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    [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] Y’en a pour tous les goûts!
    Daniel Gélinas, Louis Bellavance et Arnaud Cordier étaient visiblement fiers de la programmation qu’ils venaient d’annoncer! – Photo : Jacques Boivin

    Le Festival d’été de Québec vient d’annoncer la programmation complète de sa cinquantième édition et il semble qu’on va devoir faire au moins une exception à notre règle et aller faire un petit tour sur les Plaines… parce que GORILLAZ va y être. Si vous capotez, sachez que nous aussi!

    Le FEQ nous a présenté une programmation où il y a de tout pour tout le monde, mais sérieusement, si on avait peur que les grosses annonces se soient faites au détriment de la profondeur, on s’est drôlement fourvoyé parce qu’on va avoir le plus grand des plaisirs à sillonner les différentes scènes du 6 au 16 juillet prochains.

    Louis-Bellavance, Arnaud Cordier et leurs complices nous ont concocté tout un cocktail. On vous sépare ça en trois catégories :

    On ne se peut plus

    Tout d’abord, un projet qui fait l’unanimité : Gorillaz, le projet multigenre complètement déjanté de Damon Albarn et Jamie Hewlett, débarquera sur les Plaines d’Abraham le 15 juillet. Les shows de Gorillaz sont tout le temps assez festifs (et visuellement délicieux) et on n’a aucun mal à croire que ce sera encore le cas… surtout que les pièces déjà présentées promettent un excellent cinquième album (Humanz, le 28 avril).

    Gab Paquet – Photo : Marion Desjardins

    Plus localement, rien ne nous rend plus heureux que de voir Gab Paquet en première partie de Michel Louvain (12 juillet). L’auteur de Consommations sur la même scène que le chanteur de La dame en bleu! Ça sent le beau moment! Juste avant, question de nous gâter un peu plus, on aura droit à un petit récital de… Francis Faubert!

    En ordre chronologique, maintenant :

    Le 6 juillet, il faudra faire la file longtemps si on veut voir Jacques Jacobus, mais surtout DJ Shadow, à l’Impérial Bell. On vous l’avait dit lors du dévoilement des 50 premiers noms, DJ Shadow est un des gros noms du hip-hop instrumental et le moi de la fin des années 1990 serait sûrement jaloux de notre chance de le voir dans un contexte quasi-intime!

    Il faudra également arriver tôt au Parc de la francophonie pour voir Wolf Parade le 7 juillet. Après une pause qui a duré quelques années, le groupe est de retour, et si on se fie à ce qu’on a vu à Osheaga l’été dernier, ça va être intéressant!

    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux

    On va sûrement retourner à l’Impérial Bell le 8 pour voir le combo Avec pas d’casque et Les soeurs Boulay. Une belle soirée tout en douceur… et on voudra rester pour le très irrévérencieux Orloge Simard, qui va finir le tout avec panache! Sinon, une soirée toute locale à L’Anti avec Floes et De la Reine, qu’on aime de tout notre coeur ici!

    Le 9, on va marcher sur Saint-Joseph et Dorchester : Prieur & Landry et Gazoline à L’Anti, puis IDALG et Death From Above 1979 à l’Impérial Bell! De quoi nous essouffler! Et si vous êtes plus pop, la scène Fibe va être des plus intéressantes avec Heat, Geoffroy et Le Couleur!

    Fred Fortin – Photo : Jacques Boivin

    Le 10, on va pouvoir revivre les moments magiques qu’on a vécu en octobre dernier avec le retour de Fred Fortin à l’Impérial Bell. La première partie ne sera pas piquée des vers non plus avec Ben Caplan & The Casual Smokers. Et bordel, Les Dales Hawerchuk qui vont encore rocker ça après Fortin… Encore une belle soirée!

    Il y a toujours des soirées déchirantes au FEQ et le 11 juillet en sera une : Les Goules et Lisa LeBlanc sur les Plaines? DakhaBrakha au Parc de la Francophonie? Phantogram et Arkells à l’Impérial? Jérôme St-Kant et Sara Dufour sur la scène Fibe? On s’arrache les cheveux.

    Le 12, après avoir fait le plein de Gab et Michel, on va redescendre à l’Impérial pour voir A Tribe Called Red, question de danser jusqu’aux petites heures.

    Le 13, on hésite ben gros entre la nostalgie de The Who et les vers d’oreille de Men Without Hats et Les Trois Accords.

    Groenland – Photo : Jacques Boivin

    Drôle de placement le 14 juillet… pendant que Voivid et Metallica seront sur les Plaines, est-ce qu’on va pouvoir entendre Harfang, Groenland et The Strumbellas? On l’espère, parce que c’est un maudit beau programme, même si les Strumbellas ont déjà joué deux fois au FEQ l’an dernier…

    Le 15, on ne voudra absolument pas manquer… Émeraude et Mauves à la scène Fibe, juste avant de faire un crochet pour voir Andy Shauf à l’Impérial Bell et de remonter le plus rapidement possible sur les Plaines pour voir Gorillaz!

    Yonatan Gat – Photo : Marion Desjardins

    Enfin, le 16, Liana et Ben L’Oncle Soul semble une belle option pour les gens qui, comme moi, ont déjà vu Muse assez souvent. Liana est seule dans sa catégorie à Québec! Au Pigeonnier, BEYRIES vous fera verser quelques larmes avec son folk sensible. De leur côté, les nouillorquais d’origine israélienne Yonatan Gat fermeront les livres à L’Anti avec une prestation qui se voudra enlevante.

    Nos valeurs sûres

    Si tout ce beau monde nous fait déjà vibrer, le reste de la programmation n’est vraiment pas piquée des vers :

    Le spectacle hommage à Richard Desjardins, le 6, est à ne pas manquer. On n’a pas plus de détails, mais on espère ben gros voir plusieurs artistes qui jouent sur l’album hommage qui sortira bientôt. Au Parc de la Francophonie, ça va rocker avec The Zombies et une légende folk-rock, Melissa Etheridge. The Barr Brothers, Bassekou Kouyaté & Amy Sacko risquent de faire entrer le public en transe à Place d’Youville. Enfin, les amateurs de folk francophone risquent d’être heureux avec Pierre-Hervé Goulet et Sarah Toussaint-Léveillé à la scène Fibe.

    Dead Obies – Photo : Jacques Boivin

    Le 7, les Plaines vont rapper avec Dead Obies et Kendrick Lamar. À Place d’Youville, Bernard Adamus va terminer une soirée Prix FEQ en beauté (on vous parle davantage des autres artistes dans les découvertes).

    Le 8, amateurs de rock pesant, Never More than Less, Crown the Empire et Pierce the Veil. Sur la scène Fibe, a-t-on besoin de vous présenter l’excellent Peter Peter? Et sur les Plaines, gageons que P!nk va faire danser des dizaines de milliers d’amateurs de pop!

    Gabrielle Shonk – Photo : Jacques Boivin

    Les amateurs de World, rendez-vous le 9 à Place d’Youville avec Samito, Mydy Rabycad et Pink Martini. Pendant ce temps, le 10, on ira peut-être faire une brève excursion sur les Plaines pour voir Gabrielle Shonk, qui est en feu! Les amateurs de rock commenceront la soirée à L’anti avec Les Trimpes et la termineront au même endroit avec Aut’ Chose. Francoeur est encore capable d’être le freak de Montréal, il va y avoir des flammèches!

    Le 11, si vous décidez de passer la soirée sur les Plaines, en plus des Goules et de Lisa, vous pourrez voir les très festifs Cowboys Fringants, qui célèbrent leurs 20 ans de carrière, alors que Manu Militari et Migos enflammeront le Pigeonnier. Si vous optez pour Phantogram à l’Impérial, vous pourrez également voir Tei Shi!

    Mettons que vous ne trippez pas sur Gab Paquet. Le 12, vous aurez quand même l’embarras du choix avec la soirée électronique : A Tribe Called Red, DVBBS, Fetty Wap (feat. Monty) et Flume feront danser les festivaliers toute la soirée. Au Parc de la Francophonie, Leif Vollebekk, Matt Holubowski et Bobby Bazini devraient charmer les amateurs de folk et de pop.

    Chocolat – Photo : Nicolas Padovani

    Le 13, si vous aimez le punk, vous voudrez aller voir Mute et MxPx à l’Impérial. L’after sera assuré par Chocolat. Et difficile de passer à côté d’Amélie Nault et Zagata à la scène Fibe.

    Le 14, Voivod et Metallica se feront entendre des kilomètres à la ronde avec leur metal hurlant. Si vous voulez vous éloigner, The Souljazz Orchestra et Amadou et Mariam offrent une musique du monde très intéressante. Du côté de l’Impérial Bell, ça va rapper avec Lary Kidd et Rymz. Et ça va rocker avec Caravane! La scène Fibe présente, de son côté, The Dirty Nil et The Damn Truth.

    Raton Lover – Photo : Jacques Boivin

    Le 15, on va regretter de ne pas voir Raton Lover, Émile Bilodeau et le toujours énergique Yann Perreau, mais si vous n’êtes pas archi-fan de Gorillaz, c’est une option des plus intéressantes pour passer une belle soirée.

    En clôture, si vous n’avez jamais vu Muse, dépêchez-vous d’y aller. Ils présentent un des meilleurs shows rock à l’heure actuelle. Le spectacle présenté par Belle et Bum devrait quant à lui être des plus éclectiques et présenter quelques beaux clins d’oeil aux 50 éditions du FEQ. Pis shit, voulez-vous vraiment manquer Lesbo Vrouven à l’heure du souper (Scène Fibe)?

    On a hâte de découvrir (ou de vous faire découvrir, c’est selon)

    Samuele – Photo : Jacques Boivin

    La programmation du FEQ, c’est aussi l’occasion de faire quelques belles découvertes. Moment parfait, donc, pour faire connaissance avec les nombreux finalistes des ApérosFEQ et plein d’autres artistes tels que Ria Mae (6, Parc de la Francophonie), Bixiga 70 et Throes + The Shine (6, place d’Youville), Damn The Luck et Tze Texas Redmecs (6, L’Anti), Brisa Roché (6, scène Fibe), Samuele, The Peptides et Corey Ledet & his Zydeco Band (7, place d’Youville), Leyla McCalla (7, Impérial Bell), Gypsy Sound System Orchestra (7, Impérial Bell et 8, place d’Youville), Common Dear, The Atomics et The Wooden Sky (7, scène Fibe), The Excitements (8, place d’Youville), The Beaches (8, scène Fibe), BROS (9, Impérial Bell et 10, place d’Youville), Tété et Nefe (10, scène Fibe), Faada Freddy (11, place d’Youville), Les ordures ioniques et Les sales majestés (11, L’Anti), Gilles (11, scène Fibe). Nicolas Michaux (12, scène Fibe et 13, parc de la Francophonie), High & Mighty Brass Band (12, scène Fibe et 13, place d’Youville), Jo Mersa Marley et Jesse Royal (13, place d’Youville), Lou-Adriane Cassidy (13, scène Fibe), The Beatdown (14, place d’Youville), Laura Lefebvre et Velvet Vice (14, L’Anti), The Dirty Nil (14, scène Fibe), Di Astronauts (15, scène Fibe), Mondo Cosmo (16, Plaines d’Abraham), Atsuko Chiba (16, Impérial Bell), The Dizzy Brains et The Glorious Sons (16, scène Fibe).

    Tout ça, et plus encore, pour la modique somme de 95 $!

    Pas besoin de vous dire qu’au sein de l’organisation du FEQ, on se bombe le torse (avec raison) : la programmation est festive, couvre tous les genres (on ne vous a pas parlé de tous les shows) et vaut le coup pour à peu près tous les festivaliers.

    Vous voulez en savoir plus ou acheter votre laissez-passer? Tous les détails sont sur infofestival.com.

    Jacques Boivin

    30 mars 2017
    Festival d’été de Québec, Nouvelles
    Festival d’été de Québec
  • À voir à Québec : 29 mars au 1er avril

    À voir à Québec : 29 mars au 1er avril

    Gros, gros, gros week-end en vue en termes de spectacles présentés à Québec. En plus des suggestions présentées par Marie-Michelle hier (quelques perles très émergentes s’y trouvent), on a quelques incontournables à vous suggérer :

    Mercredi 29 mars

    Jérome Casabon – Photo : Jacques Boivin

    On ne pourrait pas trouver mieux pour commencer la soirée : Jérome Casabon lance son premier album solo intitulé Pas pire content, qui sortira vendredi sur toutes les plateformes numériques (on vous en reparle). L’artiste de Québec nous présentera ses chansons au District Saint-Joseph dès 18 heures dans le cadre des ApérosFEQ. L’entrée est gratuite!

    Autre lancement d’album, cette fois au Cercle : Pierre-Luc Lessard lancera son deuxième opus intitulé Soyons géants. Moins éthéré et plus pop que le premier album, les fans d’Alex Nevsky (entre autres) devraient s’y retrouver. La première partie sera assurée par Alicia Deschesnes. Les portes ouvrent à 19 h 45. Billets

    Du côté de l’Impérial Bell, la soirée sera teintée de blues alors que l’homme-orchestre Steve Hill viendra en mettre plein les oreilles aux mélomanes. On nous promet un spectacle rugueux! La première partie sera assurée par Matt Andersen. Spectacle : 20 h. Billets

    Louis-Jean Cormier, Impérial Bell, 11 novembre 2016

    La Fondation du Cégep Garneau présente sa 19e soirée culturelle à l’auditorium du Cégep. En vedette : nul autre que Louis-Jean Cormier, qui présentera son magnifique spectacle solo Les passages secrets. Les billets ne sont pas donnés (20 $ pour les étudiants, jusqu’à 150 $ pour les autres), mais une communion avec le beau Louis-Jean, c’est toujours agréable. 20 h. Billets

     

    Jeudi 30 mars 2017

    Caravane – Photo : Jacques Boivin

    À la salle multi du complexe Méduse, on vous propose une soirée sous le thème de la prohibition nommée Omerta. En plus de pouvoir faire une contribution à la Fondation de Lauberivière, vous aurez l’occasion de voir trois bands qui savent mettre le feu à la place : Gazoline, Caravane et Rednext Level. La soirée commence à 18 h avec un cocktail en compagnie des artistes et des artisans. La partie musicale commence à 20 heures. Billets

    District St-Joseph, 26 mai 2016

    Du côté de L’Anti, Joseph Edgar est de retour pour nous présenter les chansons de Ricochets (et de ses autres albums). Au menu : du folk-rock aux racines acadiennes, québécoises et très américaines. On va avoir ben du plaisir à faire du headbanging sur Overdrive Voodoo et à crier OÙ EST L’AMOUR sur Appel général. La première partie sera assurée par Ben Claveau. 20 heures. Billets

    Au Cercle, les amateurs de hip-hop, trap et future bass apprécieront le spectacle du DJ prometteur Pham. La première partie sera assurée par Tibe, Lili Cherry et Wolfer. Portes : 21 h 45. Billets

    Vendredi 31 mars

    Le Cercle sera des plus festifs avec le retour de la formation Gypsy Kumbia Orchestra et de Tremendo Pico. Portes : 20 h. Billets

    Samedi 1er avril

    Le Bal du Lézard accueille deux artistes talentueux : Laura Babin et Arriola. La soirée commencera avec le rock feutré et atmosphérique de Laura Babin, qui sera suivi par la pop électro d’Arriola. Une belle soirée pleine d’ambiances. Portes : 20 h. 10 $ Le concert sera retransmis en direct sur les ondes de CKRL 89,1.

    À l’Impérial Bell, on va pouvoir assister à la traditionnelle grande débarque avec Bodh’aktan, Pépé et sa guitare (en solo… ça veut tu dire sans sa guitare?) et Ryan Kennedy. 20 h. Billets

    Jacques Boivin

    29 mars 2017
    Nouvelles, Région : Québec
    Le Capitole de Québec, quebec, Spectacles
  • [SPECTACLE] ApérosFEQ – Louis-Philippe Gingras, District Saint-Joseph, 22 mars 2017

    [SPECTACLE] ApérosFEQ – Louis-Philippe Gingras, District Saint-Joseph, 22 mars 2017

    En ce beau mercredi de printemps tout neuf, nous avions rendez-vous avec l’auteur-compositeur-interprète Louis-Philippe Gingras, qui a fait l’aller-retour à Québec pour chanter, seul, quelques chansons de son répertoire. Malheureusement, nous étions très peu à avoir répondu à l’appel et la petite salle de la rue Saint-Joseph semblait un peu grande…

    Ce n’est pas grave, si la quantité n’y était pas, la qualité, elle, y était certainement, et même ce petit couple qui ne semblait pas trop savoir ce qu’il faisait là (et que Gingras a confondu avec le jury) a écouté très poliment les propositions de l’Abitibien d’origine.

    Bien entendu, nous avons eu droit à quelques chansons de l’excellent album La troisième rangée, paru l’automne dernier, notamment Tigre géant, encore plus sympathique live, toute nue, avec Gingras qui se lâche lousse! D’ailleurs, le jeune homme, qui ne fait rien comme les autres, a profité de sa présence à un concours pour présenter quelques nouveaux morceaux (et prendre le temps de bien les présenter), dont cette pièce intitulée Mon père où il se prend pour le fils de Cliff Burton (les rumeurs ne sont pas vraies, en passant).

    Même assis, seul à sa guitare, Gingras a toute une présence scénique, et son folk aux accents très country s’écoute avec un grand bonheur. L’homme est généreux, prend le temps de transmettre sa passion avec son public et son humour bon enfant fait du bien, sans qu’il ait l’air d’un clown.

    Passage réussi, donc, pour Gingras, et on ne peut qu’espérer que les Plaines seront bondées à son prochain passage. Tel est son souhait.

    Louis-Philippe Gingras, Apéros FEQ – District Saint-Joseph, 22 mars 2017
    Louis-Philippe Gingras, Apéros FEQ – District Saint-Joseph, 22 mars 2017
    Louis-Philippe Gingras, Apéros FEQ – District Saint-Joseph, 22 mars 2017
    Louis-Philippe Gingras, Apéros FEQ – District Saint-Joseph, 22 mars 2017
    Louis-Philippe Gingras, Apéros FEQ – District Saint-Joseph, 22 mars 2017
    Louis-Philippe Gingras, Apéros FEQ – District Saint-Joseph, 22 mars 2017

    Jacques Boivin

    27 mars 2017
    Apéros FEQ, Région : Québec
    Apéros FEQ, District Saint-Joseph, la troisième rangée, Louis-Philippe Gingras, Simone Records
  • [SPECTACLE] The Franklin Electric (+ Woodlock), Impérial Bell, 25 mars 2017

    [SPECTACLE] The Franklin Electric (+ Woodlock), Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017

    L’Impérial Bell était plein à craquer ce samedi soir pour la visite (fort attendue) du groupe Montréalais The Franklin Electric. La formation dirigée par Jon Matte a lancé il y a peu un deuxième album intitulé Blue Ceilings (Indica), qui avait reçu des critiques plutôt positives et qui a plu autant aux fans de Local Natives qu’à ceux d’Of Monsters and Men. On allait passer une belle soirée de folk-pop un brin atmosphérique, et c’est bien ainsi!

    Le groupe avait emmené avec lui un dispositif scénique assez impressionnant : grande toile de fond, éclairages complexes, on n’allait pas en avoir que plein les oreilles! Eh bien, on en a aussi eu plein la vue! Faut dire que le groupe compte de nombreux fans au Québec et que les moyens sont à l’avenant.

    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017

    Commençant en douceur, le groupe a su créer un crescendo, l’intensité et la participation de la foule grimpait d’un cran à chaque chanson. Le fait que les chansons de Blue Ceilings sont moins introspectives que celles de l’album précédent y a sûrement un petit quelque chose à voir. Ça n’a pas empêché Matte et ses acolytes (tous en pleine forme et heureux d’être là) de se lancer dans quelques chansons de This is how I let you down, le premier album du groupe. Pour un néophyte comme moi, ces chansons étaient faciles à reconnaître, le public les chantait en choeur avec le groupe avant d’applaudir à tout rompre.

    Qu’il soit à la guitare, au piano ou à la trompette, Jon Matte captive toujours autant l’attention. Faut dire que ses interventions, presque toutes en français, ont un charme fou elles aussi! Matte nous a rappelé son premier passage à Québec (au Cercle, il y a sept ans) et combien il est heureux de jouer ici, où il se sent à la maison.

    Quant aux chansons, celles-ci prenaient facilement leur envol en compagnie de ces éclairages savants, qui nous donnaient aussi envie de battre des ailes (d’ailleurs, ça a tapé des mains à quelques reprises sans que le groupe ait à nous inviter à le faire). Le folk-pop de The Franklin Electric est taillé sur mesure pour la scène avec ses belles envolées, ses harmonies vocales fort réussies et ses moments plus explosifs qui ponctuent les douces chansons de Matte et donnent l’occasion aux spectateurs de manifester leur plaisir.

    Après un généreux rappel (où on a pu entendre une reprise d’une chanson de nul autre que Gordon Lightfoot), le public est reparti à la maison ravi. The Franklin Electric m’a une nouvelle fois montré à quel point il est efficace sur scène. On sera là au prochain rendez-vous!

    Woodlock

    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017

    Le trio australien Woodlock a lancé les festivités avec un folk-pop qui, sans déborder d’originalité, a été livré avec un enthousiasme contagieux. Le trio, composé des frères Zech et Eli Walter (guitares et voix) et de Bowen Purcell (percussions) livre, sans prétention aucune, des chansons qu’un fan de The Franklin Electric et Half Moon Run pourrait aisément aimer. Derrière ses baguettes, Purcell a un sourire qui ne veut pas mourir pendant que les deux frères Walter s’échangent des regards complices. Les harmonies vocales sont au poil, les mélodies sont accrocheuses et les petites filles, qui semblent remplir la salle ce soir, sont aux anges. (Dernière toune) Le beau Jon a de la concurrence!

    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017
    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017
    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017
    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017
    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017
    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017
    Woodlock, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017
    The Franklin Electric, Impérial Bell, 25 mars 2017

    Jacques Boivin

    27 mars 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Impérial Bell, The Franklin Electric, Woodlock
  • [ALBUM] Mat Vezio – « Avant la mort des fleurs cueillies »

    [ALBUM] Mat Vezio – « Avant la mort des fleurs cueillies »

    On a envie de crier IL ÉTAIT TEMPS!

    Après nous avoir donné un avant-goût prometteur l’année dernière au Cabaret Festif! de la relève (« Le genre de prestation qui nous fait dire J’ai hâte à l’album, je vais pleurer tout le long en l’écoutant »), Mat Vezio nous présente enfin Avant la mort des fleurs cueillies, une magnifique collection de douze pièces logées à l’enseigne de la pop de chambre.

    Pour l’occasion, Vezio s’est drôlement bien entouré : Antoine Corriveau à la réalisation et à divers instruments, Mélanie Boulay et Amylie aux choeurs, Marianne Houle au violoncelle et aux arrangements de cordes, ainsi que quelques autres musiciens talentueux se sont joints à lui pour enregistrer l’album.

    Dès les premières notes d’Au nord, on devine assez bien où Vezio veut s’en aller et on monte sans réserve dans le train. Les choeurs d’Amylie et de Mélanie Boulay rappellent ceux qu’on peut retrouver sur certaines pièces de Cohen. Vezio, lui, chante un brin nonchalemment. C’est doux, c’est beau, et ça contraste joliment avec Fukushima, un folk langoureux aux guitares bluesées (salut Louis-Philippe Gingras).

    L’étiquette « pop de chambre » colle particulièrement à La mort est une comédienne qui vous ignore, avec ses cordes luxuriantes qui accompagnent la voix de Vezio (qui me rappelle Stuart Murdoch de Belle and Sebastian, ici). Y’a de la couleur ici, ça complète bien les paroles tristounettes. Sur L’automne de Buffalo, Rose Normandin ajoute beaucoup de chaleur avec son cor français. Le mélange avec les cordes se fait savoureux tout en étant complètement différent de ce qu’on pouvait entendre la dernière fois qu’on avait entendu pareille combinaison (salut Antoine Corriveau). On se sent léger.

    On avait déjà entendu Ce jour-là, le premier extrait de l’album qui nous a déjà fait verser quelques larmes. Cette chanson-là, elle serait déjà parfaite juste guitare-voix, mais on est content que Corriveau ait convaincu Vezio d’ajouter quelques textures à ses compositions. Les choeurs sont encore parfaits et ajoutent beaucoup d’émotion au texte déjà assez chargé.

    L’ambulancière est un oreiller

    L’ambulancière est une orchidée

    Après tant de légèreté musicale, il fallait bien quelque chose d’un peu plus lourd. Encore une fois, Gingras se joint à la bande pour jouer de la guitare électrique sur Adèle, probablement le morceau le plus rock de l’album. De son côté, Ton cinéma réussit à être à la fois aérienne et groovy. On se ferme les yeux, on tape du pied, on écoute Vezio inviter son interlocuteur à regarder en avant et prendre son temps.

    Pour Les appeaux, Vezio a invité Laura Sauvage à l’accompagner. Belle chanson toute dépouillée qui laisse toute la place aux deux chanteurs et au texte fort imagé.

    Une réflexion s’impose une fois arrivé à la chanson Les files d’attente : on voyage beaucoup sur cet album. Après être allé à Fukushima, on parle d’avions, de files d’attente, de l’Île des naufragés, de l’Arizona… tout ça avec une toute petite touche de country dans le ton. Réparer les départs a un titre assez évocateur. Ça commence en douceur, mais cette fois, le refrain gagne en intensité et prend un petit air de Beck période Morning Phase. C’est aussi hot que ça en a l’air. Assez en tout cas pour réussir à mettre le feu à l’eau.

    L’album se termine sur Paranoïa, une autre chanson qui serait parfaite toute nue, mais qui prend une tournure majestueuse avec l’ajout du piano et du cor français.

    Mat Vezio a travaillé trois ans sur cet album. Ça paraît. On doit chercher très fort pour trouver des points faibles, soulever tous les tapis pour trouver un brin de poussière ou deux. Vezio a composé de belles chansons qui auraient sûrement été très satisfaisantes sans tous les riches arrangements qui les accompagnent. Mais voilà, ces arrangements, ils semblent s’être intégrés tout à fait naturellement. Il n’y en a pas trop, et il n’en manque pas du tout non plus. Elles ajoutent une grande valeur à la proposition, tout en permettant à Vezio de les jouer seul à la guitare si jamais le coeur lui en dit.

    Avant la mort des fleurs cueillies est un bel album, tant sur le plan de la musique que des textes, qui révèlent que Vezio ne sait pas manier que des baquettes, il est également très bon avec une plume. Pour un premier opus complet, c’est une maudite belle réussite. OK, les attentes étaient quand même élevées, Vezio n’est pas une recrue sur la scène musicale, loin de là. Il est toutefois allé chercher les bonnes personnes pour l’accompagner et créer avec lui un univers qu’on a envie d’explorer. Un univers bien à lui, par dessus le marché.

    À écouter pendant qu’on rêvasse en regardant la neige fondre doucement.

    [bandcamp width=100% height=120 album=1455110407 size=large bgcol=ffffff linkcol=e99708 tracklist=false artwork=small]

    Jacques Boivin

    17 mars 2017
    Albums
    Avant la mort des fleurs cueillies, Mat Vézio, Simone Records
  • [ALBUM!] Ombre! – « Hymne à la nuit »

    [ALBUM!] Ombre! – « Hymne à la nuit »

    Ombre!, c’est le projet de Dany Asselin, qui a déjà collaboré avec de nombreux artistes. Il propose aujourd’hui son deuxième EP intitulé Hymne à la nuit, une collection de quatre pièces à saveur folk longuement mûries.

    La pièce-titre, qui débute le mini-album, donne le ton : Ombre! nous plonge dans un univers doux comme un rêve, composé de nombreuses textures qui se superposent joliment. Asselin s’exprime dans des mots simples, avec une voix un brin éthérée, qui colle bien à la musique. Rester dans le moule a une structure plus conventionnelle, mais Asselin a réussi à l’enrober une fois de plus avec des arrangements bien travaillés. Faire mentir tes présages est tout simplement magnifique avec son piano à l’arrière-plan. Le maxi se termine sur Le temps d’un doute, qui propose une ligne mélodique plutôt audacieuse, qui permet de terminer le rêve comme celui-ci a commencé.

    Hymne à la nuit, qui a été enregistré dans un studio maison, est une maudite belle job d’artisan qui a bien compris qu’il ne suffit pas de proposer un folk mélancolique pour faire de la musique de qualité, il faut aussi faire preuve d’un minimum d’audace.

    Ombre! lancera Hymne à la nuit à la Librairie Saint-Jean-Baptiste ce samedi 11 mars. Ce sera pour vous l’occasion d’entendre ces jolies chansons interprétées en direct dans une des salles les plus réputées pour la qualité d’écoute des spectateurs. Parfait pour plus ample connaissance! Contribution volontaire (qu’on souhaite, comme toujours, proportionnelle au plaisir qu’Ombre! vous procurera).

    L’album est disponible sur iTunes et Spotify.

    Jacques Boivin

    10 mars 2017
    Albums
    Hymne à la nuit, Ombre!
  • À voir à Québec : 9 au 12 mars

    À voir à Québec : 9 au 12 mars

    Mercredi, Marie-Michelle vous avait proposé quelques perles triées sur le volet. Aujourd’hui, on fait le tour des principaux spectacles présentés à Québec ce week-end!

    Attention, y’en a beaucoup, et pas les moindres!

    Jeudi 9 mars

    Liana Bureau lance (enfin) son EP intitulé Prime Time au Maelstrom Saint-Roch. On l’a écouté, c’est du bonbon (on vous en reparle bientôt). Enfin du RnB de qualité à Québec! Préparez-vous à groover doucement dans le petit café de la rue Saint-Vallier. La première partie sera assurée par l’excellent groupe Floes. N’arrivez pas trop tard, ça devrait être pas mal plein! Portes : 19 h 30 / Spectacle : 20 h 30. Billets

    Suuns – Photo : Jay Kearney

    SUUNS est de retour à Québec pour un concert au Cercle pour nous présenter les pièces de sont plus récent album Hold/Still, un album qu’on décrit « comme un objet énigmatique, une suite musicale à la beauté étrange et à l’interprétation méticuleuse qui englobe les contraires et fait de la distorsion cognitive une vertu.Une oeuvre qui ne cède pas facilement ses secrets. » Première partie : Sarah Davachi. Portes : 20 h / Spectacle : 21 h. Billets

    Alex Nevsky – Photo : Jacques Boivin

    On pense que ça va faire des la la la à l’unisson à l’Impérial Bell avec le retour du grand Alex Nevsky, venu nous chanter les pièces de Nos eldorados. Au menu : de la pop lumineuse et accrocheuse. Juste avant, on pourra voir l’énergique Laurence Nerbonne et ses nombreuses bombes tirées de sont excellent album XO, ainsi que Ria Mae, un jeune auteure-compositrice-interprète haligonienne. Portes : 19 heures / Spectacle : 20 heures. Billets

    Vendredi 10 mars

    Mauves – Photo : Jacques Boivin

    On ne peut pas ne pas vous convier au magnifique triple plateau concocté par le Cercle pour lancer la fin de semaine : Medora (qui nous promet de nombreux nouveaux airs), Mauves (le groupe le plus coco du Québec, qui nous promet de nombreux vieux airs) et Dear Criminals (qui a plein de nouveau matériel à présenter, dont les pièces inspirées par le film Nelly). Une maudite belle soirée en perspective! Portes : 20 heures / Spectacle : 21 heures. Billets

    Si vous aimez ça quand ça bûche, vous serez gâtés à La source de la Martinière, qui présente Strigampire, Meet the mailman et Skyhex. Quand on parle de chansons déchaînées et de mélodies aux rythmes effrénés, on se dit que ça va faire un joyeux headbanging devant la scène. 21 heures. Billets

    Y’a aussi Matt Holubowski à L’Anglicane et Charlotte Cardin à l’Impérial Bell… mais c’est complet. Désolé!

    Samedi 11 mars

    Joëlle Saint-Pierre – Photo : Jacques Boivin

    Avez-vous déjà entendu la jeune vibraphoniste Joëlle Saint-Pierre? Non? Mais qu’attendez-vous, mautadine! On a eu un gros coup de coeur pour son excellent album Et toi, tu fais quoi? sorti il y a déjà un bout de temps. On l’a vue jouer de son vibraphone, qui est un match parfait pour sa douce voix. Vous voulez faire amende honorable? Elle sera au Palais Montcalm avec ses talentueux musiciens ce samedi à 20 heures. Vous allez être charmés! Billets

    Bears of Legend. Photo : Izabelle Dallaire

    Du côté de l’Impérial Bell, on aura droit au talentueux septuor trifluvien Bears of Legend, qui propose (si vous ne le saviez pas) un folk orchestral avec une petite touche de progressif. Un univers des plus imagés au sein duquel vous ferez un maudit beau voyage. En première partie, un autre groupe qui propose un genre de folk orchestral, mais cette fois avec une belle touche de jazz : Bellflower. Portes : 19 heures / Spectacle : 20 heures. Billets

    Du côté de la Librairie Saint-Jean-Baptiste, l’artiste Ombre! lancera son EP Hymne à la nuit. On va vous parler du EP d’ici samedi, mais si vous le souhaitez, vous pourrez entendre la folk feutrée de Dany Asselin dès 19 h 30 dans ce lieu propice à l’écoute. Contribution volontaire.

    Dimanche 12 mars

    Peter Peter

    De la grande visite à Québec : Le Montréalo-Parisien d’origine saguenéenne Peter Peter vient présenter son tout nouvel album, Noir Eden, au Cercle. La pop-électro savante de Peter Peter mélangée à ses propos pas toujours jojos (quoique Loving Game est plutôt lumineuse, n’est-il pas?) est une façon parfaite de terminer la fin de semaine. La première partie sera assurée par Barbagallo, que vous connaissez peut-être en tant que batteur de Tame Impala, et qui vient également de lancer un album intitulé Grand chien, lui aussi résolument pop. Douze camions ouvrira la soirée derrière les platines. Portes : 19 heures / Spectacle : 20 heures. Billets

    LOS – Photo : Catherine B Photographie

    On les voit souvent, mais on sait que plusieurs d’entre vous aimez les voir aussi souvent que possible : Los est de retour à L’Anti Bar et spectacles, question de nous chatouiller les oreilles avec les chansons de son excellent Big Surf. Le groupe sera accompagné d’une autre bande de rockeurs au coeur tendre, la formation néo-brunswickoise Little You Little Me. Portes : 20 h / Spectacle : 21 h. Entrée : 12 $ à la porte.

    Jacques Boivin

    9 mars 2017
    Nouvelles, Région : Québec
    3 E, Alex Nevsky, Barbagallo, Bears of Legend, Bellflower, Boîte Béluga, Charlotte Cardin, Dear Criminals, Douze Camions, Floes, Impérial Bell, Joëlle Saint-Pierre, L’Anglicane, L’Anti Bar et spectacles, La Source de la martinière, Laurence Nerbonne, Le Cercle, Liana, Librairie Saint-Jean-Baptiste, Little You Little Me, LOS, Maelstrom Saint-Roch, Matt Holubowski, Mauves, Medora, Meet the Mailman, Ombre!, palais montcalm, Peter Peter, Productions Arte Boreal, Ria Mae, Sarah Davachi, Skyhex, Strigampire, suuns
  • [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] 50 ans, 50 noms

    [FESTIVAL D’ÉTÉ DE QUÉBEC] 50 ans, 50 noms

    C’est ce midi que les organisateurs du Festival d’été de Québec devaient dévoiler la programmation de leur 50e édition. On savait qu’il y allait y avoir de très gros noms (on a quand même déjà annoncé Metallica et Muse), mais on avait bien hâte de voir qu’est-ce que le FEQ avait en réserve pour nous, amateurs de découvertes et de scènes à échelle humaine.

    À midi précises, on nous a présenté 50 artistes en 50 minutes. Concept!

    Alors, est-ce qu’en plus des gros noms, le Festival a relevé le pari de la profondeur? C’est ce qu’on va découvrir un peu plus bas.

    Les grosses pointures

    En plus de Metallica et Muse, on pourra voir de très grosses pointures sur les scènes principales du Festival, notamment : Kendrick Lamar, qui est considéré comme un des rappeurs les plus influents de sa génération; P!nk, une icone pop; Melissa Etheridge, qui n’a pas pris une maudite ride; Les Cowboys fringants, un des seuls groupes québécois à être capable de remplir les Plaines à lui seul; ainsi que la légende du hip-hop instrumental DJ Shadow (maudite belle surprise, à mon avis).

    Les incontournables

    Fred Fortin

    De nombreux artistes moins connus que ces grandes vedettes et légendes vont également nous faire vibrer au début du mois de juillet : Le prodige australien de la pop électro Flume; les cols bleus du rock indépendant ontarien Arkells; le folk (juste assez) sale de Bernard Adamus; Dead Obies, qui est au sommet de l’échelle du rapqueb présentement; Fred Fortin, qu’on aime d’un amour sincère et inconditionnel; Groenland, qui propose une pop orchestrale qui sied à merveille à la voix soul de Sabrina Halde;

    Lisa LeBlanc

    Les Soeurs Boulay, dont le talent n’a d’égal que leur humour et leur authenticité; Les Trois accords, qui fabrique des vers d’oreille comme personne; Lisa LeBlanc, toujours aussi rockeuse, qu’elle chante en anglais ou en français; Matt Holubowski, qui prend de plus en plus de place sur la scène québécoise; Men Without Hats, qui vont nous faire danser sur les airs de Safety Dance, Pop Goes the World et bien d’autres; les légendaires MxPx, qui vont nous offrir leur punk-rock vitaminé; Phantogram et son électro-pop sans pareil; le rappeur québécois Rymz; The Barr Brothers (qui n’ont pas besoin de présentation), qui seront accompagnés du musicien malien Bassekou Kouyaté et de sa conjointe, la chanteuse Amy Sacko; The Strumbellas (que j’apprécie de plus en plus); et la bête de scène Yann Perreau.

    À découvrir

     

    Dakhabrakha

    Bien sûr, lorsqu’on ne dévoile que 50 noms sur les plus de 200 qui feront partie de la programmation, on s’entend que les découvertes seront annoncées un peu plus tard. Pour le moment, peu d’artistes locaux ou émergents ont été annoncés, mais il y a quand même quelques perles : Amadou et Mariam, une grosse pointure du World; les Ukrainiens DakhaBraka, un coup de coeur personnel qui mélange les chants traditionnels ukrainiens avec les sonorités modernes; Bros, projet prometteur de deux membres des excellents Sheepdogs; les Texans Los Lonely Boys, qui offrent un blues rock sympathique; Andy Shauf, qui a comblé de bonheur ceux qui l’ont vu à L’Anti à l’automne dernier et dont l’album était finaliste au Polaris 2016…

    Plusieurs autres noms ont été annoncés et devraient plaire à une grande variété de mélomanes, curieux ou plus conservateurs : Ben l’oncle soul, Bobby Bazini, Crown The Empire, DNCE, DVBBS, Fetty Wap Feat. Monty, Isabelle Boulay, Jesse Royal, Kelsea Ballerini, La Chicane, Lady Antebellum, Michel Fuguain, Michel Louvain, Migos, Pat Thomas & Kwashibu Area Band, Pierce the Evil, Pink Martini et Tony Allen. On promet en outre un hommage au bluesman Bob Walsh et Belle et Bum présentera un spectacle spécial marquant les 50 ans du FEQ.

    En somme, on a essayé de faire plaisir à un peu tout le monde avec une programmation des plus éclectiques. Il faudra toutefois attendre encore quelques jours pour nous préparer notre itinéraire festivalier, l’horaire complet n’est pas encore publié.

    Les laissez-passer sont en vente ce jeudi 9 mars!

    Pour plus de renseignements : http://www.infofestival.com

    Jacques Boivin

    8 mars 2017
    Festival d’été de Québec, Nouvelles
    Festival d’été de Québec
  • [ALBUM] Mélanie Venditti – « EP sans titre »

    [ALBUM] Mélanie Venditti – « EP sans titre »

    La jeune auteure-compositrice-interprète Mélanie Venditti lançait il y a quelques semaines un premier maxi intitulé tout simplement EP sans titre et réalisé par Guillaume Guilbault. Après l’avoir vue accompagner de nombreux artistes sur scène ou sur disque, c’est à son tour de prendre le devant de la scène!

    Le maxi, composé de cinq pièces, nous fait découvrir l’univers de Venditti, un rock aquatique (un terme de son crû) tantôt explosif, tantôt langoureux. On remarque rapidement le gros travail effectué sur les arrangements, qui sont riches et complexes. Les compositions sont elles-mêmes complexes, avec quelques accents progressifs çà et là, notamment dans les changements de rythmes. On peut aimer ou non la voix haut-perchée de Venditti (qui lui amène beaucoup de comparaisons injustifiées avec Klô Pelgag, qui peint des tableaux complètement différents), mais on doit admettre qu’elle sait s’en servir et la mettre en valeur dans ses morceaux.

    Notre préférée, Phare, se trouve en plein milieu du maxi. Ici, on nage dans un doux grunge, avec ses couplets tout en douceur et ses refrains puissants et sa finale guitare-voix sortie de nulle part. Comme un rêve en plusieurs mouvements.

    [bandcamp width=100% height=120 album=4053238495 size=large bgcol=ffffff linkcol=ff9933 tracklist=false artwork=small]

    Jacques Boivin

    8 mars 2017
    Albums
    EP sans titre, Mélanie Venditti
  • [SPECTACLE] LIGUE ROCK VI – Francis Faubert, Floating Widget, Pagliaro et Prieur & Landry, Le Cercle, 4 mars 2017

    [SPECTACLE] LIGUE ROCK VI – Francis Faubert, Floating Widget, Pagliaro et Prieur & Landry, Le Cercle, 4 mars 2017

    La sixième édition de la Ligue Rock s’est terminée en beauté samedi soir dernier au Cercle. Comme toujours, on proposait aux rockeurs québécois un menu varié (et fort épicé) : Francis Faubert, Floating Widget, Prieur & Landry et la légende Michel Pagliaro.

    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin

    On a eu peur en début de soirée : les fans n’étaient pas tous arrivés lorsque Francis Faubert est monté sur scène avec Mat Vezio. Tant pis pour eux, parce que Faubert a livré, comme d’habitude, une prestation solide, qui a fait tourner plusieurs têtes. Dès les premières notes de Volcan, mes voisins de party, qui ne connaissaient pas Faubert, m’ont lancé deux beaux gros pouces en l’air. Faut dire que le folk rock lourd et bluesé de Faubert est aussi efficace sur scène que sur disque. Pendant que Vezio tapait avec sa rage des grands jours sur son drum, Faubert se lâchait lousse sur sa guitare. On oubliait très rapidement qu’ils n’étaient que deux sur scène tellement ils enveloppaient le Cercle avec leur musique! Faubert m’a fait plaisir en jouant Moman, une chanson qui me fait brailler à tout coup, mais aussi Le courage est mort hier et Maniwaki, deux gros rocks bien sales qui ont décroché quelques mâchoires et fait tomber quelques dentiers! Seul défaut : c’était trop court. Mais c’est toujours trop court avec Faubert. Bon signe.

    Floating Widget – Photo : Jacques Boivin

    La soirée s’est poursuivie avec Floating Widget, le projet stoner de Vincent Peake, Alex Leclerc, Stéphane Vigeant et Matt Demon, qui effectuait un retour après une longue absence (l’album précédent du groupe datait de 2003). C’était prévisible, ces vieux routiers du rock étaient en feu. Et ils étaient bien heureux de présenter les pièces de leur nouveau EP intitulé The Sounds of Earth. Une tonne de dynamite portée par des riffs accrocheurs et un groove entraînant qui a rapidement lancé les plus jeunes fans de la salle dans un sympathique festival de hochage de tête. La chanson Rock & Roll Jubilee était particulièrement efficace, comme l’était la vieille Pit de sable, qui a été accueillie avec enthousiasme!

    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin

    Lorsque Michel Pagliaro est monté sur scène, la moyenne d’âge à l’avant de la scène a mystérieusement grimpé de quelques années… Rarement vu autant de baby-boomers dans la petite salle de la rue Saint-Joseph! Et pour cause, Pag était là pour jouer ses classiques, et Dieu sait combien ils sont nombreux : Louise, L’espion, Héros, Ti-Bidon, Émeute dans la prison, J’entends frapper, Dangereux, Les bombes, Fou de toi, name it, ils y étaient tous, et plus encore. Entouré de musiciens chevronnés, Pagliaro était dans une forme surprenante pour un homme qui roule sa bosse depuis près de 50 ans! Devant lui, la foule se déchaînait, dansait, chantait toutes les chansons à l’unisson (parce que bien sûr, on les connaît toutes par coeur). À l’arrière, certains dansaient le rock & roll comme s’il n’y avait pas de lendemain. Passage particulièrement réussi!

    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin

    Enfin, on nous avait réservé un petit after-hours pas piqué des vers avec des habitués de la Ligue Rock, soit les toujours excellents Prieur & Landry. Le duo, qui fait dans le gros stoner pesant, y a mis toute la gomme. Vraiment. Pendant que Gabriel Prieur caressait le manche de sa guitare tout en chantant avec l’énergie qu’on lui connaît, Eliot Landry martyrisait sa batterie à un point tel que le bass drum était incapable de demeurer en place. Il a fallu l’aide d’un spectateur bienveillant pour le tenir! Bien sûr, on a trippé sur Their Minds are Made Up et autres morceaux du duo, qui nous a même servi une nouvelle chanson (un gros jam solide). Une valeur de plus en plus sûre dans notre paysage québécois.

    C’est ainsi que la Ligue Rock a pris fin : dans un mur sonore qui résonne encore dans mes oreilles 72 heures plus tard. À Québec, on a eu trois soirées mémorables et on se doit de féliciter le travail de Seb Collin, qui a organisé le tout de main de maître, comme d’habitude. Réussir à mélanger les genres et à rendre le tout intéressant, tant pour les fans que pour les néophytes, n’est pas une mince affaire. L’événement est devenu un incontournable de notre scène musicale et on souhaite encore plein d’autres éditions. Et on est déjà prêts pour l’an prochain!

     

    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Francis Faubert – Photo : Jacques Boivin
    Floating Widget – Photo : Jacques Boivin
    Floating Widget – Photo : Jacques Boivin
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    Floating Widget – Photo : Jacques Boivin
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    Floating Widget – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Michel Pagliaro – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin
    Prieur & Landry – Photo : Jacques Boivin

    Jacques Boivin

    7 mars 2017
    Région : Québec, Spectacles
    Floating Widget, Francis Faubert, Le Cercle, Ligue Rock, Pagliaro, Prieur & Landry
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