Émeraude – Scène Fibe
La jeune formation de Québec est arrivée sur la scène Fibe, tout souriant, prête à nous livrer leur belle musique. Après un premier EP lancé il y a un an (ce premier maxi leur a d’ailleurs mérité une nomination au GAMIQ pour le meilleur EP pop), le groupe présentait hier soir beaucoup de nouvelles chansons en prévision de la sortie d’un nouvel opus dans les prochains mois. Leur musique, c’est de la «pop-rêveuse» à base de synthétiseurs joués par Marie-Renée Grondin et de belles paroles qui résonnent dans un écho bien plantant. À noter que le groupe n’utilise pas de batterie pour le rythme, Simon Tam se charge de battre la mesure avec des rythmes électroniques. N’étant pas toujours un grand fan de se genre d’approche, je dois avouer que c’était très à propos. Des synthétiseurs, une jolie voix qui porte de beaux textes en français, une énergie scintillante, il était difficile de ne pas passer un beau moment avec Émeraude. (Louis-Solem Pérot)
Raton Lover – Scène Hydro-Québec

Assister à un show de Raton Lover, c’est comme se retrouver à un comptoir avec de vieux chums. Tout le temps d’une bonne humeur contagieuse, les cinq gars de Quebec, toujours reconnaissants d’être sur scène, entretiennent une chaleureuse relation avec le public. Leur musique de vacances nous emmène dans une sorte de road trip musical sur les routes de campagne et ça donne envie de jouer dehors. Cousins québécois des Sheepdogs, les Ratons portent fièrement les influences des Allman Brothers, de John Forgerty, d’Octobre et de Richard Séguin. Bref, une ouverture parfaite pour une veillée dédiée au rock québécois. D’ailleurs, le groupe a remercié la foule de s’être réunie en grand nombre, soulignant ainsi qu’il est encore et toujours important de pouvoir continuer à faire du rock’n’roll en français en 2017. On ne peut qu’être d’accord. Merci les Ratons! (Christian St-Pierre)
Mauves – Scène Fibe
C’est toujours un plaisir de voir Mauve en spectacle. Alex Martel arborant un magnifique col roulé vert semblait prêt à nous présenter leurs chansons maintenant bien connues de plusieurs d’entre nous. Ce groupe sait très bien approcher les différents styles qu’ils présentent. Tantôt avec un style nous rappelant The Seasons (Longtemps), tantôt avec un rock plus lourd évocateur de Chocolat (J’ai tout essayé), le groupe de Québec est tellement solide qu’ils réussissent avec brio tout ce qu’ils font. Devant un public qui s’est rapproché pour leur prestation (nous pouvons constater la présence de quelques fidèles du Pantoum qui semblent bien connaître leurs chansons), la formation a surtout joué des chansons de son plus récent opus Coco. Je dois avouer que j’ai un faible pour utilisation de la guitare 12 cordes électrique qui donnent une brillance éclatante nous rappelant les sonorités de la côte ouest américaine dans les années 60. Les déhanchements d’Alex Martel et le joli jeu de guitare de Julien Déry nous ont beaucoup charmé, on a déjà hâte à leur prochaine prestation. (Louis-Solem Pérot)
Émile Bilodeau – Scène Hyrdo-Québec

Il s’est passé quelque chose lors de ce show. On entend souvent râler contre les milléniaux pour leur non-souci du français et des enjeux de leur époque. Et voilà que débarque un gamin qui prend position dans une langue solide et qui fait crier une meute de jeunes femmes. Le tout avec des drapeaux du Quebec en première rangée (!!!!). Voilà le phénomène Émile Bilodeau. À peine 21 ans, du talent plein la face, de la fougue, beaucoup d’intelligence et, surtout, pas de complexes pour le jeune auteur-compositeur-interprète qui pourrait passer pour le fils de Mononc Serge. À peine quelques mois après la sortie de son premier album, « Rites de passage », Bilodeau à réuni toute une génération pour chanter ses tounes au Carré D’Youville. Le succès est sans équivoque et l’amour instantané. Lucide et confiant, la recrue a déjà des airs de vétéran, ce qui le place dans la catégorie des joueurs de concession. Rien de moins qu’un prodige qui, comme son collègue Philippe Brach, entre autres, laisse présager de belles années à venir pour le Québec et sa chanson.
Andy Shauf – Impérial Bell
Le Saskatchewanais ouvrait le bal pour Foy Vance, hier soir à l’Impérial. Devant une foule compacte, Shauf a enchainé les chansons provenant de The Bearer of Bad News et The Party. Peu loquace, auteur-compositeur-interprète a parlé à la foule un minimum pour se concentrer sur la musique. Et musique, il y a eu! Les musiciens en forme circulaire permettait de bien voir les deux clarinettes, la guitare-basse, le clavier et la batterie. Les mélodies et les chansons m’ont captivées. Drink My Rivers a parti le bal de cette prestation, qui a été suivie par Hometown Hero. Plusieurs pièces ont été chaudement accueillies par la foule, comme The Party, Begin Again et Martha Sways. (Marie-Eve Duchesne)
Yann Perreau – Scène Hydro-Québec

L’ancien de Doc et les Chirurgiens n’a plus de réputation à se faire. L’opinion de la critique, autant que celle du public ne fait plus de doutes, Perreau est maintenant un incontournable de la chanson du Quebec. Avec son électro-rock fougueux et festif, il livre une performance intense, soutenue, sans compromis. Moment fort de la soirée pour le hit « J’aime les oiseaux » avec lequel le chanteur a transformé la Place D’Youville en boîte de nuit, se payant même le luxe de grimper jusqu’à la cime de la structure scénique pour saluer la foule. Mention aussi à la puissante « Le Bruit des bottes » et aux invités surprises. En effet, Perreau a eu la brillante idée de s’offrir l’appui de la nouvelle coqueluche de la pop québécoise et du Dernier Empereur Bantou. Laurence Nerbonne et Pierre Kwenders sont débarqués pour ajouter à l’énergie déjà atomique du show. Ce fut donc une conclusion à la hauteur de ce qui s’avère la meilleure soirée sur la Scène Hydro de ce 50e! (Christian St-Pierre)

![[FEQ] Compte rendu, 15 juillet 2017](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2017/07/062-20170715-yann-perreau.jpg)










































































































![[FESTIVAL EN CHANSON DE PETITE-VALLÉE] 5 spectacles à ne pas manquer!](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2017/06/festival-en-chanson-de-petite-vallee.jpg)
![[PHOTOS] Raton Lover, lancement de « Le sens du vent », District Saint-Joseph, 14 février 2017](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2017/02/009-20170214-raton-lover.jpg)

































![[ALBUM] Raton Lover – « Le sens du vent »](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2017/02/rl-le-sens-du-vent-960x960.jpg)
![[ENTREVUE] RATON LOVER](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/06/Raton-Lover_Knock-Out-7.jpg)
Mardi passé au Knock-Out rue Saint-Joseph, le groupe Raton Lover a lancé son 45 tours sur lequel on peut entendre le single
alisé par Dany Placard au studio Wild qui se situe au milieu d’un paysage boréal spectaculaire, l’album qui verra le jour l’année prochaine sera définitivement teinté de grands espaces : « On a de grandes salles où l’on place des micros de manière à ce qu’on entende la salle résonner. C’est une chose qu’on ne faisait pas beaucoup sur le premier album qui est un peu moins large au niveau du spectre sonore », raconte Simon L. Parallèlement au son plus étoffé que le groupe a réussi à créer, le deuxième album sera plus uniforme que le premier : « Sur le premier album, il y avait des tounes
en France. D’ailleurs, Elton John, Louise Attaque, Joan Baez, La Bronze et Michel Fugain compteront parmi les têtes d’affiche. C’est donc une opportunité rêvée pour le groupe de Québec qui tentera de conquérir le territoire français avec son Rock bien à lui. Comment ces petits carnivores masqués ont-ils réussi à faire leur place dans un festival de cette ampleur?
tant un
De vrais amateurs de musique, les sympathiques membres de Raton Lover se sont livrés au traditionnel questionnaire musical. Nous avons beaucoup ri.



































![[À VOIR] CO-UP/FRAN-CO – Daniel Lanois – « O Marie »](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/02/lanois.jpg)
![[À VOIR] Les apéros découverte du FEQ au District St-Joseph (de la pop et un raton très aimant)](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2016/01/12419038_10153709153327211_1572471867441844416_o-960x960.jpg)
![[SPECTACLE] Raton Lover, 19/11/2015, Le Cercle](https://archives.ecoutedonc.ca/wp-content/uploads/2015/11/19112015-234750-16-Raton-Lover.jpg)


Sur la scène, les musiciens s’échangeaient les instruments, faisaient des blagues, sollicitaient régulièrement le public créant ainsi une ambiance conviviale où tous se sentaient à l’aise de danser et de chanter. On avait rapidement l’impression d’être dans un party de chalet et Raton Lover était là pour faire lever la fête avec son rock. Simon Lachance a réussi à entretenir un dialogue avec la salle qui embarquait sans broncher. C’est d’ailleurs la force de Raton Lover; établir une proximité avec son public. Somme toute, les deux parties ont passé un beau moment et n’est-ce pas là l’ultime but d’assister à un concert?























