L’auteure-compositrice-interprète de Québec Jane Ehrhardt vient d’annoncer les dates du lancement de son prochain EP, tout en français, intitulé Terminus. En attendant le premier extrait qui devrait paraître la semaine prochaine, on peut vous donner quelques détails :
Il y aura un lancement le 14 mai au Pantoum. Écoute intégrale de l’album avec une installation vidéo de Louis-Robert Bouchard.
Puis le 29 mai, gros spectacle de lancement à L’AgitéE. Band complet. Une sorte de spectacle d’adieu au sympathique lieu de diffusion.
À surveiller. On devrait vous en parler un peu plus dans les prochaines semaines.
Fin de semaine de fou encore une fois à Québec. On ne se plaindra pas, au contraire, aussi bien en profiter! Voici une liste TRÈS partielle des spectacles présentés cette fin de semaine.
Jeudi 16 avril
Anatole et Les choses sauvages sont au Cercle. Portes à 19 heures, les spectacles commencent à 20 heures. L’alter-ego d’Alexandre Martel est de retour à la maison. S’il y a quelqu’un qui peut donner de la vie à un show de sous-sol, c’est cet homme, qui n’hésitera pas à faire quelques pas de danse collé collé avec vous. Et quand je dis vous, je vise pas mal tout le monde. 10 $ à la porte. On couvre le show? On couvre le show!
Claude Bégin occupera pour sa part la grande salle du Cercle. Portes à 21 heures, on va laisser le temps à Anatole de finir son spectacle, alors si vous êtes en bas, vous aurez le temps de vous déhancher avant de voir un Bégin plus grand que nature. Les Magiciens, c’est un maudit bon album de pop très assumée, et si on se fie à la mini prestation qu’on a vue en février, Bégin donnera tout un show. 12 $. On va être là aussi!
Le Rendez-vous musical de Limoilou se poursuit au Bal du Lézard. Après le rock de la semaine dernière, on retourne au folk et au bluegrass avec les formations Dreams May Come et Tze Texas Redmecs. Ça commence à 21 heures, ça ne coûte que 5 dollars et Boréale vous offre une petite surprise. Pour avoir déjà vu les Redmecs, c’est un spectacle que vous voudrez voir.
Et puis y’a Dumas au Petit-Champlain. Notre prolifique auteur-compositeur-interprète devrait en faire groover quelques-uns. 20 heures, 35 $.
Vendredi 17 avril
Joseph Edgar donnera un spectacle fort attendu au Petit Impérial. Le sympathique Acadien viendra bien sûr présenter son album Gazebo, mais compte tenu de la profondeur de son répertoire, on risque de faire de belles découvertes. Chansons engageantes. Entrevue ici. Première partie : Jérôme Casabon. 20 $, 20 heures. On y sera.
Simon Kearney sera au Vieux bureau de poste, à St-Romuald. Ce jeune homme est à surveiller. 20 heures, 17 $.
Lemon Bucket Orkestra sera avec Magotty Brats au Cercle. Ça va faire la fête dans la salle de la rue St-Joseph. Une belle attitude punk qui devrait plaire. 15 $ à la porte, qui ouvre à 20 heures. Spectacle à 21 heures.
La Bronze présentera sa jolie pop au Pantoum. Première partie : Émeraude. Déjà plein de gens ont manifesté leur intérêt, on vous conseille donc d’arriver tôt. Devinez quoi : on y sera aussi! Ouverture des portes à 20 heures, 10 $, apportez votre étanche-soif préféré.
Samedi 18 avril
La formation The Brooks va être au Cercle. Du funk comme on l’aime, plein de soul, avec un gars qui a déjà été choriste pour le roi de la pop lui-même. L’équipe d’ecoutedonc.ca est très tentée… Macédoine assurera la première partie. 15 $ à la porte, qui ouvre à 20 heures.
Oktoplut et Jet Black sont au Scanner. 8 $, 23 heures. Si après le funk des Brooks, ça vous tente de stoner un peu, vous voilà servis.
C’est une liste TRÈS partielle. Si vous voulez en voir plus, nous vous invitons à consulter votre calendrier préféré.
Hier soir, nous étions à L’Anglicane de Lévis pour le deuxième spectacle de rodage de Patrick Watson. Je n’étais pas tout seul, notre collaborateur ultra-occasionnel (mais de très longue date) Jean-François Melançon était avec moi. Le petit compte rendu qui suit m’attendait dans ma boîte de réception. On sent encore l’émotion dans son texte, j’ai décidé de le partager avec vous :
« Patrick Watson entame sa tournée en vue du lancement de son prochain album, Love Songs for Robots. Musicalement parlant, lui et ses musiciens sont confortablement installés au sommet de leur art. Ils nous offrent un amalgame de leurs nouvelles chansons et de versions retravaillées de leurs succès antérieurs, parfois inspirés par le rock indie, progressif et psychédélique, tenant parfois des notes plus jazzées, blues ou RnB. Patrick Watson a le don d’enlacer ses spectateurs dans sa musique toute simple et bien sentie, pour ensuite les emporter allègrement vers un espace musical progressivement plus complexe et envoûtant, et au moment où il frôle la cacophonie, les ramener subitement au calme et à la douceur. Son orchestre enchaîne les opus de 8 à 10 minutes, mais laisse une place au cœur du spectacle à une balade apaisante et inédite de 3 à 4 minutes qui se termine sur les mots « let it go, let it go, let it go »… et c’est ce qui arrive quand on écoute sa musique. On lâche prise et on se sent plus léger.
La salle choisie, l’Anglicane, ne loge qu’une poignée de spectateurs. Malgré ses plafonds élevés et ses murs de pierre imposants, elle est beaucoup trop petite pour contenir tout le talent musical sur place. L’orchestre utilise tout l’espace de scène à sa disposition et semble confiné par moments. Il tire avantage des murs de pierre de l’ancienne église en y projetant des effets de lumière qui rappellent la mer, la forêt ou même une véranda, et l’illusion de grandeur ainsi créée est efficace. Vers la fin du spectacle, les musiciens franchissent la barrière virtuelle entre eux et les spectateurs et s’installent au milieu de la foule pour offrir une interprétation acoustique de Into Giants. Watson s’improvise chef de chorale et ça marche! On se sent privilégiés d’assister à un spectacle intime avec de si grands musiciens.
Le spectacle est en rodage et ça paraît. On sent que les musiciens s’amusent. Tout est organique, rien n’est mécanique. Dans leurs coins respectifs de la scène, ils se regardent dans les yeux, se font des signes, rigolent. Patrick Watson parle plus à ses musiciens qu’à la foule. Quand il interagit avec elle, c’est pour l’aspirer dans son univers. Il lui arrive de parloter au micro sans articuler un seul mot. On l’entend dire qu’il n’est pas prêt pour la prochaine chanson (une chance qu’il le dit, parce que ça ne paraît pas!). Il laisse libre cours à son rire contagieux. Difficile de trouver un artiste plus attachant que lui.
Après les rappels, il nous offre un cadeau. Il revient seul au piano et joue Big Bird in a Small Cage. Il répète la fin du morceau et nous fait chanter avec lui. Je pense qu’il s’amusait véritablement.
Mon verdict est un gros 10 sur 10. Je ne peux pas aller en bas de ça. Je suis peut-être impressionnable, mais je me suis senti trembler pendant une demi-heure après le spectacle. J’ai été transporté. »
Ludovic Alarie
En première partie, c’est un Ludovic Alarie accompagné de sa guitare et d’Adèle Trottier-Rivard qui a eu la chance de détendre une foule déjà toute prête. Les chansons très folk d’Alarie (dont une reprise de Félix) ont eu droit à l’écoute respectueuse qu’elles méritaient. Il y a un peu d’Elliott Smith chez Alarie et les spectateurs autour de nous semblent avoir apprécié.
On comprend pourquoi Watson n’a pas hésité à collaborer avec lui!
Patrick Watson sera de retour à Québec le 17 juillet prochain dans le cadre du Festival d’été de Québec. Une carte blanche qui promet sur la scène Bell. Il sera précédé des Barr Brothers. Une soirée de rêve. Réussira-t-il l’exploit de nous faire communier sur les Plaines comme il l’a fait hier à l’Anglicane? Ben hâte de voir!
Des photos! Crédit photo : ecoutedonc.ca/Jacques Boivin
La formation montréalaise The Brooks annonce un premier passage en bonne et due forme dans notre chère ville et donnera un spectacle au Cercle samedi prochain (18 avril) dès 20 heures.
C’est un spectacle que les amateurs de funk, de soul et de jazz doivent absolument voir. La troupe, composée de musiciens aguerris dont Alan Prater, un ancien choriste de Michael Jackson, devrait nous replonger à l’essence même du funk. Les commentaires sont élogieux et vous avez été quelques-uns à nous recommander ce spectacle ces prochains jours. On enfile nos souliers de danse et on va au Cercle de trémousser le pompon? Il semble que samedi, ça serait une bonne idée!
En première partie, la formation de Québec Macédoine ouvrira la marche. Funk-rock auquel on ajoute un brin de hip-hop et de RnB. Ça devrait constituer une belle mise en bouche.
Ce samedi, j’étais au Petit impérial pour le spectacle fort attendu de Julie Blanche et Antoine Corriveau. J’avais hâte de revoir Corriveau, bien sûr, mais j’étais surtout curieux de voir comment Julie Blanche allait défendre son excellent premier album.
D’ailleurs, la voilà qui arrive avec ses musiciens (Pietro Amato, Cédric Dind-Lavoie, Stéphane Bergeron et Corriveau). Un brin nerveuse, mais visiblement heureuse de rencontrer cette bande de curieux qui ont répondu à son invitation, Julie Blanche a interprété (dans le désordre) l’intégrale du disque, rendu fidèlement par son band de feu. Faut dire que le cor d’Amato se marie à merveille à la voix douce et chaude de Julie. Des chansons magnifiques, une interprétation sobre, mais authentique, que demander de plus?
Un set de Corriveau? Ben oui, pourquoi pas!
Après une petite pause bien méritée, notre homme monte sur scène avec Stéphane Bergeron et Marianne Houle. Première surprise, notre homme est… debout. Non, ce n’est pas la première fois, mais je l’avais toujours vu assis en formule trio. De toute façon, ça ne change rien à la musique de notre homme. Bien entendu, les gens présents étaient là pour les pièces de son deuxième album, Les ombres longues. On l’avoue, nous aussi. Les chansons ont été un brin réarrangées pour convenir à la formule. Ça ne fait que donner plus d’espace à Marianne, qui joue de son violoncelle comme si elle était possédée. Comme toujours, Corriveau s’amuse à la guitare et se lance dans quelques puissantes envolées dont lui seul a le secret. Et Bergeron tape sur ses caisses avec la régularité d’un métronome.
Ce qui est le fun quand on a un peu de temps (j’ai quand même vu Corriveau deux fois dans le cadre de prestations de moins d’une heure), c’est qu’on peut faire connaître au public de nouvelles chansons. Dans le cas d’Antoine, ça veut dire ressortir les plus vieilles : à chaque fois, le nombre de personnes qui connaissent les chansons de St-Maurice/Logan augmente. Tant mieux, parce que des chansons comme Kilomètres ou la très belle Qu’est-ce qui te va? (jouée en rappel!) méritent d’être mieux connues.
Alors, une belle soirée? Oh, oui! Tiens, je vais laisser les images parler, elles rendent mieux que moi toute l’émotion de la soirée.
La formation Tous Azimuts lancera le 9 mai prochain son deuxième album complet intitulé Kilomètre zéro. Le groupe composé de Jordane Labrie (voix), Félix-Antoine Gélineau (basse), Hubert Michaud (guitare), Gabriel Lavoie (batterie) et Clément Desjardins (guitare) propose un folk-rock riche en guitares qui se mélangent bien avec la voix chaude de Jordane Labrie. Avec une petite touche de Seventies.
Le lancement aura lieu au Cercle le 9 mai à 20 heures (entrée gratuite).
Cependant, il y a moyen d’écouter Kilomètre zéro avant tout le monde : il suffit de participer à leur campagne de sociofinancement (oui, l’objectif est atteint, mais c’est pas une raison pour ne pas acheter l’album pareil!). Pour 15 $, vous avez accès à l’album avant tout le monde (les deux dernières pièces seront dévoilées ce mercredi 15 avril) et on vous enverra une copie physique à la fin de la campagne. Pour 500 $, vous pourrez même booker Tous Azimuts dans votre salon!
Un petit entretien avec les membres du groupe est prévu très bientôt. En attendant, pour vous mettre l’eau à la bouche :
Ce jeudi, nous étions au Bal du lézard pour assister à la troisième soirée du Rendez-vous musical, qui a pris en cette soirée un tournant joyeusement rock après la soirée très jazzée de jeudi dernier. Deux groupes étaient au programme : Bronco et Saranerape.
Tout d’abord, le rock avec un soupçon de blues de Bronco, qui avait amené beaucoup de fans au Bal. Le quatuor (Rejean Lacroix, Gabrielle Bégin, Frederic Fortier, Jean-Francis Gascon) propose un classic rock solide qui a su plaire aux nombreux spectateurs. Des chansons qui parlent d’alcool ou de licorne chantées par une fille qui a tout ce qu’il faut de soul dans un bar qui fait la fête, ça marche toujours. Les spectateurs ont beaucoup apprécié.
A suivi une tonne de briques nommée Saranerape qui avait lui-même ses propres fans. Gros rock garage ben sale que ne détesteraient pas les fans des Dales Hawerchuck et de la gang à Langevin. Une grosse touche d’humour. Du monde qui a beaucoup de fun sur le bord de la scène. Des oreilles qui sillent encore 24 heures plus tard. Ouais, les gars ont fait mouche.
On y retourne jeudi prochain? Ben sûr qu’on y retourne jeudi prochain! Au menu : Dreams May Come et Tze Texas Redmecs.
GROSSE fin de semaine en vue. Plein de bons spectacles un peu partout à Québec toute la fin de semaine. Allons-y brièvement :
9 avril
Mara Tremblay est à la salle Octave-Crémazie du Grand théâtre de Québec pour présenter son plus récent album, l’excellent À la manière des anges. Il reste encore quelques excellents billets. 39 $ (régulier), 33,50 $ (étudiant). 20 heures.
Robert Charlebois est juste en haut, à la salle Louis-Fréchette, avec l’Orchestre symphonique de Québec. Il y sera aussi vendredi. Il reste quelques billets pour les deux soirs et pour tous les portefeuilles. 20 heures aussi
Au Bal du Lézard, le Rendez-vous musical se poursuit avec Bronco et Saranerape. Une vraie soirée rock qui devrait brasser nos cages. Votre humble serviteur y sera pour couvrir l’événement, une fois de plus. Ça ne vous coûtera que cinq dollars et vous passerez une belle soirée.
Du côté du Cercle, ce sont les Nuits psychédéliques de Québec qui commencent (et qui se poursuivront jusqu’au 11). Le laissez-passer n’est que 30 $ pour toute la fin de semaine, et y’a des noms très intéressants : The Fleshtones (Official), The Besnard Lakes, Organ Mood, Crosss, Dopethrone, et bien d’autres. À ne pas manquer.
Ah, y’a Louis-Jean Cormier à l’Anglicane. Mais c’est complet depuis fort longtemps.
10 avril
Outre Robert Charlebois au GTQ et les Nuits psychédéliques au Cercle, il y a Big Sean à l’Impérial Bell. Grosse prise pour District 7, le prix est à l’avenant : 60 $. À partir de 20 heures. Matthieu y sera avec un compte-rendu le lendemain.
Y’a aussi David Portelance et Willows à l’Anglicane. 20 heures, 32 dollars.
Et si on sort, on va aller voir Fred Péloquin au Triplex suspendu. Contribution volontaire. Début vers 21 heures.
11 avril
Le Cercle sera toujours en mode Nuits psychédéliques.
Le duo Coco Méliès sera de son côté au Vieux bureau de poste de St-Romuald. 20 heures, 17 $.
L’auteure-compositrice-interprète Juulie Rousseau est au Café Babylone à 20 heures. 10 $.
Vous l’attendiez, voici notre analyse, à chaud, de la programmation du Festival d’été de Québec. Au moment d’enregistrer, il nous manquait encore quelques détails, par exemple, il est presque certain que RBO ne sera pas de la fête le 18 juillet.
À écouter en attendant d’acheter vos laissez-passer.
Dès 11 h 30, vous pourrez suivre EN DIRECT le dévoilement de la programmation du Festival d’été de Québec ici même, sur ecoutedonc.ca. Les Rolling Stones et le Full Flex Express ont déjà été confirmés, mais le reste de la programmation est complètement ouvert (bien que le Journal de Québec annonce également la venue de Patrick Bruel). Vos pronostics sont aussi bons que les nôtres!
Pendant que les grands médias vous parleront surtout de ce qui se passe sur les Plaines, nous en profiterons pour vous parler de ces artistes et groupes qui méritent votre attention et que nous ignorons trop souvent, pour une raison ou pour une autre.