Mes 50 albums préférés de 2013

Comme je le fais chaque année, quelques avertissements pour débuter :

J’ai écouté en moyenne 3 nouveaux disques par semaine cette année, mais j’ai décidé de ne pas aller plus loin. Les disques (y compris les « plus anciens », vous savez, ceux qui sont sortis il y a plus de trois semaines) n’ont pas de date de péremption et j’ai décidé de continuer à écouter mes disques préférés quand ça me tentait. Il faut choisir ses causes.

C’est pour ça que je ne vous offre pas un « best of 2013 ». Naaaan. Avec tout ce que j’ai raté (j’ai la liste, y’a sûrement 5-6 albums là-dedans qui pourraient facilement se glisser dans mon top 20), je ne peux pas trop jouer les Jos Connaissant.

Tout ce que je sais, c’est que 2013 m’a semblé une année faste côté musique, sauf peut-être pour les hipsters constamment blasés. À un point tel qu’avant de commencer le décompte lui-même, je vais y aller de quelques mentions honorables :

Daniel Bélanger – Chic de ville : Après avoir flâné dans l’électronique, l’atmosphérique et les albums concept, Daniel Bélanger fait un retour dans la simplicité des mots et de la musique en couchant ses paroles sur un fond de rockabilly pas du tout désagréable.

Iron And Wine – Ghost on Ghost : La nouvelle offrande de Sam Beam demeure profondément ancrée dans l’indie folk lumineuse et allumée.

Gaëtan Roussel – Orpailleur : Oui, Ginger était supérieur. Mais Orpailleur est loin d’être dénué d’intérêt. Un grower, comme on dit. Et Roussel continue de s’éloigner le plus qu’il peut de Louise Attaque.

Lee Harvey Osmond – The Folk Sinner : Je suis un peu passé à côté de celui-là. Un très bon album folk. La voix de Tom Wilson est magistrale et les quelques collaborations de Margo Timmins, des Cowboy Junkies (remember them?) sont sublimes. On aurait aimé prendre le temps de l’écouter comme il faut. Avec le temps des fêtes, ce ne sont pas les occasions qui manquent.

Jérôme Minière – Danse avec Herri Copter : Album électro sans prétention aucune, avec quelques collaborations intéressantes. On est loin de Le vrai, le faux, mais on ne s’ennuie jamais.

The Strumbellas – We Still Move on Dancefloors : Si vous ne vous sentez pas trop agressés par le fait que cet album n’est qu’une collection de tout ce qui a été à la mode dans la dernière année, si ça ne vous dérange pas d’entendre Mumford & Sons, The Lumineers, Of Monsters and Men et autres Avett Brothers passés au blender, vous allez apprécier cet album pas mauvais du tout, mais un peu trop convenu à mon goût.

Foxygen – We are the 21st Century Ambassadors of Peace and Magic : Avec cet album, Foxygen prend la place que MGMT n’est pas capable de prendre en pop psychédélique. Ça manque encore un peu de subtilité, mais au moins les jeunes savent où ils s’en vont.

Misteur Valaire – Bellevue : Le plus récent album d’un groupe qui refuse de vieillir et qui continue à faire de la grosse musique de party pour jeunes sur le bord de la vingtaine. Extrêmement efficace.

Lorde – Pure Heroine : Premier album réussi pour la jeune Néo-Zélandaise de 16 ans. On lui souhaite de gagner en maturité sans perdre le reste.

Dawes – Stories Don’t End : Un autre grower, que j’apprécie beaucoup plus qu’à la première écoute. Un album facile à digérer dès le départ, mais rempli de petits bijoux Just Beneath the Surface, comme Tylor Goldsmith le dit si bien.

Edward Sharpe and the Magnetic Zeros – Edward Sharpe and the Magnetic Zeros : Un troisième album en dents de scie pour la troupe d’Alex Ebert. On aurait envie de leur dire qu’il n’est pas nécessaire de sortir un album complet chaque année et qu’ils peuvent attendre d’avoir assez de bon matériel ou faire paraître des EP. Il y a quelques perles sur cet album, dont Please! et This Life, qui font pleurer tellement ce sont de jolies chansons.

Chantal Archambault – Les élans : Si vous aimez votre folk teinté de country, ce très bon petit album vous réchauffera le coeur. Bien écrit, bien réalisé, bien interprété, bien apprécié.

Grouplove – Spreading Rumours : Mes attentes étaient si élevées! Et Ways to Go était si joyeuse et remplie d’énergie! Que s’est-il passé? Une de mes grandes déceptions de 2013. Pourtant, l’album est loin d’être mauvais, c’est juste que la douce folie qui caractérise ce groupe semble s’être un brin estompée.

Tegan & Sara – Heartthrob : Les jumelles Quin ont plongé dans la grosse pop et ont offert leur album le plus ambitieux à ce jour. C’est une bonne chose pour la musique pop.

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