Après nous avoir charmés cet été au Festivoix, Émilie Kahn a fait un retour qui n’est pas passé inaperçu dans la région. Le public est venu en nombre au Trou du Diable et au Temps d’une Pinte pour l’accueillir. Plus aucun billet n’était disponible et les chaises ont manqué.
Émilie Kahn n’a cependant pas été la seule à profiter de ce public qui a également eu la chance de voir deux premières parties. Au Trou du Diable, le groupe Cosmophone interpréta ses compositions présentant un harmonieux mélange de rock, de jazz, d’électro et de pop alors que Joe’s Paperboat fit entendre sa chaleureuse voix au Temps d’une Pinte.
Lorsque Émilie Kahn commença à jouer, toute l’attention du public était rivée sur elle et tout le monde se tut pour profiter de la magnificence du son de sa voix et de sa harpe Ogden. Elle nous a tout simplement envoûtés en interprétant l’ensemble de son album intitulé 10 000 et sa reprise de Style de Taylor Swift. Nous avons même eu la chance d’entendre en rappel un morceau inédit que j’aimerais bien voir présent sur le prochain album.
La beauté de ses pièces a touché tout le monde et les émotions ont été partagées entre Émilie Kahn et le public. Tout le monde était heureux d’être là et Émilie, très à l’aise avec le public, en profita pour nous raconter des anecdotes et faire des traits d’humour. Ce fut d’ailleurs le cas lorsqu’elle a présenté ses musiciens : un guitariste qui joue du plus petit piano au monde et un batteur qui joue d’une batterie de taille bien normale. Je pourrais aussi vous relater ce qu’elle nous a confié sur l’enregistrement de son album ou la réalisation du clip de What Happened, mais je vais garder le silence. Je préfère vous laisser la chance de le découvrir lors d’une de ses prestations.
Je n’ai plus qu’à vous faire un aveu. J’ai eu la chance de la voir deux soirs de suite et si c’était à refaire je le referais. Je vous dirais même que je n’attends qu’une chose : c’est qu’elle revienne en Mauricie pour pouvoir la revoir. Je ne pense d’ailleurs pas être le seul ainsi puisque d’autres l’ont suivi de Shawinigan à Trois-Rivières. Je vous donne donc un conseil : ne la ratez pas lorsqu’elle joue près de chez vous.
Vous pouvez également consulter l’entrevue de Émilie Kahn réalisée à Québec en octobre dernier par Marie-Ève Fortier ici.
Crédits photo : Izabelle Dallaire.
Crédits photo : Adrien Le Toux.
Recherchiste : Martin Côté.