ecoutedonc.ca

ecoutedonc.ca

archives
  • Accueil
  • Site original
  • [FESTIVALS] Du folk à St-Jérôme pendant tout le mois d’août!

    [FESTIVALS] Du folk à St-Jérôme pendant tout le mois d’août!

    TourneeOn a appris cette semaine la mise sur pied d’un nouveau festival de musique, le St-Jérôme Folk, qui se déroulera à l’amphithéâtre Rolland de la ville des Laurentides du 7 au 29 août. La formule est plutôt novatrice : plutôt que de nous gaver pendant deux ou trois jours, le festival propose deux prestations par soir les soirs de fin de semaine d’août.

    Le St-Jérôme Folk propose des artistes qui sont dans la mouvance folk, soit des auteurs-compositeurs-interprètes de grand talent qui ont plein de choses à dire. L’affiche montre par ailleurs que les organisateurs sont allés chercher les meilleurs exemples québécois du genre (et de genres connexes comme le country et le bluegrass) : Tire le coyote, Salomé Leclerc, Richard Desjardins, Canailles, Fire/Works, Éric Goulet, Saratoga, The Franklin Electric et Antoine Corriveau, sans oublier Gabrielle Papillon, Coco Méliès, Safia Nolin, Sweet Grass, Will Driving West, Laurence Hélie et Cindy Bédard.

    Y’a des soirées de rêve là-dedans, comme le combo Safia Nolin/Richard Desjardins (oh que ça va être riche en émotions) et on doit avouer que la soirée Canailles/Sweet Grass devrait en brasser plus d’un.

    Pour en savoir plus sur le festival (dont le prix des billets), consultez le site Web de St-Jérôme Folk.

    affiche sjf

    Jacques Boivin

    12 juin 2015
    Festivals
    Antoine Corriveau, Canailles, Cindy Bédard, Coco Meliès, Éric Goulet, Fire/Works, Gabrielle Papillon, Laurence Hélie, Richard Desjardins, Safia Nolin, Salomé Leclerc, Saratoga, St-Jérôme Folk, Sweet Grass, The Franklin Electric, Tire le coyote, Will Driving West
  • [SPECTACLE] Tire le coyote, L’Anglicane de Lévis, 1er mai 2015

    [SPECTACLE] Tire le coyote, L’Anglicane de Lévis, 1er mai 2015

    coyote-150501-4Retrouver Benoit Pinette, alias Tire le coyote, c’est un peu comme aller prendre une bière avec un vieux chum qui a plein de nouvelles choses super à raconter. Tu savais que ça allait bien, mais c’est donc le fun de l’entendre te le raconter de vive voix. C’est qu’il est sur une lancée depuis la sortie de son Panorama en janvier dernier! On s’était habitués à le voir dans des salles minuscules devant une centaine de personnes et là, tout à coup, même L’Anglicane semblait trop petite pour accueillir tous les curieux et les fans!

    Je dis ça, mais il faut admettre que la salle lévisienne était parfaite pour le type de spectacle présenté par Tire le coyote. Une proximité qui reflète bien l’authenticité de l’auteur-compositeur-interprète et ses musiciens. Écoute religieuse dans les moments les plus tranquilles, tapage de mains et cris enthousiastes dans les moments les plus entraînants, même le public semblait taillé sur mesure!

    coyote-150501-14Juste avant de commencer le spectacle, on se demande qui assurera la première partie. Le dispositif scénique est pourtant clair : de première partie, il n’y aura pas. Tire le coyote nous le confirme d’ailleurs en montant sur scène dès 20 heures pour démarrer avec Ma révolution tranquille ce qui allait être un demi-marathon de plus de deux heures (je ne compte pas l’entracte!).

    On aurait pu s’attendre à une première partie composée des pièces de Panorama, mais non, Pinette a savamment mélangé les pièces de son répertoire. C’est ainsi que les vieux fans ont eu une de leurs préférées très tôt, avec une À l’abri (dans le bois) à la fin de laquelle le public était déjà très réchauffé.

    coyote-150501-2Shampouing, notre guitar hero du 418, se laisse aller sur la six cordes. Cédric Martel groove sur sa basse. À l’arrière-plan, Jean-Philippe Simard bat la mesure comme un métronome pendant que Dimitri Lebel-Alexandre nous fait glisser sur sa pedal steel. Il faut toutefois souligner l’apport inestimable de Jean-Daniel Lessard, dont la clarinette apporte une gravité, une chaleur et une douceur qui se marie à la perfection à la voix haut-perchée de Pinette.

    Je l’avoue, j’ai eu la chair de poule à quelques reprises, notamment sur cette version dépouillée de Bombe à retardement, une des plus belles chansons de Mitan. Heureusement, on a eu un entracte qui nous a permis de digérer tout ça et d’en remettre à la deuxième partie.

    Deuxième partie qui a démarré sur les chapeaux de roues… de Moissonneuse-batteuse, probablement la chanson la plus entraînante et rassembleuse du répertoire de Tire le coyote avec son refrain qui se chante si bien à l’unisson (« Le courant passe, reste à choisir le chemin / On branchera nos radars sur le 220 »). Évidemment, c’est pendant que le fer est chaud que Pinette décide de nous servir la sublime Confetti, encore plus belle avec la clarinette de Lessard. Je l’avoue, une larme coule chaque fois que je chante l’amour junkie avec Pinette et ses complices. Chaque fois, ce sont dix des plus belles minutes de ma vie. La finale, avec le solo de feu de Shampouing, joint par Lessard et sa clarinette… WOW.

    coyote-150501-16Pour Chanson d’amour en sol standard, où il est accompagné sur disque par Chantal Archambault, Pinette raconte à la blague qu’à moins d’avoir une volontaire, on devra se contenter de la voix très féminine de Shampouing. Évidemment, on rigole un peu, mais surprise, une fan, Alicia Deschênes, se propose! Pas mal du tout, la jeune demoiselle, pas mal du tout! Son timbre grave contrastait très bien avec la voix neilyoungesque de Pinette! Un de nos fidèles lecteurs, Danny Chamberland, nous a signalé que la jeune demoiselle de 18 ans, originaire de St-Agapit, a remporté le prix Festival en chanson de Petite-Vallée à la finale nationale de Cégeps en spectacle. On va la surveiller, j’ai l’impression qu’on va la revoir!

    On a eu quelques reprises, dont Blowin’ in the Wind de Dylan et Roll Another Number (For the Road) de Young. Fou de voir à quel point ces pièces s’intègrent bien au répertoire de Tire le coyote.

    Pour terminer cette prestation plus que généreuse, Pinette a interprété, seul avec Shampouing, Rapiécer l’avenir. Personne n’est parti, tout le monde a écouté attentivement. C’était beau.

    Chapeau aux éclairages et à la mise en scène. C’était tout simple et sobre, mais vachement efficace. L’accent était mis sur les musiciens. Dans un spectacle comme celui-là, on s’entend que c’est normal.

    Tire le coyote est sur sa lancée et rien ne semble plus vouloir l’arrêter. Si c’est pour continuer à nous donner des spectacles magiques comme celui de vendredi, personne ne va s’en plaindre.

    P.S. Entendre « et on décollera les pires angoisses en détrônant Harper » dans la circonscription de Steven Blaney, c’est le fun.

    (Photos : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin)

    ERRATUM : Toutes nos excuses au clarinettiste Jean-Daniel Lessard, que nous avons rebaptisé Jean-Daniel Simard dans la première version de notre article. Une petite seconde d’inattention.

    Chansons jouées

    1. Ma révolution tranquille
    2. À l’abri (dans le bois)
    3. Les chemins de serviette
    4. Calfeutrer les failles
    5. Bonnies
    6. Ma filante
    7. La fille de Kamouraska
    8. L’encan
    9. Bombe à retardement*
    10. Moissonneuse-batteuse
    11. Confetti
    12. Chanson d’amour en sol standard (avec Alicia Deschênes)
    13. Blowin’ in the Wind (reprise – B. Dylan)
    14. Les miracles se vendent à rabais
    15. Jolie Anne
    16. L’âge d’or vaut rien
    17. Tétard
    18. Chainsaw
    19. Jésus**
    20. Roll Another Number (For the Road) (reprise – N. Young)**
    21. Rapiécer l’avenir**
    • Suivi d’un entracte de 20 minutes
      ** En rappel

    Photos

    Tire le Coyote

    Jacques Boivin

    2 mai 2015
    Spectacles
    Alicia Deschênes, L’Anglicane, La Tribu, Panorama, Shampouing, Tire le coyote
  • [PHOTOS] Pendaison de crémaillère de l’Impérial Bell, 4 février 2015

    [PHOTOS] Pendaison de crémaillère de l’Impérial Bell, 4 février 2015

    Comme vous le savez sûrement, le Festival d’été international de Québec a acheté l’Impérial de Québec, une des salles de spectacles les plus en vue de Québec, à la fin de l’année dernière. Puis, hier, on a annoncé un nouveau partenariat avec Bell : l’Impérial s’appellera maintenant l’Impérial Bell (un peu comme le Corona Virgin Mobile à Montréal). En échange, Bell donnera des sous et de la visibilité à l’organisme et à la salle de spectacles. C’est une excellente nouvelle (et, avouons-le, un excellent investissement pour la société de télécommunications). On pourra donc prendre quelques risques sans craindre de se ramasser à la rue au moindre échec. De plus, l’Ampli de Québec sera locataire des lieux, ce qui profitera à plein de musiciens ambitieux. D’ailleurs, la cohorte 2015 du volet professionnel de l’Ampli sera du Festival d’été.

    Les nouveaux propriétaires des lieux en ont profité pour pendre la crémaillère avec quelques centaines d’invités et gagnants de concours. Votre humble serviteur faisait partie des chanceux et il a sorti son petit oiseau pour prendre de beaux portraits. Les quatre (trop?) courtes prestations de Tire le coyote, Claude Bégin, Marième et Pascale Picard (tous des artistes d’ici!) ont ravi les fans présents. Puis Karim Ouellet et King Abid ont fait danser les gens jusqu’à la fin de la soirée.

    Félicitations au Festival d’été de Québec!

    Photos : Jacques Boivin/ecoutedonc.ca

    (Photo : ecoutedonc.ca/archives)
    Pascale Picard – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    5 février 2015
    Spectacles
    Ampli de Québec, Claude Bégin, EnVedette, Festival d’été de Québec, Impérial Bell, Karim Ouellet, King Abid, Marième, Pascale Picard, Tire le coyote
  • [ALBUM] Tire le coyote – « Panorama »

    [ALBUM] Tire le coyote – « Panorama »
    Tire le coyote Panorama (La Tribu)
    Tire le coyote
    Panorama (La Tribu)

    Benoit Pinette, alias Tire le coyote, avait une grosse commande : créer un successeur digne de Mitan, un des plus beaux albums que j’ai eu la chance d’écouter ces dernières années. Voix surréelle, très haute, comme Neil Young, une influence manifeste, mais aussi une plume magnifique, remplie d’humour, remplie de toutes sortes d’images de toutes sortes de couleurs.

    Enregistré au studio Victor à Montréal et réalisé par Benoit Pinette lui-même, Panorama est le résultat de cette grosse commande. Sur ce disque, Pinette abandonne les teintes un brin morriconesques de Mitan et donne libre cours à un folk que certains pourraient peut-être trouver moins planant et atmosphérique, mais que d’autres trouveront plus direct et sincère.

    Panorama, c’est un livre contenant neuf belles histoires racontées avec génie par Pinette. Des histoires de toutes sortes, racontées du point de vue d’un gars qui mélange savamment richesse du vocabulaire et accents populaires. Un folk pur, où la musique est au service des textes du troubadour.

    Pinette a structuré Panorama comme un recueil d’histoires, avec deux jolies pièces instrumentales en guise de couverture. À l’intérieur, on savoure ces histoires et on plonge dedans. En s’approchant de ses racines, Pinette s’est aussi approché de l’auditeur, qui embarque dans le spectacle et qui, pendant une chanson comme Moissonneuse-batteuse, se joint à la fête en entonnant le refrain à tue-tête (Le courant passe, reste à choisir le chemin, on branchera nos radars dans le 220) et en tapant des mains. Quant aux chansons moins rythmées, elles constituent autant de réflexions justes d’un gars qui a les deux pieds bien soudés dans notre monde. Une pièce comme Rapiécer l’avenir aura le même effet chez toutes les personnes qui vieillissent, qu’elles aient 20 ou 80 ans.

    Benoit Pinette a aussi fait appel à Stéphane Lafleur pour une chanson. Celui-ci lui a offert Les chemins de serviettes, toute douce et poétique, à l’image de son auteur, mais soyons honnêtes : cette chanson colle à la peau du coyote, qui l’a vraiment mise à sa main.

    On peut difficilement rester indifférent à l’écoute d’un album si finement préparé, beaucoup plus près de la pièce d’artisanat que du bien de consommation. À l’ère du tout-numérique, de l’autotune et des batteries programmées, il y a quelque chose de fascinant dans cet album où la clarinette réchauffe l’atmosphère. Un album qui nous fait apprécier la profondeur de la contrebasse. Et, parce que c’est là sa principale force, qui nous fait aimer écouter la musique que Pinette et sa bande aiment jouer.

    Merci pour le beau voyage.

    Jacques Boivin

    27 janvier 2015
    Albums
    93/100, La Tribu, Panorama, Tire le coyote
  • Albums à surveiller cet hiver

    Albums à surveiller cet hiver

    (Photo : Laura Marling, photo de presse)

    Joyeux 2015, chers amis!

    On va se souhaiter une autre année bien remplie. En tout cas, si on regarde les calendriers de lancement de nos artistes et groupes préférés, si on ajoute les calendriers de tournée de tout ce beau monde-là et si on va voir quelques spectacles et festivals, nous n’aurons pas le temps de nous ennuyer. D’ailleurs, ça commence dès cette semaine avec Dan Mangan.

    Pour commencer l’année du bon pied, ecoutedonc.ca vous invite à surveiller les albums de la liste ci-dessous, qui seront tous libérés cet hiver. Pendant que nous y sommes, dites donc, quels albums attendez-vous avec impatience? Faites-nous en part dans les commentaires.

    ***

    13 janvier

    Dan Mangan + Blacksmith
    Club Meds (Arts & Crafts)

    Un album qui surprend à la première écoute (surtout si on n’a pas écouté les extraits lancés à la fin de l’année dernière) tellement il est différent des propositions précédentes de l’auteur-compositeur-interprète de la Colombie-Britannique. Un album plus rock que folk, plus atmosphérique que dans les dents, qui devrait plaire aux amateurs d’indie pop canadienne.

    [youtube http://youtu.be/3dAWPsrraBk&w=360]

    ***

    20 janvier

    Belle & Sebastian
    Girls in Peacetime Want to Dance (Matador)

    Oh, un nouvel album de mon groupe écossais préféré! Stuart Murdoch et sa bande ne nous avaient pas offert de matériel original depuis Write About Love en 2010. Certains s’attendaient à un gros changement de son de la part du collectif, mais il semble que l’album est plutôt signé sous le signe de la continuité. On a beaucoup hâte ici.

    [youtube http://youtu.be/3vS1Hf3CVGs&w=360]

    ***

    The Decemberists
    What a Terrible World, What a Beautiful World (Capitol)

    The King is Dead a connu un grand succès commercial, mais les critiques avaient été durs à l’endroit du groupe. Sur ce nouvel album, le groupe américain garde le cap, mais il a aussi pensé aux fans de la première heure.

    [youtube http://youtu.be/98XFrVREkm8&w=360]

    ***

    27 janvier

    Tire le coyote
    Panorama (La tribu)

    Le premier extrait, Ma révolution tranquille, est un blues à la sauce coyote du marchand d’émotions Tire le coyote. L’auteur-compositeur-interprète figure sur de nombreuses listes d’artistes à surveiller cette année au Québec. Ceux qui ont déjà entendu ses magnifiques chansons remplies d’humour et d’amour ne sont pas surpris. On a bien hâte d’entendre.

    [youtube http://youtu.be/n8_W02dYkUo&w=360]

    ***

    The Lone Bellow
    Then Came the Morning (Descendant)

    Le trio de Brooklyn a fait tourner quelques têtes avec son excellent premier album. Celui-ci promet la même intensité de la part de Zach Williams et de ses acolytes, mais dans une enveloppe un peu plus middle of the road. Les premiers extraits étaient solides, on a hâte d’entendre la suite.

    [youtube http://youtu.be/rq4maPzyeCM&w=360]

    ***

    3 février

    Jean Leloup
    À Paradis City (Grosse boîte)

    Mais que nous manigance Leloup? Willie, le premier extrait de ce nouvel album, ne donne pas beaucoup d’indices. C’est le genre de chanson qu’on commence en se disant bof et qu’on termine dans l’enthousiasme. Si la suite est comme ça, on a du bon stock pour le prochain voyage.

    [youtube http://youtu.be/DBWRQAIRQQo&w=360]

    ***

    10 février

     Father John Misty
    I Love You, Honeybear (Sub Pop)

    Que ce soit avec Fleet Foxes ou en solo, alors qu’il pratique un genre qui s’y adonne bien, il est étonnant de constater que Father John Misty n’a jamais écrit à proprement parler de chanson d’amour. Avec le grand cynisme qu’on lui connaît, se dit-on… Eh ben voilà, un album d’amour au grand complet! Concept. Autour d’une histoire inventée.

    [youtube http://youtu.be/A6NuYJ0RzRg&w=360]

    ***

    17 février

    Marie-Pierre Arthur
    Si l’aurore (Simone Records)

    Oh qu’on a hâte de l’entendre, celui-là. Si Aux alentours ne nous a pas trahis, cette jeune femme devrait proposer une bombe comme troisième album. Ce qu’on en a entendu jusqu’à maintenant est prometteur. François Lafontaine est aux commandes derrière la console. Va y avoir du clavier. Le premier simple semble avoir été fortement influencé par Fleetwood Mac. En sera-t-il ainsi pour la suite?

    [bandcamp width=360 height=42 track=3743866342 size=small bgcol=333333 linkcol=e99708]

    ***

    24 février

    Galaxie
    Zulu

    Olivier Langevin a vendu son âme pour le rock. Zulu, nouvel album de son band Galaxie, devrait déchausser. En tout cas, ça promet.

    ***

    3 mars

    Julie Blanche
    Julie Blanche (Coyote Records)

    De grandes attentes pour cette jeune auteure-compositrice-interprète finaliste aux Francouvertes et qu’on a vue auprès d’Antoine Corriveau, qui a d’ailleurs participé activement à l’album. Si vous aimez l’univers de ce dernier, vous devriez être là l’aise dans l’univers de Julie Blanche.

    ***

    10 mars

     Ariane Moffatt
    22 h 22 (Simone Records)

    On sait peu de choses sur 22 h 22, à part le fait qu’il y aura un choeur magique et que certaines pièces auront beaucoup de groove. Mais bon, c’est Ariane. Souhaitons juste qu’elle chante en français.

    ***

    17 mars

    Milk & Bone
    (Bonsound)

    La paire a beaucoup fait parler d’elle avec uniquement deux extraits. Faut dire que ces deux chansons d’électropop minimaliste avaient de quoi faire jaser. Vous devriez souvent voir les noms de Laurence Lafond-Beaulne et Camille Poliquin cette année.

    [youtube http://youtu.be/BPb3j7Dkn5o&w=360]

    ***

    24 mars

    Laura Marling
    Short Movie (Ribbon Music)

    « It’s a short fuckin’ movie, man! » La jeune auteure-compositrice-interprète britannique lancera son cinquième album juste à temps pour les premiers jours du printemps. Ses quatre premiers disques étaient excellents. On ne peut que souhaiter une suite à cette série de succès.

    [youtube http://youtu.be/DdCdT_dcmUI&w=360]

    ***

    Louis-Jean Cormier
    à déterminer

    Le successeur du 13e étage devrait être lancé à la fin du mois de mars. On a eu la chance d’en entendre quelques extraits choisis lors de la série de concerts à l’OSQ et les fans devraient être servis, une fois de plus.

    ***

    Bien sûr, il ne s’agit que d’un avant-goût, des centaines d’albums seront lancés d’ici le 31 mars. C’est pour ça que nous aimerions que vous nous disiez quels albums VOUS attendez cet hiver. Allez-y, les commentaires sont juste en-dessous!

    Jacques Boivin

    12 janvier 2015
    Nouvelles
    ariane moffatt, Belle & Sebastian, Dan Mangan, Father John Misty, Galaxie, Jean Leloup, Julie Blanche, Laura Marling, Louis-Jean Cormier, marie-pierre arthur, Milk & Bone, The Decemberists, The Lone Bellow, Tire le coyote
  • Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 10 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 10 juillet

    (Photos : ecoutedonc.ca, sauf celle de Father John Misty – Crédit : Sébastien Dion, Festival d’été de Québec) 

    Comme ça, Queens of the Stone Age, c’était bon? Meilleur show du festival jusqu’à maintenant? Et j’ai manqué ça? Baaaaah, je n’ai pas manqué ce que je voulais absolument voir, c’est tout ce qui compte.

    La fatigue commence à s’installer. Le vilain rhume qui m’a magané cette semaine a eu pour effet de saper mes énergies, que je conservais savamment pour être capable de couvrir le festival du début à la fin… surtout que les soirées finissent tard quand on a un coyote dans les parages.

    Remarque : j’étais avec un ami (un vrai, qui existe en chair et en os – ça fait changement de Siri), alors je n’ai pas pros beaucoup de notes. Pardonnez-m’en à l’avance!

     

    Dead ObiesDead Obies, scène Loto-Québec

    Oh, ce que j’avais hâte de faire le voyage à Montréal $ud avec ce groupe de post-rap qui bouscule tout sur son passage depuis la parution de son album! C’est la basse dans le tapis que la bande a ouvert sa prestation, entonnant une Trafic déchaînée qui a fait un grand plaisir aux fans, mais qui a mis mon stabilisateur d’image à rude épreuve.

    Les membres du collectif, qui ont le groove solide et le verbe rapide, sont vraiment à l’aise sur scène et balancent leurs chansons avec un enthousiasme contagieux, faisant les cent pas en couvrant la totalité de la scène. Il est juste dommage que la foule, visiblement là pour Cypress Hill, ait été si peu attentive, quoique la pièce Montréal $ud, qui est à mon avis la plus solide de leur répertoire, a réussi à attirer leur attention.

    De la grande qualité.

     

    Manu MilitariManu militari, scène Loto-Québec

    Le rappeur de Québec avait de nombreux fans sur les lieux! Perso, je ne le connaissais pas, mais son rap engagé et un brin enragé vaut le détour. Manu s’est promené dans son répertoire, offrant des pièces des ses vieux albums en plus de tester de nouvelles compositions.

    Mon ami, qui n’a absolument rien compris au franglais de Dead Obies, était bien content de pouvoir savourer les paroles du jeune homme.

    Découverte intéressante. On va écouter les albums.

    Bon, ça sentait trop la marijuana sur le site du Pigeonnier. Comme vous le savez, je n’ai absolument rien contre, bien au contraire, mais là, j’étais en fonction et ça ne pouvait qu’empirer avec Cypress Hill. Qu’est-ce qu’on fait quand on veut prendre un bon break de fumée secondaire de pot? On va voir du reggae!

     

    IMG_1349Tiken Jah Fakoly, scène Hydro-Québec

    Déjà une légende du reggae alors qu’il est âgé d’à peine 45 ans, on pouvait s’attendre à ce que la place d’Youville soit bondée, et c’était le cas. Dès l’entrée en scène du chanteur, accompagné d’un nombre assez impressionnant de musiciens et de choristes, les festivaliers massés un peu partout (à l’avant, à l’arrière, sur les côtés et sur St-Jean) se sont mis à chanter et à danser.

    Mélangeant la revendication et la danse, Fakoly ne s’est pas gêné pour demander à la foule présente de chanter avec lui pour l’Afrique, ce que la foule a fait sans hésitation. Belle communion entre  l’artiste, plus grand que nature, et son public.

    Malheureusement, nous n’avons pas vu la prestation complète car nous nous sommes dépêchés d’aller à l’Impérial dès que nous avons appris qu’il y avait de la place pour voir le folkster fantaisiste Father John Misty. Pour une fois que les astres étaient alignés et que j’avais une chance de voir Tillman en personne…

     

    Father John MistyFather John Misty, Impérial de Québec

    Quand nous sommes arrivés, Josh Tillman jouait déjà depuis une bonne demi-heure et avait déjà charmé les nombreuses personnes présentes pour l’écouter. On n’entendait d’ailleurs que lui et sa guitare. L’écoute était religieuse, on n’arrêtait d’écouter que pour rire un petit instant.

    Father John Misty a interprété de nombreuses pièces de son album Fear Fun, dont la toujours jolie Funtimes in Babylon. Il a profité du contexte très intimiste (seul à la guitare) pour interpréter de nouvelles chansons, qui devraient figurer sur son prochain album.

    Mon ami était content. Lui qui m’avait proposé d’aller voir du hip-hop constatait qu’il préférait cet espèce de version génétiquement modifiée de Cat Stevens (en plus drôle).

    Moi aussi, j’étais content. Après plusieurs rendez-vous ratés, j’avais enfin la chance d’entendre ce troubadour des temps modernes. Je ne sais pas si ça valait la peine de manquer Queens of the Stone Age pour le voir, mais personnellement, je ne regrette pas. Un homme si fin, si drôle, tout en demeurant si simple, dans un contexte si intimiste, je suis comblé. Et je n’ai même pas vu tout le spectacle. Imaginez!

     

    Tire le coyoteTire le coyote, Le petit Impérial

    Pour sa première prestation d’une série de trois, Benoit Pinette a invité l’auteur-compositeur-interprète Éric Goulet (solo, Les chiens, Possession simple) à venir chanter avec lui dans une formule americana acoustique. Trois guitares, une lap-steel/une pedal-steel/un banjo, une contrebasse et une batterie. C’était magique.

    Tire le coyote n’a pas perdu de temps : c’est avec Jésus qu’il a commencé sa prestation. Vous essaierez, vous, de prendre des photos, la larme à l’oeil, tout en récitant « parfois l’amour est comme un dépotoir, une montagne de merde qui pue en ciboire », vous autres! Ne voulant pas être en reste, Goulet suit immédiatement avec Comme un cave, pièce d’une autre époque où il était un moins gentil garçon.

    Éric GouletLes deux auteurs-compositeurs-interprètes se sont ainsi échangé les pièces de leurs répertoires respectifs, toujours dans le plaisir et dans la bonne humeur, Pinette offrant une version un peu bluegrass de Confetti, Goulet calmant un peu Le trou de ma guitare. Évidemment, Tire le coyote a repris une toune de Neil Young tandis qu’Éric Goulet s’est amusé avec du Bob Dylan.

    Fin de soirée magnifique pour une soirée particulièrement chaude.

    Le coyote est de retour au même endroit ce soir et demain, avec d’autres invités spéciaux. On va très probablement retourner y faire un tour!

     

    Jacques Boivin

    11 juillet 2014
    Festival d’été de Québec
    10 juillet 2014, Dead Obies, Éric Goulet, Father John Misty, Festival d’été de Québec, Manu Militari, Tiken Jah Fakoly, Tire le coyote
  • Critique : Tire le coyote – « Tire le coyote au Morrin Center »

    Critique : Tire le coyote – « Tire le coyote au Morrin Center »

    En mars dernier, Benoit Pinette (Tire le coyote) a donné un spectacle au Morrin Centre de Québec, dans une salle à l’acoustique fantastique faite sur mesure pour le folk western spaghetti de l’auteur-compositeur-interprète. Un spectacle qu’il allait enregistrer pour lancer un EP quelques mois plus tard. Un concert intime que nous avons eu le bonheur de voir (critique ici). Bon, ça n’était pas parfait, le coyote n’était pas en voix, et on nous a averti qu’il allait devoir reprendre l’enregistrement de sa voix plus tard.

    Tire le Coyote au Morrin Center-TRICD-7354Quelques mois plus tard, voici le produit fini, Tire le coyote au Morrin Center. Pour ceux qui étaient là, on se referme les yeux et on revoit le show… avec un coyote au sommet de sa forme.

    Dès les premières notes de Tétard, on reconnaît le country-folk de Pinette. On reconnaît ses textes savoureux, sa belle poésie. On reconnaît la musique qui s’écoute attentivement. Surtout, on reconnaît la voix de Pinette. Aiguë. Un brin nasillarde. Vibrante. Accompagnée parfaitement par la voix de Sylvia Beaudry et par les instruments de ses complices, dont l’inséparable Shampoing à la guitare.

    Si Pinette avait composé son programme en faisant appel à l’ensemble de son répertoire, sur ce disque, il fait la part belle à des compositions qui figuraient sur son premier album, dont la magnifique Confetti, qui en ressort grandie. Reste Calfeutrer les failles pour représenter Mitan.

    Tire le coyote au Morrin Center rend tout à fait justice au talent de Benoit Pinette, qui nous donne encore la chair de poule juste en chantant comme un Neil Young qui veille tard. À écouter sans modération.

    [bandcamp width=100% height=120 album=517592911 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small track=1678455888]

    Tire le coyote – « Tire le coyote au Morrin Center » (La Tribu)
    8/10

    Jacques Boivin

    20 mai 2014
    Albums
    8/10, Tire le coyote, Tire le coyote au Morrin Center
  • Spectacle – Tire le coyote, Morrin Centre, 6 mars 2014

    Spectacle – Tire le coyote, Morrin Centre, 6 mars 2014

    La soirée allait être parfaite. La musique allait être géniale. On vendait de la bière de la Barberie pour étancher notre soif entre les chansons. La salle était intimiste au max. Ça allait être tout simplement parfait.

    Tire le coyote

    Les musiciens arrivent un par un. Le guitariste a des béquilles. Benoit Pinette (Tire le coyote) s’installe et nous souhaite la bienvenue. Il nous avertit tout de suite, il n’est pas en voix du tout, le coyote. On va enregistrer la musique, on va faire notre possible pour les voix, mais ça se peut qu’on doive les réenregistrer. Il se met à chanter. On sent qu’il n’a pas tout à fait son assurance habituelle, mais le coyote se débrouile plutôt bien en chantant un peu plus grave. Ça change complètement Bonnie.

    Le coyote n’est pas satisfait et nous promet un nouveau rendez-vous, juste pour nous, un peu plus tard. On aimerait lui dire que ce n’est pas nécessaire, mais on ne dit pas non au coyote. Conscient de ses limites (nous le sommes aussi), il entame une de ses plus belles pièces, la magnifique Chanson d’amour en sol standard. Ça passe ou ça casse, tout simplement.

    Vous savez quoi? Au lieu de sa voix nasillarde et assurée habituelle, Pinette avait une voix un peu rauque et un mal fou à atteindre les notes les plus hautes. Le résultat? Une chanson d’amour encore plus sensible, un coyote encore plus vulnérable.

    Tire le coyoteAux choeurs, Sylvia Beaudry avait la lourde tâche de nous faire oublier que c’est Chantal Archambault qui chante sur Mitan. Ayant elle-même une belle voix à la sensibilité country, elle a pris sa place et chanté en parfaite harmonie avec notre coyote national, qui semblait bien heureux de pouvoir compter sur elle.

    Côté chansons, Pinette a pigé dans ses deux albums en plus de nous offrir quelques nouveautés. Le public appréciait particulièrement les propositions qui venaient de Mitan, qu’il semblait mieux connaître. Ma voisine de derrière était presque en transe pendant Jésus (moi je l’étais, en tout cas), cette chanson tragicomique qui pleure une femme d’une grande cruauté.

    Au final, même si la voix de Benoit Pinette est un élément qui place Tire le coyote dans une classe à part, il reste les textes magnifique de cet amoureux des mots en tous genres, ainsi qu’un country-folk assumé qui donne au genre ses lettres de noblesse.

    On a déjà hâte à la reprise.

    Jacques Boivin

    7 mars 2014
    Spectacles
    6 mars 2014, Morrin Centre, Spectacle, Tire le coyote
  • Critique : Tire le coyote – « Mitan »

    TireLeCoyote-Mitan
    Tire le coyote
    Mitan
    (La Tribu)
    22 janvier 2013

    Si, comme moi, vous aimez votre folk avec une bonne touche de country, vous allez apprécier énormément Mitan, la nouvelle offre de Benoit Pinette, alias Tire le coyote.

    Enregistré à l’Espace Hyperion à Québec (l’ancienne église Notre-Dame-de-Jacques-Cartier), Mitan est en album inspiré d’Ennio Morricone et de ses westerns poussiéreux. Attention cependant, ce n’est pas parce que l’album « goûte le sable », selon son auteur, qu’il n’est pas magistralement enregistré. Pinette a réalisé l’album lui-même et il s’est plutôt payé un preneur de son professionnel. Ça paraît. Tout est mis en valeur à la perfection sur Mitan, que ce soient les guitares (acoustiques, électriques ou lap steel), l’excellente voix de coyote traqué de Pinette, ou celle de Chantal Archambault, qui accompagne Pinette dans ses complaintes.

    C’est la même chose pour les paroles : Pinette est un excellent poète du quotidien. Il parle d’amour, de mort, de douleur, mélange le tout, joue avec les mots, toujours avec le ton juste. Deux petits exemples : L’âge d’or vaut rien est à brailler avec son histoire de p’tit vieux triste à mourir qui vient tout juste de perdre sa femme. Jésus est la complainte jouissive d’un gars qui n’en fera jamais assez pour celle qu’il aime, même s’il fait plus que son possible et donne son 220 %. Cette chanson témoigne d’une grande maîtrise du genre par Pinette. C’est ça, le country. Ça souffre. Ça fait mal. Ça s’est fait trahir. Ça vieillit.

    Surtout, quand c’est bien fait comme le fait Tire le coyote, c’est beau. Très beau.

    En résumé, si vous aimez le country-folk, si les paroles ont de la valeur pour vous et si vous appréciez les albums qui sonnent bien, Mitan de Tire le coyote est tout à fait approprié.

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=BDsTr0_yF50&w=480]

    Jacques Boivin

    22 janvier 2013
    Albums
    2013, 8/10, Albums, janvier, Mitan, Tire le coyote
Page précédente
1 2

Proudly Powered by WordPress