Comme on restaure une toile, Air s’applique à l’œuvre cinématographique de Georges Méliès Le Voyage dans La Lune datant de 1902. Un quasi-théâtre filmé, muet, de quelques dizaines de minutes qui témoignent d’un voyage aller-retour pour la lune. Ce court métrage est en fait considéré comme étant la première pellicule attitré au genre science-fiction.
Parade est en quelque sorte la pièce qui célèbre ce grand voyage. J’adore le piano est les harmonies qui ressemblent à une voix de sirène. Soudainement, je suis projeté dans l’Iliade d’Homère….non, c’est une Moon Fever, probablement ce à quoi ressemble l’apesanteur. Ensuite, je me sens englouti dans un tourbillon interstellaire grâce à Sonic Armada, une sorte de perte de contrôle. Je suis embrouillé; Who Am I Now?
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Sans s’attarder au fait que cet album est en réalité une trame sonore, les pièces de Voyage dans La Lune sont présentées comme des photographies, collées une à une. Déjà dès Seven Stars, la deuxième pièce, on sent qu’une aventure approche. On y entend les étoiles briller dans un battement d’excitation, un décompte et voilà, Air nous projette dans un univers énigmatique.
Pink Floyd n’aurait pas pu faire mieux!