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  • [SPECTACLE] Daniel Bélanger, Grand Théâtre de Québec, 2 mai 2017

    [SPECTACLE] Daniel Bélanger, Grand Théâtre de Québec, 2 mai 2017
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney

    Fébrile, je me suis rendue au Grand Théâtre mardi soir dernier pour la supplémentaire de Daniel Bélanger. J’ai eu la chance de le voir en live pour une première fois. Bien que mes vœux d’amour pour ce pilier de la chanson francophone soient déjà avoués depuis des lunes, cette soirée n’a fait que les renouveler en beauté. C’est dans la salle Louis-Fréchette que l’audience, de tous âges, a pris place, laissant planer une certaine effervescence avant même que le spectacle ne commence.

    La soirée s’est entamée avec l’excellente Tout viendra s’effacer qu’on peut entendre sur le dernier album, Paloma, paru en novembre dernier. Bien que cette tournée soit pour ce nouvel opus, l’artiste a fait plusieurs de ses succès, au grand plaisir des spectateurs. Pour la première partie du spectacle, huit des neuf pièces étaient des anciennes, nous permettant de redécouvrir avec bonheur des morceaux comme Sortez-moi de moi, En mon bonheur, Fous n’importe où ou bien Dans un spoutnik. Derrière les musiciens se trouvait un écran géant sur lequel défilaient des vidéos hypnotisantes signées June Barry. À travers les jeux de lignes et de mouvements abstraits se dessinaient parfois des images plus nettes venant appuyer les paroles de l’artiste. Je pense entre autres à la séquence de la vidéo où on pouvait voir des mains bougeant sur les paroles de Sortez-moi de moi, « des mains qui frôlent sans toucher… ».

    De surprenantes nuances se sont ajoutées aux airs bien connus, comme le thérémine, cet instrument à vibrations dont on joue sans le toucher. Chapeau à Alain Quirion, qui maîtrise la technique tout en dansant follement! Cet instrument et la guitare électrique assumée de Guillaume Doiron ont sans aucun doute contribué à l’intemporalité des œuvres. Malgré le conseil du chanteur après la performance étonnamment énergique de Chante encore : « Profitez-en, dansez, exprimez-vous! », la grande majorité de la foule est restée contemplative et attentive devant l’exécution juste des cinq musiciens qui se partageaient la scène. Avant l’entracte, mon esprit s’est laissé transporter dans un voyage de huit minutes sur la sublime Intouchable et immortel. Si le vent doux fait halluciner Bélanger, la balade à vélo musicale devient certainement transcendante avec sa douce voix et les arrangements musicaux hors du commun. Avec l’excellente qualité sonore de la salle, ce fut sans contredit mon moment favori de la soirée.

    Après une courte pause, Bélanger est revenu en force en enchaînant trois nouvelles pièces, dont le succès radio Il y a tant à faire qui en aura fait chanter plusieurs. L’écran rouge vibrant a su refléter l’essence de Métamorphose, où la voix de Daniel se fondait davantage aux sons électrisants des instruments. Le rythme de basse dansant de Jean-François Lemieux sur Ère de glace aura permis à quelques dégourdis de danser malgré le calme planant. Des pièces clés de la carrière du compositeur interprète, comme Te quitter, Le parapluie et Opium, ont su faire réagir la foule dès les premières notes. Lors de Rêver mieux, le chanteur a prolongé la finale simplement avec sa guitare pour permettre à la foule de se joindre à lui pour fredonner le refrain tant aimé.

    Le spectacle s’est terminé en beauté avec deux rappels. C’est lors de son second retour que le parolier de renom a empoigné sa guitare acoustique et nous a livré une intime et humble performance de La folie en 4. La foule comme choriste a su respecter ce doux moment en se faisant discrète. La dernière pièce Ensorcelée aura plutôt eu l’effet d’un ressort. Tous se sont levés pour acclamer la solide performance de 2 h 30 qu’ont livré les talentueux musiciens.

    Même si je n’étais qu’une pensée lors de ses débuts, je suis ressortie comblée, prête à réécouter sa discographie qui m’a tant marquée. À travers ses mots et sa musique, Daniel Bélanger aura réussi à me gonfler le cœur d’une chaleur contagieuse et à m’emplir la tête de mots à partager.

    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney
    Daniel Bélanger – Photo : Jay Kearney

    Amélie Kenny-Robichaud

    5 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Daniel Bélanger, Grand Théâtre de Québec, Paloma
  • [SPECTACLE] Canailles (+ Olivier Bélisle) au Cercle, 28 avril 2017

    [SPECTACLE] Canailles (+ Olivier Bélisle) au Cercle, 28 avril 2017

    Au lendemain du lancement de leur 3e album Backflips à Montréal, Canailles se donnait en spectacle au Cercle dans notre belle capitale. J’ai eu la chance d’assister à leur test de son quelques heures avant, me laissant ainsi découvrir avec plaisir la cohésion qui unit les membres du groupe. Entre les jeux de mots d’Érik, la pose de décors farfelus, les commentaires louches (mais, oh combien croustillants!) et les pas de danse improvisés, l’effervescence du groupe était palpable. Si j’avais déjà très hâte de les voir performer leurs nouvelles chansons, les quelques pièces que j’ai pu entendre n’ont fait qu’amplifier cette excitation.

    C’est dans un décor rappelant la pochette de leur nouvel album que les neuf membres (exceptionnellement à cause d’une blessure au coude de l’accordéoniste Alice) ont pris place sur l’étroite scène. Une gigantesque piñata et un presque qu’aussi gros œuf miroir pendaient au-dessus de leur tête. Malgré une scène assez chargée, les membres ont su bouger avec autant d’énergie et d’ampleur qu’à leur habitude, donnant dès leur entrée sur scène l’envie aux spectateurs de se trémousser.

    Rendez-vous galant fut la première pièce de la soirée; une solide entrée en matière grâce au rythme percutant qui sonne tout aussi bien comme première piste sur l’album. Dès les premières notes, on retrouve ce qui nous fait vibrer chez Canailles; les rythmes dansants, les harmonies vocales et la justesse des musiciens! Le groupe à tout de suite enchaîné avec la bien aimée Ronds-points, permettant à la foule de chanter un air plus connu.

    On a pu entendre Erik Evans comme lead vocal notamment pour la courte pièce Jachère que j’affectionne particulièrement. Gna Gna sera sûrement un incontournable pour les prochains spectacles. Avec son refrain rassembleur, la voix de la foule s’est rapidement ajoutée à celle des chanteurs amplifiant l’ambiance de fête qui régnait déjà depuis un bon moment dans la salle. Presque toutes les nouvelles pièces ont été jouées, à l’exception de Plumage. On s’en console assez rapidement à l’écoute des premières notes de bijoux comme Dimanche, Breakers, Titanic et J’l’haïs. C’est d’ailleurs sur cette dernière chanson que le groupe a terminé son spectacle, laissant son public comblé.

    Olivier Bélisle, guitariste du groupe, a ouvert la soirée avec son projet solo. Quelques membres de Canailles se sont joints à lui pour le plaisir de tous. Ils ont assurément mis la foule en appétit pour le plat de résistance.

    Bref, c’était une soirée haute en couleurs, à l’image du groupe. Encore une fois, Canailles aura réussi à mettre le feu à la foule. Sautez sur l’occasion si vous avez la chance de les voir en spectacle bientôt !

    Pour les prochaines dates de spectacles, c’est ici: http://www.grosseboite.com/fr/concerts/order-alpha

    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Olivier Bélisle – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud
    Canailles – Photo : Amélie Kenny-Robichaud

    Amélie Kenny-Robichaud

    3 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Backflips, Canailles, Le Cercle, Olivier Bélisle
  • [SPECTACLE] Jesse Mac Cormack (+ Rosie Valland), Anti Bar et Spectacle, 22 avril 2017

    [SPECTACLE] Jesse Mac Cormack (+ Rosie Valland), Anti Bar et Spectacle, 22 avril 2017

    Le samedi 22 avril dernier, Rosie Valland a entamé la soirée à l’Anti Bar et Spectacles en toute intimité et en douceur. À travers quelques chansons tirées entre autres de son dernier EP Nord-Est, l’artiste folk nous a fait entrer dans un univers sans artifice. Accompagnée seulement de sa guitare électrique et ses rythmes envoûtants, elle a su capter l’attention de la foule grâce à ses textes poignants qui révèlent une grande sensibilité. Les chanceux qui ont assisté au spectacle ont aussi eu le plaisir de découvrir quelques nouvelles pièces. Pour la dernière, les 4 membres du band de Mac Cormack se sont joints à elle sur scène, nous donnant un aperçu alléchant de la suite.

    Dès l’entrée sur scène de Jesse Mac Cormack et ses trois musiciens, une énergie vibrante s’est fait sentir. L’importance de la rythmique est notable par la présence de deux solides bassistes et du batteur Jean-Philippe Levac qui s’amuse à nuancer les rythmes avec une précision étonnante. La voix de Jesse qui se mélange à celle de sa guitare se distingue par sa retenue puissante. Il joue sur la rythmique des mots nous laissant apprécier sa voix ainsi que les mélodies complexes des autres instruments.

    Étant donné la variété des partitions par la présence de nuances, chaque instrument devient essentiel pour qu’une pièce soit complète, pour qu’elle ait toutes ses couleurs. La pièce Never Enough, tirée du dernier album, fut un de mes coups de cœur pour cette même raison. Il faut dire que délaisser la guitare électrique pour ajouter une troisième basse est audacieux pour certains mais, maniée et jouée avec un tel brio, on ne peut qu’apprécier le résultat et se laisser emporter dans l’univers particulier de l’artiste.

    J’ai passé une très belle soirée!

    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Rosie Valland – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin
    Jesse Mac Cormack – Photo : Jacques Boivin

    Amélie Kenny-Robichaud

    2 mai 2017
    Région : Québec, Spectacles
    folk, indie-rock, Jesse Mac Cormack, L’Anti Bar et spectacles, Rosie Valland

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