Depuis la sortie de la programmation de la Maison de la culture de Trois-Rivières, j’ai mis le spectacle de Claude Bégin dans mon agenda. L’ayant vu dans les spectacles avec Alaclair ensemble, je pensais savoir à quoi m’attendre. Quelle surprise j’ai eue en me rendant compte que je me suis totalement trompé.
Dans la petite salle Louis-Philippe-Poisson, jeunes et moins jeunes étaient bien assis devant Claude et ses musiciens, dont faisait partie Karim Ouellet à la guitare et Élise Bégin, sa sœur, au clavier et au chant. Après une grande introduction instrumentale, Claude est arrivé sur scène, tout heureux et souriant d’être là. « Ça commence petit et bien » dit-il, puisque c’est sa première fois à Trois-Rivières. Visiblement, peu de gens connaissaient ses chansons, mais tous avaient le sourire et étaient attentifs comme j’ai rarement vu.
La première chanson qu’il a faite, Des cœurs par la tête, a mis la place pour un spectacle rempli d’amour et de chaleur. On a eu droit à un Claude Bégin qui a pris sa place sur scène, qui a mis de l’avant ses musiciens, tout en enlevant des pelures de vêtements (veston et tuque) au fur et à mesure que le spectacle avançait et que la salle se réchauffait.
En plus des pièces de son album Les magiciens, on a eu droit à Calinours et Montagnes russes de Alaclair ensemble ainsi que sa reprise, fait pour Pop the jam, de Les chinois, de Mitsou.
En plein milieu du spectacle, on a eu droit à quelques chansons acoustiques où Claude et ses musiciens étaient rassemblés autour de deux micros. Karim Ouellet a même fait sa chanson MariJo, avec le public qui faisait les harmonies vocales.
Je dois vous avouer que j’ai été plus que ravie d’assister à ce beau moment et il compte parmi les spectacles les plus diversifiés, complet et bien construit que j’ai vu depuis des mois.