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  • Festival d’été de Québec – Au menu ce soir : Jour 7

    Another day, other bands!

    Ce soir, on va encore en avoir plein les oreilles. Suffit de choisir la place et l’heure. Pas si facile que c’en a l’air.

    Rush est seul sur les Plaines et donne un spectacle en deux parties avec entracte. Je dis ça de même, c’est pas là que vous allez me retrouver. Mais Québec aime Rush, qui le lui rend bien. Scène Bell, à partir de 20 h 30.

    L’ÉlectroFEQ se déplace ce soir au Parc de la Francophonie. On nous promet une surprise et beaucoup de dubstep, notamment avec Bassnectar, un des artistes de l’heure dans le genre. Ça commence à 18 heures et ça va se terminer tard.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=c6LwWTmwr_Q&w=480]

    Combo franco à la scène Hydro-Québec de la Place d’Youville. Tout d’abord, à 18 heures, vous pourrez entendre le folk adorable de Canailles, groupe montréalais qui sent les prés et les bois. À 19 h 30, c’est le grand retour de Noir Silence, qui viendra nous rappeler que le groupe n’a jamais été vraiment mort. Aux nostalgiques, attendez-vous tout de même à beaucoup de nouveau matériel. Puis à 21 h 30, ce sera au tour de nos amis de Loco Locass de faire bouger la Place d’Youville. Leur dernier album a été bien reçu et les gars donnent toujours un maudit bon show ici.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=2g6aFf3B12Y&w=480]

    Personnellement, je vais préférer me salir à l’Impérial, où le rock va être sale, crade, cru et dans plus d’une langue. À 20 h, Machinegun Suzie aura la tâche de réchauffer la salle pour Gros Mené, le mythique groupe québécois qui a sorti son deuxième album (15 ans après le premier) et qui viendra nous groover Venus vers 20 h 45. Tout ça pour ensuite voir Jon Spencer Blues Explosion, qui devrait mettre le feu à l’Impérial vers 22 h 15. Ça va être costaud.

    Pour ceux qui préféreraient commencer leur soirée tout en douceur, le duo Eli et Papillon ne demandera qu’à se faire découvrir au Cercle, dès 18 heures. Au même endroit, la fin de soirée sera groovy avec X-Ray Zebras à 23 h 30.

    Allez, on se rejase plus tard. @ecoutedoncca sur Twitter, /ecoutedoncca sur Facebook, bla bla bla.

    Jacques Boivin

    10 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Compte-rendu : Jour 6

    Je vous ai croisés dans l’autobus au retour. Vous aviez l’air de bonne humeur. C’est Rivers Cuomo et sa bande (Weezer) qui vous ont rendus de même? Y’en avait quelques-uns qui semblaient avoir dansé pas mal. Ça doit être la faute d’A Tribe Called Red. Toi, c’est Emmylou qui te rend aussi souriant?

    Moi, je ne me lave plus les mains. Les deux. Katerine m’a fait deux high fives. Un dans chaque main!

    Plus sérieusement, c’était encore une folle soirée de festival, hier. C’était beaucoup moins animal que la veille au Parc de la Franco avec Lisa, Adamus et Kouna, mais l’univers dans lequel on entrait était tellement décalé, fallait pas avoir toute sa tête pour y entrer. C’est donc en excellente (et charmante – on parle quand même de la mère de mes rejetons) compagnie que je suis allé dans un Impérial à moitié rempli (de kessé?) voir Katerine, accompagné de Francis et ses peintres, interpréter des chansons tirées du répertoire pop francophone.

    D’entrée de jeu, reconnaissons que nous ne reconnaissions pas toutes les chansons, même si les refrains étaient généralement familiers. Ça n’empêchait pas d’apprécier ou, mieux encore, d’embarquer à fond lorsque l’air était connu. Capri, c’est fini? Avec bonheur. Elle est d’ailleurs? Avec force. Sous le vent? Avec ma voix de Garou! J’ai rencontré l’homme de ma vie? Avec les 500 autres festivaliers dans la salle! La boîte de jazz? Avec un saxophone!

    J’ai par contre eu un peu plus de mal à expliquer au phénomène ce que voulait dire lift. Faut dire que j’étais un peu joyeux. Ça doit être le muscadet que Katerine a fait importer.

    Alors, c’est ça. Katerine a chanté pour nous des tonnes de refrains issus de la pop française, que nous avons avalés avec délice. Lorsqu’est arrivée l’heure du rappel, nous avons regardé nos montres. Quoi? Déjà? Le temps avait filé à la vitesse-lumière sans que nous ne nous en rendions compte. Après diverses autres interprétations, dont une folle Papayou, il était temps de donner au public un petit cadeau : Louxor, j’adore.

    J’adore regarder danser les gens. Je trouve ça fascinant. Mais j’adore encore plus danser comme un déchaîné avec un Philippe Katerine en forme à trois pieds de moi!

     

    Des premières parties, j’ai préféré celle des Limoulois de Mauves, qui ont profité de leurs 45 minutes pour en mettre plein les oreilles aux spectateurs présents. Assez pour acheter leur album, en tout cas. Et me faire dire par un de leurs chanteurs que j’étais « crissement dedans ». En effet, les gars, quand c’est bon, je suis « crissement dedans ». Le son était malheureusement ajusté pour le petit groupe tranquille de Katerine, ça a paru dans le mur de son qu’on retrouvait dans l’indie atmosphérique du groupe de Limoilou.

    Quant à La Jarry, venu ouvrir le bal, c’est du rock FM en français bien ficelé. Rien de très original, mais si j’étais directeur musical d’une station rock comme Radio X, je tendrais l’oreille. Pas vrai qu’il n’y a pas de bon rock francophone. Il n’y a que des directeurs musicaux avec des oeillères. Non, je ne courrai pas acheter leur disque, mais je les remercie d’avoir partagé leur énergie avec nous.

     

    On se reparle plus tard. En attendant, je sévis également sur Twitter (@ecoutedoncca) et, dans une moindre mesure, sur Facebook (/ecoutedoncca). Venez me dire bonjour! 🙂

    Jacques Boivin

    10 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Un de ces moments magiques (Louis-Jean Cormier)

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=4634AuyBsKM&w=480]

    Droit au coeur.

    Jacques Boivin

    9 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Jour 6 : Au menu ce soir

    J’ai la gueule de bois.

    Les gens qui étaient avec moi hier au Parc de la Francophonie comprendront. Le party était plutôt intense et le vide est plutôt grand aujourd’hui. Quoi? Vous étiez sur les Plaines et vous avez la même sensation? Oh boy. Le Festival a vraiment réussi son coup, alors. Party all the way to second Sunday!

    Moi, ce soir, je me repose.

    Oh, non! Je ne reste pas à la maison! Je vais en ville, pas question de gaspiller tout ce talent!

    Ça va juste être un peu moins intense. Une coche ou deux.

    Ça va commencer avec le groupe français La Jarry, qui fait dans le rock très radio-friendly. Je ne les connais pas (n’écoutant pas la radio commerciale), mais le groupe semble avoir un certain sens du rythme et de la mélodie. Impérial de Québec, 20 h.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=CW0h9F6gr_o&w=480]

    Suivra le groupe de Québec Mauves, dont la pop semble parfois sortie tout droit d’un 45 tours des années 1960 ou 1970. Ça devrait bien réchauffer la salle. Impérial de Québec, 20 h 50.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=RC_Q2nXHoO4&w=480]

    On va terminer avec Katerine, Francis et ses peintres, un spectacle basé sur un projet loufoque : pendant un an, le groupe a enregistré une reprise d’une chanson du répertoire francophone par semaine. Une chanson était ainsi rendue publique chaque lundi.

    Ça a donc donné 52 reprises dans l’espace, dont est issu ce spectacle. Y’a des trucs absolument délicieux (Salut à toi, de Bérurier Noir, est franchement a-ni-male), d’autres plus classiques (Capri, c’est fini, Elle est d’ailleurs), d’autres surprenants (Toi mon toit).

    On s’attend à une trentaine de chansonnettes, dont un medley dément de 14 chansons. S’il fallait que Katerine échappe un Louxor, j’adore en rappel, je crois que nous aurons un gagnant. Impérial de Québec, 22 h

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=gU1fHU1cNM0&w=480]

     

    Je pourrais m’en mordre les doigts…

    Ça va être super bon à l’Impérial, j’en suis convaincu. Mais j’ai longtemps hésité. Normal. Avez-vous vu tous les choix au menu ce soir?

    Tout d’abord, le combo indé Passion Pit, MGMT et Weezer sur les Plaines. Le facteur WOW est très élevé. MGMT a un nouvel album à promouvoir et plein de nouveau matériel à offrir alors que Passion Pit transformera la Scène Bell en immense piste de danse. Weezer promet de jouer ses meilleures. Ça va être un party incroyable. Scène Bell, à partir de 19 h.

    Vous pouvez aussi vous baigner dans le country-folk du Pigeonnier avec Bears of Legend, Justin Townes Earle et Emmylou Harris. De beaux moments de grâce en perspective. Scène Loto-Québec, à partir de 19 h.

    Enfin, l’ÉlectroFEQ se transporte à la place d’Youville, où l’électronique prendra des airs de musique du monde. Mexican Institute of Sound, 3Ball MTY et A Tribe Called Red sauront vous faire bouger tout en montrant leurs racines! Scène Hydro-Québec, à partir de 18 h.

    Oh, si vous avez le temps, à 18 heures, allez donc au Cercle jeter un petit coup d’oeil à la prestation de Rod le Stod, le rapper en costard qui a remporté Granby! Il a l’air de donner tout un bon show.

    Vous pouvez également me subir sur Twitter (@ecoutedoncca).

    Pour en savoir plus sur le Festival d’été : www.infofestival.com

    À plus!

    Jacques Boivin

    9 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Compte-rendu : Jour 5

    Vous avez aimé votre soirée sur les Plaines? Paraît que Bruno Mars, c’était bon et que la belle Ellie, dont je vous parle en bien depuis si longtemps, a bien fini une prestation qui avait plutôt mal commencé. Tant mieux. Paraît qu’Amadou et Mariam vous ont fait bouger à Place d’Youville? Yé! Et paraît qu’Austra vous a envoûtés avec sa voix incroyable. Good.

    Mais vous avez manqué LE party du Festival, ma gang de vous autres! Lisa LeBlanc a littéralement électrisé un Parc de la Francophonie déjà gonflé à bloc par les prestations complètement déjantées de Keith Kouna et de Bernard Adamus. Le match a été parfait du début à la fin et ce qui devait être une belle soirée de folk francophone aux divers accents s’est transformé en consécration pour la jeune Acadienne.

    Pour ouvrir le bal, Keith Kouna, ancien membre des Goules, est venu réchauffer ses pigeons et pigeonnettes. Il y a vraiment quelque chose qui se passe avec ce gars-là présentement et ça se sent. Le Pigeonnier était déjà plein aux trois quarts et il y avait beaucoup de fans de Kouna dans la foule. Dès les premières secondes de Tic Tac, qui ouvrait le bal d’une façon déchaînée à souhait, la foule s’est mise à danser, à sauter, à taper des mains, à crier. Un mosh pit s’est formé à quelques mètres de moi. Ça surfait sur la foule. TOUT ÇA DÈS LA PREMIÈRE CHANSON DE LA TOUTE PREMIÈRE PARTIE!

    Pas de panique a suivi, toujours dans le même esprit hybride punk-chanson française qui caractérise si bien Kouna, une bête de scène qui nous a tous mis dans sa petite poche. Même ses moments plus tendres (douce Batiscan, tranquille Labrador) étaient remplis d’intensité.

    Fait inusité, il y a eu un rappel pour Kouna. Ça arrive rarement aux premières parties.

    Même si Kouna a terminé cinq minutes plus tard, Adamus s’est pointé vers 20 heures, l’air d’avoir fait un gros powernap précédé de quelques grosses bières pas toujours frettes. On a toujours l’impression qu’il va nous livrer la pire performance de sa vie jusqu’à ce qu’il prenne sa guitare et se mette à jouer. Là, tout à coup, le gars change complètement et devient une bibitte folk-blues sans égal au Québec. Encore là, le public était déchaîné et déjanté, s’appropriant les textes sombres d’Adamus et les chantant à tue-tête. Puis arriva Brun. Le party est vraiment pogné au Pigeonnier, mais là VRAIMENT pogné. La visite surprise de Lisa sur la scène a peut-être un peu contribué.

    Fait inusité, il y a eu un rappel pour Adamus. Ça arrive rarement aux deuxièmes parties.

    Ne restait plus que la vedette de la soirée, le joyau de Rosaireville (take THAT, Rogersville), la magnifique Lisa LeBlanc, qui a commencé sur les chapeaux de roues avec J’pas un cowboy. La foule, déjà gonflée à bloc, a explosé et le party a continué avec Motel, qu’on a tous chantée en choeur, et Cerveau ramolli, encore plus rock que d’habitude. Parce que voilà. Lisa LeBlanc a beau se définir comme folk-trash, c’est vraiment une rockeuse dans l’âme. Suffit de la voir jouer de son banjo (non, Lisa, ça ne t’enlève aucun point) comme si c’était la dernière veillée de l’humanité pour s’en rendre compte.

    L’accueil du public a visiblement ému, voire bouleversé Lisa, qui a eu les larmes aux yeux plus d’une fois, surtout en interprétant Lignes d’hydro, chanson douce, mais intense, que j’adore. J’ai pleuré avec toi, Lisa.

    Deux nouvelles chansons en anglais plus tard (dont la TRÈS intense You Look Like Trouble, But I Guess I Do Too, qui fait passer Marcus Mumford pour un chanteur de chorale), le public était prêt à vivre d’autres grands moments. Par exemple, une reprise d’Ace of Spades, de Motorhead. Yep, y’a eu du metal au Pigeonnier pour une deuxième soirée de suite. Dans les dents, les détracteurs!

    Bernard Adamus et Keith Kouna ont rendu la pareille à Lisa en montant sur scène pour chanter Aujourd’hui, ma vie, c’est de la marde. Inutile, parce que nous, dans la foule, on vous a TOUS enterrés. Non, mais quel hymne fédérateur!

    On en aurait pris encore longtemps, je crois. D’ailleurs, après le rappel, on était encore tous là, à en demander plus. C’est une Lisa LeBlanc émue en maudit, mais un peu gênée, qui est venue nous dire qu’elle n’avait plus de matériel. Vivement un deuxième album pour avoir un plus long show! 🙂

    Une de mes plus belles soirées de spectacle à vie. À classer avec Patrick Watson l’année dernière ou Passion Pit en 2010.

    TAKE THAT, ROGERSVILLE!

    On se connecte plus tard pour le menu du jour. Paradis de l’Indie ou reprises absurdes? Et n’oubliez pas, je sévis aussi sur Twitter (@ecoutedoncca).

    Jacques Boivin

    9 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Au menu ce soir : Jour 5

    Ouf, le premier tiers du Festival est terminé et il faut le dire, on n’a pas eu beaucoup de répit jusqu’à maintenant. Je suis déjà essoufflé. Qu’est-ce que ça va être dimanche prochain? Dire que pendant ce temps, les jeunes vont à des afterparties jusqu’aux petites heures du matin et on les voit twitter frénétiquement à l’heure des poules! 😉

    Beaucoup de choix pour vous ce soir, les plans sont nombreux et il y en a vraiment pour tous les goûts. Commençons par mon propre menu :

    Keith Kouna : Quand l’ancien Goules chante, il chante en frappant très, très, très fort. C’est très punk dans l’esprit, très rebelle. Pourtant, il y a une belle poésie dans les textes de Kouna.

    À découvrir ce soir, 19 heures, à la scène Loto-Québec du Parc de la Francophonie.

     

    Bernard Adamus : S’il y a une chose qu’on ne peut reprocher à Bernard Adamus, c’est de manquer d’esprit. On parle quand même d’un gars qui a appelé son premier album Brun et qui l’a fait suivre par Numéro 2. Écoutez, si vous ne connaissez pas encore le gars, il faut ABSOLUMENT que vous alliez au Parc de la Francophonie ce soir. Le folk-blues d’Adamus donne la chair de poule, vous arrache le coeur, vous prend dans les tripes.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=h0Sj1cTFViQ&w=480]

    Si ce clip ne vous a pas convaincu, vous êtes un robot et n’avez pas de coeur. Voilà, c’est dit. Je vous attends à 20 heures. Scène Loto-Québec. Vous êtes mieux d’avoir une bonne raison de manquer Adamus!

    Lisa LeBlanc : Je ne sais pas si Lisa se souvient de son dernier passage au FEQ. Le même soir que Metallica. Si elle veut l’oublier, ce soir, c’est l’occasion rêvée. Bruno Mars joue beaucoup moins fort et elle est la vedette de la soirée au Parc de la Franco, pas juste une première partie destinée à réchauffer la foule. En plus, Adamus va nous avoir réchauffés. Lisa a l’occasion, à Lisa de la saisir.

    Je crois qu’on connait tous son folk trash, son léger accent acadien (oui, il est léger en titi) et sa bonne humeur. On va s’amuser. Promis. Regardez s’ils ont du fun, eux :

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=L44L6ia4eCg&w=480]

    Un petit cover de Cayouche avec ça? Elle le fait super bien!

     

    J’aurais vraiment aimé me cloner :

    J’ai vu Ellie Goulding en janvier dernier. Spectacle pop impeccable. Sa voix, sur les Plaines? Sûrement magique. Ça va danser, ça va chanter (les petites filles, elles connaissent toutes ses tounes, vous allez voir!). Voici une bonne raison de manquer Adamus! 20 h, Scène Bell.

    Bruno Mars a du Michael Jackson en lui. La totale. Il chante, il danse, il joue. Il fait tout très bien. Il n’a pas peur de passer d’un genre à l’autre. Ça va être tout un show. 21 h 30, Scène Bell.

    C’est le début de l’ÉlectroFEQ ce soir à l’Impérial. Textures Club, Le Matos, Keys n Crates et Austra ouvrent le bal. Une autre bonne raison de manquer Adamus! À partir de 20 h, Impérial de Québec.

    La soirée World, avec Fatoumata Diawara et Amadou et Mariam, sera elle aussi à surveiller. À partir de 19 h 30 à la scène Hydro-Québec. Dernier motif valable pour manquer Adamus.

     

    Mais sérieux, sinon, vous n’avez aucune raison de ne pas être au Pigeonnier à 20 heures. 😉

     

    Fringale de fin de soirée

    Cargo Culte fait du rap vivant, d’esprit très rock. Ça punch. Pis c’est bon. Ça va bien finir la journée. À 23 h 30, au Cercle.

     

    N’oubliez pas, je sévis sur Twitter (@ecoutedoncca) et plein de gens intéressants parlent du Festival au mot-clic #FEQ.

    Jacques Boivin

    8 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Compte-rendu : Jour 4

    Pis? Je vous l’avais dit que le menu d’hier soir était vraiment appétissant, hein?

    Donnez les moyens qu’il faut à nos jeunes (et moins jeunes) artistes talentueux, il en ressortira quelque chose de bien. C’est ce que Les Trois Accords ont fait hier soir à la Scène Bell des Plaines d’Abraham en ce quatrième soir du Festival d’été de Québec. Faut dire qu’on leur a permis de mettre le paquet : une chorale, une fanfare (R22e, rien de moins!), des cheerleaders, des artistes invitées (toutes des femmes), ET DU FEU (OK, des jongleurs avec du feu…). Tout ça en un peu plus de 90 minutes, question de montrer que LTA ont un répertoire beaucoup plus riche qu’on ne le pense de prime abord.

    Quelque 10 ans après la sortie de Gros Mammouth Album, on se rend compte que les gars ont beaucoup gagné en expérience et en assurance. Et en nombre de succès. Il y en avait assez pour combler toutes les attentes du public et les rêves les plus fous des membres du groupe. Du début à la fin, le groupe power-pop de Drummondville nous a fait chanter, danser, rire aux éclats, pleurer, des fois tout en même temps.

    Le feu était omniprésent sur les écrans géants dès les premières notes de Bamboula, qui a ouvert le bal avec force. La chorale de 40 chanteurs est ensuite venue rejoindre le groupe, qui a interprété quelques chansons, dont la sublime Tout nu sur la plage, où la foule a littéralement enterré la chorale en chantant à l’unisson. C’est du moins l’impression qu’on avait dans le coin des ma tantes (à l’arrière, dans la pente, où on va quand on a de jeunes enfants pis qu’on est responsables). C’était beau.

    Quand Simon Proulx a invité Lisa LeBlanc à interpréter Saskatchewan avec lui, nous savions tous que nous allions vivre un TRÈS GRAND moment de Festival (ceux que vous pouvez vivre au moins une fois par jour, pendant 11 jours, si vous le désirez). Mais écoutez, jamais je n’aurais cru vivre un bonheur aussi intense de les entendre chanter une chanson aussi absurde avec un si grand brio, dans une si belle harmonie.

    D’autres moments épiques? Loin d’ici, Hawaienne et Je me touche dans le parc avec une fanfare. Ou les duos avec Ingrid Saint-Pierre, Renée Martel (tendre Sur le bord du lac) et Coeur de Pirate (Dans mon corps, encore plus drôle avec les cheerleaders et la fanfare).

    Un show parfait, qui a duré juste assez longtemps. Un excellent usage des moyens qu’on a accordés au groupe. Une troisième preuve en trois jours que le rock en français se porte très bien et qu’on peut être fiers de le célébrer.

    Juste avant les Trois Accords, il y avait un Mathieu Chédid, qu’on connaît mieux sous le nom de M, venu faire connaissance avec Québec. Quelle énergie! Quelle folie, quel MOJO! Chédid a laissé tomber de nombreuses pièces jouées en salle et nous a concocté le parfait setlist de festival avec des moments forts qui se succédaient. Et faut voir ses lunettes lumineuses! Et Machistador, un vieux hit d’il y a 15 ans, n’a pris aucune ride. Points bonis pour cette interaction géniale avec la foule. Grandiose, mais intime. Une vraie star.

    Xavier Caféïne avait la tâche ingrate d’ouvrir le bal. Il ne s’en est pas mal tiré, impressionnant beaucoup de gens qui ne le connaissaient pas. Il en a surtout profité pour nous faire entendre des extraits de son nouvel album, New Love.

    Je reviens plus tard, avec le menu du soir, encore en français. En attendant, vous pouvez me lire sur Twitter (@ecoutedoncca). Et vous découvrirez plein de trucs sur le Festival en suivant le mot-clic #FEQ.

    À plus tard!

    Jacques Boivin

    8 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Au menu : Jour 4

    Aujourd’hui, ça se passe en famille. Et en français. Sur les Plaines.

    Menu du jour

    En entrée, nous prendrons un peu de Caféïne, qui viendra nous dire comment il ne va pas. Rock émotif. Scène Bell, 19 h.

    Nous poursuivrons le repas avec M, M comme Mojo, M comme Mathieu Chédid, qui remplira les Plaines de son énergie légendaire. Si vous n’avez pas vu le clip Mojo, allez-y. Ensuite, multipliez la folie du clip par 100. Voilà M sur une scène. À considérer comme le plat principal de la soirée? Moi, je n’ai aucun mal à le faire. Scène Bell, 20 h.

    Parce qu’au dessert, on a droit aux Trois Accords et à leurs chansons déjantées. On nous a promis des pétards et des jolies filles (Mme LeBlanc, entre autres), des grand-mères qu’on aime, des Hawaïennes qu’ils auraient voulu que tu soyes, un peu de Saskatchewan, qui prend nos femmes ainsi que des grands champions internationaux de course. Vous avez compris, ça ne se prendra pas trop au sérieux. Je ne suis pas leur plus grand fan, mais je sais qu’on va s’amuser ferme. Et je suis certain que nous serons nombreux. Scène Bell, vers 21 h 30.

    Sinon…

    Amateurs d’indie, vous pourriez profiter de la clim de l’Impérial, quoiqu’il va faire chaud là-bas aussi. Ça commence avec Modern Primitive vers 19 h. Young Galaxy suit à 20 h 45 avec son excellent album Ultramarine. Le groupe danois The Raveonettes fermera le bal avec son indie pop aux accents vieillots. Pas avoir de famille, c’est là que je serais allé.

    Les amateurs de metal le savent déjà, le rendez-vous est au Parc de la Francophonie ce soir avec Avantasia en tête d’affiche. Essayez de ne pas trop nous enterrer sur les Plaines, SVP.

    André Papanicolaou est encore au Petit Impérial à 23 h 30.

    Oothèque, le projet solo du batteur Francis Mineau (Malajube), sera quant à lui au Cercle, à la même heure. Si vous êtes capables de vous cloner, ça va être le temps!

    Essayez de vous garder des forces. La semaine va être longue!

    Jacques Boivin

    7 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Compte-rendu : Jour 3

    Ouf! À peine trois petites soirées de festivités et je suis déjà fatigué. Boivin n’a plus 20 ans, on dirait… J’ai beau couper dans les spectacles de fin de soirée, j’ai besoin de prendre plus de repos que je ne le croyais.

    L’important, c’est que je puisse encore profiter des nombreuses prestations offertes un peu partout en ville. Et vraiment, on est choyés.

    Tout d’abord, en après-midi, un petit tour à Place d’Youville pour voir le jazz-funk de Coyote Bill. Ça groovait à souhait et les gens à l’avant, qui étaient au soleil, dansaient joyeusement. À l’arrière, toutefois, je ne sais pas si c’est parce que malgré l’ombre, nous étions accablés par l’humidité, mais ça s’amusait un peu moins ferme.

    Après le souper, retour en ville, cette fois au Parc de la Francophonie. J’ai attrapé quelques chansons de Chloé Lacasse, qui prépare un deuxième album. Je sais que beaucoup de monde aime Chloé, elle est sympathique et tout, mais je ne sais pas pourquoi, elle m’énerve quand elle chante. Sa musique est fort efficace et tout, mais quand elle chante, je décroche inévitablement. Pourtant, elle ne chante pas faux, elle ne chante pas mal, je crois que c’est juste un mauvais match, elle et moi. 🙁

    Le Pigeonnier était rempli à capacité pour le héros local, Karim Ouellet. Maudit que cet homme-là déborde de charisme. Du charisme simple, sans artifices. Quelques mots bien placés, une setlist bien ordonnée, des hits bien éparpillés et des jeunes filles qui chantent toutes les paroles par coeur. Québec a besoin de plus d’artistes capables d’allier pop, rock et soul comme Karim, qui fait tout ça en français.

    Après Karim, petit conciliabule avec mes amis : Demeurons-nous pour assister au concert de madame De Pirate ou nous dirigeons-nous vers les Plaines pour danser au son des Black Keys, même si nous savions que les meilleures places étaient prises depuis longtemps. Nous avons opté pour les BK et Dieu! que c’était une bonne idée! 🙂

    Pat Carney et Dan Auerbach étaient dans une forme d’enfer. Dire qu’il y a à peine deux ans, la moitié des spectateurs présents sur les Plaines ne connaissaient pas ce duo de gars originaires de l’Ohio, mais que Nashville a adoptés. Preuve que le FEQ peut (et doit) prendre des risques et de piger dans l’indie et les artistes qui sont sur le point d’éclore pour au moins quelques prestations sur les Plaines.

    Le show s’est déroulé à un rythme endiablé, commençant avec Howlin’ for You, se terminant avec une version incroyable de I Got Mine et à travers duquel on retrouve toutes les tounes connues et juste un peu moins connues du duo. On a eu droit aux vieilleries à deux, où Pat et Dan ont laissé leurs collaborateurs se reposer pour rocker comme si leur vie en dépendait. On sent que le rythme coule dans leurs veines et qu’ils mangent du rock pour déjeuner. La deuxième partie pouvait alors commencer. Et quelle deuxième partie!

    Un des moments les plus forts était probablement celui où la foule des Plaines a chanté Little Black Submarines à l’unisson. J’y pense, j’en ai encore des frissons! Et on a dansé en tabarnac sur Lonely Boy!

    J’ai mal aux pieds et au cou, ce matin. C’est un peu la faute des Black Keys.

     

    On se rebranche après dîner, question de vous faire quelques suggestions.

    Jacques Boivin

    7 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
  • Festival d’été de Québec – Au menu aujourd’hui : jour 3

    Ce soir, y’a tellement de choix, je crois que je vais butiner d’une fleur à l’autre. Où sont mes souliers de marche, déjà?

    On va tout faire pour voir au moins deux ou trois tounes…

    Sylvia : Vous allez avoir chaud, ce soir. Pourquoi ne pas commencer par un apéro au frais au Cercle? Le Cercle, 18 h.

    Father John Misty : J. Tillman a accompagné Damien Jurado et fait partie des Fleet Foxes. Son nouveau projet a mis beaucoup de monde sur le cul l’année dernière. On va être nombreux à faire une belle découverte ce soir. Scène Bell, 19 h.

    Eagles of Death Metal : Le concept consiste à croiser les Eagles et du death metal. Le résultat est intéressant et accessible. Scène Bell, 20 h.

    The Black Keys : Patrick Carney et Dan Auerbach sont au sommet de leur gloire. Leurs deux derniers disques se sont vendus comme des petits pains chauds. Et ils donnent un christie de bon show, ceux qui les ont vus en 2011 peuvent en témoigner. Sans conteste LES têtes d’affiches du FEQ 2013. Scène Bell, 21 h 30.

    Karim Ouellet : Dire qu’on attend le renard originaire de Québec avec impatience serait un euphémisme. Fox a été un grand succès, Karim va ensoleiller la soirée de nombreux fans. On va sentir. Scène Loto-Québec, 20 h 15.

    Coeur de Pirate : Béatrice Martin compose de belles chansonnettes qui sentent bon les Gauloises sur la terrasse d’un café sur Montorgueil. Et nous, on en redemande. Scène Loto-Québec, 21 h 30.

    Coyote Bill : Du jazz funk un samedi après-midi. On va suer! 🙂 Scène Hydro-Québec, 15 h 30.

    The Besnard Lakes : Deux albums finalistes au Polaris, de l’indie planant. Ça m’intéresse. Espérons qu’ils ne finiront pas trop tôt. Impérial, 21 h 15.

    The Joy Formidable : Si jamais il reste une petite place à l’Impérial, un arrêt pour voir le groupe britannique sera impératif. Du bon rock qui déménage! Impérial, 23 h 15.

    Andre Papanicolaou : La soirée devrait se terminer en beauté avec le folkman montréalais. Petit Impérial, 23 h 30.

     

    Si vous avez des enfants, allez faire un tour à Place de la famille. Ils vont adorer. Et vous aussi!

    On se reparle plus tard. En attendant, vous pouvez me lire sur twitter à @ecoutedoncca !

    Jacques Boivin

    6 juillet 2013
    Festival d’été de Québec
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