Mercredi le 8 novembre dernier, j’étais seule, mais tellement en feu et heureuse de vous faire jouer de la bonne musique. À écouter:
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Balado du 1er novembre 2017 sur CFOU 89,1 FM
On a reçu le groupe Charrue en entrevue et on a fait jouer d la bien bonne musique. Écoutez notre émission du 1er novembre 2017:
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Jean-Michel Blais, Maison de la culture Francis-Brisson, 5 novembre 2017
Trame sonore en lisant l’article:
Il pleut dehors. Le ciel se noircit. On est en route vers Grand-Mère. Il est 16h00. On est une centaine à être venu passer notre fin d’après-midi du 5 novembre dans la magnifique salle de la Maison de la culture Francis-Brisson, qui semblerait-il a déjà été un gymnase. Difficile à croire.
Jean-Michel Blais est seul sur scène avec le piano à queue. En octobre 2016, il a fait paraître l’album II; album qui s’est vite retrouvé dans des palmarès musicaux à travers le monde. Si bien que jusqu’en mai 2018, il se promènera sur les scènes de la France et du Canada, entre autres, pour faire des dizaines de représentations.
Dès qu’il pose les doigts sur son piano, c’est de la pure poésie pour les oreilles. On est loin d’un concert de musique classique, rassurez-vous. Jean-Michel est le pianiste d’une nouvelle génération, à mon avis. À plusieurs reprises, entre les pièces, il nous présente sa démarche, ce qui est fort apprécié. Ça aide à se faire sa propre idée lorsqu’on sait, par exemple, que la pièce a été écrite en pensant à une histoire d’amour ou encore qu’une autre pièce a été le fruit d’un défi personnel qu’il s’est lancé de répéter toujours la même note au travers des autres.
Il prend le micro quelques fois, tout en douceur, pour nous présenter les pièces, mais aussi pour remercier le public à plusieurs reprises. Le remercier d’être là, mais surtout d’être aussi attentif; pas juste silencieux, mais attentif, ce n’est pas pareil. On gobe chacune des notes, les yeux rivés sur ses doigts en se demandant quelle surprise nous attend. On a d’ailleurs eu droit à des nouvelles pièces qui seront peut-être sur un prochain album à venir, mais je dois vous avouer que ce qui m’a le plus marqué, c’est lorsqu’il s’est levé pour pincer les cordes à l’intérieur du couvercle du piano. Peut-être que je ne m’y connais pas dans le domaine du piano, mais je ne savais pas qu’on pouvait jouer avec les cordes comme on joue de la guitare. Vous auriez dû me voir pendant plus d’une minute, la bouche ouverte à être ébahi par ce que je voyais sur scène.
Ce génie de la musique et une coupe de vin à la main en fin d’après-midi de journée électorale, c’est exactement ce qu’il me fallait pour refaire le plein d’énergie et commencer la semaine du bon pied.
Il sera d’ailleurs en spectacle à Montréal le 18 novembre et à Québec le 30 novembre, ne manquez pas ça !
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Loud, L’Embuscade, 4 novembre 2017
Il ne faut pas s’attendre à ce que les spectacles de l’Embuscade commencent avant minuit… je ne m’habituerai jamais. Cela étant dit, samedi le 4 novembre, l’Embuscade était remplie de fans de Loud, sûrement aussi fans que moi de Loud Lary Ajust, pour le spectacle de son premier album solo Une année record. Le spectacle a été très court et fort en intensité, tel que le sera mon article.
Vers minuit, Loud est arrivé sur scène, se plaçant entre deux pictogrammes identiques à ceux sur sa pochette d’album dressés de chaque côté de la scène. La machine à boucane donnait l’impression qu’on était dans un sous-sol petit et sombre, ou peut-être que c’était l’accumulation d’alcool pris en attendant que le spectacle qui commençait à faire cet effet… Dans tous les cas, même si l’album n’était sorti que depuis une semaine, les gens connaissaient les paroles par cœur comme si c’était de vieilles chansons. À plusieurs reprises il a du calmer la foule parce qu’on était « trop chauds », dans le sens de trop énervés.
Clairement, la chanson qui remporte la palme d’or selon moi, c’est Devenir immortel (et puis mourir). Sur l’album, je la trouvais excellente, mais en spectacle ça pogne dans les tripes. Mais le point culminant a surtout été lorsqu’il a chanté 56K, la première chanson qu’il a sortie en solo plus tôt cette année.
J’avoue que je suis très impressionnée de voir à quel point il est solide en tant qu’artiste solo sur scène.
Il sera prochainement à Gatineau et à Sherbrooke, et en mars, il sera à Québec et à Montréal. Profitez-en !
Merci à Félix-Antoine Bergeron pour les photos.
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Rouge Pompier (+ Slater et fils, + Les Monsieurs), Wabasso – Shop du Trou du diable, 28 octobre 2017
Samedi soir dernier, je me suis rendue au salon Wabasso de la Shop du Trou du diable pour une soirée hors de l’ordinaire. Quatre groupes ont passé devant moi ce soir-là, des groupes qui jouaient pour la première fois ensemble sur une même scène. La soirée commençait toutefois un peu trop tôt pour moi, alors j’ai raté Les Deadz.
Les Monsieurs
J’ai appris l’existence de ce jeune groupe deux jours avant la sortie de leur premier album, qui a eu lieu la veille du spectacle (en passant, il est réalisé par Dany Placard). Sur scène, les gars, Simon Beaudin (voix et guitare), Phil Girard (guitare), Gabriel Leblond (batterie) et Samuel Cadieux (basse) sont débordants d’énergie. Ils sont beaux à voir; ils sont fringants.
Parfois, certaines chansons semblaient tirer des influences de la musique traditionnelle tandis que d’autres fois, on avait droit à des moments de rap ou à des délires de guitare. Ils ont su retenir mon attention tout au long de leur performance avec des changements d’ambiance et des textes tantôt légers, tantôt engagés. En une heure, j’ai eu l’impression d’apprendre à les connaître assez rapidement.
Leur album est assez hétéroclite dans les styles, mais ça reste du rock au final. Une pièce comme La shop me donne plutôt le goût de me mettre une main dans la poche, de prendre ma bière de l’autre et de leur donner 100 % de mon attention. Clairement, il semble y avoir une influence des Colocs dans leurs chansons, comme dans Le yâble, ce qui n’est pas déplaisant du tout. Je leur donne haut la main mon vote à titre de découverte du moment, et j’aimerais faire un clin d’oeil au t-shirt du bassiste!
Ça vaut l’écoute :
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Slater et fils
Les gars sont arrivés sur scène vêtus de pantalons et de nœuds papillons carottés jaune ou blanc. J’ai adoré leur audace. Je dois vous dire que leur joie et leur plaisir se ressentaient dans la foule. On remarque clairement une influence de la musique ska dans leur performance, mais moi, j’ai surtout remarqué le bassiste qui se faisait aller les genoux de gauche à droite en jouant une quantité de notes hors normes pour un bassiste. Jessy Fuchs, de Rouge Pompier, a même avoué qu’il le trouvait intense de jouer autant de notes pour un bassiste, le tout avec humour, j’en suis sûre. Bref, Il a vraiment ajouté sa touche personnelle au spectacle, tout comme le chanteur, drôle, mais parfois malfaisant dans ses interventions pas trop comprises du public. N’empêche qu’il joue très bien de la trompette, en plus de chanter assez vite et de façon très expressive. C’était une bonne mise en bouche juste avant Rouge Pompier.
Rouge Pompier
Pour la deuxième fois seulement depuis ses débuts, le duo rock est venu clore la soirée rock au salon Wabasso de la Shop du Trou du diable. Je dirais qu’environ 1 % des gens présents ne portaient pas de gilet à leur effigie. Je trouve qu’ils ont su créer un fan club solide, entre autres en offrant une variété infinie de modèles de chandails, qui sont souvent faits en quantité limitée, ce qui fait qu’on devient vite accro. D’ailleurs, j’en ai moi-même trois modèle différents.Les gars ont commencé leur performance, au milieu du plancher de la salle comme à leur habitude, avec la pièce Perds pas ton temps. Ils viennent d’ailleurs tout juste de sortir le vidéoclip de cette chanson. Tout au long des pièces, Jessy Fuchs s’est tu à plusieurs reprises pour laisser chanter le public, qui visiblement connaissait toutes les paroles. C’est avec son petit sourire coquin qu’il nous regardait tous crier fort les paroles de Même si tu frottes ou Paquet d’choses, entre autres — parce que oui, crier est le bon mot.
La soirée a été plutôt douce comparativement à d’habitude, et ça ne m’a pas déplu du tout. On a tout de même eu droit au circle pit à la toute fin sur la pièce Autobus.
Je vous suggère, en attendant un prochain album dans quatre ans, de vous promener avec eux en spectacle puisqu’ils font toujours participer des groupes moins connus, mais qui méritent amplement leur place sur scène avec eux, comme Les Monsieurs, qui ont été ma grande découverte de la soirée.
Voici les photo d’Adrien Le Toux:
Rouge Pompier
Slater & fils
Les Monsieurs
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Alexandre Poulin, Moulin Michel, 27 octobre 2017
Alexandre Poulin visitait le Moulin Michel à Bécancour pour la toute première fois le 27 octobre dernier. Son public le plus fidèle l’attendait depuis longtemps, si bien que le spectacle a affiché complet assez rapidement.
Alexandre est un amoureux de l’histoire et du français. Dans son spectacle, il raconte autant d’histoires qu’il chante de chansons, même que je pense qu’il raconte plus qu’il chante. Selon moi, c’est ce qui fait que ses spectacles n’ont jamais besoin d’énormément de promotion pour être complets. Les gens savent que le spectacle ne ressemblera en rien à ses albums qu’on écoute chez soi. J’ai été tellement prise par ses histoires que j’ai oublié que je devais prendre des notes. C’est un spectacle où il faut se laisser aller et vider ses émotions.
Le spectacle commence avec la pièce Couleurs primaires, sorti de son tout récent album, Les temps sauvages. Comme c’est le spectacle de sa tournée pour cet album, je m’attendais à entendre ses chansons populaire telles que L’écrivain et Souffler sur les braises lors du rappel. C’est toutefois en début de spectacle que quelques plus vieilles chansons ont été jouées, et je dois avouer que j’ai été surprise, mais surtout très heureuse de ne pas attendre deux heures avant de les entendre.
Je le savais conteur, mais je ne le savais pas rockeur. Oui oui, il a offert un segment du spectacle où son côté plus fêtard ressort en chantant, entre autres, la pièce Fernand. Tout au long du spectacle, il nous raconte les histoires de sa vie avec comme fil conducteur la persévérance et l’importance de croire en ses rêves. Il raconte comment un livre sur Maurice Richard a changé sa vie. Il a terminé en nous bourrant d’émotions pour s’en retourner chez soi avec la chansons Entre chien et loup.
En plus d’être généreux pendant sa performance, il l’est tout autant avec son public, âgé de 7 à 77 ans. Il a d’ailleurs tenu à aller à sa rencontre après le spectacle.
Je n’avais pas de photographe sur place, mais il y avait des caméras vidéo, alors nous pourrons voir bientôt des images de ce magnifique spectacle dans cette salle. Si vous n’êtes jamais allé au Moulin Michel, je vous jure que vous manquez quelque chose! Pour toute la programmation, c’est ici : http://www.pleinsud.ca/spectacle
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Balado du 25 octobre 2017 sur CFOU 89,1 FM
C’était ma première émission sans mes collaborateurs, mais j’avais tellement de la bonne musique à faire jouer et il y avait tellement de spectacles à parler que ça a passer trop vite ! À écouter:
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Balado du 18 octobre 2017 sur CFOU 89,1 FM
Cette semaine, on a parlé avec Caroline et Adrien de ce qui se passe musicalement en région. Bonne écoute !
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[BALADO] CFOU 89,1 – 11 octobre 2017
On a eu la chance de recevoir Alex Dorval, de la Microbrasserie Le Temps d’une pinte. On a aussi parlé du GAMIQ, de Boogat et on a fait jouer plein de nouvelles pièces d’artistes émergents. À écouter: