Comme la plupart des festivaliers qui se trouvaient à la 34e édition du Festival de la chanson de Tadoussac, notre équipe a fait le plein de musique, de découvertes, d’émerveillement et de fête dans le décor bucolique de la ville maritime. Retour sur cet expérience intense et sur ce qui en est ressorti.
Pour suivre notre épopée en détails, vous pouvez aussi lire les comptes-rendus du jour 1, jour2-découvertes, jour2-soir, jour3 et jour4.
1 – Nos coups de cœur
L’équipe (de deux) est unanime : la musique poétique et le charme de Sarah Toussaint-Léveillée sur scène nous ont absolument envoûtés. Pour ma part, j’ai aussi fait l’heureuse découverte de Sages comme des Sauvages, un groupe européen aux sonorités métissées et colorées. Leur contagieuse bonne humeur a aussi contribué à l’expérience. Finalement, il faut souligner la qualité de la performance de Le Couleur, qu’on connaît déjà, et ce en particulier après de nombreux changements de programme quant à leur spectacle.
2 – On s’y attendait, mais…
Daniel Bélanger et Les Hôtesses d’Hilaire ont aussi été des moments forts du festival pour nous. Ces deux spectacles sont venus nous chercher à leur façon par leur intensité.
3 – Une panoplie de styles musicaux
D’un spectacle à l’autre, on pouvait facilement passer de la pop dansante au rock alternatif ou encore de la musique du monde au country. Cette cohabitation des styles que permettait la programmation du festival en rendait l’expérience beaucoup plus riche.
4 – Le public était au rendez-vous
Je retiens la présence du public, autant quantitativement que qualitativement, comme étant l’un des éléments marquants de cette année. Parmi les spectacles qu’on a couverts, il n’y en a pas eu plus d’un ou deux qui n’ait pas attiré assez de monde pour avoisiner la pleine capacité de chaque salle. Jeune ou moins jeune, le public était toujours au rendez-vous, ce qui a largement contribué à l’ambiance chaleureuse que j’ai pu retrouver presque à chaque fois.
5 – La présence sur scène des artistes
Que ce soit Émile Gruff avec ses anecdotes, Samuele qui confronte son public avec le sourire, Lydia Képinski ou La Bronze avec leur attitude, Sarah Toussaint-Léveillée avec son charisme un brin loufoque ou encore Serge Brideau des Hôtesses d’Hilaire avec ses grands discours sur le féminisme juste avant Boule Boule, il semblerait que les artistes émergents de la 34e édition aient presque tous eu leur façon bien à eux d’animer les foules. Grâce à cela, on a pu non seulement apprécier de la bonne musique, mais aussi d’excellents shows. Chapeau à ces artistes qui n’attendent après personne pour assumer leur musique et leur univers !
6 – Les aléas de la température
Météo obligeant, on a vu peu de spectacles sur les deux scènes extérieures aménagées par le festival, et ce bien que le soleil se soit pointé le bout du nez plus d’une fois au cours de la longue fin de semaine. Ça n’a pas été un plus grand mal, étant donné que cela a permis le déplacement de quelques spectacles au charmant Café du Fjord, où les chemins d’écriture et Sages comme des Sauvages ont trouvé l’atmosphère intime qui leur convenait.
7 – Un festival pédestre
Étant donné la distance entre les scènes et la façon dont la programmation était faite, on était amenés à se promener beaucoup dans la ville pour attraper les spectacles au vol. Et c’est tant mieux, puisque Tadoussac nous offrait un décor magnifique dans lequel se promener pendant le festival. On aurait peut-être même aimé que le festival nous amène à découvrir encore plus de petit lieux sympathiques et inusités.
8 – Opportunités de découverte
Lorsqu’on a regardé la programmation au moment de sa sortie, on a surtout retenu les noms des artistes qu’on connaît bien : Les Deuxluxes, La Bronze, Les Hôtesses d’Hilaire, Saratoga, Bernhari, Louis-Jean Cormier et j’en passe. Cependant, il est vrai que ce festival a aussi apporté son lot de découvertes finalement.
D’une part, les spectacles regroupés sous le nom de Les Alliances offraient une belle formule pour nous introduire à de nouveaux artistes. Même si on en connaissait plusieurs, on a notamment pu découvrir avec intérêt Maxime Auguste et s’émerveiller à nouveau devant le talent des Samuele et Lydia Képinski de ce monde.
D’autre part, les chemins d’écriture étant particulièrement intéressants cette année, ils nous ont fait retenir quelques noms. Lou-Adriane Cassidy, MCC et Simon Daniel, que je ne connaissais pas, ont d’ailleurs particulièrement retenu mon attention.
9 – On est tristes d’avoir manqué
The two Birdz et Gab Paquet au Gibard, Saratoga sous le chapiteau Desjardins ainsi que Les Deuxluxes au Site Belle Gueule.
10 – Pensée insolite
Qu’est-ce que Matt Holubowski, Samuele, Sarah Toussaint-Léveillée, Sages comme des Sauvages et d’autres encore avaient en commun ? Ils ont tous utilisé au moins à une reprise le ukulele : est-ce un instrument dont la popularité serait en recrudescence ? Il y a là matière à réflexion !
Le festival en photos
Par Ludvig Germain Auclair