5. Grenadine/Lou Doillon – 18 octobre 2013, Impérial de Québec
Tous ceux qui ont entendu son album Places, sorti l’an dernier, sont tombés sous son charme, même ceux qui, comme moi, ne l’ont entendu que cette année. Lou Doillon, auteure-compositrice-interprète accomplie et, accessoirement, fille de Jane Birkin et de Jacques Doillon, est venue faire un petit tour au Québec cet automne et il n’était pas question que je manque l’occasion de la voir de près.
Musicalement, le folk mélancolique de Doillon n’est pas sans rappeler les efforts solo d’une Beth Gibbons. Les voix sont semblables et on sent Doillon s’arracher le coeur.
Sur scène, les chansons sont livrées avec émotion et intensité, tout en demeurant sobres et accessibles. Doillon, qui aurait toutes les raisons de se prendre pour une autre et de jouer les divas, reste elle-même, simple et attachante, nous invitant à faire ce que nous voulons et à se rouler des patins avec notre amoureuse pendant ses chansons.
C’est tout le temps quand les artistes nous invitent à le faire que ma blonde est pas là…
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4. Safia Nolin/Groenland – 29 novembre 2013, Le Cercle
Quelle féérie! Je ne sais pas si on se sent à Nuuk comme au beau milieu d’un spectacle de Groenland, mais si c’est le cas, faut absolument que j’aille visiter! Le groupe de Montréal, mené au chant par Sabrina Halde, a offert une prestation très solide et si on se fie aux réactions du public, elle a été très appréciée.
Grâce à l’enthousiasme contagieux de Halde et de sa bande et aux superbes chansons tirées du premier album du groupe, la magie a opéré, le band et les fans ont communié et le temps a juste passé trop vite.
Groenland revient en avril prochain. Pas besoin de vous dire qu’on a hâte!
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3.Ryan Bingham/My Morning Jacket/Wilco/Bob Dylan, 21 juillet 2013, Saratoga Performing Arts Center (Saratoga Springs, NY)
J’y allais pour deux noms, j’ai eu Bob Dylan en prime, et je m’en serais bien passé. Pas grave, j’ai enfin eu My Morning Jacket et Wilco! Le même soir!
Jim James avait troqué son veston pour s’habiller un peu plus rock et se cacher derrière sa crinière. MMJ a pigé un peu partout dans son répertoire et fait plaisir à un peu tout le monde (surtout qu’on a eu Circuital… joie!). De son côté, Wilco était en feu, Jeff Tweedy était en voix, Nels Cline assurait à la guitare, on a invité Gareth Hudson à pousser quelques tounes de son groupe, The Band, et on a eu droit à toute une leçon de rock par un band en pleine maîtrise de ses moyens.
Dylan? J’ai complètement oublié sa prestation. C’était pas mauvais, c’était juste pas une coche au-dessus de tout ce que j’ai entendu ce soir-là. Pas grave, ça n’a pas gâché ma soirée quasi-parfaite avec les deux grands bands qui ont précédé.
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2. Keith Kouna/Bernard Adamus/Lisa LeBlanc – 8 juillet 2013, Parc de la Francophonie
Dès les premières notes jouées par Keith Kouna et sa bande, on sentait qu’il allait se passer quelque chose de spécial ce soir-là. Mes mots ne rendraient pas justice à la folie qui régnait. Je vais laisser les images parler :
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1. How Sad/Portugal. The Man, 26 septembre 2013, Théâtre Corona Virgin Mobile (Montréal)
Je les avais vus l’année précédente à Osheaga. J’avais trouvé ça beaucoup trop court. Quand j’ai appris que Portugal. The Man était une des têtes d’affiche de Pop Montréal cette année, je me suis dépêché d’acheter mon billet.
J’étais entouré de fans finis du groupe, venu défendre son nouveau disque, l’excellent Evil Friends. Comme je l’avais prévu, les chansons prennent vraiment leur envol une fois sorties de leur emballage numérique. Modern Jesus prend toute sa puissance quand le parterre chante avec John Gourley. Et la deuxième version de Purple, Yellow, Red and Blue… du gâteau.
Quel autre groupe interprète aussi bien Helter Skelter? Et quel autre groupe peut aussi facilement intégrer les Na na na de Hey Jude dans leur finale épique Sleep Forever, une chanson qui me fait autant frissonner que pleurer?
La seule chose en laquelle nous croyons, c’est en nous-même!
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