(Photo de couverture – crédit : Sébastien Ouellet, ecoutedonc.ca)
Mardi soir dernier, Bernhari est venu présenter son excellent album aux gens de Québec en offrant un concert de lancement gratuit au Cercle. On aurait apprécié un parterre mieux rempli, mais bon, la pluie, la rentrée universitaire et le fait que ce mardi était plutôt un lundi déguisé ont incité de nombreuses personnes à rester chez elles.
Tant pis pour elles. Le jeune homme, visiblement heureux de montrer son savoir-faire à ses nouveaux fans, s’est donné à fond. Sans suivre à la lettre la séquence de l’album, le spectacle était monté un peu de la même manière, avec les chansons les plus explosives au début (Sagard vous pète les tympans avec du bonheur), les (belles) chansons plus lentes au milieu et la pièce Bouquet final à la fin, juste avant une Kryuschkova explosive.
Bien entouré, notamment par le plus en plus présent Emmanuel Éthier, Bernhari a montré qu’il était plus que ce mélange de My Bloody Valentine et Claude Léveillée qu’il aime bien utiliser pour se décrire. Il est une bête de scène unique à qui on promet un bel avenir.
Surtout, sur scène, même derrière son lourd attirail, Alexandre Bernhari dégage une forte présence. Imaginez quand il se lève pour chanter parmi les spectateurs (la prochaine fois, ils seront moins timides, promis!)…
J’avais le goût de lui faire un gros high five en sortant du Cercle. Je me reprendrai le 4 octobre prochain, lorsqu’il viendra jouer en première partie de Fanny Bloom et de Fontarabie. Ne le manquez pas, cette fois-là. Une fois, passe encore, deux fois, vous allez finir par le regretter.