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  • [SPECTACLE] Lancement de l’album Miles behind, miles ahead de June in the fields au Temps d’une pinte à Trois-Rivières le 2 octobre

    [SPECTACLE] Lancement de l’album Miles behind, miles ahead de June in the fields au Temps d’une pinte à Trois-Rivières le 2 octobre
    Redvers Bailey
    Photo: Redvers Bailey

    Mélissa Brouillette et Jean-Michel Renaud se sont promenés tout l’été pour présenter leur folk à l’Allemagne et l’Angleterre, entre autres, et le 1er octobre, ils sortaient leur deuxième album Miles Behind, Miles ahead. C’est le 2 octobre dernier que le duo de la Mauricie June in the fields lançait son deuxième album à la maison, au Temps d’une pinte, au centre-ville de Trois-Rivières.

     

    Sous une formule « 5 à 7 », les gens étaient conviés à s’installer, grignoter et boire jusqu’au début du spectacle à 18h15. Pendant leur performance, aucun service de nourriture n’était autorisé afin d’augmenter l’expérience du public puisque leur musique nous amène dans un univers tranquille de voyage et de douceur.

    Bien que l’album ait été enregistré en juin 2014, au Studio Planète, et bien qu’ils auraient aimé sortir l’album plus tôt, je trouve qu’il ne pouvait y avoir de meilleur moment. Écoutez June, c’est la nostalgie de l’été et des escapades, c’est se réchauffer le cœur avec des douces mélodies dans son salon avec un bon thé chaud. D’ailleurs, ils font leur propre thé et le pairage de leur musique et de leur thé est parfait.

    À la demande du duo, le public s’est fait silencieux dès le début pour entrer dans leur bulle. J’avais beaucoup d’attentes, car le premier album m’avait marqué il y a deux ans et j’espérais y retrouver le même genre d’émotions et de souvenirs que j’ai eu en l’écoutant. Ma première écoute sur bandcamp m’avait plu, alors j’étais très fébrile de commence mon vendredi soir de cette façon.

    Toujours dans le même style, mais un peu plus matures, les chansons s’enchaînent et semblent plaire au public. J’ai un coup de cœur pour les pièces Home, Long bus ride, Judy et Pebbles on the shore. Il fait chaud dans la place et dans nos cœurs et le duo enchaîne les chansons tant au piano qu’à la guitare avec un seul micro pour rejoindre leurs deux magnifiques voix. Les membres du groupe Triaz, dont Mélissa fait partie, viennent sur scène à quelques reprises afin d’ajouter leurs voix aux pièces, tout comme sur l’album.

    La chimie de Jean-Michel et Mélissa est aussi belle à voir qu’à entendre. Certainement, cet album m’accompagnera dans les matins froids d’hiver.

    Les photos du lancement : https://www.flickr.com/photos/130654491@N02/sets/72157659006900029/with/21919218715/

    Pour écouter l’album:

    [bandcamp width=100% height=120 album=45745160 size=large bgcol=ffffff linkcol=0687f5 tracklist=false artwork=small]

    Karina Tardif

    18 octobre 2015
    Région : Mauricie, Spectacles
    folk, June in the fields, Lancement, Mauricie
  • [ALBUM] Les conards à l’orange – « Bave de robots »

    [ALBUM] Les conards à l’orange – « Bave de robots »

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    Avec toutes les sorties du mois de septembre, quelques albums sont passés, bien malgré nous, sous notre radar, mais c’est aujourd’hui qu’on se reprend !

    L’album Bave de robots, de Les conards à l’orange, est paru le 3 septembre dernier. C’est le 3ème album en 14 ans pour le groupe.

    Avant toute chose, il faut comprendre que le rock, ce n’est pas mon premier amour, mais quand on écoute cet album, on oublie les préjugés et les idées préconçues; on écoute, tout simplement. On y retrouve une ligne directrice donnée par le rock, mais l’album arbore aussi des allures de reggae et de punk.

    Ici, je n’ai pas envie de vous énumérer les particularités de chaque pièce. J’ai plutôt envie de vous parler de mes impressions générales au fur et à mesure que j’écoute l’album.

    Clairement, c’est un album qui nous fait nous questionner, tant sur nos habitudes, sur notre regard sur la société que sur nos actions envers les autres. C’est un album qui nous rappelle la légèreté de la vie, mais qui propose aussi un positionnement sur les agissements et les décisions en tant que société. L’apparition des cuivres sur quelques pièces est très agréable pour les oreilles et cela vient ajouter une belle finition.

     C’est ce qu’on peut appeler un album engagé, mais on se sent inclus dans ce qui est dit et c’est ce qui fait que l’album m’a rejoint et que je l’ai apprécié.

    Je pense que c’est un album qui interpelle un peu tout le monde par sa simplicité et par ses textes tout aussi engagés que légers. Pour moi, l’album Bave de robots fût une grande et belle découverte.

    En passant, pour ceux qui se le demandent, le titre de l’album (bave de robots) veut dire «parler pour ne rien dire».

     

    Karina Tardif

    11 octobre 2015
    Albums
    bave de robots, francophone, les conards à l’orange, punk, reggae, rock
  • [ALBUM] Summer twins – «Limbo»

    [ALBUM] Summer twins – «Limbo»

    Les sœurs Chelsea Brown (guitare et voix) et Justine Brown (batterie et voix) forment le duo indie -pop -rock Summer twins depuis 2008. Les sœurs, nées et élevées en Californie, sont inspirées par le son des années 50 et 60 pour leur musique.

    La sortie de l’album Limbo, le 2 octobre dernier, est une nouvelle qui fait prolonger l’été. Non seulement leur nom nous ramène à la saison estivale, mais leur style rock’n’roll vintage nous rappelle la chaleur du soleil d’été. Le genre d’album qui nous rend plus léger et qui nous fait pousser un « aahhhhh » de soulagement et de détente.

    La première pièce, Blinds, est un bijou. C’est une perle de pièce, qui contente mon excitation de pouvoir enfin écouter l’album tant attendu. Demons embarque et se fait remarquer par son côté plus « edgy » que la précédente, ce qui met la table pour le reste de l’album. La suivante, Florence, est ma pièce favorite de l’album. On dirait que ça me rappelle une série télé de jeunesse; c’est peut-être juste un truc de fille, désolé les gars. La mélodie de la guitare électrique vient apporter une sonorité plus pesante sur les voix douces avec une batterie peu percutante, mais bien importante tout de même. À une minute de la fin, il y a un petit solo de guitare qui fait que la chanson termine sur une montée incroyable. Ouija est une pièce plus lourde musicalement avec un son plus sec, mais avec une petite voix aigüe, qui grimpe encore plus par moment, tout cela ajouté aux voix en arrière fond. L’harmonie de tous ces éléments est remarquable. C’est un travail de précision que les filles ont fait et ça donne un résultat à la hauteur. Our world aborde davantage le style de la musique blues, d’un ton plus sensuel, qui donne chaud et qui ralenti les mouvements de danse. Ne faites rien qui vous presse en écoutant cela…J’ai envie d’être dans Grease en train de danser un slow avec John Travolta (ou avec Olivia Newton-John pour les gars). Après le « slow » sensuel de fin de soirée, on se remet dedans avec l’énergie de la pièce Love within. Bien que les sœurs nous parlent encore d’amour, cette pièce s’insère bien dans le parcours auditif de l’oreille. Dans la chanson Juju, l’air me donne une impression de déjà vu. On ne réinvente rien, mais c’est tout de même très efficace du côté de la guitare. Dreamin’ n’est pas la pièce qui fait le plus rêver, malgré son nom, mais elle coule bien avec la lignée de l’album. Helpless, c’est la chanson, ou plutôt la mélodie, qui reste en tête. On répète l’air en faisant des « nan nan nan nan nah nah », sans savoir les paroles du refrain. C’est signe que les filles ont pris soin de peaufiner leur art. Cette pièce est vraiment plus ancrée dans l’album. Elle ressort des autres chansons par son ambiance enveloppante plutôt que de style garage comme plusieurs autres chansons de l’album. Stop & go, en mon sens, c’est la chanson qu’on écoute en « road trip » et qu’on laisse la main sortir du toit ouvrant, si tu as un toit ouvrant… la fenêtre, ça fait aussi. Le côté rock est plus accentué, ce qui donne envie de rouler toute la nuit vers un « no where ». Fire, c’est LA pièce qui te fait lever et taper des mains, par tant que ça pour la vitesse de son rythme, mais plutôt par le côté festif de la mélodie et l’intensité du texte. So funny, c’est un morceau typique d’une fin d’album. Le son est plus brut, plus acoustique et les paroles se répètent et donnent envie de lever les bras pour les brasser de gauche à droite au-dessus de notre tête. C’est aussi une chanson qui fait réfléchir sur le jugement des gens dans notre société, avec un ton léger pour faire bien passer le tout.

    Bien que parfois on peut entendre le même genre de sonorité et de rythme au fur et à mesure que l’album avance, on apprécie le style et la démarche. C’est léger et mélodiquement agréable. On ne pense à rien quand on écoute Summer twins et c’est une belle carte de visite pour aller les voir en spectacle, si elles peuvent bien venir au Québec un jour.

    Informations:

    Album réalisé par Chris Woodhouse (Ty Segall, !!!, The Oh Seas)

    Sorti le 2 octobre sur Bruger Records

    Karina Tardif

    7 octobre 2015
    Albums
    années 50, années 60, folk, Indie, rock, summer twins
  • [ALBUM] CHVRCHES – « Open your eyes»

    [ALBUM] CHVRCHES – « Open your eyes»

     

    CHVRCHES
    CHVRCHES

    CHVRCHES, qu’on prononce « Churches», est un groupe écossais d’électro pop qui s’est formé en 2011, composé de Lauren Mayberry (chant, synthétiseurs, et échantillonneurs), Iain Cook (synthétiseurs, guitare, basse, chant), et Martin Doherty (synthétiseurs, samplers, chant). Ces trois jeunes gaillards ont des influences variées dans le genre de Prince, Depeche Mode, Kate Bush, , Cyndi Lauper, Whitney Houston et Elliott Smith. On raconte que le groupe a écrit, enregistré et mixé ses chansons dans un studio en sous-sol à Glasgow. L’album, qui sort en magasin aujourd’hui, Open your eyes, est mon sujet d’étude de la semaine.

    Après quelques écoutes, j’en ai conclu que c’est un album qui s’écoute avec l’évolution de la journée, c’est-à-dire, qu’on commence notre matin avec la première pièce, Never ending circles, qui est très intense avec la voix forte et aiguë de la chanteuse et les rythmes accentués, et on termine avec The afterglow, une courte pièce tranquille qui réconforte après une grosse journée au boulot.

    Entre ces deux chansons, les neuf pièces ont un rythme assez rapide, dont plusieurs sont semblables. Leave a trace tire même des sonorités de Christine and the queen et ce n’est pas désagréable du tout. C’est une chanson assez linéaire dans les tempos et les intonations de voix, qui est très bien construite et qui s’écoute bien.

    L’album se poursuit jusqu’à la pièce Clearest blue, qui m’accroche l’oreille avec son histoire d’amour, pleine d’étincelles, d’eau et de vent. Un air mélancolique et un peu sombre qui nous amène bien vers la prochaine pièce, High enough to carry you over, chantée par l’un des deux gars du groupe. Il faut avouer que ça change complètement le style. Ça fait une coupure à l’album. Cette chanson est douce et sensuelle, choses qu’on ne retrouve nulle part ailleurs sur l’album. J’avoue que j’aurais aimé voir le mélange des voix avec la chanteuse sur cette pièce, mais on apprécie tout de même la diversité qu’elle apporte.

    Après deux pièces plus « cheesy » et à la sauce américaine, l’album termine tel que je l’avais prédit, sur une pièce douce, calme et réconfortante qui fait baisser nos battements de cœur.

     

     

    Karina Tardif

    25 septembre 2015
    Albums
    Chvrches, électro, Open your eyes, pop
  • [ALBUM] Big Brave – « Au De La »

    [ALBUM] Big Brave – « Au De La »

    La première fois que j’ai entendu le son de Big Brave, c’est lors du Fetivoix de Trois-Rivières 2014, au café-bar Le Zénob. Je suis ressortie de là complètement vidée d’énergie. Je pense que la chanteuse, avec ces cris et sa voix aiguë, et les sons lourds des guitares m’avaient tout pris. Pour moi, c’était une expérience très positive puisqu’après ça, je me sentais légère, je me sentais en paix. Moi, c’est ça que ça m’a fait chaque fois que j’écoute leur musique ou que je vais les voir en spectacle. Vous comprendrez que j’avais plus que hâte à la sortie de AU DE LA. Un peu plus raffiné que Feral Verdure, Au De La est tout aussi intense et énergique.

    L’album est composé de 5 pièces, durant entre 5 et 13 minutes, ce qui fait un album juste assez long pour nous donner le goût de le réécouter plusieurs fois d’affilée.

    Les répétitions des notes de guitare et de la batterie, ensemble ou non, sont vraiment un élément fort de cet album. C’est le cas, entre autres, pour la première pièce, On the By and By and Thereon, ce qui met bien la table pour le reste de l’album. Avant cet album, j’avoue n’avoir jamais connu un groupe qui inclut un silence voulu et bien placé d’environ 10 secondes en plein milieu d’une chanson lourde comme celle-là. Ça surprend, mais ce n’est pas désagréable du tout. Ça donne un deuxième élan à la chanson.

    big brave
    Le silence en plein milieu, prouvé par Soundcloud

    Avec Look at how the world has made a change, on est dans le planant et dans le rêve. On dirait presque des incantations. C’est la chanson de l’album où tu te laisses transporter ailleurs. On entend les cymbales frotter presque tout au long, ce qui donne un côté magique et les notes de guitares viennent ajouter une continuité, jusqu’à la coupure vers le milieu, où l’ambiance devient plus lourde et saccadée.

    Dans la pièce do.no.harm.do.no.wrong.Do.No.Harm.Do.No.Wron.DO.NO.HARM.DO.NO.WRONG  la distorsion et la gradation de la voix font grimper le poil des bras et grincer des dents. Ça donne des frissons jusque dans le cerveau. C’est comme des bonbons sures, ça pogne dans les joues, mais on aime tellement ça. Big Brave, c’est mes bonbons sures préférés.

    Avec And as the waters go, on se croirait dans un suspense d’un film qui s’annonce tragique. Les quelques courts moments de silences au milieu de la pièce font l’effet d’un ralenti sur une image.

    La pièce de 13 minutes qui termine l’album, re Collection Part II, débute lentement avec plus de 2 minutes d’instrumentale. Vers le milieu, on entend le batteur loin d’un micro crier des paroles qu’on distingue à peine, mais qui font que cette pièce à un son plus brut que les autres. Alors qu’on passe par des éclats de feux d’artifices vers les 10 minutes, c’est une fin douce et lente qui nous attend.

    Ce que j’aime de cet album, et vous l’aurez remarqué tout au long de ma critique, c’est que ces 5 pièces nous transportent dans un univers, dans un ailleurs qui font tout oublier. Pour moi, ça, c’est l’avenir de la musique. C’est audacieux, c’est recherché, c’est unique, c’est sans prétention, c’est imaginatif, c’est lourd et c’est raffiné à la fois.

     

    Informations:

    Robin Faye – voix, guitare électrique Louis Alexandre Beauregard – batterie. voix Mathieu Ball – guitare électrique

    Avec Jessica Moss au violon sur les chansons 1, 2 & 5.

    Enregistré et mixé par Efrim Manuel Menuck à Hotel2Tango en février/mars 2015.

    Mastering par Harris Newman au GreyMarket.

    Sortie sous le label Southern Lord Recordings

    Karina Tardif

    18 septembre 2015
    Albums
    ambiante, Au De La, Big Brave, expérimental, rock
  • [FESTIVAL] FME 2015: Dernière journée et coups de cœur (jour 4)

    [FESTIVAL] FME 2015: Dernière journée et coups de cœur (jour 4)

    Je commence à peine à me remettre de mon FME, alors voici, finalement, le résumé de ma dernière journée avec mes coups de cœur en rafale à la fin.

    julie
    Julie Blanche

    Le FME, c’est quatre jours intenses qui se sont terminés dimanche dernier. La journée a doucement commencé avec la prestation, dans la série des spectacles impromptus, de Julie Blanche au Parc Botanique « à fleur d’eau ». Dans une ambiance sereine et devant un décor bucolique, Julie et ses musiciens ont interprété les chansons de son premier album et ont fait une reprise d’une magnifique chanson de Philippe B, Petite leçon des ténèbres.

    Hein Cooper - Crédit: Llamaryon
    Hein Cooper – Crédit: Llamaryon

    Vers 16h, on retourne là où avait lieu le marché public la veille pour écouter, une fois de plus, le fabuleux artiste australien Hein Cooper, qui portait fièrement son t-shirt du pub Chez Gibb’s.

    Après avoir hésité pendant 20 minutes pour savoir à quel 5 à 7 on allait assister, parce que le choix était vraiment difficile, on a choisi la découverte du Chapelier fou. De l’électro français créé avec des synthés, des claviers, des violons, un violoncelle et de la clarinette. Bien qu’ils ne parlaient pas beaucoup, l’ambiance était très chaleureuse et je me suis acheté le vinyle parce que j’ai adoré.

    Le Chapelier fou
    Le Chapelier fou

    Après un bon souper à La Muse Gueule, je suis arrivée juste à temps pour Seoul, mais j’ai raté Safia Nolin. Je me console, car le spectacle a été filmé (à voir ICI). Seoul c’est un son qu’on a déjà entendu, mais les gars donnent un bon rendu sur scène. Ils ont laissé place à Louis-Jean Cormier pour le spectacle de fermeture. J’avoue n’avoir pas vraiment écouté le dernier album de Louis-Jean donc les premières chansons du spectacle ne m’ont pas accroché tant que ça. J’ai tout de même aimé les projections qui viennent ajouter une chaleur ainsi que le jeu de lumière. J’ai quitté après environ quatre chansons pour aller profiter du bar et de la

    Louis-Jean Cormier - Crédit: Llamaryon
    Louis-Jean Cormier – Crédit: Llamaryon

    fraicheur à l’extérieur. Vers 23h15, je me suis dirigée vers le disquaire pour assister au spectacle-surprise de Dany Placard, avec guitare acoustique et harmonica, mais sans micros et caisses de son. Tous ceux dans la place s’entendent pour dire qu’on a vécu un moment magique. À chaque fois que quelqu’un ouvrait la porte pour entrer dans la place, on entendait juste le

    Dany Placard - Crédit: Llamaryon
    Dany Placard – Crédit: Llamaryon

    « boum-boum » du DJ dans la 7ème rue.

    Ce qui fait que les gens chantaient encore plus fort les chansons de Dany Placard. Cela a créer des drôles et bons moments à la fois.

    Dès que ça a fini, on est allé voir Kid Koala pour terminer le festival en beauté. Ce gars-là est fou. C’est une bête du scratch et c’est un maître dans l’art de changer les vinyles sur ses trois platines. Il devait faire chaud en dessous de son

    Kid Koala - Crédit: Llamaryon
    Kid Koala – Crédit: Llamaryon

    costume. Le clou du spectacle a été lorsqu’il a fait jouer la chanson La bit à Tibi de Raoul Duguay. Lui-même ne semblait pas en revenir de la réaction de la foule. Il a sorti son cellulaire pour filmer ce moment quasi irréaliste.

    Pas besoin de vous dire à quel point j’étais heureuse d’aller finir ma dernière soirée au Bar des chums. Depuis le temps que j’en rêvais, c’est-à-dire depuis l’an passé. FME, on se revoit l’an prochain !!!

     

    Avec mes amis au photobooth du Bar des chums
    Avec mes amis au photobooth du Bar des chums

    Coups de cœur en rafale de mon FME 2015:

    L’application mobile du FME

    Avoir son hôtel sur le site de l’événement

    La radio CFME 91,1

    Les projections sur l’Agora des arts

    Les photos de LePetitRusse projetées sur le mur

    Les spectacles de : Syzzors, Philippe Brach, Bears of legend, Ropoporose, Chapelier fou,  Hein Cooper, Loud Lary Ajust, Dany Placard, Kid Koala

     

    Karina Tardif

    11 septembre 2015
    Festivals, FME
    FME, jour 4
  • [SPECTACLE] Galaxie, Koriass et Loco Locass pour la rentrée universitaire de l’UQTR

    [SPECTACLE] Galaxie, Koriass et Loco Locass pour la rentrée universitaire de l’UQTR
    Crédit photo: Dany Janvier
    Crédit: Dany Janvier

    Ce mercredi 9 septembre, j’ai assisté à un spectacle à grand déploiement à l’Université du Québec à Trois-Rivières, là d’où j’ai diplômé il y a près de trois ans. Une université avec une dizaine de milliers d’étudiants qui offre un spectacle de cette envergure, j’avoue que je suis jalouse du temps où moi j’y étudiais. Les choses ont bien évolué depuis, car, en effet, c’était seulement la deuxième édition du spectacle à l’extérieur des murs de l’université. Je ne sais pas si les étudiants, et même la population qui a accès à un spectacle comme ça pour 30$, sont conscients de la chance qu’ils ont d’avoir Galaxie, Koriass et ses invités (Karim Ouellet, Loud Lary Ajust et Misteur Valaire) et Loco Locass pour la rentrée universitaire. Bien qu’il y avait le groupe Lendemain de veille à la Chasse-Galerie, le bar universitaire, et Toast Dawg au 1012, la discothèque, j’étais plus intéressé par la programmation extérieure.

    Galaxie - Crédit : Dany Janvier
    Galaxie – Crédit : Dany Janvier

    Ça commençait fort avec Galaxie. Olivier Langevin et sa gang sont des êtres très sympathiques et charismatiques. S’amusant avec la mascotte, et la foule aussi bien sûr, ils ont fait lever, vers la fin, les derniers spectateurs qui étaient restés assis sur l’herbe. Le rock intense de Galaxie, c’est indéclassable et c’était assurément une idée géniale de débuter la soirée ainsi. Surtout avec le ciel qui s’est dégagé pour laisser place à un beau rose orangé. C’était magnifique comme moment.

    Quand Koriass est arrivé, tout le monde s’est mis à s’avancer près de la clôture et à chanter

    Crédit : Dany Janvier
    Koriass et invités – Crédit : Dany Janvier

    les paroles. Il a le don de rassembler les gens et de créer un lien avec la foule. Il ne faut pas passer sous silence la qualité de ses musiciens, donc deux gars de Misteur Valaire faisaient partie, et surtout de Bobby One, son acolyte qui est d’une justesse et d’une intensité parfaite. Cela vient vraiment ajouter à la qualité des textes et des beats de Koriass. Quand Karim Ouellet est arrivé sur scène, c’était ce qu’on pensait être le point culminant du spectacle, mais c’est quand les gars de Loud Lary Ajust sont entrés sur la chanson Automne que la foule s’est réellement mise à sauter et à « virer su’l top », pour reprendre les paroles d’Alaclair Ensemble. Quand tu penses avoir tout vu, il y a les gars de Misteur Valaire qui viennent faire leur chanson Ave Mucho. Et ce n’est pas tout; Loud Lary Ajust sont revenu juste pour faire leur chanson XOXO tirée de l’album Blue Volvo. Tu sais que tu as passé une belle soirée quand Koriass fait son show, quand Loud Lary Ajust, Karim Ouellet et Misteur Valaire s’y joignent pour trois chansons chacun. J’avoue que ce 1 h 30 de spectacle a été un moment très fort de ma soirée.

    Biz de Loco Locass - Crédit: Dany Janvier
    Biz de Loco Locass – Crédit: Dany Janvier

    Après tout cela, c’est facile de faire lever la foule quand Loco Locass embarque sur scène. Les gars ont été solides et l’UQTR leur rappelait des bons souvenirs, surtout à Biz, qui a étudié ici à la maîtrise en Loisir, culture et tourisme. D’ailleurs, les étudiants de ce programme, qui semblaient très nombreux, ont été bien heureux d’entendre cela, pour ceux qui ne le savaient pas déjà. L’un de mes moments préférés a été de regarder les étudiants qui ont été invités à monter sur scène pour danser avec Loco Locass, chose que j’ai fais il y a quelques années au Festivoix de Trois-Rivières. Cela me rappelait de bons souvenirs. Juste avant la fameuse chanson Libérez-nous des libéraux, je suis allé me chercher une poutine Général Tao du food-truck du Buck Traiteur. Assez pour me remplir et pour continuer la soirée au 1012 avec Toast Dawg le temps d’entendre quelques pièces et de me promener dans le corridor pour entendre le groupe Lendemain de veille au bar universitaire, puisqu’il était impossible d’y entrer, vu la quantité de gens présents.

    Après avoir reçu Debbie Tebbs, Dead Obies, Radio Radio et Misteur Valaire l’an dernier et Galaxie, Koriass, Loud Lary Ajust, Karim Ouellet, Misteur Valaire, Loco Locass, Toast Dawg et Lendemain de veille cette année, à quoi on peut s’attendre pour l’an prochain?

    Karina Tardif

    11 septembre 2015
    Spectacles
    Galaxie, Karim Ouellet, Koriass, Lendemain de veille, Loco Locass, Loud Lary Ajust, Misteur Valaire, rentrée, Spectacle, Toast Dawg, uqtr
  • [ANNONCE] Les sœurs Boulay sortiront leur deuxième album le 16 octobre

    [ANNONCE] Les sœurs Boulay sortiront leur deuxième album le 16 octobre

    11951685_664238480345072_3142438145879557330_oLe 16 octobre prochain, Les sœurs Boulay sortiront, enfin, leur deuxième album, « 4488 de l’Amour ». Comme on peut le voir dans leur vidéo qui présente les dessous de l’enregistrement, elles se sont, une fois de plus, bien entourées avec Philipe B et Jesse Mac Cormack, entre autres.

    Contrairement à ce que l’on peut penser, l’adresse dans le titre n’existe pas. « 4488 de l’Amour, c’est une adresse qui n’existe pas vraiment, et ce n’est pas pour rien. C’est la quête de la maison: de celle qu’on a, de celles qu’on cherche, qu’on trouve et de celles qui n’existent plus. C’est aussi la présence de ceux qui y habitent, qui nous habitent ou qui nous manquent. C’est, en travers, la recherche d’une liberté par le voyage et le déracinement, une quête d’identité, de folie et de relations durables aussi. »

    Avec la sortie du premier extrait, Fais-moi un show de boucane, il y a environ un mois, ça donne un bon avant-goût de ce à quoi ressemblera ce deuxième album, c’est-à-dire, fidèle à elles-mêmes, doux et délicat, tout en y ajoutant une touche d’intensité et de maturité.

    On a hâte de les voir en spectacle, alors voici les dates à venir :

    17/09/15-City Folk Festival, Ottawa
    24/10/15-Marché de solidarité, Ripon
    06/11/15-La Petite Église, St-Eustache
    07/11/15-Salle Denyse-Bourbeau-Ménard, Farnham
    13/11/15-Théâtre du Marais, Val-Morin
    14/11/15-Chasse-Galerie, Lavaltrie (COMPLET)
    26/11/15-L’Anglicane, Lévis
    27/11/15-La Taverne, Saint-Casimir
    28/11/15-Maison de la culture de l’Avenir, l’Avenir
    12/12/15-Centre Culturel et Sportif, Saint-Pierre et Miquelon
    11/02/16-La Tulipe, Montréal
    26/02/16-Salle Anaïs-Allard-Rousseau, Trois-Rivières
    27/02/16-Maison de la culture de Gatineau, Gatineau
    03/03/16-Théâtre du Vieux-Terrebonne, Terrebonne
    05/03/16-Espace Rona, St-Hyacinthe
    18/03/16-Café-Théâtre Les Beaux Instants, Sorel-Tracy
    19/03/16-Salle Pierre-Legault, Rosemère
    23/03/16-Le Club, Brossard
    24/03/16-Théâtre Hector-Charland, l’Assomption
    25/03/16-Cabaret Théâtre du Vieux St-Jean, St-Jean-sur-Richelieu
    26/03/16-Maison de arts, Laval
    31/03/16-Salle Desjardins Maria-Chapdelaine, Dolbeau-Mistassini
    01/04/16-Auditorium Fernand-Bilodeau, Roberval
    02/04/16-Théâtre Banque-Nationale, Chicoutimi
    06/04/16-Salle Félix-Leclerc, Val d’Or
    07/04/16-Salle Desjardins, La Sarre
    08/04/16-Théâtre du cuivre, Rouyn-Noranda
    09/04/16-Théâtre du Rift, Ville-Marie
    13/04/16-Grand Théâtre, Québec
    15/04/16-Maison de la culture de Waterloo, Waterloo
    30/04/16-Théâtre Granada, Sherbrooke

    Karina Tardif

    9 septembre 2015
    Nouvelles
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  • [FESTIVAL] FME 2015 : LA soirée tant attendue ! (jour 3)

    [FESTIVAL] FME 2015 : LA soirée tant attendue ! (jour 3)
    Rosie Valland au Marché

    Le ventre bien plein grâce à la poutine du Morasse de la veille, je me suis levée tôt, considérant l’heure du coucher, pour aller voir Rosie Valland au Marché public. Accompagnée par Jesse Mac Cormack, elle a fait quelques chansons, toutes très douces, avec sa guitare électrique. J’avais vaguement écouté ses chansons avant et j’avais beaucoup aimé son style à la Salomé Leclerc. Un mélange de douceur et d’intensité qui se portait bien à l’ambiance en ce samedi matin. C’est quand même unique de pouvoir acheter tes carottes et de la confiture maison en écoutant Rosie Valland au marché !

     

    Joseph
    Joseph Edgar en studio

    Avoir Joseph Edgra pour nous en prestation à la radio du CFME à 12h, j’avoue, ça a été un très beau moment de mon festival. Il nous a fait deux chansons, dont une nouvelle, qui est excellente (pour voir la prestation, c’est ICI), accompagnée de son contrebassiste. On l’a même revu en prestation lors du souper pour les pros du FME.. . il était partout.

    À défaut de pouvoir aller au 5 à 7 de Saratoga, je les ai reçus pour une entrevue et une prestation. Ces deux-là sont un énorme coup de cœur pour moi depuis qu’ils ont sorti leur EP. Ils représentent l’amour pur et la simplicité du bonheur.

    Saratoga
    Saratoga en prestation

    Après avoir reçu un « pop-up » via l’application du FME, on s’est dirigé vers la prestation de Hein Cooper. Une superbe prestation au gros soleil, entre deux murs d’édifices et devant un espace rempli à craquer.

    Je n’avais aucunement l’intention d’aller voir Sandveiss parce que, dans les plans initiaux, j’allais à la soirée hip-hop, mais, après m’être fait recommander le spectacle, je suis allé y faire un tour, le temps de deux ou trois chansons. Ils sont vraiment solides. Leur performance est d’une justesse et d’une intensité remarquable. Une belle découverte pour moi.

    Le meilleur m’attendait parce que le transport du FME s’est transformé en genre de Taxi payant avec des questions et des bâtons lumineux pour décorer la vannette. Possiblement la meilleure idée que ces bénévoles ont eue. Un gros bravo pour l’initiative qui a marqué tout le monde.

    lla
    Loud Lary AJust

    La soirée que j’attendais depuis longtemps a commencé, pour moi, avec Toast Dawg. On a eu droit à une prestation de Yes Mccan des Dead Obies vers la fin. Quelle belle surprise. Comme à chaque fois que je vais voir un spectacle de Loud Lary Ajust (3 ou 4 cette année), j’ai toujours beaucoup d’attentes, mais ces gars-là ne m’ont jamais déçu. Jamais. Lary Kid, qui fini en bedaine, c’est un classique, et se faire renverser des tonnes de bières dessus parce que tout le monde saute, crie et danse, ça aussi ça fait partie du « deal » quand tu vas voir LLA.

    J’ai terminé ma soirée au Cabaret de la dernière chance avec Marie-Pierre Arthur. La salle et la scène étaient visiblement trop petites pour cette grande artiste et ses musiciens. Cette fille-là, elle est charmante et attachante, mais c’est aussi une grande musicienne, une rockeuse et une amoureuse de la pop de années 1980, ce qui donne quelque chose d’unique. À la sortie du dernier album, j’avoue être tombé sous le charme immédiatement et j’étais bien heureuse de la voir, enfin, en spectacle.

    Complètement claquée, je ne me suis pas pointé à la soirée électro, malheureusement. Je vous laisse sur les belles paroles de Mathieu Larochelle, de l’émission de radio Les deux Mathieu presque parfa’ qui a dit que « Le FME, c’est aussi apprendre à faire le deuil de tout ce que tu rattes ». Amen

    Karina Tardif

    8 septembre 2015
    Festivals, FME
    FME, Hein Cooper, Loud Lary Ajust, marie-pierre arthur, Rosie Valland, Sandveiss, Saratoga, Toast Dawg
  • [ENTREVUE] Nanochrome au FME avec CFOU 89,1 FM

    [ENTREVUE] Nanochrome au FME avec CFOU 89,1 FM

     

    Jeudi le 3 septembre, j’ai jasé avec les gars de Nanochrome devant le Cachotier, là où ils s’apprêtaient à faire leur lancement d’album en soirée.

    Pourquoi ils ont choisi le nom Nanochrome ? Écoutez l’entrevue, réalisée en collaboration avec la radio CFOU 89,1 FM:

    https://soundcloud.com/cfoufm/nanochrome-mixage-final

    Karina Tardif

    6 septembre 2015
    Entrevues, Festivals, FME
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