Avant de commenter ce bruyant dimanche soir, je me dois de rectifier le tir quant à l’annonce publiée hier : le groupe qui allait ouvrir pour Eagles of Death Metal et Death from Above 1979 n’était pas Turbowolf, mais bien The Yardlets ! Les interwebs m’ont malheureusement induit en erreur, désolé !
Le groupe de Montréal a servi au public de l’Impérial Bell une très honnête prestation dans un style rock garage/grunge bien pesant. Plusieurs des compositions du groupe me rappelaient en effet les chansons plus « punk » des premiers albums de Nirvana (la voix déchirée à la Kurt en moins). On aurait aimé une performance moins timide, mais The Yardlets était définitivement un bon choix de groupe d’ouverture.
Vint ensuite le tour des Eagles of Death Metal.
Difficile de ne pas parler de Jesse Hughes la bête de scène : le moustachu est un sacré numéro et sait comment conquérir un public.
Le groupe a interprété la plupart de ses titres à succès, notamment « complexity », « save a prayer » (reprise d’un classique de Duran Duran) ou « I only want you », titres tout aussi entrainants – et caricaturaux – les uns que les autres. Le public a également eu droit à une guerre de solos entre Jesse et Dave qui s’étaient perchés sur les balcons de l’Impérial. Divertissant !
Pour clore la soirée, les gars de Death from Above 1979 allaient nous balancer leur violente musique (rock/grind/drum n’ bass/garage (???)) à la figure.
Je me disais qu’il leur serait bien difficile de livrer un spectacle plus fulgurant que celui d’il y a quelques années, au Pigeonnier, à la suite de nos Malajube et Galaxie nationaux, orage électrique en sus. Force m’a été de constater que le duo torontois n’a toutefois pas à envier à Mère Nature le volume de ses coups de tonnerre : une performance impeccable et « volumineuse » qui a très certainement réveillé le dimanche soir du public.