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    [LE FESTIF] Compte rendu, 22 et 23 juillet 2017

    Après à peine quelques heures de sommeil, la ville de Baie-Saint-Paul était prête pour une troisième journée dense et éreintante qui allait remplir nos coeurs d’un grand bonheur. On a manqué les imprévisibles de la journée, mais hey, ce n’est pas grave, on en a eu pour notre argent en ti-péché pareil!

    Cohorte L’Ampli de Québec

    Pendant que mes collègues allaient pleurer de joie en écoutant les jolies chansons de Philippe B, je suis allé au gîte Terre-Ciel pour entendre les propositions de la cohorte 2017 de L’Ampli de Québec. Au menu, quatre artistes/groupes de Québec dans quatre styles différents. Un vrai brunch du samedi matin dans un décor enchanteur.

    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    Le tout a commencé avec Lou-Adriane Cassidy, accompagnée de Simon Pedneault. Celle qui a participé à La Voix et à Destination Chanson Fleuve a montré que malgré son jeune âge, la musique coule dans ses veines. De jolies compositions, de belles envolées, la jeune femme rappelle parfois Klô Pelgag dans son exécution (même si les voix sont bien différentes). En plus de chanter ses propres chansons, Cassidy a interprété une pièce écrite juste pour elle par Les Soeurs Boulay. D’une simplicité désarmante, la prestation n’en a pas moins été accrocheuse. Comme le petit verre de mimosa qui commence tout bon brunch.

    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    Le trio Gilles a suivi. Du bon rock en français, un son qui rappelle parfois une version épurée de Karkwa. Des interventions remplies d’humour. Gilles a montré une fois de plus (je les avais vus au FEQ) qu’il avait un sens de la mélodie assez marqué, ainsi qu’une présence scénique pas piquée des vers du tout. Un groupe qui a déjà toute une chimie (les membres jouent ensemble depuis leur enfance). Un bel avenir!

    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    Nous avons ensuite retrouvé nos amis d’Émeraude. Eux, on les connaît bien. Si Marie-Renée, Philippe-Emmanuel, Simon et Jean-François nous avaient déjà conquis, il leur restait à conquérir le coeur de la cour arrière du gîte. Ce qu’ils ont fait aisément avec leurs chansons pop électro lumineuses qui ont même convaincu quelques spectateurs d’envahir l’espace à l’avant pour danser un brin! Si on se fie à ce qu’on a entendu, le successeur du premier EP du groupe devrait être de la bombe!

    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin

    La vitrine s’est terminée par une prestation de l’ancienne I.No, Amélie No. Changement total de registre : Amélie roule sa bosse depuis un certain temps, on sait de quoi elle est capable elle aussi, mais on a quand même été agréablement surpris par la puissance de l’organe vocal de la jeune femme. Des chansons tout en soul, pleines d’émotions, une attitude pleine d’énergie, un excellent groupe de musiciens chevronnés pour la soutenir, on avait le sourire aux lèvres lorsqu’on a quitté Terre-Ciel! (Jacques Boivin)

    Sarah Toussaint-Léveillé

    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Ce n’est pas un, mais plutôt deux concerts qui nous attendaient au quai en ce samedi matin plutôt frais, mais ensoleillé. C’est d’abord Sarah Toussaint-Léveillé qui a foulé les planches de la petite scène avec un superbe trio de cordes (Jérémie Roy, Fany Fresard et Marianne Houle). Ses chansons intimistes ont tôt fait de conquérir la foule hautement attentive. Si les premières chansons semblaient légèrement moins inventives, le spectacle a gagné en efficacité, entre autre avec les pièces J’ai perdu un ami et Wake up Without a Passion. Sympathique moment aussi lorsqu’elle a blagué en disant avoir des références à Jean Leloup partout sur son album après avoir incorporé un segment de Je joue de la guitare dans une de ses pièces. On va entendre parler d’elle à nouveau. (Julien Baby-Cormier)

    Philippe B

    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Philippe B a suivi avec Guido del Fabro et Laurence Lafond-Beaulne pour nous présenter en quasi primeur les pièces de son excellent dernier disque La grande nuit vidéo. Quel plaisir de retrouver l’artiste dans ce décor bucolique. Lui-même disait être intimidé de voir tous les visages, mais il n’en a rien laissé paraître. Il était toujours aussi sympathique, expliquant ses chansons, y allant d’anecdotes, tout ça avec spontanéité. Côté musical, nous avons eu droit à un généreux concert puisant généralement sur le nouvel album, mais aussi quelques anciennes comme Archipel, Calorifère, Hypnagogie et « la chanson la plus lente de son répertoire ce qui n’est pas peu dire », dixit Philippe B, La nuit est un fantôme. Au rayon des coups de cœur, chaque duo avec Laurence Lafond-Beaulne (Rouge-Gorge, Sortie_exit et Anywhere) m’a fait parcourir des frissons… quelle voix! Ce fut donc une autre grande réussite pour le Festif! au quai. (Julien Baby-Cormier)

    Tiens, pour vous permettre de souffler, petite pause à la rue festive :

    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Peter Peter

    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin

    C’est un Peter Peter en très grande forme qui est débarqué sur la scène Hydro-Québec. Sous un soleil plombant, son groupe et lui nous ont livré un spectacle rythmé, explosif, alliant des pièces de Noir éden et quelques succès de ses précédents albums. Bien qu’une majorité du public ne semblait pas connaître cet artiste en arrivant, on s’est vite mis à danser sur l’électro-pop de Peter Peter. De riches empilades de synthétiseurs et un jeu de guitare bien dosé soutenaient une voix très juste, et le chanteur Québécois a dansé, crié et tout donné pour le public de Baie-Saint-Paul.

    Peter Peter a livré une version particulièrement percutante de Venus, et est plus tard descendu dans la foule chanter Bien réel à un public charmé par cette proximité. L’ambiance était telle que le groupe est resté un peu plus longtemps que prévu, juste assez pour nous laisser repartir avec le refrain accrocheur de Beauté baroque en tête. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Lydia Képinski

    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay

    C’est devant une foule compacte que Lydia vient récolter le prix qu’elle a reçu aux Francouvertes avec sa verbe légendaire (oui oui, déjà). Départ en force avec sa reprise personnalisée du thème des Cités d’Or, avant d’enchaîner avec M’attends-tu suivie d’une reprise de Daniel Bélanger et de son émotif Brise-glace. Malgré un tout petit EP à son actif, elle déborde d’assurance et n’hésite pas à mélanger voix claire à des extraits de discours ou des solos un brin pesants. Le voyage de Lydia ne fait que commencer. Bravo à la scène Pantoum/La Bête pour sa superbe vitrine qui prouve que lorsqu’on se donne de la peine de présenter de la musique d’artistes dits émergents, les gens embraquent et en redemandent. (Marie-Laure Tremblay)

    Leif Vollebekk

    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin

    L’artiste en lice pour le prix musical Polaris était de passage sur la scène de Radio-Canada pour présenter ses pièces planantes et aérées. Derrière ses Rhodes, il est entré dans la matière avec l’excellente Into the Ether de son album Twin Solitude sorti en février sur l’étiquette Secret City Records. Une timidité charmante semblait habiter Leif qui a enchaîné quelques chansons telles que All Night Sedans, Big Sky Country et Elegy avant de s’adresser à la foule venue assister à son concert. Or, Leif n’a pas besoin d’avoir recours au small talk pour conquérir son public : on a juste à l’observer livrer ses chansons avec tant d’émotions pour être captivé. Les grimaces et les contorsions du corps derrière les claviers sont loin de nous rebuter, au contraire. C’est absolument rafraîchissant de voir un musicien interpréter ses chansons plutôt que de les jouer de la même manière qu’elles ont été enregistrées sur l’album. Une belle anecdote de Prince avec le cover de sa chanson How Come U Don’t Call Me Anymore et une improvisation grunge sur Heart-Shaped Box de Nirvana ont ponctué la performance de Leif qui a été, somme toute, sans faille et rassurante. (Valérie Vinet)

    Vincent Vallières

    Vincent Vallières – Photo : Jean-Philippe Grenier

    Le Festif, c’est aussi être au bon endroit, au bon moment. C’est par hasard qu’un festivalier m’a demandé où se déroulait le spectacle de Vincent Vallières. Après l’avoir renseigné (grâce à l’application du Festif), j’ai moi-même mis le cap sur la rue Breton! C’est installé sur le muret délimitant la propriété de Kim que j’ai assisté à ma première prestation surprise. Totalement à l’aise devant la cour bondée, Vallières a livré une solide performance devant un public déjà conquis. Le répertoire de l’auteur-compositeur-interprète convient parfaitement à ce type de spectacle intimiste. Entre deux classiques, l’artiste nous a raconté quelques anecdotes remontant au début de sa carrière. Avant de conclure avec On va s’aimer encore, Vallières a souligné le plaisir qu’il avait de voir grandir le Festif en harmonie avec la communauté de Baie-St-Paul. L’émotion était palpable lorsque Kim, notre hôte, a remercié la foule pour cet instant mémorable. Je crois qu’il s’agira pour tous d’un souvenir inoubliable. (Jean-Philippe Grenier)

    Bernard Adamus

    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin

    Au rayon des premières parties de luxe, le Festif! pouvait compter sur Adamus. Une foule déjà massive est venue constater que, peu importe l’heure de la journée, Adamus et ses très capables et fidèles complices vont être et mettre le party dans la place. Comme toujours, les morceaux issus de Brun ont mis particulièrement le feu à la place. La table était mise. (Julien Baby-Cormier)

    Lisa LeBlanc

    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin

    Pour une deuxième soirée consécutive, la place Desjardins affichait complet, et avant même l’arrivée sur scène de Lisa LeBlanc, on sentait dans la foule compacte une vague d’excitation sans précédent. On aura pratiquement tout vu : des enfants faisant du bodysurfing, des personnes dans la cinquantaine dans un moshpit ou de nombreuses brassières tirées sur la scène pendant Kraft Dinner, déconcentrant au passage la principale intéressée qui a décroché de façon tout à fait hilarante. Lisa avait l’air de tripper solide et la foule ultra participative (surtout pendant les chansons en français) le lui rendait à merveille. Bon moment aussi lorsqu’elle a réfléchi à voix haute : « T’en rappelles-tu Bernard quand c’est moi qui faisais tes premières parties? » On n’a pas entendu la réponse d’Adamus, mais à voir Lisa LeBlanc rire à gorge déployée, on peut supposer qu’il existe une véritable camaraderie entre les deux. Comme d’habitude, Ma vie c’est de la marde, aujourd’hui élevée au statut de véritable hymne, a mis le feu aux poudres. Ce fut d’ailleurs une splendide idée de la jouer en milieu de programme, parce qu’après ça, rien n’aurait pu mettre fin à l’immense party qui sévissait sur le parterre de la cour d’école. (Julien Baby-Cormier)

    Daniel Bélanger

    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin

    Comment suivre un tel début de soirée? Comment tous ces jeunes gens qui se garochaient dans tous les sens quelques minutes plus tôt réagiront à la proposition somme toute plus sage de Daniel Bélanger? Les craintes se sont évanouies dès le départ. Au son de Tout viendra s’effacer, une pièce vieille d’à peine quelques mois, la foule s’est mise à chanter en cœur sans jamais s’arrêter. Tout au long du concert, le monument Bélanger a pu compter sur cette immense chorale qu’était le public du Festif! déjà bien réchauffé. Quel honneur de voir Bélanger et son groupe puiser dans ce qui semble être une discographie sans fond. Impossible de choisir des faits saillants, tant chaque pièce ou presque transportait la foule visiblement heureuse. Les temps fous, Fous n’importe où, Opium, Le parapluie, Rêver mieux, Intouchable et immortel avec son solo d’ondes Martenot et surtout Dans un spoutnik, furent autant de magnifiques moments où on ne voudrait en aucun cas être ailleurs. Les nouvelles pièces issues de Paloma furent également systématiquement bien accueillies, ce qui démontre bien que cette légende est loin d’avoir atteint son épilogue. (Julien Baby-Cormier)

    Klô Pelgag

    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay

    L’artiste s’est présentée sur scène avec cinq musiciens (dont Marianne Houle qui a donné l’impression de performer avec la moitié des artistes présents au Festif!) pour présenter les pièces de L’étoile thoracique, son dernier album adulé par la critique et ses fans. Malheureusement, malgré une performance quasi irréprochable, Klô Pelgag s’est butée à deux problèmes hors de son contrôle. D’abord le son ordinaire dans la tente Radio-Canada était souvent enterré par des spectacles aux alentours. Ensuite, plusieurs personnes avaient visiblement envie de discuter de leur incroyable journée à Baie-Saint-Paul. Rarement aura-t-on vu une foule aussi irrespectueuse. Les inconditionnels à l’avant (somme toute la majorité des gens présents) auront toutefois pu profiter des merveilleuses pièces offertes par Klô Pelgag. Que ce soit les nouvelles Samedi soir à la violence, Insomnie et Le sexe des étoiles ou les anciennes Nicaragua et La fièvre des fleurs, la talentueuse musicienne donne une performance impeccable appuyée par de solides arrangements musicaux. La prochaine fois, une scène extérieure lui permettra sans doute de laisser sa marque dans l’historique des meilleurs concerts du Festif. (Julien Baby-Cormier)

    Yonatan Gat

    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin

    Hier soir… ce matin très tôt, dis-je, les irréductibles qui ont su braver le sommeil, la fatigue et l’état d’ébriété issus d’une longue journée de promenade et de spectacles en ont eu pour leur argent – façon de parler puisque c’était gratuit – au garage du curé. Il fallait être là pour comprendre l’ambiance qui régnait, puisqu’il est bien difficile de la décrire en quelques mots. Même s’il s’agit d’un trio d’instruments des plus classiques (guitare-basse-batterie), il n’en est rien du style musical de Yonatan Gat, lequel sera tentativement qualifié d’exploration improvisatoire post-punk. Même si c’est difficile à croire, malgré l’heure tardive, la foule ne cessait de grandir (ou de se densifier) plus le spectacle avançait. C’est peut-être en raison d’un son complètement déjanté et d’une foule carpe diem qui s’en donnait à cœur joie dans des mouvements parfois louches de rock’n’roll aux accents psychédéliques. Tels des papillons de nuit attirés par la lumière et la chaleur, les festivaliers étaient happés par l’antre du garage, endroit parfaitement indiqué pour cette prestation délicieusement singulière. L’une de mes belles découvertes du Festif!. (Tatiana Picard)

    Timber Timbre

    Timber Timbre – Photo : Jacques Boivin

    Le tout dernier spectacle du Festif! de Baie-Saint-Paul, sous la tente de la Fabrique culturelle au quai, est toujours un moment fort du festival. Cette année, la formidable équipe des organisateurs a eu la brillantissime idée d’y produire Timber Timbre. Le trio folk-rock ontarien a offert sa prestation en toute simplicité sous un ciel fabuleux, devant une foule attentive mais qu’on devinait très enthousiaste. Pour capter autant que possible l’attention de son public pour ce qu’il s’apprêtait à vivre, le groupe a d’ailleurs demandé de s’abstenir de prendre de photos. D’ailleurs, les photographes officiels n’ont pu en prendre que pendant la première chanson, et c’était parfait ainsi!
    Les trois musiciens, généralement peu bavards mais visiblement contents d’être là, ont offert les pièces savamment orchestrées de leur tout dernier opus acclamé par la critique, Sincerely, Future Pollution. La voix quasi onirique du chanteur mêlée aux rythmes hypnotisants, envoûtants de la guitare appuyée par des effets de distorsion vraiment uniques a tôt fait de nous faire plonger dans un état réflexif paisible et de nous faire tanguer doucement vers notre douce moitié. Bref, un spectacle tout en beauté, tout en finesse, réconfortant. Mention spéciale à la fluidité exemplaire des déplacements pour se rendre et revenir du quai, qui a rendu l’expérience encore plus sur la coche! (Tatiana Picard)

    Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Gilles – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Amélie No – Vitrine Ampli de Québec – Photo : Jacques Boivin
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Philippe B – Photo : Marie-Laure Tremblay
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    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
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    Rue festive – Photo : Marie-Laure Tremblay
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    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
    Peter Peter – Photo : Jacques Boivin
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    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lydia Képinski – Photo : Marie-Laure Tremblay
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    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
    Leif Vollebekk – Photo : Jacques Boivin
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    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Renard Blanc – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
    Bernard Adamus – Photo : Jacques Boivin
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    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
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    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lisa LeBlanc – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lisa LeBlanc – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Lisa LeBlanc – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Marie-Laure Tremblay
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    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Daniel Bélanger – Photo : Jacques Boivin
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Klô Pelgag – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Yonatan Gat – Photo : Jacques Boivin
    Timber Timbre – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    24 juillet 2017
    Festivals, Le Festif, Région : Québec
    Le Festif!
  • [LE FESTIF] Compte rendu, 21 juillet 2017

    [LE FESTIF] Compte rendu, 21 juillet 2017

    Si la météo s’est faite un brin bipolaire en cette deuxième journée de Festif, le public, lui, était sur la même longueur d’ondes!

    Plein de beaux shows (prévus et imprévisibles). On vous raconte ce que vous avez manqué.

    Miss Sassoeur et les Sassys

    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Le Motown est pas mort!

    C’est dans le cour arrière du gîte Terre-Ciel que Miss Sasseur & les Sassys, récipiendaires du prix ecoutedonc.ca lors du dernier Cabaret Festif!, ont parti le bal de la deuxième journée du festival. Entre le framboisier pis l’shed, les quatre artistes, visiblement dans un mood champêtre, étaient heureux de performer devant un public hétérogène. Pieds nus dans l’herbe, ben chill, Miss Sasseur a réussi à charmer la foule avec ses pièces intelligentes chargées de soul. Soutenue par ses backvocals de feu, Féline Dion, Rose Royce et Tiny Turner, la chanteuse nous a offert une prestation solide qui a mis en valeur son grain de voix de la trempe de Billie Holliday ou d’Etta James. Le band nous a présenté onze chansons au total dont les excellentes Rengaine, le Rythmitou et l’émouvante En même temps. Le public a pu découvrir également une nouvelle chanson dont le titre n’est pas encore canné et une reprise de Niagara adaptée à l’univers charmant de Miss Sassoeur & Les Sassys. (Valérie Vinet)

    Louis-Jean Cormier

    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin

    L’ancien leader de Karkwa avait l’heureux honneur d’ouvrir la série de concerts sur le quai. Ce concert en formule solo permet spécialement aux spectateurs d’apprécier le talent de guitariste de Cormier. Les chansons prennent des allures différentes : Tout le monde en même temps est présenté avec une nouvelle rythmique soutenue par le public alors que Si tu reviens a pour sa part un enrobage plus rock fort intéressant. Nous avons aussi eu droit à deux chansons de Karkwa, un aparté visiblement fort apprécié par les festivaliers. Il a aussi profité de l’occasion pour essayer une nouvelle pièce solo, tâche facile lorsque la foule est sous le charme dès les premiers accords de L’ascenseur jusqu’à la finale de la superbe Fanfare, jouée avant le rappel. Seul bémol, on sent rapidement (encore plus si on déjà vu Louis-Jean Cormier lors de cette tournée solo) que le show est scénographié au quart de tour. Une plus véritable spontanéité, autant dans l’ordre des chansons que de les « lignes qui font rire » serait un atout non négligeable. (Julien Baby-Cormier)

    Peter Henry Philips

    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin

    Damn. Le bout du quai, c’est vraiment l’endroit parfait pour nous faire verser quelques larmes! Le bon vieux Pilou, qu’on connaît mieux maintenant sous le nom de Peter Henry Philips, était seul à la guitare et au piano devant un des paysages les plus majestueux qu’un festivalier peut voir. Le fleuve, les montagnes, les gens tout sourire, la fille du chanteur qui vient spontanément voir papa, les magnifiques chansons du non moins magnifique The Origin, tout était parfait. Même mes coups de soleil ont le sourire! (Jacques Boivin)

    Beyries

    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Sous le nom de Beyries, la programmation indiquait simplement rue St-Adolphe; aucun indice sur l’allure de cette nouvelle scène avant d’y arriver. En entrant sur ladite rue, racoin de Baie-Saint-Paul rarement visité mais extrêmement charmant, on découvrait un piano et quelques percussions juchées sur la galerie d’une citoyenne, la foule assise sur l’herbe d’un joli jardin minutieusement aménagé.

    Amélie Beyries et Judith Little-Daudelin nous ont livré une performance sincère et solide, leur évidente complicité contribuant à la bonne humeur générale qui régnait sur la rue St-Adolphe. Quelques interruptions, de l’envol d’un setlist à une courte pause pour réunir un enfant esseulé et son parent, n’ont en rien nui au spectacle, renforçant simplement l’ambiance intime et décontractée qui y régnait.

    Enrichie du passage de Louis-Jean Cormier sur J’aurai cent ans et de la performance fougueuse d’un très jeune danseur à quelques pas d’Amélie Beyries, cette première expérience sur la rue Saint-Adolphe fut un immense succès; musique et décor s’alliaient à merveille et personne ne se serait plaint si Beyries avait continué de nous y bercer tout l’après-midi. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Lemon Bucket Orchestra

    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin

    Qualifié comme étant le meilleur band de Toronto par Now Magazine, Lemon Bucket Orchestra a envoûté l’auditoire présent à la scène Hydro-Québec. Le soleil nous dardait de ses rayons, la bière coulait à flots et une belle ivresse semblait gagner les gens sur place. Tous dansaient au rythme de la musique balkan-klezmer-gypsy-party-punk que les onze musiciens jouaient avec beaucoup d’entrain. Le groupe nous a livré des pièces de ses trois albums précédents et nous a offert une exclusivité qui paraîtra sur son prochain opus. Descendus dans la foule vers la fin du spectacle, les musiciens nous ont permis de vivre un moment fort et rassembleur. LBO se dirigera vers le Royaume-Unis après le Festif! pour une tournée estivale. Parions qu’ils gagneront certainement plusieurs nouveaux fans. (Valérie Vinet)

    De la Reine

    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Vous le savez. Écoutedonc et le Pantoum ont une relation d’amour depuis leur rencontre. Il est donc normal qu’on vienne dire coucou à la famille musicale de la basse-ville. La petite scène organisée en collaboration avec Le Pantoum/La Bête, derriere le légendaire Tony et Charlo, était parfaite pour accueillir une bonne foule. Le premier groupe, De la Reine, a ouvert le bal avec un style bien particulier. Manquant le fidèle Marco Noël à la basse, Jean-Étienne joua, en plus de son jeu de batterie impeccable, des basses sur un clavier. Odile, la magnifique chanteuse, n’avait pas ses séquences électroniques et chantait dans un micro sans reverb. C’est très rafraîchissant de pouvoir entendre très bien le grain de la voix et constater à quel point De la Reine a une chanteuse incroyable, c’était tout à son avantage. C’est donc dans cette formule « acoustique » qu’on a passé un très beau moment en compagnie de la formation pantoumesque. (Louis-Solem Pérot)

    VioleTT Pi

    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin

    Ah ben, regarde donc, Karl Gagnon qui troque sa chaise pour un balcon! Le fougueux VioleTT Pi est venu présenter une petite prestation surprise sur le balcon du presbytère. Et quelle prestation! Toujours aussi énergique que lorsqu’on le voit full band, le jeune homme a montré que ses chansons ne faisaient pas que rocker : elles vous arrachent le coeur, surtout quand l’interprète se montre un peu plus vulnérable (et nerveux) que d’ordinaire. Entre les chansons (pas toujours jojo, mais toujours fichtrement bien écrites), on a eu droit à quelques moments d’humour (la crème solaire, c’est essentiel pour un roux… et quand Gagnon boit au pichet, c’est pas le verre qui est gros, ce sont les mains qui sont petites). Un maudit beau moment, full sympa. (Jacques Boivin)

    Martha Wainwright

    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Martha Wainwright s’est présentée seule à la scène Radio-Canada avec sa guitare acoustique, sans même avoir de costume de scène. Elle nous a expliqué qu’elle avait traîné une robe mais qu’elle avait finalement conservé son look « Gerry Boulet » par paresse, et pourquoi pas. Visiblement très confortable devant un public conquis d’avance, elle nous a offert une prestation sans faute, envoûtant le chapiteau de sa voix si bien maîtrisée.

    Après une entrée en matière assez douce, l’artiste Montréalaise a redoublé d’énergie sur This Life, dansant sans retenue et arrachant de sa guitare tout le mordant qui pouvait s’y cacher. Tirant des pièces de l’ensemble de son répertoire, elle nous a aussi livré quelques reprises en français, dont une vibrante Le cœur est un oiseau qui a grandement plu à la foule. Elle a aussi tenu à nous parler en français tout au long du spectacle, et ce même si elle devait parfois chercher ses mots, nous présentant ses chansons avec quelques histoires cocasses et merveilleusement bien tournées. Nous nous sommes finalement quittés sur Bloody Mother Fucking Asshole, avec un sentiment beaucoup plus positif que celui que l’on semble déceler dans ce dernier titre, soyez-en assurés. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Dany Placard

    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin

    Le bonheur du Festif c’est aussi d’assister à des concerts d’artistes que l’on n’attendait pas. À vingt minutes d’avis, les incroyables organisateurs nous on convié devant la shed de la rue de la Tannerie pour une performance intime avec Placard. C’est un type vrai et vulnérable qui est venu nous présenter ses chansons, vieilles et nouvelles, devant une foule totalement à l’écoute. Des spectateurs étaient littéralement émus devant cette performance tant il y avait de l’émotion dans l’air. Quelle solide façon de meubler cette fin d’après-midi. Au rayon des bonnes nouvelles, il y a d’ailleurs ce 11e album qui sera présenté cet automne. On a hâte! (Julien Baby-Cormier)

    Chassepareil

    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay

    C’est toujours un immense plaisir de voir Chassepareil en spectacle. Ils sont rayonnants, leurs douces voix sont réconfortantes et très agréables à entendre. La jeune formation du Saguenay se solidifie vraiment à chaque fois qu’on va les voir. Ils ont désormais une justesse incroyable pour leurs harmonies vocales bien recherchées qui nous rappellent Beau Dommage. À la grande surprise du groupe, plusieurs (on est aussi coupable) chantaient leurs paroles en chœur et plusieurs se risquaient même à faire les harmonies vocales. On a même eu droit à une apparition surprise du très sympathique Mathieu Bérubé pour leur Kyrie (magnifique d’ailleurs, chapeau à la chorale). Un spectacle de Chassepareil c’est une communion folk/trad où le public peut puiser du bien être et du bonheur pur dans ce moment magique…. (Louis-Solem Pérot)

    Tintamare

    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay

    La foule était maintenant impressionnante dans la cour arrière du Tony et Charlo. Devant la scène, une bonne population de hippies semblait prête pour le moshpit qui s’en venait. Nous sommes allés les rejoindre très vite naturellement pour profiter de l’expérience folk sale à fond! La musique part et le public ne se fait pas prier pour danser et chanter en chœur « Dooowwwntooowwnn ». La fanfare était en forme et voulait faire la fête avec nous! C’est alors qu’il s’est mis à tomber quelques gouttes de pluie sur les musiciens et la foule qui voulaient clairement que le spectacle continue. Un élan d’entraide s’est propagé dans la foule pour installer une grande bâche blanche au dessus des musiciens. Je lève mon toupet à tout ceux qui ont tenu l’abri à bout de bras durant tout le reste de leur prestation. On m’a dit que le Festif est rempli de petits moments magiques. Chanter l’importance de la communauté dans un moshpit, sous la pluie, à Baie-Saint-Paul quand des arc-en-ciels appairassent derrière le public, je pense que ça se qualifie pour un  de ces moments uniques et incroyables propres au Festif. (Louis-Solem Pérot)

    Laura Sauvage

    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin

    C’est à Laura Sauvage qu’incombait la tâche d’ouvrir le gros concert du vendredi. Accompagnée de trois musiciens, dont Dany Placard à la basse, Laura a présenté ses petits brûlots rock à une foule de plus en plus trempée par l’averse de fin de journée qui sévissait pendant son moment sur scène. Si on se fie à ce qu’on a entendu, le prochain disque (aussi sur les tablettes cet automne) sera encore plus rock, avec même un soupçon de psychédélisme. Certaines nouvelles pièces étaient d’ailleurs encore en rodage. Laura nous a expliqué que ce n’était pas grave, nous aurons les paroles dans le livret avec le nouvel album! Le reste des pièces était issu de son premier disque Extraordinormal, dont la puissante Rubberskin offerte en début de concert. La jeune femme a une attitude très rock, malgré sa tenue diseuse de bonne aventure, ce qui prouve qu’être « badass » ça ne s’improvise pas. La finale un peu scato, sous un immense arc-en-ciel, en aura laissé certains perplexes, mais dans l’ensemble c’était un moment d’une belle intensité. (Julien Baby-Cormier)

    Plants and Animals

    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin

    La nuit n’était pas encore tombée quand Plants and Animals est entré en scène. Profitant d’un hiatus d’enregistrement de son prochain album pour performer au Festif!, le groupe a ouvert le bal avec la chanson No worries tirée de leur dernier album Waltzed in from the Rumbling sorti l’année dernière. Se sont enchaînés ensuite plusieurs tubes tels que Good Friends, Stay, Flowers, All the time et la magnifique pièce Je voulais te dire. L’amour était in the air dans la salle à ciel ouvert, les gens dansaient et chantaient en choeur. C’est dans ces moments qu’on réalise que le festival porte bien son nom. Avant de quitter, le groupe nous a offert la toujours très populaire Faerie Dance de Park Avenue paru en 2008. Solide performance, on sent que le show est rodé au quart de tour. (Valérie Vinet)

    Xavier Rudd

    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin

    À entendre les cris qui ont accueilli cet artiste australien sur scène, les attentes étaient hautes. Elles ne semblent pas avoir été déçues; même selon les standards considérablement élevés du Festif, la foule a conservé une énergie débordante tout au long du spectacle, chantant, sautant et criant sans répit. Xavier Rudd et ses deux acolytes avaient du jus eux aussi. Encadré d’un batteur implacable et de synthétiseurs conviant une nouvelle couleur à plusieurs titres, ce maître du didgeridoo arrivait avec un spectacle dansant et explosif. Nous avons eu droit à un très beau moment dans Breeze, alors que la foule reprenait deux lignes de voix simultanément, et cette soirée aux couleurs reggae s’est terminée sur une excellent interprétation de Spirit Bird avec Xavier Rudd seul à la guitare devant son public. (Émile Brassard-Gourdeau)

     

    Vurro

    Vurro – Photo : Jacques Boivin

    On ne s’attendait à rien, devant un garage. Il faisait froid, on s’est collé. La porte du s’est ouverte et une lumière jaune nous a aveuglé, mais un crâne bovin est apparu. Maigrichon derriere une batterie, véritable homme orchestre, l’homme de Barcelone cognait fort sur les cymbales avec… ses cornes. Rock N’ Roll à souhait, la musique nous faisait danser une fois qu’on avait réussi à se remettre de la scène qui était devant nous. (Valérie Vinet)

    Les Dales Hawerchuk

    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Des rockeurs du Lac dans un sous-sol d’église de Charlevoix, qu’est-ce que ça donne? Ça donne de la bière qui coule à flots, un moshpit, du body surfing pis un mur de décibels comme on les aime. Les frères Séguin ont beau être en Désavantage numérique, ils scorent à tout coup avec leurs gros rock bien gras et vitaminé. Prestation des plus généreuses, rappel copieux, tout ça s’est terminé avec un des Séguin qui s’est laissé transporter par la foule à travers la salle.

    On n’en demandait pas mieux! (Jacques Boivin)

    Le Couleur

    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin

    De retour à la scène Radio-Canada, on avait monté le volume pour Le Couleur. Avec leur musique aux fortes inspirations disco, ces quatre musiciens ont fait bouger une foule assez nombreuse. La chanteuse Laurence Giroux-Do était toute en danse, et son énergie a fait passer le spectacle en un clin d’œil; malgré l’heure tardive, tout le monde sautait dans le chapiteau quand le groupe montréalais a clos avec une solide Voyage Amoureux. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Karim Ouellet

    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay

    Karim Ouellet et ses musiciens sont donc arrivés devant une foule bien réchauffée, qui les appelait d’ailleurs en criant depuis un bon moment. Ils ont livré la marchandise, offrant une performance électrisante aux courageux qui étaient encore debout. Olivier Beaulieu, à la batterie, ancrait solidement une formation où trompette et saxophone apportaient une belle richesse. La version de « Cœur Gros » à laquelle nous avons eu droit fut pour moi un gros coup de cœur, et quand la dernière note de « Karim et le loup » a résonné, Karim lui-même étant couché dos au sol, pieds en l’air, cela semblait presque trop tôt, malgré les jambes et l’horloge qui affirmaient le contraire. (Émile Brassard-Gourdeau)

    Xavier Caféïne

    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin

    Elle est loin l’époque où j’assistais au lancement de Gisèle, au Petit Campus! C’est dans le sous-sol de l’église de Baie-St-Paul que Xavier Caféine nous interprétait hier l’entièreté de cet album punk rock qui a marqué les années 2000. Accompagné pour l’occasion du batteur de Voivod, l’artiste nous a démontré que Gisèle a très bien vieilli. C’est depuis un mosh pit continuel que j’ai assisté à la représentation. Quelle énergie! Le public était survolté et en redemandait. Le chanteur, très heureux de faire passer par le Festif la tournée 10e anniversaire de Gisèle, n’a pas eu à se faire prier (haha) pour livrer tous les classiques de cet album phare. Épuisée mais contente, la foule à eu droit à un rappel de deux chansons qui ont su satisfaire les plus nostalgiques : Oh! Chérie et Tu ne peux pas partir. (Jean-Philippe Grenier)

    Avant d’oublier…

    On a aussi vu un duel de fanfares entre Lemon Bucket Orchestra et Tintamare. C’est d’ailleurs un peu pour cette raison que notre article est un brin en retard aujourd’hui. Tsé, quand le boss fait la fête au lieu de traiter ses photos…

    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Louis-Jean Cormier – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Peter Henry Philips – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Beyries – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    Lemon Bucket Orchestra – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    VioleTT Pi – Photo : Jacques Boivin
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    De la Reine – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Martha Wainwright – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Dany Placard – Photo : Jacques Boivin
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Chassepareil – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Tintamare – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Laura Sauvage – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Plants and Animals – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Tony – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Les Bleu Pelouse – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Rudd – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Vurro – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Le Couleur – Photo : Jacques Boivin
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Les Dales Hawerchuk – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Karim Ouellet – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Xavier Caféine – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin
    Batailles de fanfares – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    22 juillet 2017
    Festivals, Le Festif
    Le Festif!
  • [LE FESTIF] Compte rendu, 20 juillet 2017

    [LE FESTIF] Compte rendu, 20 juillet 2017

    Oh que oui! Le Festif! est commencé! Baie-Saint-Paul s’est mis sur son 31, les festifs sont nombreux, les organisateurs sont souriants, les bénévoles adorables, la musique est bonne, la bière goûte de quoi, tout va bien!

    Sauf peut-être un peu de pluie. Mais bon, ça a juste fait tomber l’humidité!

    Émile Gruff

    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin

    Le public était prêt pour débuter les festivités. L’excitation était palpable à la scène Desjardins. Émile Gruff semblait bien content de monter sur scène pour ouvrir cette 8e édition du Festif. Il n’est pas étranger à Baie-Saint-Paul, en plus d’avoir gagné le prix du public cette année au Cabaret Festif de la Relève, il vient d’emménager en ville. Ouvrant la scène Desjardins, Émile présenta ses chansons un brin folk. Il nous chanta des chansons aux textes qui nous raconte ses histoires. L’auteur-compositeur-interprète a quitté Montreal pour aller à Baie-Saint-Paul il y a peu de temps. Père de quatre enfants, il a une approche très rationnelle des textes, s’inspirant de ses faits vécus. Il semble bien à l’aise avec le public et celui-ci semble bien l’apprécier en retour.

    Belle vitrine pour lui. Nous souhaitons tout le meilleur pour la suite de son parcours. (Louis-Solem Perot)

    Miss Sassoeur et les Sassys

    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin

    Venu d’un autre univers, Miss Sassoeur et les Sassys se pointe, resplendissant, prêt à livrer son numéro très bien préparé. Leurs harmonies vocales ambitieuses et complexes nous accrochent à leurs voix ainsi que leurs textes. Leur style nous rappelle le temps glorieux des cabarets des années 30, mais avec une touche franchement éclatée. C’est justement grâce à cette singularité qui les a fait gagner le prix du jury au Cabaret du Festif (et le prix ecoutedonc.ca 2017 – on a bien hâte de les inviter à Québec). Ils ont réussi à faire pousser des cris d’animaux à la foule de plus en plus grandissante de la scène Desjardins. Bêtes de scènes, ne les manquez pas lorsqu’ils passeront près de chez vous. (Louis-Solem Perot)

    Valaire

    Valaire – Photo : Jacques Boivin

    Après une brève interruption du spectacle par l’averse, Valaire est venu réchauffer la foule comme il se doit. Avec leur musique tantôt électro, tantôt plus funk, la formation nous en a fait voir de toutes les couleurs. Ils ont des costumes, des chorégraphies, des cuivres, tous les éléments sont réunis pour que la fête commence. Après quelques chansons, on a même eu droit à une apparition surprise de notre Karim Ouellet national qui est monté sur scène pour quelques chansons. Plus leur spectacle avançait, plus l’ambiance était à la fête et le public sautait de partout. C’est à ce moment que j’ai saisis l’énergie du Festif: une foule de jeunes mordus de spectacles et de musique qui n’attendent qu’à passer un moment extraordinaire. Et ça pour de l’extraordinaire, vous êtes à la bonne place. (Louis-Solem Perot)

    Caravan Palace

    Loco Locass – Photo : Jacques Boivin

    Quand il n’y a qu’une scène sur un site et que tu ne veux pas faire attendre trop longtemps la foule entre deux spectacles tu fais quoi? Tu places Loco Locass dans un escalier extérieur surplombant la foule, je te jure que ton problème est réglé. Et c’est exactement ce que le Festif a décidé de faire juste avant Caravane Palace et c’était très bien joué.

     

    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin

    C’est avec les sens un peu amoindris (merci merci de ne pas choisir Coors comme bière officielle), que la foule, munie d’un enthousiasme débordant, accueillie la formation Française Caravane Palace. Leur spectacle est bien préparé, les musiciens sont virtuoses et la chanteuse n’a pas de difficulté à nous transmettre son énergie. L’électro-swing, ça rejoint tout le monde. C’est rythmé, original, impressionnant et ça fait danser. Et pour ça, Baie-Saint-Paul sait danser. Colotis Zoé, la chanteuse, a même lâché: « Je comprends mieux pourquoi on appelle ce festival ainsi ». Le public en redemandait encore et encore, c’était enivrant. C’était leur dernière date d’une tournée Nord-Américaine avant de préparer leur prochain album. Un excellent spectacle qui posa très bien le ton des prochains jours. (Louis-Solem Perot)

    Antoine Corriveau

    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    Le Festif nous conviait en primeur dans la chapelle des petites Franciscaines pour un concert de fin de soirée avec Antoine Corriveau. Dans ce décor à la fois majestueux et un brin inquiétant; deux qualificatifs qui s’appliquent également à l’artiste, la foule a eut droit à tout qu’un moment. Corriveau, dans son accoutrement habituel, s’est d’abord présenté seul avec sa guitare classique pour nous servir une version dépouillée de la merveilleuse pièce Rendez-vous, profitant au passage de la réverbération naturelle, un bonus fort appréciable tout au long du concert. Son trio de musiciens est ensuite apparu pour l’intense interprétation de Juste un peu. Ce fut la première preuve du travail remarquable du batteur Stéphane Bergeron, anciennement de Karkwa, dont le jeu est constamment en nuances et en inventivité rythmique. Le groupe a principalement puisé dans son dernier album Cette chose qui cognait au fond de ta poitrine sans pouvoir s’arrêter, soulignant au passage que la présentatrice de CHYZ (Émilie Rioux) est l’une des rares à avoir pu annoncer le groupe sans altérer le nom de son album. Il a ajouté que sa maison de disques n’aimait pas trop l’idée de ce long titre, mais après avoir eu la maturité de les questionner sur le pourquoi de cette hésitation, il est allé de l’avant avec ce titre casse-gueule.

    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    La foule à aussi pu profiter d’une nouvelle composition, un rare « downer » selon son auteur, une pièce sombre sur la rupture amoureuse; sujet de chanson populaire, mais ici exploité avec un angle prometteur. Il n’aura pigé qu’une paire de chansons sur son album précédent: une version quasiment psychédélique de Tu es comme la nuit ainsi qu’une magnifique version du Nouveau vocabulaire. Pour le rappel, Antoine Corriveau s’est armé d’un micro sans fil pour retrouver son groupe à l’arrière de la chapelle pour nous offrir une version ultimement inquiétante des Hydravions de trop à l’orgue. Cette première soirée fut une grande réussite, et on peut sans conteste supposer que le festival voudra réitérer l’expérience avec d’autres artistes. La barre sera cependant haute pour trouver un aussi bon « fit » que le divin Corriveau!… (Julien Baby-Cormier)

    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Émile Gruff – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Miss Sassoeur & Les Sassys – Photo : Jacques Boivin
    Photo : Marie-Laure Tremblay
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Valaire – Photo : Jacques Boivin
    Loco Locass – Photo : Jacques Boivin
    Loco Locass – Photo : Marie-Laure Tremblay
    Loco Locass – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Caravan Palace – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin
    Antoine Corriveau – Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    21 juillet 2017
    Festivals, Le Festif
    Antoine Corriveau, Caravan Palace, emile gruff, Le Festif!, Loco Locass, Miss Sassoeur et les Sassys, Valaire
  • [PHOTOS] Signaux de nuit (Pure carrière, Adam Strangler et The Blaze Velluto Collection), Le Cercle, 15 juillet 2017

    [PHOTOS] Signaux de nuit (Pure carrière, Adam Strangler et The Blaze Velluto Collection), Le Cercle, 15 juillet 2017

    (Texte et photos : Joanie Paquet)

    J’ai quitté prématurément le show de Gorillaz au Festival d’été pour me rendre au Cercle et aller profiter du dernier samedi de Signaux de nuit et surtout pour aller voir ces bands très intéressants en tête d’affiche, Pure Carrière, Adam Strangler et The Blaze Velluto Collection.

    Pure Carrière

    Tout a commencé avec le band de Québec, Pure carrière, un trio de musiciens que l’on peut également retrouver dans d’autres projets musicaux, tels que La Fête et Victime. Un trio aux sons attrayants pop-punk qui dégagent un plaisir palpable lorsqu’ils jouent ensemble sur scène. Pour une deuxième fois, j’ai été conquise de les voir en spectacle. Ils ont bien fait lever la soirée pour ensuite céder la place au groupe de la deuxième partie.

    Adam Strangler

    C’est le band Adam Strangler qui s’est joint aux festivités avec son pop-psychédélique pour continuer la soirée. Un band formé par Philippe Lavoie, Sven Nogarède, Jean-Philippe Bourgeois, Carl St-Louis. Ils ont réussi à garder la foule bien animée avec leurs singles de leur plus récent minialbum Key west.

    The Blaze Velluto Collection

    Enfin, c’est le groupe The Blaze Velluto Collection qui avait le contrat de terminer le dernier samedi de Signaux de nuit. Dès la première chanson, les pieds se sont soulevés du sol pour laisser place aux pas de danse des spectateurs. Ils ont joué leur succès de leur album Weatherman dont mes préférés M.Coyote, Morning Dew, Flower Girls et en rappel Someone Has Got to Go. Je recommande à tous de les voir au moins une fois en spectacle! Un plaisir garanti !

    Équipe ecoutedonc.ca

    19 juillet 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Signaux de nuit
  • [FEQ] Compte rendu, 16 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 16 juillet 2017

    Pour cette grande finale, nous nous sommes gâtés, même si ça voulait dire être à la même place que tout le monde en allant voir Muse. Ça ne veut pas dire qu’on n’a pas rempli notre mandat avec d’excellents artistes d’ici… et d’ailleurs!

    Lesbo Vrouven – Scène Fibe

    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin

    Y a-t-il une meilleure façon de commencer la dernière journée du FEQ que sous le soleil, avec le trio dance-punk le plus déjanté de Québec? Sam Murdock, Hugo Lebel et Jean-Christophe Bédard Rubin ont montré leur savoir-faire à une foule très familiale (ça change des bars) et plutôt limouloise (on reconnaissait pas mal de visages) venue pour danser et faire la fête. Le trio a présenté de nombreuses pièces de Griff Piff entrecoupées d’interventions souvent désopilantes de Murdock, qui disait à la blague qu’il devait remplir une heure de show avec une demi-heure de musique. Une petite bombe d’énergie qui a su nous mettre en appétit pour le reste de la soirée. (Jacques Boivin)

    Liana – Scène Hydro-Québec

    Liana – Photo : Jacques Boivin

    C’est en offrant une version explosive de « Crazy in love » de Beyonce que cette jeune chanteuse de Québec a su charmer les quatre juges de La Voix. C’est donc dans cette continuité que la jeune artiste entreprend sa carrière solo en offrant un mini-album en mars 2017. Ses chansons pop à très forte saveur R&B créent une atmosphère feutrée pimentée d’une voix puissante et très affirmée, le tout rappelant la vibe d’Alicia Keys. Bref, un matériel très radiophonique qui a tout ce qui faut pour plaire à un large public. (Christian St-Pierre)

    Beyries – Scène Loto-Québec

    Beyries – Photo : Jacques Boivin

    J’avais écouté l’album Landing et j’étais de base une fan de l’artiste. En arrivant sur place, celle qui mettait la table pour le spectacle spécial de Belle et Bum m’a complétement subjuguée. Dès les premières minutes de sa prestation, Beyries a montré ce dont elle est capable. Elle avait de l’énergie à revendre avec ses musiciens, entre autres Joseph Marchand et Alex McMahon. Sa choriste, Judith Little-Daudelin, a aussi été de la partie pour la chanson J’aurai cent ans, originalement faite avec Louis-Jean Cormier. Elle a réussi à faire revivre l’album hors de son format et à fort probablement gagné de nouveaux fans. (Marie-Eve Duchesne)

    Julian Taylor Band – Scène Hydro-Québec

    Julian Taylor Band – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    Bien à propos pour une soirée estivale, la musique de Julian Taylor a toutes les qualités chaleureuses du soul. Avec une voix d’un autre temps rappelant Sam Cooke, Al Green ou Smokey Robinson, l’Ontarien, flanqué d’une solide formation offre un matériel pop qui groove et qui flirte avec le funk mais, surtout avec la soul, brass et orgue B-3 en appui. Y a des moments où ça rock davantage, le tout pour laisser une excellente impression en cette soirée de clôture sur la scène Hydro (Christian St-Pierre)

    Mondo Cozmo – Scène Bell

    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin

    Louis Bellavance avait pris un gros risque en programmant la formation du charismatique Josh Ostrander, qui n’a même pas d’album complet à son actif (il sera lancé le 4 août prochain). De l’indie rock à saveur pop très accessible sans tomber dans le mièvre, une reprise enthousiaste de Bittersweet Symphony, une présence scénique assumée, même sur l’énorme scène Bell, on comprend pourquoi le public a bien accueilli la formation. Ces gars-là sont à surveiller! (Jacques Boivin)

    Ben l’oncle soul – Scène Hydro-Québec

    Ben l’oncle soul – Photo : Stéphane Bourgeois / FEQ

    La 50e édition du FEQ a connu une fin « crème glacée » sur la scène Hydro-Québec. Sucrée, crémeuse et réconfortante, la pop soul de Ben l’Oncle Soul était toute désignée pour un dimanche soir de juillet. Se la jouant Marvin Gaye par moments, un peu Bob Marley ou Usher par d’autres, c’est beaucoup de sensualité et de chaleur qui se dégagent de la prestation du chanteur français et ça donne envie de danser coller avec sa blonde en buvant du vin. Pendant que ça rockait sur les Plaines, ça groovait tranquille en ville et c’était parfait ainsi. Celui qui s’est fait connaître par une version de « Seven nation army » qui a fait le buzz sur YouTube a toutes les qualités pour prétendre perpétuer le grande tradition venue des années ’60. Un bien bon dessert pour cet autre banquet musical réussi à Place d’Youville. (Christian St-Pierre)

    Muse – Scène Bell

    Muse : Photo : Jacques Boivin

    Question de bien réaliser notre mandat, j’ai manqué tous les gros shows du Festival d’été (sauf Metallica, mais ça compte pas, j’étais là en tant que papa, pas en tant que blogueur). Je me suis dit que cette fois, j’allais me gâter. Et quoi de mieux qu’un groupe qui en met tout le temps plein la vue pour terminer ce 50e Festival d’été de Québec?

    Même si, visuellement, le concert de Muse allait être beaucoup plus sobre que ce à quoi il nous a habitués (festival oblige), la troupe de Matt Bellamy nous a gâtés… si on oublie la durée de la prestation (une heure trente, soit un programme de festival). Bellamy, déjà passablement énergique en temps normal, en a rajouté une couche, pendant que le bassiste Chris Wolstenholme et le batteur Dominic Howard battaient le rythme. L’avantage d’un programme aussi court? On coupe dans le gras (ce qui veut dire moins de pièces de Drones, à mon plus grand plaisir), on joue les bombes (Hysteria dès la troisième chanson… on appelle ça ne pas perdre de temps!) et on s’amuse comme des fous. Bellamy a même profité de Starlight pour aller prendre un petit bain de foule, donner des câlins et signer des albums!

    Muse : Photo : Jacques Boivin

    Seuls gros effets visuels à part les cubes derrière le groupe? Des ballons et des confettis, lancés pendant les dernières chansons du programme principal.

    Au rappel, le groupe a sorti les canons : Uprising et la toujours excellente Knights of Cydonia.

    Belle finale pour un beau festival! (Jacques Boivin)

    On vous présente notre bilan mardi. On a besoin de quelques heures de sommeil aujourd’hui!

    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Lesbo Vrouven – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Liana – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Beyries – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin
    Muse : Photo : Jacques Boivin

    Équipe ecoutedonc.ca

    17 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Ben l’oncle soul, Beyries, Festival d’été de Québec, Julian Taylor Band, Lesbo Vrouven, Liana, Mondo Cozmo, Muse
  • [ÉVÉNEMENT] La Noce – 8 juillet 2017 – Zone Portuaire de Chicoutimi

    [ÉVÉNEMENT] La Noce – 8 juillet 2017 – Zone Portuaire de Chicoutimi

    Comme nous n’arrivons pas à être partout en même temps, mais qu’on a des bien bons amis, on a demandé à Camille Goulet, ancienne trifluvienne, mélomane et jeune femme à la plume magnifique, de nous faire un résumé de son expérience à La Noce. 

    Salut La Noce, veux-tu ben m’épouser?

    Je n’ai jamais rêvé secrètement d’un mariage irréaliste comme ceux qu’on voit dans les films. Mais à ma grande surprise, en ce samedi 8 juillet 2017, l’envie d’épouser, non pas un homme en particulier, mais plutôt un événement musical au grand complet, s’est emparée de moi.

    En avril dernier, le divertissant et futé Philippe Brach, porte-parole de l’événement, nous invitait via un vidéo en direct du Pakistan, à La Noce du Saguenay, un événement auquel « faudrait être cave en osti pour pas se pointer » selon ses dires. Déjà « teasée » solide par sa publicité et la programmation qu’il annonçait, je me suis dépêchée de me trouver des billets. Quelques mois plus tard, le jour de La Noce arrivait.

    Après de multiples péripéties et quelques heures de route, j’arrive à Chicoutimi, l’âme emballée. La Zone Portuaire s’ouvre à moi. Accueillie par ceux qu’on appelle les Clowns noirs et un décor construit avec les personnages colorés que l’on retrouvait sur toutes les publicités de l’événement, j’entends déjà Le Gros Groupe offrir à une foule éclectique, quelques mélodies instrumentales. Il y a des « food trucks » pour tous les goûts et des artisans locaux qui occupent des kiosques pour nous offrir leurs produits. Les festivaliers se déplacent avec le sourire pendant qu’un célébrant offre des mariages à 10 $. C’est La Noce, t’sé. L’organisation a poussé le concept jusqu’au bout, au plaisir de tous. De mon côté, je me prends une bière et je me promène sur le site pendant que Mordicus pousse la note.

    L’horaire de l’événement était partagé sur deux scènes qui se succédaient merveilleusement. Après le spectacle de Mordicus sur la grande scène, Le Gros Groupe accompagné de Philippe Brach, prennent place sur la petite scène pour quelques chansons. Vers 15 h 30, le groupe éclaté Violett Pi (que j’adore) anime la grande scène. Tous costumés, les membres jouent des pièces tirées de leur premier EP ainsi que de leurs deux albums, devant des fans extasiés. S’en suivent des prestations alternées de LAB, Gazoline, puis Martel Solo en Duo qui nous offre de la musique pour nous accompagner pendant l’heure du repas.

    En début de soirée, c’est l’entrée en scène des Hôtesses d’Hilaire. En plus des pièces interprétées, on a droit à un spectacle d’humour de la part du chanteur Serge Brideau. Les fous rires éclatent sous une pluie fine qui nous quitte aussitôt. Sur la petite scène, les festivaliers assistent aux prestations de Chantier, Soucy et La Famille Bédard qui se relayent toujours avec celles de la grande scène. Vers 19 h 30, le très attendu Philippe Brach est acclamé par la foule. L’artiste offre comme toujours, un spectacle extraordinaire. Il parcourt la scène en sautillant et en dansant au travers de ses musiciens talentueux, tout en étant en parfait contrôle de sa voix à la fois puissante et mélodieuse. Sa chanson Si proche et si loin à la fois, interprétée en duo avec Klô Pelgag a su mettre en appétit les spectateurs pour la performance subséquente de cette dernière. La toute petite femme au talent immense, accompagnée de ses multiples musiciens chevronnés a su offrir un spectacle fabuleux. La clôture de La Noce s’est faite avec Les Goules, qui attirent, à chaque fois, de nombreux admirateurs nostalgiques et ardents. Tous hurlaient les chansons à l’unisson avec Kouna au micro. Pour les plus coriaces, La Noce prenait fin aux petites heures au Sous-Bois avec un « after ».

    C’est avec de beaux souvenirs, un léger mal de tête et le sourire aux lèvres que je lève mon chapeau et mon verre aux initiateurs de l’événement, les gars d’Ambiances Ambiguës, Éric Harvey et Fred Poulin ainsi qu’à Diffusion Saguenay pour cet événement original, festif, agréable et orchestré à merveille. Longue vie à La Noce!

    Camille Goulet, rédactrice invitée

    Crédit Photo : La Noce – Le Petit Russe 

    Équipe ecoutedonc.ca

    17 juillet 2017
    Événements, Festivals, La Noce
    Gazoline, Keith Kouna, Klô Pelgag, La Noce, Le Grod Groupe, Les Goules, Les Hôtesses d’Hilaire, Martel Solo, Mordicus, Philippe Brach, saguenay, Serge Brideau, Violett Pi
  • [FEQ] Compte rendu, 15 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 15 juillet 2017

    Émeraude – Scène Fibe

    La jeune formation de Québec est arrivée sur la scène Fibe, tout souriant, prête à nous livrer leur belle musique. Après un premier EP lancé il y a un an (ce premier maxi leur a d’ailleurs mérité une nomination au GAMIQ pour le meilleur EP pop), le groupe présentait hier soir beaucoup de nouvelles chansons en prévision de la sortie d’un nouvel opus dans les prochains mois. Leur musique, c’est de la «pop-rêveuse» à base de synthétiseurs joués par Marie-Renée Grondin et de belles paroles qui résonnent dans un écho bien plantant. À noter que le groupe n’utilise pas de batterie pour le rythme, Simon Tam se charge de battre la mesure avec des rythmes électroniques. N’étant pas toujours un grand fan de se genre d’approche, je dois avouer que c’était très à propos. Des synthétiseurs, une jolie voix qui porte de beaux textes en français, une énergie scintillante, il était difficile de ne pas passer un beau moment avec Émeraude. (Louis-Solem Pérot)

    Raton Lover – Scène Hydro-Québec

    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin

    Assister à un show de Raton Lover, c’est comme se retrouver à un comptoir avec de vieux chums. Tout le temps d’une bonne humeur contagieuse, les cinq gars de Quebec, toujours reconnaissants d’être sur scène, entretiennent une chaleureuse relation avec le public. Leur musique de vacances nous emmène dans une sorte de road trip musical sur les routes de campagne et ça donne envie de jouer dehors. Cousins québécois des Sheepdogs, les Ratons portent fièrement les influences des Allman Brothers, de John Forgerty, d’Octobre et de Richard Séguin. Bref, une ouverture parfaite pour une veillée dédiée au rock québécois. D’ailleurs, le groupe a remercié la foule de s’être réunie en grand nombre, soulignant ainsi qu’il est encore et toujours important de pouvoir continuer à faire du rock’n’roll en français en 2017. On ne peut qu’être d’accord. Merci les Ratons! (Christian St-Pierre)

    Mauves – Scène Fibe

    C’est toujours un plaisir de voir Mauve en spectacle. Alex Martel arborant un magnifique col roulé vert semblait prêt à nous présenter leurs chansons maintenant bien connues de plusieurs d’entre nous. Ce groupe sait très bien approcher les différents styles qu’ils présentent. Tantôt avec un style nous rappelant The Seasons (Longtemps), tantôt avec un rock plus lourd évocateur de Chocolat (J’ai tout essayé), le groupe de Québec est tellement solide qu’ils réussissent avec brio tout ce qu’ils font. Devant un public qui s’est rapproché pour leur prestation (nous pouvons constater la présence de quelques fidèles du Pantoum qui semblent bien connaître leurs chansons), la formation a surtout joué des chansons de son plus récent opus Coco. Je dois avouer que j’ai un faible pour utilisation de la guitare 12 cordes électrique qui donnent une brillance éclatante nous rappelant les sonorités de la côte ouest américaine dans les années 60. Les déhanchements d’Alex Martel et le joli jeu de guitare de Julien Déry nous ont beaucoup charmé, on a déjà hâte à leur prochaine prestation. (Louis-Solem Pérot)

    Émile Bilodeau – Scène Hyrdo-Québec

    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin

    Il s’est passé quelque chose lors de ce show. On entend souvent râler contre les milléniaux pour leur non-souci du français et des enjeux de leur époque. Et voilà que débarque un gamin qui prend position dans une langue solide et qui fait crier une meute de jeunes femmes. Le tout avec des drapeaux du Quebec en première rangée (!!!!). Voilà le phénomène Émile Bilodeau. À peine 21 ans, du talent plein la face, de la fougue, beaucoup d’intelligence et, surtout, pas de complexes pour le jeune auteur-compositeur-interprète qui pourrait passer pour le fils de Mononc Serge. À peine quelques mois après la sortie de son premier album, « Rites de passage », Bilodeau à réuni toute une génération pour chanter ses tounes au Carré D’Youville. Le succès est sans équivoque et l’amour instantané. Lucide et confiant, la recrue a déjà des airs de vétéran, ce qui le place dans la catégorie des joueurs de concession. Rien de moins qu’un prodige qui, comme son collègue Philippe Brach, entre autres, laisse présager de belles années à venir pour le Québec et sa chanson.

    Andy Shauf – Impérial Bell

    Le Saskatchewanais ouvrait le bal pour Foy Vance, hier soir à l’Impérial. Devant une foule compacte, Shauf a enchainé les chansons provenant de The Bearer of Bad News et The Party. Peu loquace, auteur-compositeur-interprète a parlé à la foule un minimum pour se concentrer sur la musique. Et musique, il y a eu! Les musiciens en forme circulaire permettait de bien voir les deux clarinettes, la guitare-basse, le clavier et la batterie. Les mélodies et les chansons m’ont captivées. Drink My Rivers a parti le bal de cette prestation, qui a été suivie par Hometown Hero. Plusieurs pièces ont été chaudement accueillies par la foule, comme The Party, Begin Again et Martha Sways. (Marie-Eve Duchesne)

    Yann Perreau – Scène Hydro-Québec

    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin

    L’ancien de Doc et les Chirurgiens n’a plus de réputation à se faire. L’opinion de la critique, autant que celle du public ne fait plus de doutes, Perreau est maintenant un incontournable de la chanson du Quebec. Avec son électro-rock fougueux et festif, il livre une performance intense, soutenue, sans compromis. Moment fort de la soirée pour le hit « J’aime les oiseaux » avec lequel le chanteur a transformé la Place D’Youville en boîte de nuit, se payant même le luxe de grimper jusqu’à la cime de la structure scénique pour saluer la foule. Mention aussi à la puissante « Le Bruit des bottes » et aux invités surprises. En effet, Perreau a eu la brillante idée de s’offrir l’appui de la nouvelle coqueluche de la pop québécoise et du Dernier Empereur Bantou. Laurence Nerbonne et Pierre Kwenders sont débarqués pour ajouter à l’énergie déjà atomique du show. Ce fut donc une conclusion à la hauteur de ce qui s’avère la meilleure soirée sur la Scène Hydro de ce 50e! (Christian St-Pierre)

    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Mondo Cozmo – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Émile Bilodeau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Yann Perreau – Photo : Jacques Boivin
    Émeraude – Photo : Marion Desjardins
    Mauves – Photo : Marion Desjardins
    Andy Shauf – Photo : Marion Desjardins

    Équipe ecoutedonc.ca

    16 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Andy Shauf, Émeraude, Émile Bilodeau, Festival d’été de Québec, Impérial, Mauves, Raton Lover, Scène Fibe, Yann Perreau
  • [PHOTOS] Signaux de nuit (Big Brave + Les Indiens) – Le Cercle, 13 juillet 2017

    [PHOTOS] Signaux de nuit (Big Brave + Les Indiens) – Le Cercle, 13 juillet 2017

    (Texte et photos : Joanie Paquet)

    Pour le marathon des 10 jours de signaux de nuit, ce jeudi c’était au tour de Les indiens
    et Big Brave à faire leurs prestations.

    La soirée a débuté avec le groupe montréalais Big Brave et ses sons lourds et graves dirigés par les musiciens et une voix des plus aigües qui n’était projetée par nul autre que la chanteuse. J’avais écouté quelques vidéos pour me faire une idée avant de les voir jouer au cercle, mais sinon, je ne les connaissais pas. Également, moi qui ne suis pas habitué avec ce style musical, j’ai été agréablement surprise de leur prestation.

    Pour terminer la soirée, c’est le groupe stoner rock Les indiens qui a donné une prestation tout en couleur. On sentait bien la ligne directrice de la soirée, des notes lourdes, des paroles pesantes, mais tout de même amené d’une manière à faire bouger la tête des gens.

    Une soirée musicale réussie pour les fans de stoner rock !

    Équipe ecoutedonc.ca

    16 juillet 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Big Brave, Le Cercle, Les Indiens
  • [FEQ] Compte rendu, 14 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 14 juillet 2017

    Pendant que le rédac-chef prenait une pause pour aller voir Metallica avec son grand garçon, le reste de l’équipe n’a pas chômé, comme en témoigne ce petit compte rendu!

    Val Thomas – Scène Fibe

    Val Thomas – photo : Sébastien Dion / FEQ

    À la scène Fibe, il y avait foule pour écouter Val Thomas, finaliste des Apéros FEQ. Elle avait une belle présence sur scène. Sa rock-pop qui rappelle les Joni Mitchell, Laura Marling et autres chanteuses à voix a fait taper du pied et a capté l’attention de son public. Celle qu’on avait vu lors de la vitrine à la Ninkasi seule à la guitare avait amené son band. Thomas a joué plusieurs pièces de son EP, Chronicles from the Cave, à paraître à l’automne, comme Maze et Wolf. Elle a aussi repris House of the Rising Sun de façon convaincante. (Marie-Ève Duchesne) 

    Laura Lefevbre – L’Anti Bar et spectacles

    Laura Lefevbre – photo : Philippe Ruel / FEQ

    J’étais très content d’enfin voir Laura en spectacle à l’Anti. On entend beaucoup parler d’elle un peu partout, elle a joué aux Francofolies et maintenant, elle nous présente son spectacle dans le cadre du FEQ. Elle a lancé son premier extrait «Alcaline» cet hiver et nous réserve un EP qui paraîtra dans les prochains mois. Sa belle voix d’alto porte des ambiances pour la plus part planantes. Pour ce qui est du groupe la supportant, on remarque que les même très bons musiciens de d’autres chanteuses qu’on a vu cette semaine sont présents pour l’accompagner (Antoine Lemieux-Rainfret, Étienne Doyon, Marco Noël et Joey Proteau). Portant un chandail Pink Floyd, et arborant une gance des Beatles, Laura Lefevbre a charmé son public avec ses chansons bien construites qui réconfortent. La jeune chanteuse donne une très bonne performance, son interprétation de ses chansons ainsi que de ses reprises sont toujours très senties et elle arrive très bien à s’approprier ses textes. On a beaucoup aimé sa reprise du «Dermatologue» de Klô Pelgag, avec du banjo joué par Joey Proteau, ce qui ajoute une approche plus folk roots à la chanson. Laura Lefevbre est une artiste à surveiller, on a très hâte d’entendre la suite! (Louis-Solem Pérot)

    The Beatdown – Scène Hydro-Québec

    The Beatdown – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    Dès les premiers instants du spectacle, le chanteur de ce band montréalais s’est réjoui de profiter de l’une des rares journées d’été du Festival. Une fois qu’on a entendu quelques pièces, on comprend sa joie. Dans un enrobage fort en reggae, The Beatdown envoie une fort agréable musique estivale, très enjouée et dansante. À un tel point que ça sonne un peu ska par tit-bouttes, les brass en moins, parfois funk et pas mal pop aussi. Ça rappel des fois certains bands des années 1990, quelque part entre Counting Crows et Sublime. Bref, j’avais l’impression d’avoir 18 ans. Un ben bon début de vendredi soir. (Christian St-Pierre)

    Harfang – Scène Loto-Québec

    Harfang – Photo : Marion Desjardins

    Même s’il y avait Metallica en même temps sur les Plaines, le parc de la Francophonie était bien rempli. Nos hiboux préférés de Québec ont mis la table pour une belle soirée. Le groupe formé de Samuel, Antoine, Alexis, David et Mathieu ont réussi à réchauffer l’atmosphère avec leur rock planant. Les transitions entre les chansons provenant la plupart de leur album Laugh Away the Sun se fondaient l’une dans l’autre. Harfang était visiblement content de jouer sur scène, eux qui ont assisté à plusieurs spectacles dans le passé à cet emplacement. Les chansons ont aussi été bonifiées par l’énergie des membres. En somme, un excellent spectacle pour la formation de Québec. (Marie-Ève Duchesne)

    The Souljazz Orchestra – Scène Hydro-Québec

    The Souljazz Orchestra – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    Soyons honnêtes, quand on parle de saxophone en 2017, on pense surtout à « Careless Whisper » et aux années 1980. Alors quoi penser d’un trio de saxs, accompagné d’un orgue (!?!?) et d’un drum? Et ben The Souljazz Orchestra a de quoi nous faire ravaler nos préjugés. Oui, le jazz dans le nom est tout justifié, mais c’est le Soul qui domine dans une prestation scénique sur la coche. Ils ne sont que cinq, mais ça sonne comme un big band, doublée de la fougue légendaire des ensembles soul. Sérieux, ça pète, ça groove et les textes politisés du groupe montréalais finissent de galvaniser une foule qui s’est manifestée avec un enthousiasme sincère et nourri. Un fini proche du funk des seventies et une virtuosité folle qui donne l’un des meilleurs spectacles de ce 50e sur la scène Hydro! (Christian St-Pierre)

    Groenland – Scène Loto-Québec 

    Groenland – Photo : Marion Desjardins

    C’était le party au parc de la Francophonie hier soir. La formation montréalaise, qui avait joué un Pop Up à la terrasse Dalhousie un peu avant sa performance sur la scène Loto-Québec était visiblement contente de jouer à Québec. Alternant entre des chansons de l’album The Chase et A Wider Space, le groupe a fait vibrer les gens rassemblés et les a fait participer sur plusieurs chansons. Ils ont aussi réussi à amener les chansons ailleurs en gardant le contact avec la foule. Les pièces Daydreaming, tout comme Immune ont reçu les acclamations des festivaliers. Il s’agit aussi d’une des dernières prestations de Groenland, car ils prendront dès la fin 2017 une pause d’une durée indéterminée. (Marie-Ève Duchesne)

    Amadou et Mariam – Scène Hyrdo-Québec

    Amadou et Mariam – Photo : Sébastien Dion / FEQ

    « Alooors ?!?? Est-ce que çaaa vaaa ?!?! » s’exclame l’artiste malien à une foule déjà conquise qui répond de tout son enthousiasme. Si la musique avait un sourire, elle aurait celui d’Amadou et Mariam. Leur afrobeat prend des allures de rock avec des envolées de guitares dont Amadou est le maître enchanteur. Le couple uni sur scène et dans la vie depuis plus de 30 ans démontre, ça va de soi, une complicité forte, ce qui contribue beaucoup à cette aura bienfaisante qui les rend attachants. Dès les premiers morceaux, on a l’impression de revoir de vieux amis. D’ailleurs, la masse de gens réunis malgré les Metallica de ce monde démontre hors de tout doute que le duo offre une musique sans frontières qui sème la fête partout où elle résonne. C’est l’amitié humaine dans toute sa splendeur! (Christian St-Pierre)

    Harfang – Photo : Marion Desjardins
    Groenland – Photo : Marion Desjardins

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    Équipe ecoutedonc.ca

    15 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Région : Québec
    Groenland, Harfang, Laura Lefebvre, Val Thomas
  • [FEQ] Compte rendu, 13 juillet 2017

    [FEQ] Compte rendu, 13 juillet 2017

    On n’a pas pu résister. On est allés voir The Who. Comme (presque) tout le monde. Mais on est aussi allés voir plein d’autres bons artistes pleins de talent!

    Lou-Adriane Cassidy – Scène Fibe

    Lou-Adriane Cassidy – Photo : Marion Desjardins

    La jeune artiste a déjà un parcours bien rempli pour son âge. Elle a participé à La Voix, participé au stage de Petite-Vallée, plus récemment, elle était dans l’aventure de Destination Chanson Fleuve, ce stage d’un mois qui s’arrêtait à Montréal, Québec, Tadoussac et Petite-Vallée pour des formations ainsi que des concerts dans chacune de ces destinations. Elle y a brillé en y remportant de nombreux prix comprenant une prestation à Belle et Bum, des prix en argent ainsi que le prix Vitrine ROSEQ. Sur scène, Lou-Adriane livre ses chansons intimes avec une belle voix chaude d’alto. En plus de sa voix qui l’a fait remarquer par les quelques deux millions de spectateurs à la télévision, Lou-Adriane est aussi une jeune auteure-compositrice qui nous propose de très beaux textes, surtout sur l’amour. On ne peut passer sous silence son groupe incroyable qui l’accompagne. Elle est entourée de Vincent Gagnon (Keith Kouna), Jessy Caron (Men I Trust) PE Beaudoin (Gab Shonk) et Simon Pedneault (Louis-Jean Cormier) qui n’ont plus besoin de présentations, étant tous dans de nombreux projets à Québec. Elle s’est bien s’entourée, c’est le cas de le dire; récemment les Sœurs Boulay ainsi que Philémon Cimon lui ont écrit chacun une chanson pour qu’elle l’interprète lors de ses spectacles. Nous avons tout intérêt à suivre attentivement la carrière de la jeune chanteuse. (Louis-Solem Pérot)

    High & Mighty Brass Band – Scène Loto-Québec

    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin

    C’est une orgie de groove qui nous attendait au Carré avec ce band new yorkais. Avec un ensemble de brass au complet (c’est le nom du band après tout), tuba compris, qui sonne la charge, les musiciens envoie un funk chargé et énergique, avec quelques saveurs soul et hip-hop, et qui fait peu de concessions. La cadence est soutenue et le publique endossé immédiatement. Ce n’est jamais simple d’ouvrir à 18h sur cette scène, mais le big band a su y faire, pour le plaisir des festivaliers sur place. (Christian St-Pierre)

    Amélie No – Scène Fibe

    Amélie No – Photo : Marion Desjardins

    Munie d’une voix très soul, Amélie No en a impressionné plus d’un lors de sa prestation. La jeune artiste soutenue par l’Ampli a elle aussi participé à l’aventure de La Voix. Et toute une voix elle a! Un mélange de soul un peu plaintif avec un vibrato jazz bien contrôlé appuie ses textes personnels et ses reprises. Elle chante exclusivement en anglais dans un emballage très rythmé et groovy. Le style me faisait un peu penser au fameux jam du mardi soir au District où beaucoup de musiciens de Québec s’affairent à jouer ce style bien senti. Amélie No est capable de très bien s’entourer aussi : Marco Noël (De la Reine), Jessy Caron (oui oui c’est le même que plus haut), Olivier Beaulieu (Karim Ouellet), Gabriel Desjardins (Coco Country Band). La scène Fibe était vraiment bien remplie ce soir là. J’oublie parfois que La Voix attire les foules… Tant mieux si ça peut permettre aux jeunes artistes d’avoir un public bien rempli! (Louis-Solem Pérot)

    Nicolas Michaux – Scène Loto-Québec

    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin

    Le Belge Nicolas Michaux, qui avait déjà joué plus tôt cette semaine sur la scène Fibe, était de retour, cette fois au parc de la Francophonie. La musique pop de Michaux, un brin mélancolique, parfois psychédélique, un brin rock and roll, toujours groovy à souhait grâce à la basse entraînante de Ted Clark, a fait sourire de nombreux spectateurs. La recette? Rien de trop compliqué : des paroles simples, toutes en contraste avec ce que la lourdeur de certains Européens, sur une musique vitaminée qui fait la part belle à la guitare. La recette prend, notamment grâce à la présence scénique des musiciens (Clément Nourry à la guitare et Morgan Vigilante à la batterie). Peu d’interactions verbales avec le public, mais de nombreux échanges de regards souriants. Et une reprise énergique des Velvet Underground pour finir! Il n’en fallait pas plus! La table est mise pour la suite de la soirée! (Jacques Boivin)

    Zagata – Scène Fibe

    Zagata – Photo : Marion Desjardins

    Après les deux chanteuses, la foule était maintenant bien dense et prête à accueillir Zagata. Ce groupe est en fait le projet mené par Jesse Proteau et appuyé par son frère, Joey Proteau (Ego Death). Le projet très solide s’imprègne tranquillement dans la culture pop-rock de Québec. La formation est très solide, les musiciens (du même calibre que les deux prestations d’avant) savent tous où et comment placer leurs interventions musicales pour permettre aux chansons d’être bien équilibrées. Ils ont un son très professionnel de très gros calibre. La formation dotée d’un immense potentiel commercial nous a fait penser un peu a un Coldplay plus rock, un Harfang plus pop-rock ou bien encore un The Franklin Electric, plus fort. Ils ont sorti leur premier EP à l’automne dernier ainsi qu’un single/clip vidéo dans les derniers jours. Les jeunes filles seront charmées par les frères Proteau et leur groupe très solide.

    Men Without Hats – Scène Loto-Québec

    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin

    Quel plaisir d’entendre (et de voir, surtout) un groupe qui a bercé mon adolescence! Sans perdre de temps, le groupe synth-pop lance son plus gros succès, Safety Dance, au plus grand plaisir d’un Pigeonnier rempli à craquer, malgré quelques problèmes de son qui gâchent un peu la sauce. Le leader Ivan Doroschuk, chemise à paillettes argent, était dans une forme dangereuse, dansant, faisant plein de poses au public, qui répondait par des cris et des applaudissements. Les chansons pop des années 1980 se sont ensuite succédées, entrecoupées de nouvelles chansons (de 2012, quand même) qui « fittaient » parfaitement avec les plus vieilles, dont Pop Goes The World, très chaudement accueillie. Sans compter ce moment où les gens ont reconnu cette reprise de SOS d’ABBA! À la fin de la prestation, le groupe, bon joueur, a repris Safety Dance, cette fois, sans pépins techniques. Nul besoin de vous dire que ça dansait joyeusement sur le plancher tout neuf! (Jacques Boivin)

    Jo Mersa Marley – Scène Hydro-Québec

    Quand on porte un nom aussi célèbre, il est difficile de ne pas susciter d’attentes, d’être fidèle à la tradition, tout en ayant son propre style. Le petit-fils de la légende jamaïcaine a rapidement réglé la question en reprenant à sa sauce « Three little birds » de son illustre patriarche. Entrée en scène réussie, les gens l’accompagnent enchantant, le sort est conjuré. Le jeune reggaeman a par la suite livré une performance, certes en accord avec son héritage, mais des saveurs pop, dancehall, voir même électro, parfois, donnent une teneur beaucoup plus contemporaine à son matériel. On a entendu d’autres classiques de familles tels « Satisfy my soul », « One love » et « Could be loved », quelque peu modernisées, le tout pour une prestation reggae réussie. (Christian St-Pierre)

    Les Trois Accords – Scène Loto-Québec

    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin

    Automne 2003, la chanson Hawaïenne fraie son chemin d’abord sur les ondes des radios universitaires puis celles des impénétrables radios commerciales. One.Hit.Wonder, me disais-je à l’époque. S’il y a longtemps que le groupe drummondvillois a prouvé que j’avais tord, hier soir ils en ont fait la démonstration par mille. Devant un parc de la francophonie archi-plein qui s’était soit trémoussé nostalgiquement soit royalement ennuyé devant les archaïques Men Without Hats, les Trois Accords ont enchainé leurs hymnes devant une foule ultra-réceptive. Sans artifice, ils ont d’abord entonné Dans Mon Corps et Les Amoureux qui s’aiment, le choix de succès ne manquant pas pour débuter un concert en force. Hawaïenne joué tôt dans le programme a vite fait de réveiller les plus récalcitrants. Gros coup de coeur aussi pour Exercice et Bamboula, deux pièces diablement efficaces pour « pimper » un concert. Tout ça est joué sans artifice, seulement 4 gars qui trippent sur scène et qui profitent visiblement du moment qui leur est offert.

    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin

    À constater la réaction de la foule devant les plus récentes Joie d’être gai, St-Bruno et surtout Les dauphins et les licornes (cette dernière éclairée par des milliers de lumières de téléphone), le groupe continue d’être suivi et n’a pas besoin de surfer sur les anciens succès. Il faudrait être d’une solide mauvaise foi pour ne pas passer un bon moment avec eux tant leur énergie et leurs conneries sont contagieuses. La recette fonctionne toujours proche de 15 ans plus tard. En fin de programme, entendre le parc entonner Saskatchewan fut d’ailleurs un des beaux moments du FEQ 2017. Cette dose de légèreté et de bonne humeur sera toujours appréciée et tant mieux si le groupe a confondu quelques sceptiques en chemin. (Julien Baby-Cormier)

    The Who – Scène Bell

    Oui on le sait, ce n’est pas dans la mission du blog de couvrir de tels shows, mais Louis-Solem est allé les voir hier entre deux shows et il n’a pas pu résister d’écrire quelques mots. Ces gars là sont des légendes. Point. Peut importe ce qu’on dira sur la voix quelque peu vieillissante de Roger Daltrey ou bien les problèmes de Pete Townshend avec ses effets de guitare, The Who, ça reste incroyable. Les gars ont ressorti leurs dance moves signatures : le lancer du micro de Daltrey ou bien le très énergique moulinet de bras de Pete. Pour plusieurs, c’était un retour en enfance, une façon de «parler de leur génération» (traduction libre), ou bien pour d’autres adolescents qui trippent encore sur le bon vieux rock, c’est une des rares occasions de voir ces légendes des années 60-70 qui ont marqué leur époque. (Louis-Solem Pérot)

    Chocolat – Impérial Bell

    Chocolat – Photo : Jacques Boivin

    Wow, wow, wow ce band là est bon, c’est peu croyable. La formation a maintenant 10 ans et déménage toujours autant, sinon plus. C’est le rock dans tout ce qu’il y a de plus rock. «Jimmy Hunt c’est l’homme de ma vie» peut on entendre d’une jeune fille en admiration devant le chanteur du groupe. Durant le spectacle, on n’a pas beaucoup pu entendre la voix de Jimmy Hunt; elle était noyée dans un océan de synthétiseurs et de guitares psychédéliques. La force de Chocolat : le son bien lourd qu’on aime tant ainsi que leurs très longues formes où les musiciens se laissent emporter dans une spirale de riffs éternels. Ces moments étirés jusqu’à l’extrême permettent au spectateur de se plonger dans une transe enivrante qui nous emporte. C’est un peu comme un mantra récité tellement de fois qu’il finit par faire partie de nous et ainsi nous faire méditer. Dans ce trip tribal et psychédélique, on a eu droit a quelques balades bien 60’s nous rappelant un peu les Beatles avec des sons de flûtes aux synthétiseurs ainsi que du beau son de piano. Parfois, la voix haut perchée de Jimmy Hunt et les guitares rock nous rappelaient un peu Led Zeppelin. Bref, c’était vraiment un show incroyable, on est entré en transe, le boss nous observait sauter partout du haut du balcon et on s’est bien éclaté. (Louis-Solem Pérot)

    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    High & Mighty Brass Band – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Nicolas Michaux – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Men Without Hats – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Les Trois Accords – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Chocolat – Photo : Jacques Boivin
    Lou-Adriane Cassidy – Photo : Marion Desjardins
    Amélie No – Photo : Marion Desjardins
    Zagata – Photo : Marion Desjardins

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    Équipe ecoutedonc.ca

    14 juillet 2017
    Festival d’été de Québec, Festivals, Région : Québec
    Amélie No, Chocolat, Festival d’été de Québec, High & Mighty Brass Band, Les Trois Accords, Lou-Adrianne Cassidy, Men Without Hats, Nicolas Michaux, The Who, Zagata
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