On ne peut pas dire que Theo Keating et Simon Lord ne sont pas inspirés. Leur deuxième album sous le nom de Black Ghosts, When Animals Stare, allie joyeusement électropop et indie pop sans trop s’enfoncer dans les clichés des années 1980. Au contraire, on a affaire à une proposition des plus actuelles!
Après une ouverture riche et texturée nommée Water Will Find a Way, on plonge dans une Walking on the Moon à la limite du soul avec un chant haut-perché, une basse rythmée et des claviers juste assez répétitifs. Cette chanson fera hocher de nombreuses têtes.
Certaines pièces sont plus tranquilles, d’autres semblent avoir été composées pour être jouées en concert et survoltér une foule de danseurs (Even in the Darkness, envoûtante). Talk No More a un côté blues rock que n’auraient pas renié les Black Keys.
S’il y a un reproche qu’on pourrait faire à Keating et Lord, c’est l’ordre des pièces sur l’album. Oui, je comprends qu’on a voulu éparpiller les pièces plus tranquilles et planantes un peu partout pour éviter de donner l’impression d’avoir composé deux albums en un, il n’en demeure pas moins que chaque fois qu’une chanson réussit à nous faire taper du pied, la suivante est beaucoup plus contemplative et vient ralentir le rythme.
Il s’agit quand même d’un très bon album qui s’écoute très bien en s’enfilant quelques drinks sur le balcon.