De la visite rare nous attendait au Grand Théâtre en ce frisquet vendredi soir. Il était même surprenant de constater que la salle Louis-Fréchette n’était pas pleine pour le retour en ces terres d’un artiste du calibre de Daniel Lanois. Chose certaine, nous n’allions pas bouder notre plaisir d’y être et comme le dit si bien l’adage, les absents ont toujours tort.
Dès le premières notes, on sent qu’on va assister à du beau et à du grand. Daniel Lanois débute seul sur son instrument et déjà, la magie s’installe. Rejoint par ses acolytes à la batterie et à la basse, un retour vers le passé, plus précisément en 1989, s’impose avec les classiques du premier album ‘Acadie’ soit les ‘Jolie Louise’, ‘Under a Stormy sky’ et ‘O Marie’. La table est mise et joliment, grâce entre autre au service d’un remarquable violoniste du Nouveau-Brunswick. Le trio de musiciens excellera tout la soirée, que ce soit dans les harmonies vocales, les chansons en formule ‘jam’ plus pesantes que dans les pièces jazz expérimental/techno du récent disque de Lanois.
Par ailleurs, le mélange des genres n’a pas semblé plaire à tous les fans réunis dans la salle. En effet, il était parfois déconcertant de suivre l’action sur scène (on se questionne toujours du rôle joué par l’homme dansant derrière Lanois aux consoles). L’ajout d’une caméra vidéo en direct permettait d’apprécier de plus près sur écran géant le travail des musiciens et leur grande cohésion mais l’ajout d’extraits de films aux effets stroboscopes pouvait être agressant pour l’oeil.
Somme toute, ce fut un spectacle d’une grande beauté et profondeur, apaisant et réconfortant d’un côté et dynamisant de l’autre, mené d’une main de maître par un Daniel Lanois au sommet de son art. Un artiste de coeur, entier, grandement touché et influencé par les injustices subies par ses amis autochtones dont on sent la présence constante et qui a définitivement compris le pouvoir de la musique.
C’est le cœur léger que je me suis rendue jeudi passé au Complexe Félix-Leclerc de La Tuque, pour y voir Antoine Corriveau et Matt Holubowski.
Je dois dire que je ne connaissais Antoine Corriveau que de nom jusqu’à maintenant et que ça a été une belle découverte musicale pour moi! Dans une ambiance feutrée, intime, l’artiste a rapidement captivé l’assistance avec sa simplicité, sa poésie et ses textes, authentiques, souvent sombres. Il me rappelle Desjardins, que j’aime beaucoup.
Il faut dire que la configuration de la salle (formule cabaret) se prête particulièrement bien à ce type de spectacle. Le public est près de la scène, donnant ainsi la chance à l’artiste de mieux interagir avec lui. Antoine Corriveau y va d’ailleurs de commentaires et d’anecdotes entre les chansons de ses albums Les ombres longues et Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter.
Je ne crois pas me tromper toutefois en disant que plusieurs personnes dans la salle ont semblé surprises, déstabilisées par l’univers d’Antoine. Évidemment, l’ambiance de Matt Holubowski qui est entré ensuite en scène était bien différente. En effet, celui-ci dégageait une belle énergie malgré son pied dans le plâtre.
Le jeune artiste a donné une prestation à son image: charismatique, pleine de moments magiques, de souvenirs de voyages qu’il nous raconte à travers les chansons de son deuxième album, Solitudes. Le violoncelle nous berce et accompagne magnifiquement la voix singulière de Matt, qui s’est entouré une fois de plus de musiciens de talent.
Le courant passe et le spectacle semble trop court. On dirait qu’il a fait ça toute sa vie. On se croirait devant un vieux routier et pourtant, malgré sa maturité musicale, il se dit encore souvent surpris de constater où il est rendu aujourd’hui et le chemin qu’il a parcouru ces dernières années.
C’est avec un plaisir évident que les spectateurs l’écoutent interpréter Exhale/Inhale qui, tout comme son deuxième album, connaît une belle popularité et récolte de bonnes critiques du public et du milieu musical québécois depuis son lancement l’an dernier.
Pour ma part, j’étais déjà conquise. J’ai adoré son premier opus, Ogen, Old Man, et j’avais encore en tête le spectacle que Matt avait donné au FEQ cet été. Je me suis donc replongée avec plaisir dans cette atmosphère enveloppante et réconfortante ce soir-là.
C’est le sourire sur les lèvres que je suis repartie chez moi, la tête remplie de mélodies douces et de l’ambiance onirique qui flottait encore dans l’air. Merci Matt et Antoine.
L’auteur-compositeur-interprète Arriola présente aujourd’hui un nouveau vidéoclip pour la chanson Tout est à sa place, une chanson tirée d’un nouvel EP qui paraîtra au printemps prochain. Une jolie pièce électro-pop minimaliste qui évoque à la fois la nostalgie, la vulnérabilité et l’espoir.
Pour cette nouvelle chanson, Arriola s’est entouré de Charles-Emmanuel L’Espérance (claviers) et Jonathan Gagné (claviers, batterie et percussions). Quant au clip, réalisé par le frangin Sylvio, celui-ci réunit tous les musiciens avec qui Martin a joué depuis une vingtaine d’années.
Une belle lueur d’espoir alors que l’hiver s’installe lentement…
C’est dans une ambiance pour le moins intime que Laura Sauvage est venue présenter les chansons de son excellent nouvel album The Beautiful (ainsi que ses autres tounes) le 5 novembre dernier au Cercle. Accompagnée de ses trois musiciens (Nicolas Beaudoin à la guitare, Dany Placard à la basse et Jonathan Bigras à la batterie), la jeune Acadienne a commencé sa prestation « en douceur » avec Rubberskin, un extrait de son premier album Extraordinormal. Pendant l’heure qui a suivi, les mélodies de Laura, les riffs de Beaudoin, le groove de Placard et la batterie (très énergique) de Bigras n’ont eu aucun mal à faire hocher les têtes des quelques dizaines de spectateurs présents.
Laura et sa bande avaient visiblement du plaisir sur scène, s’échangeant des sourires et des regards complices tout au long de cette prestation rock aux sonorités un brin vintage. Un plaisir contagieux grâce à une exécution sobre, mais fort sympathique qui mettait en valeur le talent d’auteure-compositrice-interprète de la jeune femme et le jeu du groupe. On s’est promené d’un album à l’autre (en passant par le EP), sans nous balancer toutes les nouvelles d’une claque, un choix judicieux!
En première partie, Mauves, qu’on a déjà vu à quelques reprises, a déjà été un peu moins sage. Faut dire qu’Alexandre (et Cédric) Martel avait eu un samedi fort occupé la veille avec son autre projet (Anatole, pour ne pas le nommer). C’est pas grave, les chansons, elles, demeurent bonnes, surtout celles de Coco (paru il y a déjà un an!).
Après avoir entendu Albatros et Charrue faire trembler les murs du Pantoum, notre épopée punk-rock-stoner-métal ne pouvait que se poursuivre jusqu’à ce que mort s’ensuive. Après tout, tant qu’à se péter les tympans, on ne le fera pas à moitié (ou pas du tout, s’amener des bouchons c’est bien). C’est ainsi que, le 10 novembre dernier, nous avons vu mourir la nuit et naître le jour avec Evil Can Evil, Woodwolf et East Wood.
Evil Can Evil
Il serait plus juste de parler du 11 novembre 2017, puisque la musique s’est mise à résonner peu de temps avant minuit. Ça nous a donné la chance d’attraper les dernières pièces de Evil Can Evil en arrivant. Composé de quatre musiciens, le groupe stoner rock de Québec se démarquait par son groove. Insérant par-ci par-là des riffs bien blues, les musiciens nous ont donné de quoi nous secouer les cheveux. Sans réinventer la roue, leur set mettait bien la table pour cette fin de soirée.
Woodwolf
Woodwolf a pris le relais. À seulement deux musiciens sur scène (guitare et batterie), ils avaient la tâche aride d’entretenir un public déjà pas mal avancé à une heure aussi pas mal avancée. Ils ont donné tout ce qu’ils avaient, pour le plaisir des quelques enthousiastes massés à l’avant. Le duo a présenté un gros rock aux accents un peu plus psychédélique. Leur univers scénique et musical avait quelque chose d’intéressant avec ses thématiques du désert et de l’orient.
East Wood
Arrivés directement de Trifluvie, ce sont finalement les trois gars d’East Wood qui ont fermé le bal. Revêtant leurs longs chapeaux et ponchos, les musiciens ont présenté d’abord leurs nouvelles pièces – plus stoner rock – pour terminer avec leurs plus anciennes compositions. Ce condensé musical de l’évolution du groupe donnait bien le ton quant à la direction nouvelle du groupe, qui semble construire un projet travaillé. Cela risque d’être bien intéressant à suivre.
Pour sortir au Pantoum en ce 10 novembre hivernal, j’ai non seulement revêtu ma tuque, mais aussi mon passé de tripeuse de Vans Warped Tour et de métal. Compte-rendu musical des tréfonds torturés de l’âme d’Albatros (Québec) et de Charrue (Trois-Rivières).
Albatros
Albatros nous a d’abord garoché son set dans la face. Pas beaucoup de sursis avec leur punk rock énergique et saccadé. Des rythmes changeants, mais presque toujours en accéléré, soutenaient les cris pressants du chanteur. On avait droit au traditionnel trio batterie-guitare-basse, auxquels trois cuivres venaient ajouter des notes mélodiques ou joyeuses. Six musiciens gonflés à bloc (et en chemise, de surcroit) qui se sont donnés autant aux instruments qu’en discutant avec le public comme si on était dans leur salon – rien de plus casual.
Charrue
Charrue a ensuite installé son ambiance, sensiblement différente de la première. Avec la moitié moins d’effectifs (retour au trio traditionnel avec un extra clavier manié par le percussionniste), le groupe a fait planer son langoureux mal-être musical. Beaucoup plus mélodique que le groupe précédent – et cela tient sûrement beaucoup du fait que la voix agile du chanteur était étonnamment puissante et claire à la fois – Charrue jouait avec la lenteur, combinant la brillance des aiguës et le vrombissement des graves. Du bon rock stoner qui sort assez des standards établis pour capter l’intérêt. Ils ont joué l’intégrale de leur tout nouvel album, composé de pièces entremêlant l’anglais et le français pour nous rappeler nos pires break-ups et autres tourments.
C’était la deuxième fois à vie que je voyais Daran sur scène, et pourtant j’écoute sa musique depuis que j’ai environ 7 ans, depuis ces riffs de guitare déments au début de Déménagé, sa voix poussée à l’extrême dans 35 ans à Moscou, ses accords de guitare acoustique et ses paroles simples et efficaces dans L’eau (mon morceau préféré), entre autres.
Avant qu’il prenne place au Cercle, il y avait Alicia Deschênes en première partie, seule avec sa guitare acoustique, avec un folk mélancolique dont le dernier EP est produit par Daran. Elle reçoit un accueil extrêmement chaleureux parmi une foule bien remplie.
Vient ensuite le chanteur français et sa performance en deux parties : son dernier album Endorphine en intégralité et des morceaux de sa discographie récente (Il y a un animal, L’exil) et plus vieille (Dormir Dehors, Trous Blancs, En bas de chez moi…). Qu’est-ce que je peux dire ? J’écoute ses albums depuis tellement longtemps, il a plus de 20 ans de carrière derrière lui, il fait du rock tellement efficace, sa voix ne faiblit pas, ni ses paroles, il a convaincu tout le monde.
C’est à la toute fin, après une sublime performance acoustique du morceau Une Sorte d’Église que Daran se confesse douloureusement au micro: son ancien bassiste Erik Fostinelli est décédé le jour même. Il a joué dans plusieurs de ses albums et figure sur la pochette de Augustin & Anita (que tu devrais écouter). C’était très surprenant de l’apprendre d’autant plus que l’on voyait les 4 musiciens très survoltés tout le long du concert.
C’est devant un large public attentif et conquis que Casual Rites a sorti son premier album homonyme jeudi passé au District Saint-Joseph. Depuis, l’album s’est attiré des critiques élogieuses, notamment celle de Sylvain Ménard sur les ondes du 98.5 Montréal dans le cadre de l’émission Puisqu’il faut se lever. À l’occasion du lancement d’album, les membres du groupe; Phil Matte (voix & guitare), Michael Lavoie (basse), Nathan Vanheuverzwijn (clavier), Pascal Denis (batterie) et David Saint-Germain (guitare) ont accordé une entrevue à ecoutedonc.ca dans laquelle on en apprend davantage sur l’évolution du band et sur le processus créatif de l’album.
Bonne écoute!
(Photos: Marion Desjardins)
Les membres du groupe se sont également prêtés au jeu du quiz musical dans lequel on découvre qu’il existe clairement un lien à faire entre la musique qu’ils produisent et leurs goûts musicaux.
Quiz musical
Quelle est la première cassette ou quel est le premier disque que vous avez acheté?
Michael: Les premières cassettes que je me suis fait offrir en cadeau est L’amour est sans pitié de Jean Leloup et le premier album des Vilains Pingouins. Le premier disque compact que j’ai eu c’est le disque du Club des 100 Watts.
Phil: Moi, le premier disque que j’ai eu c’est mon frère qui me l’a acheté pis c’est Dookie de Green Day. Un grand classique de 1994.
David: Ma première cassette que j’ai eue c’est Bad de Michael Jackson. Je me souviens que j’allais chez mes grands-parents et que j’écoutais ça dans mon walkman Sony jaune.
Nathan: Moi je pense que le premier CD que je me suis fait offrir était le disque de Mixmania. Sinon, à 5 ans je me souviens que ma grand-mère m’avait donné des cassettes de classique et j’écoutais ça un peu. Mais moi je suis né à l’époque des MP3 et mes frères downladaient beaucoup de musique. Je me souviens que je trouvais que Metallica c’était du bruit au début, mais comme j’savais pas comment éteindre Winamp sur mon ordi, j’étais obligé de supporter Metallica jusqu’à ce que finalement je n’écoute que ça!
Michael: Moi, c’est pas un secret que c’est Plume en noir et blanc. J’ai écouté ça en accoté, je le connais par coeur! Dark Side of The Moon de Pink Floyd, Apostrophe (‘) de Frank Zappa, Crime of The Century de Supertramp et le premier album de Rage Against the Machine. Mais Plume en noir et blanc c’est vraiment celui qui a été le plus important.
David: J’ai réfléchi longtemps à ce genre de question là. C’est dur de répondre, donc je me suis mis un critère ; les albums qui ont été les plus significatifs pour moi et que je vais apporter avec moi sur mon île déserte. Fait qu’il y a The Wall de Pink Floyd, Yield de Pearl Jam, Ok Computer de Radiohead, pis dans le québécois, Tricycle de Daniel Bélanger, Boom Boom de Richard Desjardins et Harmonium d’Harmonium.
Phil: Tout ce qui est Pink Floyd, principalement Dark Side of The Moon parce que c’est l’album qui définit mieux l’oeuvre du groupe selon moi. Je dirais Lost in A Dream de The War On Drugs. C’est un album que j’écoute encore beaucoup et qui a été ben marquant. Only By The Night de Kings of Leon et I Forget Where We Were de Ben Howard. Harvest de Neil Young et L’heptade d’Harmonium.
Nathan: Ce qui fait partie de ma genèse musicale, je dirais Dark Side of The Moon de Pink Floyd. Je pense que je ne me tannerai jamais d’écouter ça! Breakfast in America de Supertramp, Harvest de Neil Young, L’heptade d’Harmonium et Portrait In Jazz de Bill Evans.
Qu’est-ce que vous aimez écouter sur la route?
Michael: J’écoute beaucoup Radio-Canada parce qu’il parle de sujet que je penserais jamais entendre. J’écoute plus ou moins de musique en char, mais Déjeuner sur l’herbe des Breastfeeders j’aime ça! Mais ça rend ma conduite un peu plus stressée.
Phil: J’écoute beaucoup de musique, mais plus de la musique du moment. Sinon j’écoute beaucoup Radio-Canada aussi pis des fois quelques podcasts quand la route est plus longue.
David: Moi, toute la musique que j’écoute, je l’écoute en char. Je pense à mon été et à la musique de roadtrip et j’ai écouté beaucoup les deux derniers albums de The War on Drugs et Jonathan Wilson dans le tapis.
Nathan: Des fois j’aime ça rien écouter et rester dans le silence. J’aime ça écouter Radio-Canada et les nouvelles. Sinon, ces temps-ci j’écoute beaucoup le dernier album de Félix Dyotte qui s’appelle Politesse. J’adore vraiment ça!
Qu’est-ce que vous aimez écouter quand vous êtes dans le mood for love?
David: Portishead. J’avais déjà essayé ça avec Sigur Ross aussi et c’était ben plaisant.
Phil: Le best c’est l’époque Motown. Marvin Gay, Al Green, Barry White. À cette époque, il y avait une vraie sensualité dans la musique et c’était pas forcé.
Nathan: Ça dépend tout le temps de la vibe.
Quelles sont les chansons qui vous font pleurer?
Michael: Dernièrement, j’ai eu de l’eau dans les yeux en écoutant Le tour de l’île de Félix Leclerc. Et dans une bonne dépression, j’ai déjà braillé en écoutant L’heptade.
Phil: Richard Desjardins, en général. Ses chansons viennent me chercher parce que c’est tellement vrai. C’est facile de se mettre à la place du personnage. Je dirais la chanson Jenny particulièrement.
David: J’ai eu souvent les larmes aux yeux les premières fois que j’ai écouté Spaceship (Casual Rites). Je ne l’ai jamais dit avant aux gars, mais la première fois que j’ai lu le texte et entendu la musique et avec le court métrage Astro de Sébastien Corriveau…
Nathan: La dernière chanson qui m’a vraiment rentrée dedans c’est une chanson de Léo Ferré et ça s’appelle La mémoire et la mer. Le texte est incroyable.
Le Cercle – lab vivant célèbre aujourd’hui son dixième anniversaire, et il le fait en grandes pompes! La petite salle de la rue Saint-Joseph propose quelques activités :
En après-midi (de 14 à 18 heures), on dévoilera la murale réalisée par Phelipe Soldevila avec un BBQ-cocktail! C’est GRATUIT!
En soirée, toutes les salles du Cercle sont mises à contribution pour une soirée toute festive. Dès 18 heures, les amateurs de jazz iront au restaurant, qui présentera 5 for Trio, Texture et Fleur de nuit. Dès 20 heures, ce sera la fête dans la salle de spectacles avec Lou Phelps, High Klassified et nul autre que Karim Ouellet! Enfin, dès 22 heures, le sous-sol accueillera Fred Everything, M.I.M. et plusieurs autres! Les billets ne sont que 10 $ à la porte (vous pouvez aussi les acheter sur lepointdevente.com).
On a de nombreux souvenirs du Cercle. Normal, tant de bons shows y ont été présentés! On vous présente quelques-uns de ces souvenirs ci-dessous :