Mes 20 spectacles préférées de 2013

20. Royal Wood/Elisapie – 20 février 2013, Grand théâtre de Québec

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Ce n’est pas la meilleure showman au monde, mais les chansons d’Elisapie – surtout les plus folk – sont encore plus magiques en spectacle. Salluit est touchante même si on ne comprend pas un mot d’inuktitut. Moi, Elsie donne des frissons. Pour le reste, elle fait de la pop très sympa, tout à fait dans l’air du temps. J’avais des craintes au sujet de ce show. Elles ont toutes été dissipées.

Le folk très canadian de Royal Wood était parfait pour ouvrir le bal. En voilà un que j’aimerais bien découvrir davantage à son prochain passage.

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19. Leif Vollebekk/Lee Harvey Osmond/LP – 13 juillet 2013, Impérial de Québec

IMG_0889Soirée découvertes au Festival d’été. Je connaissais Leif Vollebekk que de nom et j’avais hâte d’entendre ce qu’il avait dans le ventre live. Vraiment rien à redire, de la musique savamment ficelée, des arrangements qui volent haut. Comblé.

Totale découverte du côté de Lee Harvey Osmond. Folk typiquement canadien, ça sent les grands espaces et les longs voyages. Assez bon pour que je me procure leur dernier album, The Folk Sinner.

J’avais hâte de voir LP, même si elle n’a pas un répertoire trop rempli. Ce petit brin de femme a une voix extraordinaire et une énergie du commun. Il y a quelque chose de grand et de lumineux dans ses pièces. À revoir.

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18. St. Lucia/Ellie Goulding – 26 janvier 2013, Métropolis (Montréal)

SAM_1416Si son passage au FEQ a déçu certains fans et curieux, son spectacle donné à guichets fermés au Métropolis au début de l’année a comblé le public. Goulding était en voix, avait des fourmis dans les jambes et a offert une prestation dont plusieurs vont se rappeler.

Par contre, c’est choquant de l’entendre faire Guns and Horses seule à la guitare. Plusieurs de ses chansons mériteraient d’être ainsi dépouillées. Mais bon, la communion est parfaite avec son public, qui chante toutes ses tounes avec elle. Et la finale, pétaradante à souhait, de Lights… Menoum.

La première partie, assurée par le groupe new-yorkais St. Lucia, n’a eu aucun mal à réchauffer la foule, déjà gonflée à bloc.

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17. La Jarry/Mauves/Katerine, Francis et ses peintres – 9 juillet 2013, Impérial de Québec

KaterineC’était donc le fun d’avoir Philippe Katerine à 2-3 pieds de ma face, en train de chanter Elle est d’ailleurs (reprise complètement déjantée de la chanson de Pierre Bachelet). Accompagné du groupe Francis et ses peintres, il est venu nous offrir ses chansons dans l’espace, des reprises tirées de tous les recoins du répertoire populaire français et interprétés parfois assez librement. Y’en avait pour tous les goûts, il en a même poussé une de Garou et Céline (super jazzée Sous le vent), puis une autre de notre Diane nationale (J’ai rencontré l’homme de ma vie).

Je sais que plusieurs fans ont été déçus que le Français ne fasse que Louxor, j’adore de son répertoire, mais nous avions pourtant été avertis longtemps d’avance! Et Katerine qui chante du Lio (Les brunes comptent pas pour des prunes), avouez que ça torche.

Le groupe limoulois Mauves nous a balancé son rock indé aux accents progressifs et psychédéliques. Ça permettait de se mettre dans de meilleures dispositions après le rock très convenu de La Jarry.

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16. Zaz/Raphael Saadiq/Stevie Wonder – 14 juillet 2013, Plaines d’Abraham

Source : Renaud Philippe / FEQ 2013
Source : Renaud Philippe / FEQ 2013

Si Michael Jackson était le roi de la pop, Stevie Wonder est le roi du soul. Même s’il ne rajeunit pas, tant qu’il a un clavier et un micro à sa portée, Wonder est une bête de scène. Incroyablement généreux. Charmeur. Une petite boule d’émotions. Il a pris tout le monde par surprise en dédiant Ebony and Ivory aux gens de Lac-Mégantic et en leur promettant de faire son possible pour chanter la chanson avec McCartney quelques jours plus tard (ce qui ne s’est pas produit). Son immense répertoire a été visité au grand complet, des vieux classiques à I Just Called to Say I Love You.

Multigénérationnel, intemporel, pas quétaine du tout. Une vraie légende qui n’a rien d’un has been.

Juste avant Wonder, Raphael Saadiq a fait le plein de fans avec un soul ma foi fort inspiré. C’était sympathique et ça groovait.

Et Zaz, qui avait triomphé la veille à Place d’Youville, s’est laissée découvrir sur les Plaines. C’était bref, mais intense. On aimerait qu’elle revienne dans un contexte plus intime.

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