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  • [SPECTACLE] Rattrapage – Rosie Valland à Trois-Rivières le 27 novembre 2017

    [SPECTACLE] Rattrapage – Rosie Valland à Trois-Rivières le 27 novembre 2017

    Même si ce spectacle s’est déroulé il y a près d’un mois, il est encore aussi frais dans ma mémoire, car il fait maintenant partie de mon top 5 de spectacle favori de l’année, et j’en ai vu une bonne cinquantaine. En parlant de tops spectacles, Rosie Valland fait également partie du top 5 de spectacle 2016 de Karina Tardif, mais cette fois-là au Festival de musique émergente en Abitibi.

    Après avoir eu la jeune artiste en entrevue téléphonique, j’appréhendais beaucoup ce spectacle. Je n’ai pas du tout été déçue, j’ai plutôt été charmée par l’authenticité des émotions transmises par l’auteure-compositrice-interprète à travers ses chansons et la profondeur de sa voix. Elle était accompagnée de Jean-Philippe Levac (Pandaléon) à la batterie et Frédéric Levac (Pandaléon) au synthétiseur. Comme on l’a répété plusieurs fois ici, la musique de Rosie Valland suffit à créer un lien très fort entre elle et le public qui est pendu à ses lèvres et très attentif à la moindre note. La salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la Culture de Trois-Rivières était bien remplie de gens de tous âges appréciant visiblement la sensibilité des textes de la musicienne.

    Elle a débuté le spectacle par l’une de mes pièces coup de cœur de son album Partir avant paru en septembre 2015, Noyer. Dans son interprétation à fleur de peau, elle a su mettre une ambiance très intime dans la soirée. Nous avions l’impression d’assister aux confidences d’une amie tellement on sentait l’émotivité dans chacun de ses mots.

    Ce que j’apprécie de Rosie Valland, c’est son honnêteté envers elle-même, mais également envers son public. Elle n’aime pas entrecouper ses pièces d’intervention plus ou moins pertinente, donc elle ne se force pas à le faire et préfère s’exprimer par l’entremise de sa musique, ce que je respecte beaucoup. Trop souvent on a droit à des blagues répétitives d’artistes qui n’y croient plus tellement ils les ont dites, donc je préfère profiter de plus de musique que de préludes artificiels.

    La soirée s’est poursuivie avec quelques chansons de son album tel que Rebound, Partir avant, Québec City, puis elle a interprété une pièce de son EP Nord-Est sortie en mars 2016, Concession. La sortie de Partir avant et nord-est s’est suivie d’assez près, car le premier fût un exutoire d’émotions plutôt sombre et le second un retour plus lumineux, selon la jeune artiste. Rosie a ensuite partagé un nouveau simple qui n’était pas encore sorti à ce moment, Sinon, paru un peu plus tôt en décembre. Elle a ensuite enchaîné Nord-Est, St-Denis et finalement Olympe, probablement la pièce la plus pop de son album. La chanson fait référence à l’une de pionnière du féminisme français, Olympe de Gouges et Rosie Valland confiant justement aimer particulièrement cette chanson de par son sujet toujours d’actualité.

    Elle est revenue en rappel seule avec sa guitare pour interpréter Nos guerres suivies de Calmer le vent, première chanson qu’elle n’a pas écrite (le texte est signé Marie-Félix Baril-Nadeau) et qu’elle a eu envie de chanter.

    Comme mentionné dans l’entrevue, Rosie Valland sera partie un moment en France dans le but d’écrire, mais sera de retour pour quelques spectacles comme le 12 janvier 2017 au Cercle à Québec.

     

    Crédit photo : Alex Deschênes 

     

    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – photo: Alex Deschênes

    Caroline Filion

    24 décembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    indie pop, Louis-Philippe Poisson, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, musique, Rosie Valland, Team Mauricie
  • [SPECTACLE] Lydia Képinski et Groenland au Satyre Cabaret Spectacle

    [SPECTACLE] Lydia Képinski et Groenland au Satyre Cabaret Spectacle

    Ce n’était une surprise pour personne, le Satyre Cabaret était très rempli pour la visite du groupe Groenland à Trois-Rivières. Je me souviens de la dernière fois que je les avais vus, lors d’une Soirée cachée CFOU; la Chasse-Galerie du Pavillon de la Vie étudiante de l’UQTR était pleine. Pas moyen de bouger. Depuis la sortie de leur dernier album A Wider Space en septembre, nous n’avions pas encore eu l’opportunité de les voir en Mauricie. C’est à Lydia Képinski, jeune auteure-compositrice-interprète (que l’on apprécie beaucoup chez ecoutedonc.ca) qu’a été confié la tâche de l’ouverture de la soirée.

    Lydia Képinski

    Elle se présente sans artifice; son charme, sa guitare et sa voix comme seuls atours. Lydia Képinski a récemment remporté quelques prix prestigieux dont le prix du public, du jury et de la chanson SOCAN aux demi-finales du Festival international de la chanson de Granby et le prix ecoutedonc.ca du cabaret Festif! de la relève qui s’est déroulé le 26 mars 2016. Quand on la découvre pour la première fois, comme c’était le cas de la majorité des gens présents, on apprécie le contraste entre sa voix haute perchée et son style un peu nonchalant. Quelque part, elle me rappelle un peu Pierre Lapointe dans sa manière de chanter, dans les mélodies et dans les paroles poétiquement imagées. Bien que plus rock grâce à la guitare électrique, on dénote tout de même une belle sensibilité dans ses chansons. J’ai su apprécier la musicalité, la profondeur et la maîtrise de sa voix. Au moment d’écrire cet article, Lydia vient tout juste de sortir un EP de quatre chansons. Courez l’écouter et l’acheter sur son bandcamp, ça en vaut certainement le coup!

    Groenland

    J’ai écouté The chase en boucle lorsque j’ai découvert le groupe Groenland il y a deux ans de cela. Leur musique indie-pop-électro m’avait beaucoup accrochée et ils ont su continuer sur cette lancée pour leur deuxième album. Ils ont exploré un peu plus le côté électro sur ce deuxième opus et c’est pourquoi, en spectacle, ça donne tellement envie de bouger.

    Un de mes coups de cœur du nouvel album, Times of survival, est la chanson avec laquelle ils ont choisi de commencer le spectacle. Il s’agit d’une pièce plutôt pop et tellement accrocheuse. Les gens ont tout de suite suivi l’énergie de Sabrina Halde et Jean-Viver Lévesque, leaders du groupe, qui se démenaient sur scène, autant que leurs confrères et consœurs (Jonathan Charette, Ariane Gruet-Pelchat, Simon Gosselin et Mariane Bertrand). Le groupe a poursuivi avec deux autres chansons du dernier album, Nothing Personnal et Distractions. Cette dernière a un petit beat de synthétiseur qui n’est pas du tout déplaisant à l’oreille et qui me semble nouveau dans leur style. Ensuite ils ont joué Our last shot, un des plus gros succès de l’album The chase, pour continuer avec de nouvelles chansons enchaînées back à back.

    Mon moment fort de la soirée fut lorsqu’ils ont interprété la chanson Cabin. Sabrina Halde exploite en profondeur les nuances de sa voix, dont son magnifique vibrato qui semble si naturel. On perçoit toute l’émotivité qu’elle a su mettre dans les paroles de la chanson qui m’évoque un retour vers un ex ou quelqu’un qui nous fait du bien à l’âme quand ça ne va pas bien. La voix de la chanteuse semblait flotter sur les notes de piano et de violon.

    Autre moment spécial durant la soirée, quand Sabrina a invité une jeune demoiselle, Alice Bergeron, qu’elle avait découverte grâce à un vidéo posté sur Instagram, à venir chanter Daydreaming avec elle. J’ose croire que la jeune demoiselle n’en était pas à sa première performance scénique, car elle semblait tout à fait dans son élément avec un micro dans les mains.

    Je crois avoir entendu une majorité de pièces du plus récent album avec lequel ils font logiquement la tournée. Ils ont su bien doser le mélange des pièces, même si on a senti le public beaucoup plus enthousiasme lors des chansons de The chase, même si à mon avis les nouvelles pièces sont tout aussi accrocheuses et faciles à écouter. J’ai apprécié le contraste entre les chansons très « punchées » comme Healing Suns et celles plus atmosphériques et musicalement très planantes comme A wider space. En rappel ils ont fait un de leur gros hit: Superhero.

    Si vous les avez manqués lors de leur dernier passage, soyez rassurés ils reviennent près de chez nous le 20 janvier 2017 à la Taverne de St-Casimir après une pause d’un mois. Gageons qu’ils vont être très en forme !

     

    Crédit photo : Alex Deschênes

    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES
    LYDIA KÉPINSKI + GROENLAND AU SATYRE CABARET SPECTACLE PHOTO: ALEX DESCHÊNES

    Caroline Filion

    1 décembre 2016
    Région : Mauricie
  • [À VOIR MAURICIE] Suggestions semaine du 17 au 22 novembre

    [À VOIR MAURICIE] Suggestions semaine du 17 au 22 novembre

    On ne s’ennuiera pas cette semaine en Mauricie alors que nous aurons même à choisir entre plusieurs spectacles.

    Dès le jeudi 17 novembre, deux choix s’offrent à nous :

    Sarah Toussaint Léveillé et Joëlle St-Pierre seront au Satyre Cabaret-Spectacle à Trois-Rivières à 20 h 30. Deux jeunes auteurs-compositrices-interprètes. La première est souvent accompagnée d’une contrebasse et de sa guitare, alors que la seconde s’accompagne au vibraphone. 20$ à la porte.

    Rosie Valland est à 20 h à la salle Louis-Philippe-Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières. (Nous y serons !) Un doux indie-pop qui vous charmera à coup sûr. 21.50$ en ligne. Vous pouvez aussi aller jeter un coup d’oeil à l’entrevue que nous avons fait avec elle le 5 novembre!

    Le vendredi 18 novembre, trois soirées très différentes :

    Bleu jeans bleu sera à la Taverne de St-Casimir à 21 h 30. Des outifts en jeans et du bon pop-country humoristique. Quoi demander de mieux ? Vous connaissez probablement leur dernier simple Pantalon de yoga. 20,29$ sur lepointdevente.com

    Simon Boudreau est au Magasin Général Lebrun de Maskinongé à 20h. Une pop/rock efficace qui joue sur les radios et un peu partout. Il est connu pour les titres Fleur Bleu et plus récemment La mémoire. 25$ à la porte.

    Charrue et Lesbo Vrouven sont au Zénob de Trois-Rivières à 21 h 30. Le premier est un groupe de Trois-Rivières qui fait, d’après eux, du rock angoissant. Ils sortent pour la première fois de l’automne. Le second est un groupe de Québec (avec Sam Murdock entre autres) et leur musique c’est fou-fun-post-pink dansant ! 8$ à l’entrée.

    Le samedi le 19 novembre, encore beaucoup de variété :

    Louis-Jean Cormier est au Moulin Michel de Bécancour. Il était de passage à Québec la semaine dernière et c’est maintenant nous les chanceux ! (Non mais avez-vous vu les photos de Jacques Boivin à l’Impérial Bell ?! ) **C’est complet, mais on sait jamais!

    Mononc’ Serge est au Magasin Général Lebrun de Maskinongé à 20 h. C’est en trio acoustique qu’il livrera son spectacle au Grenier du Magasin général. 26$ à la porte.

    Bolduc tout croche et Coroner Paradis sont au Zénob de Trois-Rivières à 21 h 30. Bolduc tout croche c’est du country/folk/alternatif et Coroner Paradis offre des chansons fébriles réconciliant l’âme et le corps. Encore fort probablement des belles découvertes au Zénob. 7$ à l’entrée.

    Le mardi 22 novembre

    Lancement de l’album de MJ’S à la salle Louis-Philippe-Poisson à 19 h. Le groupe de Trois-Rivières lance leur album « Release » ce mardi. 20$ plus un cd à l’entrée !

    Catherine Durand est au Gambrinus de Trois-Rivières à 21 h. Elle vient tout juste de sortir un nouvel album « La pluie entre nous » et elle vient nous présenter ces pièces folks.

    Bonne semaine!

    Crédit photo : Jacques Boivin 

    Caroline Filion

    17 novembre 2016
    Région : Mauricie
    Bleu jeans bleu, Café-Bar Zénob, Catherine Durand, La Taverne de St-Casimir, Louis-Jean Cormier, Louis-Philippe Poisson, Magasin Général LeBrun, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Mononc’ Serge, Rosie Valland, Satyre Cabaret-Spectacle
  • [ENTREVUE] Rosie Valland de passage à Trois-Rivières

    [ENTREVUE] Rosie Valland de passage à Trois-Rivières

    J’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec la charmante Rosie Valland qui fait de plus en plus parler d’elle depuis quelque temps. En effet, elle a lancé son premier album Partir avant le 18 septembre 2015, et depuis, elle se promène au Québec pour partager ses douces mélodies. Souvent en première partie d’artistes comme Louis-Jean Cormier, Ariane Moffatt, Alex Nevsky et plus récemment Lisa Leblanc, elle s’arrête en solo le 17 novembre prochain à la salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la culture de Trois-Rivières.

    Plusieurs projets meublent également son temps dernièrement, comme c’est le cas de son rôle de porte-parole en compagnie de Philippe Brach pour les 21e Francouvertes de Montréal.  Elle a elle-même fait partie des demi-finales de la 19e édition de ce concours-vitrine qui souvent propulse plusieurs artistes en leur donnant des prix et des opportunités non négligeables pour une carrière musicale. En 2012 elle a également été finaliste au Festival international de la chanson de Granby.

    Je lui ai demandé ce qui avait changé chez elle depuis le Festival international de la chanson de Granby, car cela a été un grand tournant dans sa vie de musicienne autodidacte. « Tout a changé. À ce moment-là je sortais de l’école et de faire de la musique mon métier était plus un rêve. Mon univers est également plus défini qu’il y a quatre ans ». En effet, elle sortait tout juste de l’école internationale de la chanson de Granby lorsqu’elle a participé au concours qui lui a confirmé qu’elle était sur la bonne voie.

    Nous sommes chanceux d’avoir beaucoup de concours importants pour les jeunes musiciens au Québec. C’est presque rendue un passage obligé de participer à au moins l’un d’eux. Ayant seulement participé à deux, je voulais savoir si Rosie Valland avait songé à s’inscrire à plus de concours. « Je ne voulais pas en faire plus que ceux que j’ai fait. Le Festival international de la chanson de Granby ça a comme été un sceau d’approbation pour moi. Aux Francouvertes, j’ai rencontré les gens de ma boite de gérance et du label pour mon album, donc ça a beaucoup débloqué. J’ai fais les concours que j’avais à faire ». Son rôle de porte-parole de la 21e édition montre également que ce concours est vraiment important, et pas seulement pour les gagnants. « Je représente bien le fait que tous les participants du concours-vitrine importent, car je n’ai même pas fait la finale de la 19e édition ».

    Comme elle se retrouve dans plusieurs situations de spectacles différentes en se produisant en première partie d’artistes québécois de styles variés, j’ai voulu en apprendre plus sur le contexte dans lequel elle préfère se produire. « Ça dépend du public, dans un bar ça peut être bien si les gens sont attentifs. Dans une petite salle je peux être dans ma bulle également. Lorsque je chante la pièce Noyer, à cause de ses propos, ça fonctionne bien, les gens ont une belle réceptivité. Pour Olympe aussi c’est un peu la même chose ». En écoutant les pièces de Partir Avant, on se doute qu’avec l’ambiance atmosphérique de ses pièces, on les apprécie beaucoup plus dans une petite salle que dans un festival extérieur ou dans un endroit plus bruyant.

    Prochainement, elle accompagnera Lisa Leblanc dans une tournée de spectacles en France pour assurer sa première partie. « Ça sera la première fois que je vais en France. J’ai hâte d’être dans un pays que je ne connais pas avec mon groupe et avec Lisa et le sien ». Elle restera par la suite à Paris pour deux mois, dans le but de s’isoler pour écrire. « J’ai eu une opportunité de logement dans le coin pour février et mars et c’est exactement ce dont j’avais besoin. Je veux m’isoler, provoquer un temps d’écriture sans le dérangement que je pourrais avoir ici ».

    Récemment c’était le gala de l’Adisq, mais également la sortie des nominations pour le Gala Alternatif de la Musique Indépendante du Québec (GAMIQ). Après une déception de ne pas avoir vu son nom apparaître dans les nominations de l’ADISQ, elle était heureuse de voir qu’elle avait une reconnaissance ailleurs. « Je me suis aperçue que je ne m’adressais pas nécessairement aux mêmes gens. Je parle à un autre « frame », je réponds à autre chose et c’est aussi bien comme ça ». Rosie Valland est nominée deux fois au GAMIQ pour artiste de l’année et pour album pop de l’année.

    Elle est de passage à Trois-Rivières cette semaine à la Maison de culture de Trois-Rivières le jeudi 17 novembre. Elle prépare également le spectacle de fermeture de sa tournée qui se termine prochainement avec l’arrivée des fêtes et sa tournée de spectacle en France.

    Voici quelques photos prises par Alex Deschênes lors de la visite de Rosie Valland le 4 novembre dernier pour la tournée des médias.

    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes
    Rosie Valland – Photo: Alex Deschênes

     

    Caroline Filion

    14 novembre 2016
    Entrevues, Région : Mauricie
    GAMIQ, Maison de la Culture de Trois-Rivières, Mauricie, Rosie Valland
  • [SPECTACLE] Jardin Mécanique au Satyre Cabaret pour l’Halloween

    [SPECTACLE] Jardin Mécanique au Satyre Cabaret pour l’Halloween

    Dans le décor du Satyre Cabaret spectacle, le contexte se portait à merveille pour l’opéra rock de Jardin Mécanique le 28 octobre dernier. Lors de leur visite, ils présentaient l’épisode deux de la Sinitre histoire du théâtre tintamarre. Invité à une représentation immersive, le public a eu droit à quelque chose de choquant, dégoûtant et révoltant. Ils relataient donc les faits macabres d’une histoire interrompue.

    Pour ceux qui n’auraient jamais eu l’opportunité d’assister à un spectacle de Jardin Mécanique, il ne faut pas se priver d’une telle expérience. En plus d’avoir un visuel vraiment très intéressant, ils ont une présence et un jeu très convaincant. Trois hommes, Camélius, Edwidge et Augustache racontent une histoire sombre et satirique à travers plusieurs pièces musicales et quelques interventions théâtrales.

    Lors de leur arrivée sur scène, on devine à leurs accoutrements que les trois personnages sont très distincts. Camélius poète scientifique, tente de ne pas passer du côté sombre, mais peu à peu il devient aussi fou que les autres. Edwidge me fait penser au Chapelier fou joué par Johnny Depp dans Alice au pays des merveilles, avec un côté imbu de lui-même en plus. Augustache quant à lui est probablement le personnage le plus déviant. Soif de pouvoir, sautes d’humeur, besoin de destruction, il est le parfait bourreau effrayant. La combinaison des trois hommes aux voix très différentes offre un éventail de possibilités qui est très bien exploitée. Les solos sont bien répartis, et le son de la batterie qui est placée au centre donne le ton macabre. J’ai apprécié les mélodies sombres et les coupures que l’on pouvait observer à chaque moment marquant de l’histoire.

    Il est difficile de ne pas comparer leur univers avec celui de Tim Burton et des films comme L’étrange Noël de Monsieur Jack, Sweeney Todd ou même Alice au pays des merveilles. Je serais curieuse de voir le premier épisode de la Sinitre histoire du théâtre tintamarre, car elle fait office de présentation pour le trio que j’ai découvert à travers des pièces et un univers déjà établi.

    Quand on pense au sujet des pièces de l’opéra, on comprend que le ton des chansons est ironique et qu’il critique un le monde dans lequel on vit de manière détournée. Nous n’avons certainement pas affaire à des amateurs, car Philippe Coulombe, Sylvain de Carufel et Francis Gagnon (tous Trifluviens d’origine) présentent quelque chose de travaillé, de bien monté, de visuellement superbe et de musicalement parfaitement efficace et pertinent avec le sujet. Je reverrais cet opéra rock n’importe quand pour remarquer encore des choses auxquels je n’avais pas nécessairement porté attention la première fois, trop impatiente de découvrir leur univers.

    Ils seront de retour le 18 décembre au marché public de Shawinigan en version acoustique pour ceux qui souhaiteraient assister à cet opéra rock.

    Voici les photos de l’événement prise par Jean-Francois Desputeaux 

    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)
    crédit photo: Jean-François Desputeaux (Jardin Mécanique)

    Caroline Filion

    11 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Jardin Mécanique, Mauricie, Opéra-Rock, Satyre Cabaret-Spectacle
  • [SPECTACLE] Olivier Bélisle et Mon Doux Saigneur au Zénob

    [SPECTACLE] Olivier Bélisle et Mon Doux Saigneur au Zénob

     

    C’est en ce beau vendredi 14 octobre que je me suis rendue au Café-Bar Zénob en croyant entendre seulement le groupe Mon Doux Saigneur, que j’ai eu la chance de découvrir lors des Francouvertes 2016, mais ils avaient invité Olivier Bélisle pour assurer leur première partie. C’est toujours un plaisir d’assister à des spectacles à cet endroit, car on y fait souvent des découvertes et il y a des invités qui arrivent à la dernière minute, ce que j’apprécie.

    Voix très rauque, look rappelant Les colocs et Bernard Adamus, une guitare acoustique seulement pour s’accompagner, on se croyait presque autour d’un feu en sa compagnie. J’ai été charmée par la sensibilité qu’Olivier Bélisle laissait deviner à travers ses chansons, malgré les teintes d’humour dans ses textes et dans sa façon de se présenter. C’est avec une aisance combinée à une certaine timidité qu’Olivier a fait découvrir ses belles pièces folks à l’ensemble des personnes présentes au Zénob.

    Mon Doux Saigneur a foulé les planches du Zénob par la suite. En premier lieu, ce groupe, c’était un pseudonyme pour Emerik St-Cyr lorsqu’il a commencé, mais le projet se concrétisant, il a conservé le pseudonyme pour le groupe auquel s’est greffé David Marchand, Elliot Durocher et Étienne Dupré.

    Le quatuor possède un beau son folk qui groove beaucoup et on apprécie les moments ou David Marchand joue du lapsteel. Les textes d’Émerik sont souvent porteurs des moments difficiles qu’il a vécus, mais la manière de les livrer ne le laisse pas nécessairement transparaître. La musique a des fibres folks et indie beaucoup, mais quand Emerik chante, il a tellement de swag qu’on dirait pratiquement qu’il est en train de rapper ses chansons. C’est ce mélange que je trouve particulièrement intéressant et que j’aime découvrir à chaque fois. Semblerait-il que ses textes ne sont pas toujours tout à fait identiques à chaque représentation, et que l’auteur-compositeur-interprète y aille de quelques improvisations. Néanmoins, on sent que la musique est pour Emerik un exutoire des expériences de vie passées. Avec un nom de groupe comme Mon Doux Saigneur, on ne peut pas non plus s’attendre à du joyeux, avec ce que ça peut évoquer.

    En plus de sa participation aux Francouvertes, concours vitrine qui lui a permis de participer à plusieurs festivals importants durant l’été, Mon Doux Saigneur soit Emerik St-Cyr en solo a participé aux auditions à l’aveugle de La Voix. Il n’a pas été retenu par aucun des quatre coachs, mais il a « brassé la cabane » et n’est certainement pas passé inaperçu. Il est tout de même ressorti des Francouvertes avec une 2e place et plusieurs prix intéressants qui lui ont permis d’avoir des heures de studio et d’enregistrement pour du nouveau matériel.

    Mon Doux Saigneur possède un EP de cinq chansons qui se nomme Mondouxsaigneur#1 datant d’avril 2015 ainsi qu’un simple « Le courant » sorti en juin 2016. L’ensemble de son œuvre rassemble des chansons aux paroles sensibles, actuelles et qui nous font plonger dans l’univers lent et quelque peu mélancolique d’Emerik St-Cyr et son groupe.

    Voici les photos qu’a prit Jacques Boivin lors du Festival d’été de Québec le 8 Juillet dernier. 

    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin
    Mon Doux Saigneur – Photo : Jacques Boivin

    Caroline Filion

    6 novembre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, folk, Indie, Mon doux Saigneur, Team Mauricie
  • [SPECTACLE] FullBlood et Les Goules au Satyre Cabaret 10 octobre 2016

    [SPECTACLE] FullBlood et Les Goules au Satyre Cabaret 10 octobre 2016

    Le Satyre Cabaret accueille une programmation qui n’en finit plus d’être diversifiée. Parfois, l’ambiance cabaret donne une touche exceptionnelle, d’autres fois, ça apporte quelque chose d’hétéroclite, mais qui, somme toute, est intéressant. C’est ce qui est arrivé lors du passage des groupes FullBlood et Les Goules le 10 octobre dernier. Cette soirée était organisée en collaboration avec l’OFF festival de poésie de Trois-Rivières. En plus du spectacle au Satyre, il y avait un micro-ouvert au MotditBar jusqu’aux petites heures du matin. Pour l’événement, la salle n’affichait pas complet, mais un public de fans incontestés était présent pour s’imprégner de la folie des deux groupes.

    FullBlood 

    L’automne, mais surtout l’approche de l’Halloween est probablement la période la plus achalandée pour le groupe Trifluvien FullBlood qui porte à merveille son nom. Quatre gars avec une bonne pilosité faciale, qui joue de la musique punk garage sans chandail, et qui sont couvert de faux sang de la tête à la ceinture. Ça a de quoi surprendre les auditeurs quand on ne connait pas le groupe. Ça et le sérieux que l’on peut lire dans leur visage lorsqu’ils jouent. Alexandre Dostie, chanteur de la formation, est très intense du début à la fin. On pourrait presque croire qu’il est enragé par moment. Ça contraste avec l’attitude de Pierre Brouillette-Hamelin à la basse, qui est d’un calme sans faille. Sébastien Dulude se déchaine sur ses tambours, et son confrère, Francis Ouellet est très sérieux dans son maniement de la guitare. Ça donne une image très « trash », mais qui fonctionne avec ce qu’ils veulent projeter. Comme on peut lire dans leur description, ils sont à la fois un mélange de Balck-Flag, de Misfits et d’une « chainsaw ». J’aime beaucoup le groupe et leur concept, mais j’avoue qu’au-delà d’un contexte bien établi, on doit être averti pour assister à l’une de leur performance. Ils sont justement au Café Frida le 29 octobre pour un party d’Halloween assez déjanté avec WD-40 Montréal officiel et DEAD BLUES CARNIVAL.

    Les Goules 

    N’ayant jamais eu l’opportunité d’assister à un spectacle de ce groupe, j’ai été très surprise par les personnages qui sont arrivés sur scène. Accoutrements disparates, accessoires étonnants, maquillage très spécial, on est encore une fois dans un univers singulier. C’est que Keith Kouna et son groupe ne sont pas nés de la dernière pluie. En effet, le groupe a été formé en 2001, pour prendre une longue pause qui a duré près de 10 ans, et ils sont maintenant de retour, plus en forme que jamais.

    On peut remarquer qu’ils ont beaucoup de plaisir sur scène et qu’ils dégagent une énergie et une folie contagieuse. À plusieurs reprises, des fans se sont approchés de la scène pour chanter dans le micro en l’enlevant pratiquement des mains de Kouna. Je dois admettre que ce n’est pas tout public non plus, mais c’est tout de même accessible. Malgré le ton qui se veut un peu moins sérieux, on peut dénoter une belle recherche dans les paroles. Je pense par exemple aux textes de Bergerie et de Bateau mort que je trouve très poétiques. Keith Kouna parlait justement ici du fait qu’il trouvait que ce qu’il avait fait de plus poétique dans sa vie, c’était avec les Goules. C’est donc que le nouvel album est une continuité de cela. Ça contraste beaucoup avec la livraison des textes sur la scène. Je trouve également que l’interprétation des chansons par Keith Kouna pouvait pratiquement ressembler à une histoire sous fond musical, pas tout à fait du slam, mais tout de même des paroles moins chantées que récitées.

    Leur nouvel album, Coma, est sorti début mars 2016 après que le groupe se soit réuni quelques fois en 2012 et qu’ils s’ennuient sincèrement de la scène. (Pour la critique de Julien-Baby Cormier, c’est ici). L’enregistrement s’est déroulé dans Lanaudières, au Studio

    Wild de Saint-Zénon qui a accueilli des artistes tels que Bernard Adamus, Daniel Bélanger, Fred Pellerin et les Cowboys fringants pour ne nommer que ceux-là. Comme ils disent, ils n’ont fait aucun lancement, ils ont seulement « garroché » ça sur le web et les demandes d’entrevues et de spectacles ont fusé de tous les côtés. C’était pour cette raison qu’ils ont fait l’album, c’était un prétexte pour remonter sur scène (ils ont gagné un prix au Festival d’été de Québec en 2006 pour l’originalité de leur création, majoritairement scénique). Ils ne voulaient par contre pas revenir avec du vieux matériel et leur écriture a évolué également, sans toutefois perdre l’essence du groupe.

    Au-delà de la première image que je me suis faite du groupe, j’ai beaucoup apprécié leur performance scénique et le fait qu’ils faisaient beaucoup participer le public à leurs folies. Si vous voulez vivre l’expérience de les voir en spectacle, ils sont à Montréal Sherbrooke et Québec en novembre, et ils n’ont pas annoncé plus de dates que ça.

    Voici quelques photos des spectacles auxquels nous avons assisté durant la dernière année. 

    Crédits photos : Sébastien Ouellet, Jacques Boivin et Julien-Baby Cormier 

    Les goules. Crédit photo: Sébastien Ouellet.
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules – Photo : Jacques Boivin
    Les Goules Cercle avril 16. Crédit photo: Julien Baby-Cormier
    Les Goules Cercle avril 16. Crédit photo: Julien Baby-Cormier
    Les Goules Cercle avril 16. Crédit photo: Julien Baby-Cormier
    Les Goules – Photo : Julien Baby-Cormier
    Les Goules Cercle avril 16. Crédit photo: Julien Baby-Cormier
    Les Goules Cercle avril 16. Crédit photo: Julien Baby-Cormier
    Les Goules – photo : Julien Baby-Cormier
    Les Goules Cercle avril 16. Crédit photo: Julien Baby-Cormier

    Caroline Filion

    26 octobre 2016
    Région : Mauricie, Spectacles
    centre-ville de Trois-Rivières, Les Goules, Satyre Cabaret-Spectacle, Spectacle
  • [ON Y ÉTAIT] Caravane lance Fuego au Cercle, 5 octobre 2016

    [ON Y ÉTAIT] Caravane lance Fuego au Cercle, 5 octobre 2016

    Photos : Jacques Boivin

    C’est au Cercle qu’avait lieu le lancement du 2e album de Caravane. Le groupe originaire de Québec lançait Fuego, une compilation de chansons rock assumées qui fait suite à Chien Noir de belle façon.

    Un mercredi soir 5 octobre, 5 à 7 dans un restaurant, on n’aurait jamais pu s’attendre à un endroit aussi rempli. Bien entendu, le groupe est assez connu dans la ville, mais il semblait que plusieurs musiciens et mélomanes s’étaient déplacés pour le lancement de Québec. De plus, à l’entrée, chacun avait droit à sa copie de Fuego.

    Vers 18h30 ils ont finalement lancé la vidéo promotionnelle de leur album. Quelques extraits, des captations de tournée et d’enregistrement, on a pu voir le groupe sous différentes sphères. Ensuite,  Dominic Pelletier, Raphaël Potvin, Guillaume Méthot, William Duguay-Drouin, Maxine Maillet ainsi que deux nouvelles voix, Gabrielle Shonk et Odile Marmet-Rochefort ont fait leur entrée sur scène. L’endroit était tellement bondé que c’était difficile d’apercevoir le groupe du fond de la salle, mais le son était étonnamment excellent et ça « rockait » dans le Cercle.

    On a pu entendre environ 5 chansons du nouvel album, dont une que j’ai particulièrement aimé, (et Jacques aussi si on lit la critique de l’album) Arago. Plus douce que la majorité des pièces du nouvel album, elle est particulièrement inspirée. C’était officiellement la dernière pièce qu’ils comptaient jouer pour le lancement, mais comme la foule insistait, ils ont finalement joué Cadavre qui a bien clôturé la soirée. La veille, ils étaient à Montréal au Ritz PDB pour un premier lancement, mais on voit que l’appartenance à Québec est plus forte. Par deux fois, ils ont répété que la soirée de la veille n’égalait pas celle du mercredi 5 octobre.

    Caravane commence présentement une tournée des écoles secondaires francophones de l’Ontario, pour ensuite revenir au Québec pour quelques concerts et d’autres soirées de lancement notamment à Chicoutimi et à Sherbrooke.

     

    Caroline Filion

    15 octobre 2016
    Nouvelles, Région : Québec, Spectacles
  • [SPECTACLE] Les Cowboys Fringants à St-Casimir

    [SPECTACLE] Les Cowboys Fringants à St-Casimir

    Ils sont arrivés sur scène vers 21h15, sans première partie, et on sentait qu’ils étaient d’une humeur festive ce soir-là. En entrée de jeu, Karl Tremblay s’est exprimé « Ici, c’est le type d’endroit où on aime le plus jouer ; une microbrasserie ». Il est en effet possible, depuis un mois déjà, de déguster la bière Les Grands Bois brassée directement à St-Casimir. J’ai eu la chance de voir Les Cowboys fringants dans plusieurs festivals durant l’été, et je dois avouer qu’en salle, ce n’est pas la même game. Même le public est vraiment différent. On sent une effervescence et une énergie qui se transmet beaucoup mieux qu’à l’extérieur, et le groupe semble jouir d’une plus grande liberté également.

    Déjà, il y avait 2 parties au spectacle qui comptait plus de 20 chansons dont une majorité faisait partie de leur dernier album Octobre. En plus, on sentait un vent de folie qui planait, comme ce n’était pas la première fois qu’ils se retrouvaient à la Taverne. Ils ont même clamé que c’était une des salles au Québec où ils étaient le mieux reçus.

    Ils ont commencé le spectacle avec la chanson Bye bye Lou, pour ensuite interpréter quelques chansons faisant partie des anciens albums telles que La reine, La Manifestation ainsi que Paris-Montréal. Plusieurs fans ont fait des demandes spéciales donc nous avons eu la chance d’entendre l’Hiver approche, Impala Blues et même le début de la chanson de thème de Watatatow. À un certain moment durant le spectacle, c’était pratiquement un challenge entre Karl Tremblay et Jean-François Pauzé à savoir si l’un connaissait les paroles ou la partition de la chanson qu’ils voudraient chanter. C’est de cette manière qu’on a également eu droit à des échantillons de Horse with no name et de Stairway to heaven.

    Au retour de l’entracte, le public a eu droit à un « Service de bar ». En effet, Jérôme Dupras a distribué pas loin d’une trentaine de bières aux gens dans l’assistance. Il s’est même dirigé à plusieurs reprises dans la foule pour jouer de la guitare et y faire du bodysurfing. À mon avis, c’est à ce moment que la soirée a le plus levée, bien qu’elle fût déjà bien entamée. Ils sont revenus au son d’Octobre puis ont enchaîné avec Droit Devant, Ti-Cul et la chanson de l’heure : Marine marchande. Une demoiselle du public est même venue chanter les parties de Frannie Holder de cette chanson. Lors de la chanson La dévisse, ce sont des animaux (et autres formes douteuses) en ballons qui ont été distribués dans la foule qui passait une excellente soirée. Le public réservait également une surprise aux Cowboys fringants lors de la chanson Les étoiles filantes. Les avions en papiers partaient au vent sans arrêt lors de la chanson, tellement que Karl Tremblay a confié que c’était la plus belle soirée d’avion qu’ils avaient vu depuis longtemps.

    Malgré les nombreuses années qu’ils ont derrière la cravate, les Cowboys fringants semblent avoir encore autant de plaisir sur scène, à créer des situations cocasses et à livrer la marchandise aux fans qui se déplacent encore beaucoup pour les voir. J’avoue que ce spectacle que j’ai vu samedi sera difficile à égaler, mais ils reviennent à la St-Casimir au mois de mars pour une supplémentaire, si vous regrettez de ne pas avoir pu être à celui-ci!

    Crédit photo : Yoan Beaudet

    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet

    Caroline Filion

    27 septembre 2016
    Nouvelles, Région : Mauricie, Spectacles
    La Taverne de St-Casimir, Les Cowboys fringants
  • [SPECTACLE] Fire/Works au Cabaret Satyre + première partie : The Bright Road

    [SPECTACLE] Fire/Works au Cabaret Satyre + première partie : The Bright Road

    C’était la première fois que j’assistais à un spectacle de musique au Cabaret le Satyre, salle qui a ouvert ses portes cet été.  La soirée s’annonçait vraiment intéressante en compagnie de The Bright Road en première partie et de Fire/Works, groupe de Montréal qui visitait Trois-Rivières pour la première fois ensemble.

    Fire/Works en studio – entrevue

    Avant leur spectacle, je me suis entretenue avec Jonathan Peters, David Lagacé auxquels se sont joins Francis Ledoux et Étienne Dupré.  Nous avons principalement discuté de leur nouvel album qu’ils sont présentement en train d’enregistrer.  Ils cassaient justement quelques chansons durant la soirée, et ça paraissait qu’ils avaient hâte. Jonathan me disait d’ailleurs que leur musique avait changé depuis ce temps. « Maintenant, c’est la chanson avant tout. On est rendu à un point où les chansons sont plus fortes. On n’a pas besoin de tout l’habillage. Pas que je renie ce que j’ai écris, mais j’ai l’impression que c’est plus assumé. On peut enlever toutes les couches qu’on avait sur Shenanigans.» Il parlait également du fait que sur le nouvel album, les chansons ont toutes un groove de fond qui est présent du début à la fin. Le groupe a beaucoup évolué depuis le dernier album et on sent que leur manière de travailler a également prit une autre tournure, car les deux nouveaux membres participent entièrement à la création. «On apporte le squelette sur lequel travailler. Étienne va composer la « basse » , Frank : le drum et tout le monde donne son avis aussi. Ça amène les chansons ailleurs. » De plus, ils n’ont pas autant de pression que pour Shenanigans, où ils devaient enregistrer l’entièreté du long-jeu en seulement deux semaines. Maintenant, ils y vont tranquillement sans se donner de deadline, car plusieurs membres du groupe ont des projets connexes. Bien que leur musique soit en train de changer un peu, je leur ai demandé s’ils n’avaient pas peur de perdre l’essence de ce qu’ils ont créé originairement.  J’ai beaucoup aimé la réponse que Jonathan m’a donné : «peu importe ce que tu fais, peu importe le projet artistique, quand tu restes authentique, ça transparaît. Tu peux changer la couleur de l’habillage, ça reste les mêmes personnes qui l’ont fait. C’est sûr qu’on reconnait le band.»  J’ai eu la chance de discuter avec quatre gars passionnés de musique qui ont un plaisir contagieux à jouer, autant ensemble que sur scène.

    Fire/works – spectacle

    Bien qu’il n’y ait pas eu tellement de public présent au Cabaret Satyre en ce premier vendredi de festival western de St-Tite, les gars de Fire/Works étaient en feu. Ils n’avaient pas joué depuis un bon moment et avaient hâte de grimper sur la scène; ça paraissait. On pouvait facilement faire la distinction entre les nouvelles chansons, même sans que Jonathan les présente, seulement à voir le groupe jouer les pièces. En effet, ils semblaient vraiment heureux de pouvoir les partager au public et on devinait la fierté qu’ils avaient. Après avoir discuté avec eux j’ai compris ce qu’ils voulaient dire en parlant des chansons éclectiques.  Ils n’ont pas de « recette gagnante » qu’ils répètent, mais on peut dénoter une cohérence dans leur travail. J’ai beaucoup aimé le groove qu’ils me parlaient et le folk aux connotations quelque peu country par moment. J’avoue être impatiente de voir leur 3e album et la suite de ce qu’ils vont nous présenter. Prochainement, ils enregistreront une session live qu’il sera possible de visionner en ligne, ce qui risque d’être fort intéressant.

    The Bright Road

    J’avais déjà assisté à une prestation de The Bright Road en février 2015 au Centre Culturel Pauline- Julien, mais le groupe était différent. En plus d’avoir maintenant un nouvel album en magasin, Ocean, Léa Boudreau s’est jointe à la formation, et j’avoue que j’aime beaucoup cet ajout.  Quelques chansons sont harmonisées de sa voix cristalline qui ponctue bien la musique de Philippe Garceau, Kevin Juneau et David Brisson. Le dernier album était beaucoup inspiré d’un voyage en Norvège et l’on voit la continuité dans leur inspiration. Cette fois, le folk-pop alternatif de The Bright Road explore des thèmes marins, tout en continuant l’espèce de touche ambiante bien à eux qui a su charmer l’assistance du Cabaret Satyre.

     

    Je conclue avec les photos de Jacques Boivin datant du spectacle avec Marie-Pierre Arthur du 27 Février 2015, parce qu’elles sont magnifiques!

    Crédit photo : Jacques Boivin 

    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin
    Fire/Works. Crédit photo: Jacques Boivin

    Caroline Filion

    13 septembre 2016
    Entrevues, Région : Mauricie, Spectacles
    album, Entrevue, Fire/Works, groove, Satyre, Spectacle
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