Critique : Jay Malinowski & The Deadcoast – « Martel »

Oh, quel projet ambitieux que ce Martel de Jay Malinowski, que vous connaissez sûrement pour son travail comme chanteur du groupe Bedouin Soundclash. Ambitieux, mais des plus intéressants en raison de son sujet, mais aussi en raison de la façon dont il est livré.

Jay MalinowskiPour Martel, Malinowski a laissé tomber le reggae et les influences mariachi de ses aventures passées pour mettre en musique les histoires que son grand-père lui racontait à propos d’un de ses ancêtres, Charles Martel,  un marin d’origine française. Pas besoin de vous dire qu’on nage dans un tout autre univers.

S’entourant des cordes de The Deadcoast, les 18 chansons de Martel sont autant de ports d’escale que l’on visite les oreilles grandes ouvertes; on ne sait jamais, l’émerveillement peut venir de n’importe où, que ce soit des notes vibrantes du piano sur Donzoko Blues, du refrain redoutablement accrocheur de Patience Phipps, du choeur viril de Singapore Sling ou d’une reprise de Sloop John B (vous avez peut-être déjà entendu la version des Beach Boys).

Si vous voulez en savoir plus sur le projet Martel, visitez le site Web www.whoismartel.com. Ça se savoure très bien en écoutant la jolie musique de l’album en même temps.

Maudit beau projet.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=bIy-HlZSXpo&w=480]

Jay Malinowski & The Deadcoast – « Martel » (Pirates Blend)
8/10