu sais, ce n’était pas… le moins d’instruments, là. »

    _DSC7438Ça a donné un album cru, minimaliste, mais rempli d’étincelles. Safia ne cache pas ses influences. Les marées sonne comme du Bon Iver. « Moi, la première influence que j’ai dit à Phil,  c’était genre, je veux que ça sonne comme For Emma, Forever Ago, le premier album de Bon Iver, parce que lui, il a eu la mononucléose puis il s’est enfermé dans un chalet pendant deux mois. J’étais comme : « je veux que ça sonne raw comme ça ». » Difficile de faire plus cru. On entend parfaitement les doigts glisser sur les cordes. Safia ajoute qu’on entend des trucs qui tombent. Même le chat s’en mêle!

    L’album a été enregistré live, de la façon la plus naturelle possible. Safia jouait, assise sur le divan, sans écouteurs. « Ça coulait, c’était vraiment hot! » Contrairement à l’album de Bon Iver, Limoilou a été enregistré en cinq petites journées. On parle de la durée de l’album : 43 minutes. « J’avais peur qu’il soit super long! » Au contraire, on a l’impression d’en avoir que pour une demi-heure.

    _DSC6937Les prochaines chansons pourraient être un brin différentes. « Quand je suis toute seule chez nous, je pense que là, en ce moment, je ne suis vraiment pas comme il y a trois ans, parce qu’à l’époque, j’étais au bout. J’étais vraiment… j’avais touché le fond, mettons, puis faire de la musique, ça m’a fait remonter. Je n’ai pas l’impression que mon deuxième album va être aussi dark. Peut-être que oui, mais d’une autre manière, tu sais. Il va falloir que je puise un petit peu plus loin, je pense. C’est juste que là, tu sais, ça, ça m’a comme guérie, de faire ça. »

    Mercredi, Safia retourne au Cercle, cette fois avec une bien plus grande confiance en elle et un spectacle qu’on dit solide. Ce sera son premier spectacle comme tête d’affiche! Comme au FME, elle sera accompagnée de Joseph Marchand (« mon pref’! »). Et c’est une de ses meilleures amies, Laura Sauvage (Vivianne Roy, des Hay Babies), qui assurera la première partie. « Elle est fucking bonne pis elle écrit crissement bien! Pour vrai. Moi, elle m’impressionne, pis j’ai hâte à ce show-là! » Un beau contraste entre Safia, dont les chansons sont d’une grande douceur, et Laura, qui est la rockeuse des Hay Babies, est à prévoir.

    On va être là.

    Safia Nolin sera au Cercle mercredi le 16 septembre à 20 heures (portes 19 h). Première partie : Laura Sauvage. Billets en vente au Cercle et sur lepointdevente.com.

    CONCOURS : Nous faisons tirer une paire de billets pour le spectacle de mercredi au Cercle. Plus de détails sur notre page Facebook!

    (Photos : Marion Desjardins)

    Jacques Boivin

    15 septembre 2015
    Entrevues
    Bonsound, Laura Sauvage, Le Cercle, Limoilou, Philippe Brault, Safia Nolin
  • [ALBUM] Safia Nolin – « Limoilou »

    [ALBUM] Safia Nolin – « Limoilou »
    Safia Nolin Limoilou (Bonsound)
    Safia Nolin
    Limoilou (Bonsound)

    On ne se le cachera pas, Limoilou était, de loin, l’album le plus attendu de cette rentrée automnale. C’est qu’on la voyait venir de loin, cette Safia Nolin, récipiendaire du prix SOCAN à Granby, repêchée par l’étiquette Bonsound et vantée par tout ce qui grouille, grenouille et scribouille du côté de la scène culturelle montréalaise. On avait déjà entendu quelques chansons, dont la bouleversante Igloo, on savait que Safia était capable du meilleur. On ne savait juste pas encore si elle était capable d’offrir le meilleur de façon soutenue.

    Alors voilà, Limoilou est maintenant disponible partout. Déjà, le buzz est énorme, les critiques sont positives, tout le monde souligne le talent de la jeune femme et malgré ses quelques défauts (qui agacent plus ou moins, selon le critique qui en parle), l’album fait partie de bien des listes de recommandations cette semaine.

    Personnellement, je ne sais pas pourquoi, mais je me suis senti interpellé par ce projet. Bon, je l’avoue, j’aime les albums folk un brin minimalistes, j’aime le froid et j’adore l’hiver. C’est donc avec un grand intérêt que j’ai lancé l’album aussitôt que je l’ai eu en mains.

    On a beau être en pleine vague de chaleur, dès les premières mesures de Les excuses, la chair de poule m’envahit. Il y a ce piano, à peine effleuré, et cette voix qui nous captive, nous envoûte. Il y a ces mots, bouleversants. Dans le petit coeur de Safia, il fait frette, comme disait Fortin il y a très longtemps. Suit La laideur, une chanson qui nous donne déjà le goût de distribuer des câlins à tous les gens tristes de la Terre.

    Avec Philippe Brault, qui joue encore une fois les réalisateurs effacés, mais diablement efficaces, Safia a réussi son pari : un album minimaliste, le plus live possible, qui se rapproche beaucoup de l’esprit de For Emma, Forever Ago, le célèbre album de Bon Iver. Les marées font d’ailleurs un peu penser à notre homme d’Eau Claire (WI).

    Certains pourraient trouver l’album un brin linéaire. Il est vrai que les chansons se succèdent et ont une certaine ressemblance, surtout qu’elles ne sont pas ce qu’il y a de plus enjoué. Mais on passe tellement de temps à se plaindre de nos jours que les albums ne sont plus que des collections de pièces hétéroclites, vous me pardonnerez de trouver que la présence d’un fil de conducteur fait du bien.

    Côté plume, Safia brille. On sent que la solitude a beaucoup pesé sur la jeune Safia. La solitude qui s’installe après une rupture. Celle qui nous envahit quand on quitte un lieu pour en investir un autre. Celle qu’on ressent quand on se cherche. Celle qu’on cherche quand on se construit un Igloo. Safia se met littéralement à nu devant nous et elle y met le paquet. Les textes sont magnifiques, superbement imagés, tout en demeurant criants de vérité.

    Musicalement, les arrangements dépouillés sont au service de la voix et (surtout) des mots de Safia. On écoute, on ferme les yeux, on se concentre aisément sur les images proposées par l’auteure-compositrice interprète. Les chansons les plus complexes sont loin d’être mauvaises, en passant. Le goût du ciment est de toute beauté et, comme on le disait, Les marées a ce petit côté Bon Iver qui vient un peu briser le rythme lent de l’album et apporter un peu de chaleur qui fait du bien après avoir passé 20 minutes dans la glace.

    Ce premier album de Safia Nolin était attendu avec raison. Pour utiliser une métaphore du baseball, avec Limoilou, Safia a frappé la première balle qui lui a été lancée hors du terrain. Ce mélange doux/amer, tendre/intense, livré avec une sobriété qui laisse toute la place aux mots et aux émotions tout en étant « fucking » mélodieux est la plus belle carte de visite que Safia pouvait laisser aux mélomanes québécois.

    Album coup de poing, album coup de coeur. 43 minutes qui semblent en durer 20.

    L’album Limoilou est disponible chez votre disquaire préféré.

    Safia se produira au Cercle le 16 septembre prochain à 20 heures. Première partie : Laura Sauvage (Vivianne Roy des Hay Babies). Les billets sont en vente, notamment sur lepointdevente.com

    Nous nous sommes entretenus avec Safia cette semaine. L’entrevue sera présentée ce week-end.

    Jacques Boivin

    11 septembre 2015
    Albums
    Bonsound, Limoilou, Safia Nolin
  • [FESTIVAL] FME 2015, Jour 4 en images

    [FESTIVAL] FME 2015, Jour 4 en images

    On se remet tranquillement de l’énorme journée de la veille. Je n’en n’ai pas parlé, mais cette année le FME nous a fait suer tout liquide qui avait pu être ingéré. On recommence l’exercice avec une performance secrète de Félix Dyotte à midi dans une chambre d’hôtel, moiteur assurée. On reçoit un autre message: Hein Cooper récidive pour une deuxième fois en spectacle surprise! Encore aujourd’hui, le traitement des photos ira à plus tard définitivement ! Karina vous parle de ce dernier juste ici !

    Ayant malheureusement raté tout les 5 à 7 depuis le début du FME, j’ai décidé que tant qu’à remettre les images plus tard, j’allais me rendre à celui de Fanny Bloom. Inutile de dire qu’il faisait chaud à l’Évolu-son: j’ai eu ma première goutte de sueur du festival qui a coulé tout le long de mon dos ! Les gens ont tout de même dansé et c’était assez remarquable !

    Petite pause jusqu’à 20h pour la très attendue Safia Nolin. Je dois dire que j’avais eu la chance d’écouter son album avant et que je le connais déjà par coeur. Sérieusement, cette voix qui nous arrive en pleine face est absolument magnifique ! Le lancement se fait aujourd’hui à Montréal et le 16 à Québec, ne manquez pas ça ! Je suis restée pour quelques pièces de Louis-Jean Cormier par la suite, j’ai apprécié le côté plus rock de son spectacle et Karina vous en parle très bientôt sur ecoutedonc.ca !

    J’ai voulu continuer mon exploration de la soirée: je me suis rendue à la scène métal pour Abitabyss. Tant qu’à faire mon immersion en Abitibi, allons-y pour la totale ! N’étant pas une habituée du death métal je dois dire que j’ai admiré les costumes du groupe et les spectateurs plus courtois envers les photographes que ceux de l’agora ! Ils étaient magnifiques à voir aller, ces fans ont été un de mes coups de coeur du FME !

    Finalement, après quelques verres on a décidé de faire une marche dans la ville pour se rendre à Kid Koala. Ma déception était plus que perceptible dans mon visage lorsque je l’ai vu entrer sans accoutrement. Par la suite, j’en conviens,  que moi-même suant en tenue d’été, j’aurais préféré un t-shirt à une tenue molletonnée mais quand même… Quelques pièces plus tard, le voilà qui enfile le costume de Koala, je suis comblée ! Tout souriant il est même descendu danser avec nous pour ensuite mettre le vinyle de Raôul Duguay et la très connue pièce « La bitt à Tibi » ! Après cet exploit j’ai dû quitter, puisqu’il ne fallait pas oublier que 9h de route nous attendait le lendemain !

    Cher FME, cher Rouyn-Noranda merci pour ton accueil, j’ai eu beaucoup de plaisir !

    Photos: Marion Desjardins/Llamaryon pour ecoutedonc.ca

    Dany Placard (photo : Marion Desjardins)

    Marion Desjardins

    9 septembre 2015
    Festivals, FME
    Abitabyss, Fanny Bloom, Félix Dyotte, FME 2015, Hein Cooper, Kid Koala, Louis-Jean Cormier, Safia Nolin
  • [FESTIVAL] FME 2015, Jour 3 en images

    [FESTIVAL] FME 2015, Jour 3 en images

    J’angoissais juste à regarder la programmation, je ne savais pas quoi choisir, il y avait trop d’options ! Depuis le début du festival j’avais plutôt décidé de rester pour le spectacle en entier. Cette fois-ci, puisque je voulais tout voir de cette 3e journée, j’ai tenté le tout !

    Le défi à débuté à 11h du matin après une courte nuit, lors de l’annonce d’une mini performance secrète de Safia Nolin. Mon coeur était déchiré en deux, Safia Nolin ou Rosie Valland ? Pourquoi pas faire l’extrême en essayant d’y aller pour un doublé ? Malheureusement, c’est là qu’on se rend compte que Rouyn est un peu trop grand pour ce genre de discipline, je me reprendrai ce soir au Show de la rentrée pour Mme Valland !

    Entre deux prises, Safia Nolin a vanté le mérite de Jesse Mac Cormack en matinée. Je m’y suis rendue et effectivement, c’était excellent ! François-Samuel vous en parle justement juste ici ! Ensuite je n’avais pas trop le choix d’aller à Prieur&Landry: sérieusement la bouche m’était tombée à terre lors de leur prestation à Québec en plein après-midi cet été. Encore une fois, c’était vraiment solide, à ne pas manquer ! Une autre petite course après, le temps de voir quelques pièces de Jeanne Added. Ensuite on change complètement de registre, pour se rendre à Sandveiss. N’étant pas une fan de ce style de musique normalement, je dois avouer que c’est mon deuxième concert de ce groupe.

    Deux derniers sprints pour cette soirée: de retour à l’Agora pour The dodos. Un peu déçue de la qualité du son: j’avais de la difficulté à entendre la voix malheureusement. Dernière entrée au Petit Théâtre du Vieux Noranda, les bras pleins d’estampes pour mon premier spectacle de Galaxie. Une énergie complètement en contraste avec l’indie rock du duo de San Francisco. C’était juste assez pour me donner l’énergie nécessaire pour me rendre au tant attendu Fleshtones ! Inutile de dire que je n’ai pas été déçue, j’ai n’ai aucunement les mots pour exprimer ce qui s’est passé au Diable Rond. Mon collègue les avait vus la veille; cette formation qui existe depuis 1976 n’a pas fini de nous faire danser ! Mon seul regret: ne pas avoir pu assister aux deux concerts !

    Pour terminer, j’ai réussi a me rendre à la performance surprise de Totorro (FS les avait aussi vus jeudi). Retour à la maison, je croise un mini jam-spectacle improvisé, ça termine bien la journée ! Ce samedi aura été comparable à un cocktail dinatoire, à picorer dans toutes les assiettes pour goûter à tout, merci FME pour la belle diversité !

    Consultez aussi le compte-rendu de Karina qui est allée à la scène Paramount, c’est par ici !

    Photos: Marion Desjardins/Llamaryon pour ecoutedonc.ca

    Marion Desjardins

    9 septembre 2015
    Festivals, FME
    FME, FME 2015, Galaxie, Jeanne Added, Jesse Mac Cormack, Prieur&Landry, Rosie Valland, Safia Nolin, Sandveiss, The Dodos, The Fleshtones
  • [FESTIVALS] Du folk à St-Jérôme pendant tout le mois d’août!

    [FESTIVALS] Du folk à St-Jérôme pendant tout le mois d’août!

    TourneeOn a appris cette semaine la mise sur pied d’un nouveau festival de musique, le St-Jérôme Folk, qui se déroulera à l’amphithéâtre Rolland de la ville des Laurentides du 7 au 29 août. La formule est plutôt novatrice : plutôt que de nous gaver pendant deux ou trois jours, le festival propose deux prestations par soir les soirs de fin de semaine d’août.

    Le St-Jérôme Folk propose des artistes qui sont dans la mouvance folk, soit des auteurs-compositeurs-interprètes de grand talent qui ont plein de choses à dire. L’affiche montre par ailleurs que les organisateurs sont allés chercher les meilleurs exemples québécois du genre (et de genres connexes comme le country et le bluegrass) : Tire le coyote, Salomé Leclerc, Richard Desjardins, Canailles, Fire/Works, Éric Goulet, Saratoga, The Franklin Electric et Antoine Corriveau, sans oublier Gabrielle Papillon, Coco Méliès, Safia Nolin, Sweet Grass, Will Driving West, Laurence Hélie et Cindy Bédard.

    Y’a des soirées de rêve là-dedans, comme le combo Safia Nolin/Richard Desjardins (oh que ça va être riche en émotions) et on doit avouer que la soirée Canailles/Sweet Grass devrait en brasser plus d’un.

    Pour en savoir plus sur le festival (dont le prix des billets), consultez le site Web de St-Jérôme Folk.

    affiche sjf

    Jacques Boivin

    12 juin 2015
    Festivals
    Antoine Corriveau, Canailles, Cindy Bédard, Coco Meliès, Éric Goulet, Fire/Works, Gabrielle Papillon, Laurence Hélie, Richard Desjardins, Safia Nolin, Salomé Leclerc, Saratoga, St-Jérôme Folk, Sweet Grass, The Franklin Electric, Tire le coyote, Will Driving West
  • Safia Nolin au Cercle le 16 septembre

    Safia Nolin au Cercle le 16 septembre

    Safia(Photo : LePetitRusse) On vient d’apprendre que l’auteure-compositrice-interprète Safia Nolin viendra faire un tour dans sa ville natale pour un spectacle qui aura lieu au Cercle le 16 septembre prochain à 20 heures. Les billets, au coût de 12 $, sont déjà en vente au Knock-Out, à la billetterie du Cercle et sur lepointdevente.com.

    Safia nous présentera les chansons de son premier album réalisé par Philippe Brault. Si vous l’avez déjà entendue, vous savez que vous allez ressortir du Cercle avec la chair de poule et les yeux bouffis!

    Vous ne me croyez pas? Résistez à Igloo, voir.

    (une autre présentation District 7 production + Le Cercle : Lab vivant)

    Jacques Boivin

    1 juin 2015
    Nouvelles
    Bonsound, District 7 production, Le Cercle, Safia Nolin
  • Festival d’été de Québec 2014 – Aperçu du 3 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Aperçu du 3 juillet

    C’est la première journée d’un long rallye qui commence! Êtes-vous prêts? Avez-vous terminé vos itinéraires ou vous laisserez-vous tenter par nos suggestions? Cette année, la pire solution, c’est toujours de rester à la maison!

    Bon festival à tous, on se reparle en fin de soirée!

    Itinéraire d’ecoutedonc.ca

    Sans plus tarder, voici mon itinéraire de la journée :

    antoine corriveau18 h 00 – Antoine Corriveau – Le Cercle

    Pour commencer cette présentation du Festival d’été de Québec, un morceau de choix : Antoine Corriveau, le gars qui a lancé le meilleur album québécois jusqu’à maintenant cette année. Son album Les ombres longues, paru chez Coyote Records en mars dernier, est un mélange superbe de folk et de rock atmosphérique. Les paroles sont magnifiques, la musique fait voyager. Les failles sont rares, voire quasi inexistantes. Un album rempli d’émotions, les siennes et les vôtres.

    La prestation live promet.

    Si vous voulez commencer votre festival par une découverte, vous devez être au Cercle jeudi. Vous tomberez sous le charme vous aussi.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=4HyVOmpukLQ&w=480]

     

    Royal Canoe19 h 15 – Royal Canoe – Scène Loto-Québec (Parc de la francophonie)

    J’ai eu la chance de voir le groupe manitobain à Bonnaroo il y a à peine trois semaines et j’ai été agréablement surpris. Leur pop lumineuse, pleine de claviers et de guitares, ainsi que leurs refrains accrocheurs, devrait plaire à de nombreux fans d’indie pop. Comme début de soirée indie au Pigeonnier, on ne pouvait pas demander mieux. Perso, j’ai hâte de les voir autrement que dans une tente qui peut à peine contenir 200 personnes. L’énergie dégagée par le groupe n’en sera que décuplée.

    [youtube http://youtu.be/wo_kKUyeZ4s&w=480]

     

    Groenland20 h 15 – Groenland – Scène Loto-Québec

    Groenland, c’est le groupe qui a lancé le meilleur album québécois de 2013. Si vous suivez ce blogue depuis un bout, vous savez que j’aime beaucoup ce groupe pop plein de soleil, et la voix forte et chaude de Sabrina Halde vient ajouter quelques couches de soul à une musique joyeuse, à l’instrumentation riche et complexe, qui vitamine nos esprits.

    Les rendez-vous du groupe à Québec sont fort courus – les deux derniers spectacles au Cercle se sont déroulés à guichets fermés, vous êtes mieux d’arriver tôt.

    En passant, la joueuse de banjo à droite de Sabrina dans le clip ci-dessous ne fait pas partie du groupe. On voudrait pas créer de fausses attentes…

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=Xt43qdba3ks&w=480]

     

    Local-Natives-General-3-Bryan-Sheffiedl-hi-res121 h 30 – Local Natives – Scène Loto-Québec

    La première chanson de leur plus récent album Hummingbird, l’envoûtante You and I, annonce clairement les couleurs de ce groupe californien : après la lumière de Royal Canoe et de Groenland, on tombe dans la douce mélancolie. Douce, car même si on retrouve une belle intensité dans les chansons des Local Natives, elle ne vient jamais nous arracher le coeur. Et puis, le groupe a ses moments lumineux aussi.

    Percussions et harmonies seront au rendez-vous. Ça devrait être magique dans le cadre enchanteur du Pigeonnier.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=3_P9RBpiom8&w=480]

     

    July Talk23 h 30 – July Talk – Le Cercle

    Quoi de mieux pour finir la soirée que ce groupe rock qui confirme la règle selon laquelle les contraires s’attirent? Elle a une voix fine et subtile, lui a plutôt une voix rauque et grave. Leur musique passe joyeusement de l’indie pop au gros blues rock. C’est un groupe que je ne connais pas, mais j’ai l’impression qu’on va bien s’entendre une fois que les douze coups de minuit auront sonné.

    Se faufiler ne sera pas facile!

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=iU5qp-cAtOU&w=480]

     

    Si je pouvais me cloner…

    Je l’ai souvent dit, mais cette année, le Festival est une succession de choix difficiles et de conflits d’horaires. D’autres artistes m’auraient également intéressé ce soir, mais malheureusement, je n’ai pas encore trouvé le moyen de me séparer en deux.

    Salomé Leclerc – Scène Bell, 19 h 30

    Ah, la belle Salomé. Son premier album était de toute beauté, son deuxième, qui sera lancé en septembre, promet d’être plus rock. Ceux qui seront sur les Plaines auront sûrement la chance d’en entendre quelques-unes, en plus d’avoir droit à de nouvelles versions de plus vieilles chansons.

    Félix, je me souviens – Scène Bell, 21 h 00

    J’ai eu peur quand ce spectacle a été annoncé. Peur qu’il soit un brin ma tante, peur qu’il fasse plus de tort à l’oeuvre du grand poète qu’autre chose. Puis, on a annoncé les participants : Diane Dufresne, Catherine Major, Radio Radio (!), Marie-Josée Lord, Joseph Rouleau, Misteur Valaire (!!), Groovy Aardvark (« C’était un p’tit bonheur que j’avais ramassé! »), Michel Rivard, Yann Perreau, Karim Ouellet (!!!), Louis-Jean Cormier, Yves Duteil et Grand corps malade (!!!!).

    Bon, je me serais probablement passé de Duteil (qui n’est quand même pas un deux de pique, loin de là), mais il y a beaucoup de potentiel sur scène. Oui, Radio Radio ou Misteur Valaire qui reprend Félix, ça peut être excellent comme ça peut être catastrophique, mais hey, on sort des sentiers battus, et ça, ça vaut la peine d’être vu.

    Ce que j’ai vu à la répétition hier avec Yan Perreau et les gars de Misteur Valaire est TRÈS prometteur. Misteur Valaire fait swinger les mots du poète comme ils n’ont jamais swingé. Bravo pour l’audace! Là-haut, Félix doit être touché.

    Safia Nolin, Philémon Cimon et Pierre Lapointe – Impérial, à partir de 20 h 00

    Le folk de Safia Nolin est rempli d’émotion et lorsqu’on se donne la peine de l’écouter, ces émotions se transmettent facilement à nous. Quant à Philémon Cimon, ne vous fiez pas à sa petite voix légère, ses chansons sont des poids lourds en termes de poésie et plusieurs pièces de son plus récent album (L’été).

    De son côté, Pierre Lapointe vient présenter son spectcle Punkt!, un spectacle haut en couleur où Lapointe lâche son fou. J’ai vu le spectacle et c’était excellent. N’arrivez pas trop tard, les fans de Lapointe sont nombreux à Québec!

    Mononc’ Serge – Petit impérial, 23 h 30

    Ben oui, Mononc’ fait trois spectacles au Petit impérial pendant le festival. Mais ces trois spectacles promettent d’être très différents. Pour ce premier soir, il a invité Pépé (qui viendra sûrement avec sa guitare). Serge Robert se cachera-t-il de la bonne bière? Vous le saurez en allant voir son spectacle!

     

    Pendant ce temps, au OFF…

    Vous vous sentez plus aventureux? Vous apprécierez l’humour de Sèxe illégal et la musique d’Anatole, le nouveau projet d’Alexandre Martel (Mauves) et Simon Paradis. À la salle d’essai du complexe Méduse, à partir de 21 h 30. (Infos)

     

    Quels que soient vos choix, bonne soirée et profitez bien des spectacles offerts! On se reparle en fin de soirée.

    Ces suggestions ne représentent qu’une partie de la programmation offerte par le Festival d’été de Québec. Pour en savoir plus (par exemple, savoir ce qui est présenté à la scène Hydro-Québec de Place d’Youville, consultez le site du Festival d’été.

    Jacques Boivin

    3 juillet 2014
    Festival d’été de Québec
    2014, Antoine Corriveau, Félix Leclerc, Festival d’été de Québec, Groenland, July Talk, Local Natives, Mononc’ Serge, philémon cimon, Pierre Lapointe, Royal Canoe, Safia Nolin, Salomé Leclerc
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