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  • [BALADO] Notre analyse à chaud de la programmation du FEQ

    [BALADO] Notre analyse à chaud de la programmation du FEQ

    logo-feq1Vous l’attendiez, voici notre analyse, à chaud, de la programmation du Festival d’été de Québec. Au moment d’enregistrer, il nous manquait encore quelques détails, par exemple, il est presque certain que RBO ne sera pas de la fête le 18 juillet.

    À écouter en attendant d’acheter vos laissez-passer.

    Ecoutedonc.ca special FEQ by Ecoutedoncca on Mixcloud

    Jacques Boivin

    9 avril 2015
    Festival d’été de Québec, Festivals
    EnVedette, Festival d’été de Québec
  • EN DIRECT : Dévoilement de la programmation du Festival d’été de Québec

    EN DIRECT : Dévoilement de la programmation du Festival d’été de Québec

    logo-feq1Dès 11 h 30, vous pourrez suivre EN DIRECT le dévoilement de la programmation du Festival d’été de Québec ici même, sur ecoutedonc.ca. Les Rolling Stones et le Full Flex Express ont déjà été confirmés, mais le reste de la programmation est complètement ouvert (bien que le Journal de Québec annonce également la venue de Patrick Bruel). Vos pronostics sont aussi bons que les nôtres!

    Pendant que les grands médias vous parleront surtout de ce qui se passe sur les Plaines, nous en profiterons pour vous parler de ces artistes et groupes qui méritent votre attention et que nous ignorons trop souvent, pour une raison ou pour une autre.

    Rendez-vous à partir de 11 h 30 sur cette page!

    Jacques Boivin

    8 avril 2015
    Festival d'été de Québec, Festivals
    Festival d'été de Québec
  • [FESTIVALS] Les rumeurs du FEQ 2015

    [FESTIVALS] Les rumeurs du FEQ 2015

    La saison des festivals ne commence pas avant juin au Québec. Par contre, le mois de mars est synonyme de deux choses : programmation et rumeurs. Malheureusement, nous ne sommes pas dans le secret des dieux. Nous ne savons pas la programmation du Festival d’été de Québec. Nous ne connaissons AUCUN des groupes qui y joueront. Par contre, étant des passionnées de musique et de festivals, nous aimons la saison des rumeurs. Voici quelques rumeurs d’artistes qui pourraient ou non se produire sur les diverses scènes du FEQ cet été.

    Attention! Tous les artistes présentés ici ne sont que des rumeurs (et non pas des souhaits ni des confirmations). Ces rumeurs proviennent de divers articles de journaux et aussi de dates de tournée concordantes. Parfois, dans diverses tournées, il est donc logique de croire qu’un artiste ferra un détour dans la Capitale-Nationale. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure que d’autres noms s’ajouteront à la liste.

    [Mise à jour 31 mars] : JACK U et les Rolling Stones

    Nous avions oublié de vous l’annoncer, mais JACK U ouvrira le Festival d’été avec l’ÉlectroFEQ (dans le cadre de la FULL FLEX EXPRESS TOUR). Skrillex et Diplo vous feront donc danser, mais plein d’artistes et de DJ les précèderont toute la soirée (en fait, ça devrait commencer en après-midi).

    Puis ce matin, nous avons pu confirmer le secret le moins bien gardé en ville : Les Rolling Stones seront à Québec le 15 juillet. Il s’agira de leur seul spectacle en sol canadien. Belle prise pour le festival, mais on a pu voir quelques curieux avoir quelques préoccupations en ce qui a trait à l’équilibre de la programmation. En point de presse, on nous a indiqué que le budget de programmation avait été ajusté en conséquence, alors pas d’inquiétude. (JB)

    [M-À-J 23 mars] : Les artistes du Bluesfest!

    10941862_877727248936110_6170740995392737933_nLa plupart des artistes de cette affiche devraient se retrouver au festival. Notons quelques soirée plutôt évidente, dont celle rap avec Iggy Azalea et NAS ainsi que l’électro FEQ avec JACK U (Skrillex et Diplo) ainsi que CHVRCHES. Dans les coups de coeurs de l’équipe, notons : THE TRAGICALLY HIP, EDWARD SHARPE & THE MAGNETIC ZEROS, CHARLES BRADLEY & HIS EXTRAORDINAIRES et FUTURE ISLANDS. Tous les artistes sont disponibles ici.

    [M-À-J 16 mars] : IAM 

    La formation de rap française revient au Québec pour un spectacle le 17 juillet 2015 à l’Olympia de Montréal. Un arrêt au pigeonnier la veille ou le lendemain est envisageable.

    [M-À-J 15 mars] : Rolling Stones 

    La tournée 15 on fire s’arrêterait sur les plaines le 15 juillet! C’est ce qu’indique de sérieuses sources sur la twittosphère. Les dates de tournées seront annoncés le 19 mars… reste à voir si le FEQ y figurera. Le concert serait en deux temps, soient l’album Sticky Finger en entier et d’autres hits par la suite. Ce serait un coup de maître d’avoir cette grosse tête d’affiche dans la Capitale-Nationale. À suivre…

    https://www.youtube.com/watch?v=CK7qp5jW-5o

    Foo Fighters

    Le légendaire groupe Foo Fighters est probablement un des invités les plus attendus de la ville de Québec. Ayant boudé Montréal lors de leur présente tournée, plusieurs sources fiables du milieu laissent sous-entendre que Dave Grohl et sa bande seraient sur les plaines en exclusivité québécoise ! En plus, les dates de tournées concordent, car le groupe sera à Toronto le 9 juillet. En prime, le groupe se déplace avec nul autre que Royal Blood!

    Interpol

    Première visite possible à Québec en carrière pour le groupe new-yorkais. En effet, les membres du groupe sont en concert le 15 juillet à Toronto et ils n’ont rien de prévu avant le 20 juillet…à Portland ! Portland étant tout près de la Capitale-Nationale, une visite d’Interpol au Pigeonnier ne serait pas surprenante. Dans le cas contraire, vous pourrez les admirer au Métropolis de Montréal le 30 juillet et le lendemain au festival Osheaga.

    Run The Jewels

    C’est le 15 juillet que le duo rap de l’heure se produira sur les planches du RBC Bluesfest d’Ottawa. Habitué de partager certains invités, il est fort à parier qu’ils seront de passage è Québec cet été ! Encore une fois, si cette rumeur se voit infondée, le duo sera au Club Soda le 30 juillet et le lendemain à Osheaga.

    Keith Urban & John Butler Trio

    Les deux groupes country se produiront au RBC Bluesfest cet été. Par contre, chaque année le country est présent dans ce festival… et les artistes ne se pointent jamais à Québec. Est-ce que cette année sera différente ? Peut-être, car le FEQ a demandé à ses fans s’ils voulaient de ce genre de musique sur les plaines et la réponse a été très positive. Avec la vague new country de WKND radio, il est fort à parier qu’il y aura une présence country à Québec cet été. Qui sera présent entre Keith Urban ou Shania Twain (comme le laissent sous-entendre certains journaux) ? Seul l’avenir nous le dira…

    Vance Joy

    Présentement en tournée avec Taylor Swift, l’artiste australien ferait un arrêt à Québec… mais sans la chanteuse populaire. Il viendrait en solo selon le journal Le Soleil. Par contre, les dates de tournée ne concordent pas beaucoup avec le FEQ. Il serait donc possible que le chanteur soit présent le 9, 12, 15, 16 et 17 juillet.

    Rock et Belles Oreilles

    En entrevue, Guy A Lepage a confirmé qu’il était en négociation pour présenter le spectacle Rock et Belles Oreilles : The Tounes à Québec. À Montréal, ce spectacle retrouvaille sera au Centre Bell les 10 et 11 juillet 2015. Il serait donc logique, une fois la machine en marche, de traverser la 20 (ou la 40) pour venir renouer avec leurs admirateurs de la Capitale-Nationale. Quoi de mieux pour se mettre dans l’ambiance que ce magnifique vidéo de leur spectacle de 2014.

    Billy Talent / Rise Against

    Il ne serait pas étonnant de voir un de ces deux groupes (ou même les deux) au festival. Ils sont en plateau double dans un festival de London en Ontario. Les fans du festival réclament du rock et du métal depuis quelques années, ce serait une bonne manière de se rapprocher de la clientèle du Rockfest. Dans le cas contraire, Billy Talent sera du Heavy Montréal du 7 au 9 août 2015 au parc Jean-Drapeau.

    https://www.youtube.com/watch?v=VNWxDa_RS6c

    Des Québécois ?

    Comme chaque année, le festival aime donner une place importante aux artistes d’ici. Qui pouvons-nous nous attendre à voir ? Difficile de prévoir… par contre, il ne serait pas surprenant de voir des artistes ayant lancé des albums en 2015. Prévoyons donc Galaxie, Jean Leloup, Milk & Bone, Fanny Bloom, Pierre Lapointe et plusieurs autres.

    Matthieu Paquet-Chabot

    12 mars 2015
    Festival d'été de Québec, Festivals
    Billy Talent, Fanny Bloom, Festival d'été de Québec, Foo Fighters, Galaxie, Interpol, Jean Leloup, John Butler Trio, Keith Urban, Milk & Bone, Pierre Lapointe, RBO, Rise Against, Rock et belles oreilles, Rolling Stone, Run The Jewels, Vance Joy
  • Festival d’été de Québec 2014 – Un bilan

    Festival d’été de Québec 2014 – Un bilan

    GroenlandVoilà, le Festival d’été de Québec est terminé, la poussière a même eu un peu le temps de retomber. Et puis, vous avez aimé votre festival? Parlez-nous en dans les commentaires.

    De mon côté, comme c’était ma première expérience à titre de média autorisé et j’étais particulièrement nerveux au début. Être un tout petit blogueur, local de surcroît, parmi les pros, ça faisait se sentir petit. Mais la nervosité a laissé sa place à la fébrilité, puis à la fatigue. Mais bon, ça, vous l’avez probablement remarqué au fil de mes interventions ici ou sur les médias sociaux.

    Local NativesAlors, ce festival?

    On peut dire que la 47e présentation du Festival d’été de Québec a été couronnée de succès. Non, on n’a pas vendu tous les laissez-passer, mais est-ce vraiment nécessaire pour parler de réussite? Avez-vous vu la ville prise d’assaut tous les soirs, vous? Avez-vous vu les scènes et les salles plus souvent qu’autrement remplies à craquer? Les émotions? Les sourires?

    July TalkLa belle programmation équilibrée, qui est l’objectif visé par Louis Bellavance, Arnaud Cordier et l’équipe de la programmation, s’est vraiment concrétisée cette année. Elle était également équilibrée l’an dernier, mais les gens prennent parfois du temps à comprendre certains moves. Suffit de ne pas paniquer et de maintenir le cap!

    SerynCe beau succès de foule, on le doit, bien sûr, à la qualité des artistes présents. Sur les onze soirs, il y en a au moins trois où j’aurais aimé me trouver à quatre endroits différents en même temps. Certains choix ont, pour moi, été plus faciles que d’autres (St. Vincent au lieu de Lady Gaga), mais je regrette encore un peu d’avoir manqué Daniel Lanois même si j’ai été sidéré par Gogol Bordello (qui a été un de mes moments forts, c’est tout dire).

    Tiken Jah FakolyQuelques stats amusantes :

    J’ai assisté à 44 prestations de 41 artistes. Voici leur provenance :

    • 19 du Québec,
    • 4 du ROC,
    • 10 des États-Unis,
    • 5 de la France,
    • 1 du Royaume-Uni,
    • 1 de la Grèce,
    • 1 du Brésil,
    • 1 de la Côte-d’Ivoire

    Dead ObiesSur ces 44 prestations, j’en ai vu :

    • 4 sur les Plaines
    • 11 au Parc de la francophonie
    • 18 à place d’Youville
    • 4 à l’Impérial
    • 3 au Petit Impérial
    • 3 au Cercle
    • 1 à Place de la famille

    Sarah CochraneEn fait, j’ai vu des spectacles sur toutes les scènes, sauf au Parc de l’Artillerie et à la nouvelle scène du Coeur du FEQ (une belle idée que ce lieu de rassemblement où tous pouvaient luncher avant de se diriger vers leur scène préférée).

    J’ai pris près de 5 100 photos sur 2 appareils. Là-dessus, je vais probablement n’en conserver que 500 (et je suis généreux).

    J’ai bu en moyenne deux bières par soir, sauf si j’allais en basse-ville, où je me gênais un peu moins. 😉

     

    Mes trois prestations préférées :

    Louis-Jean Cormier3. Louis-Jean Cormier : Les personnes présentes sur les Plaines ont eu droit ce soir-là à une prestation solide et émouvante du gars le plus hot au Québec présentement. Il a juste assez modifié ses chansons pour qu’elles soient plus grandes que nature, comme la scène sur laquelle il se produisait.

    Surtout, il a su s’entourer d’invités parfaits pour lui. Lisa qui l’accompagne sur Ce soir, l’amour est dans tes yeux, transformée en chanson country pour l’occasion, c’était-y pas beau?

    On aurait voulu que le temps s’arrête.

     

    St. Vincent2. St. Vincent : Ben oui, toé, comme si j’allais manquer Annie Clark à l’Impérial. Clark et ses trois complices ont livré une prestation du tonnerre, rodée au quart de tour. On savait que tout était programmé à la seconde près, ce qui ne nous a pas empêché de trouver Clark diablement humaine avec sa six-cordes. Ceux qui ont raté ce show ont raté un des coups les plus fumants de l’équipe de la programmation.

    Annie Clark est déjà plus grande que la petite salle (survoltée) de l’Impérial. Ce fut tout un privilège de l’avoir aussi près de nous. Vraiment près.

     

    Tire le coyote1. Tire le coyote : J’ai dit en fin de semaine que je classais cette prestation parmi mes cinq préférées à vie. J’ai l’air d’exagérer un peu comme ça, mais sachez que des musiciens qui me tiennent sur le bout de ma chaise, les larmes aux yeux, pendant près d’une heure et demie parce que ce qu’ils jouent, c’est beau en joual vert, c’est rare.

    Tout était parfait. Les musiciens, les chansons, le public, la communion, tout.

     

    Ma déception :

    Paul DaraîcheLe Parc de la francophonie désert pour Paul Daraîche : M. Daraîche ne méritait pas cela. On passe des mois à demander du country, l’équipe du festival en met à sa programmation, et on boude M. Daraîche parce que ce qu’on veut, c’est des grosses vedettes américaines de style Nashville. Pourtant, il n’y avait pas énormément de monde non plus pour Emmylou Harris. Le message que les organisateurs du FEQ vont retenir, c’est que les amateurs de country sont de grands parleurs.

     

    Une autre scène?

    Tant qu’on n’enlève pas celle du Pigeonnier, je suis d’accord, même si cela signifie une légère augmentation du laissez-passer pour palier aux risques. Le problème, c’est l’emplacement. Ce dossier ne sera pas réglé avant encore plusieurs années. Finalement, on devrait apprécier notre festival tel qu’il est, je crois.

     

    ***

    Juste un dernier petit mot pour remercier l’équipe du Festival d’été sans qui cette couverture n’aurait pas été possible. Merci à Louis Bellavance et à son équipe, dont Arnaud Cordier, pour la superbe programmation. Ce mélange d’avant-garde et de légendes est parfaitement équilibré. Louis, pardonnez-moi d’avoir été bête comme mes pieds quand vous êtes venu me saluer samedi après-midi, j’ai tout simplement figé, tellement j’étais surpris que vous veniez me voir, moi, le petit blogueur fidèle au poste tel un scout! On se reprend l’an prochain?

    Merci à l’équipe des communications, à Luci Tremblay, que j’ai vu partout en même temps, et à son équipe de feu sur les Internets, notamment Isabelle Grenier, toujours d’une patience d’ange avec les plus grognons d’entre nous, et Johanie Bouffard, avec qui j’ai eu la chance d’échanger de nombreux courriels ces derniers mois. Merci aussi à l’équipe des relations de presse, qui m’a toujours donné l’impression d’être traité avec les mêmes égards que les plus grands médias d’ici et d’ailleurs, et ce, toujours dans le plus grand respect. Je l’apprécie énormément et j’espère avoir été digne de la confiance que vous avez eue en moi, probablement le plus petit média présent… J’aurais aimé avoir des collaborateurs, question de mieux remplir mon mandat, mais merci d’avoir donné à ecoutedonc.ca la chance de briller parmi les meilleurs pendant ces quelques jours.

    Si vous m’en donnez l’occasion, l’an prochain, ecoutedonc.ca sera encore là. Et on sera encore meilleur.

    Merci pour tout. À bientôt.

     

    ***

    Mes vacances comme traducteur sont terminées depuis lundi. Je suis donc de retour à mes activités régulières. Si vous me le permettez, je vais prendre quelques jours de vacances avant de recommencer à alimenter ce blogue. Quelques bons disques s’en viennent, on va en parler, promis promis. Pis ils reste quelques bons shows à l’été…

    Surtout, le blogue aura trois ans le 21 juillet prochain. On va trouver un moyen de célébrer ça.

    N’oubliez pas de me parler de votre festival à vous en bas, dans les commentaires!

    À bientôt!

     

    PS : Je posterai quelques photos sur flickr ou google+ d’ici la fin de la semaine.

    Jacques Boivin

    15 juillet 2014
    Festival d'été de Québec
  • Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 13 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 13 juillet

    Enfin, on arrive à la dernière journée. Comme festivalier, je suis triste, parçe que cet événement apporte son lot d’émotions qu’il est difficile d’aller chercher autrement. Cependant, comme « gars qui couvre la musique » (merci JE), je vais enfin pouvoir dormir la nuit!

    Bon, avant de prendre quelques jours de vacances, un petit compte-rendu aujourd’hui et un petit bilan demain.

    Alejandra RiberaAlejandra Ribera – Scène Hydro-Quebec

    J’avais beaucoup entendu parler d’elle, mais ma foi, je ne m’attendais pas à être charmé de même! Une voix chaude, douce, qui n’hésite pas à gagner en intensité. Une belle folk-pop chantée en anglais ou en espagnol. On pense à Lhasa, on pense à Beth Gibbons en solo.

    Douce mélancolie. Le prix SOCAN de la chanson anglophone de l’année qui lui a été remis cette semaine était pleinement mérité.

    Dans l'shedDans l’shed – Scène Loto-Québec

    Le duo gaspésien a proposé un petit Americana ma foi fort sympathique à un pigeonnier malheureusement dégarni. Ce soir, l’attrait de Bryan Adams est trop fort.

    Dommage, parce que cette paire de musiciens possède un répertoire qui se laisse découvrir, en plus de quelques reprises pas piquées des vers.

    Les chercheurs d'orLes chercheurs d’or – Scène Loto-Québec

    Le groupe de Québec était très dynamique sur scène, ce qui est tant mieux. Passant allègrement du country au bluegrass tout en proposant tout ce qui se trouve entre les deux, leur prestation, qui a duré près d’une heure leur a permis de se faire connaître auprès des fans de musique un peu plus western.

     

    Paul DaraîchePaul Daraîche – scène Loto-Québec

    Seulement 200 personnes sont restées pour voir la légende country et ses invités. Dommage, parce qu’elles ont manqué un bon spectacle. La petite histoire ne dira pas si Daraîche était déçu de voir si peu de monde, mais sur scène, en vrai pro, il a joué comme si le Pigeonnier était bondé. Spectacle en dents de scie à intensité variable, mais quand ça a décollé (notamment avec Edith Butler), ça a décoiffé.

    Triste fin de festival pendant que tout le monde festoyait sur les Plaines. J’espère qu’il ne s’agit que d’une coïncidence et que le FEQ ne croira pas que le country n’a pas sa place…

    (photos : ecoutedonc.ca)

    Jacques Boivin

    13 juillet 2014
    Festival d'été de Québec
  • Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 12 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 12 juillet

    Je vais être honnête : pendant que vous gueuliez votre vie sur les Plaines avec Soundgarden, j’écoutais sagement Émilie Simon en attendant de descendre faire la file devant le Petit Impérial pour le troisième spectacle de Tire le coyote. Et quel spectacle avons-nous eu!

    Je vous raconte tout ça plus loin, cette avant-dernière journée a été longue!

    Sarah CochraneSarah Cochrane, scène Hydro-Québec

    La jeune auteure-compositrice-interprète qui a reçu le prix FEQ au dernier Festival de la chanson de Granby avait tout à gagner et rien à perdre en ce beau midi ensoleillé. Accompagnée d’une pianiste, d’un guitariste et d’une violoncelliste, l’artiste a présenté des compositions sages, mais vachement bien écrites.

    Un premier mini-album est prévu d’ici la fin de l’automne. On va surveiller cette jeune artiste de près.

     

    Billie BrelokBillie Brelok, scène Hydro-Québec

    Celle qui s’est sauvée avec le prix FEQ lors du Printemps de Bourges est venue proposer son rap acerbe au public québécois, qui avait peur de se mettre en première rangée à cause des basses, beaucoup trop fortes pour la petite scène. Cependant, les quelques courageux qui se sont aventurés en ont pris pour leur rhume, ça dansait au rythme des mots balancés à leur figure par la jeune rappeuse!

    Accompagnée d’un DJ, d’une guitare et d’une basse, Brelok, qui a également des origines péruviennes, a aussi rappé en espagnol. Si je me fie à ma connaissance de la langue de Cervantés, les mots de Brelok étaient beaucoup plus tendres, comme s’il s’agissait d’un rêve.

    Prestation coup de poing qui a été un coup de coeur pour plusieurs.

     

    FéféFéfé, scène Hydro-Québec

    Mais quelle énergie ce Féfé possède-t-il! Il commence sa prestation dans la foule, n’a même pas commencé à chanter qu’il nous fait lever les bras dans les airs, et n’a même pas entonné un refrain qu’il nous fait danser! Il nous lance à gauche, à droite, nous fait sauter, tout ça sur ses chansons pop super sympathiques. Entouré d’excellents musiciens, Féfé nous a offert ses compositions pop dansantes et ensoleillées, qui ont petit côté Karim Ouellet (avec qui il a déjà collaboré), petit côté exotique en plus.

    À son départ, après un rappel bien mérité, il faisait chaud au Carré!

     

    Émilie SimonÉmilie Simon, scène Hydro-Québec

    Madame Simon s’est pointée sur scène avec une vingtaine de minutes de retard et on dirait que ce contretemps lui a fait perdre une partie de son public, qui est parti après quelques pièces. Dommage pour eux, car la chanteuse française était en voix et les pièces de sont plus récent album, Mue, sont fort jolies.

    Problème de rythme?

    Début trop tranquille, qui a assommé le public?

    Difficile de le savoir. Faut dire que la Place d’Youville attire surtout les curieux, qui n’ont pas pris le temps d’écouter l’artiste avant de se déplacer.

    On va se reprendre, Émilie. On va se reprendre.

     

    Tire le coyoteTire le coyote, Petit Impérial

    Si je terminais mon Festival d’été sur cette note, celui-ci serait magistral. Au Petit Impérial pour un troisième soir de suite, Benoit Pinette a cette fois-ci mis le paquet : en plus de ses collaborateurs réguliers (dont la toujours ravissante Sylvia), il a fait appel à l’excellent guitariste Simon Pedneault (Louis-Jean Cormier, Who are You), au pianiste Fred Desroches et à la surprenante Marie-Christine Roy au violon. Pedneault a fait quelques reprises, dont I’ve Just Seen a Face, des Beatles, toujours un classique.

    Tire le coyoteQuant aux pièces de Tire le coyote, on peut dire qu’elles sont devenues, le temps d’une soirée, plus grandes que nature. C’est fou ce qu’un peu de fiddle et de piano peut ajouter aux émotions transmises par une pièce. Je sais, je suis un peu chochotte, mais les larmes me sont montées aux yeux à au moins trois reprises devant tant de frissons, ce qui ne s’était pas produit aux deux premières prestations.

    Il y avait beaucoup de bonheur sur scène, suffisait de regarder Pinette lancer des regards approbateurs à tous les musiciens (lui-même avait l’air passablement impressionné par le jeu de Roy) ou distribuer des high-fives à Pedneault, qui trippait. Sylvia était tout sourire à l’arrière, aux choeurs, et elle n’avait pas besoin de se faire prier très longtemps quand elle demandait à la foule de participer! Et Shampoing, lui? Shampoing avait du fun, comme d’habitude.

    Simon Pedneault (et Tire le coyote)Le public présent a apprécié également, suffisait de les voir crier des YEAH! au beau milieu des chansons, taper follement des mains sur Calfeutrer les failles ou chanter en choeur la finale de Confetti.

    Normal alors qu’au rappel, après une Bombe à retardement débranchée, la place ait explosé quand le coyote et ses amis ont entonné le classique de Neil Young, Rockin’ in the Free World. Dans le plus pur esprit bluegrass, chacun a eu droit à un solo endiablé, montrant de quoi il était capable. Tout le monde chantait, tapait des mains, et il n’y avait plus personne d’assis à la fin de la chanson.

    Un de mes cinq meilleurs spectacles à vie. Je me laisse quelques heures pour déterminer où, exactement.

    L’apothéose. À partir de là, on ne peut que descendre.

    Pour mieux remonter.

     

    Putain que je suis heureux, aujourd’hui.

    Jacques Boivin

    13 juillet 2014
    Festival d'été de Québec
  • Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 11 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 11 juillet

    Grosse soirée hier soir. En fait, immense soirée qui s’est terminée de façon grandiose dans la plus petite salle du Festival. Mon compte-rendu :

     

    Blondie

    Blondie, scène Bell

    J’ai lu beaucoup de critiques de journalistes chevronnés à propos de la voix de Debbie Harry. La chanteuse et leader du groupe new-yorkais n’a plus vingt ans, elle en a plutôt 69. C’est normal qu’elle ait perdu du tonus, surtout ses chansons où elle monte dans les aiguës (Rapture, Heart of Glass), après une vie de rock star plutôt taxante.

    Oui, elle aurait peut-être s’en tenir aux One Way or Another (particulièrement efficace) et Waiting on the Telephone (parfaitement dans le ton), mais on aurait trouvé le moyen de lui reprocher de ne pas faire le classique des classiques. Ou ma toune à moi, Atomic!

    Seuls bémols : les pièces de son nouvel album. C’est bon, mais les boomers présents préféraient parler plutôt que d’écouter ces pièces bien de leur temps. Pis Fight for Your Right? Vraiment? On ne s’approprie pas les hymnes adolescents à 69 ans! 😉

    (Photo : Festival d’été de Québec – Philippe Ruel)

     

    Billy Joel

    Billy Joel, scène Bell

    Première visite du Piano Man à Québec et avouons-le, celui-ci a conquis les Plaines d’Abraham et le coeur d’une foule immense venue l’acclamer. Assis derrière son piano, l’artiste new-yorkais a enfilé succès après succès, de My Life jusqu’à Only the Goog Die Young, à la fin d’un généreux rappel de six pièces. Même son roadie s’est mis de la partie, interprétant Highway to Hell au plus grand plaisir des festivaliers.

    Si Debbie Harry a vu son âge la rattraper, Joel, quant à lui, est toujours aussi fringant à 65 ans et sa voix est toujours aussi parfaite. Comme son jeu de piano. Et il ne manque pas d’énergie, le bonhomme, gardant ses pièces les plus dansantes pour la fin!

    Un concert dont on se souviendra longtemps à Québec. Un des meilleurs que j’ai vus sur les Plaines.

    (Photo : Festival d’été de Québec – Philippe Ruel)

     

    Tire le coyoteTire le coyote, Petit Impérial

    Deuxième soirée pour Benoit Pinette et sa bande, cette fois-ci avec la fort talentueuse Sylvia comme artiste invitée. Bien entendu, les chansons qui avaient été jouées la veille étaient interprétées de façon différente, les cartes avaient été brassées et tant Pinette que Sylvia ont profité de l’occasion pour lancer quelques ballons d’essai. Les nouvelles chansons de Tire le coyote semblaient moins influencées par Neil Young, prenant une teinte jazz et blues qui n’était pas sans rappeler Bob Dylan. De son côté, Sylvia nous a présenté un gospel a capella qu’elle a créé pendant un atelier d’écriture au Festival de la chanson de Petite-Vallée sur un titre qu’elle avait pigé au hasard : L’indifférence.

    Vous savez quoi? Pour une toune écrite dans un atelier, c’était puissant en maudit, et c’est tout à l’image du talent de l’auteure-compositrice-interprète.

    SylviaDe leur côté, les « vieilles » pièces de Tire le coyote ont retrouvé leur rythme et leurs couleurs, et Confetti a retrouvé ses airs de chef-d’oeuvre avec sa poésie incomparable… et son solo de guitare à la fin. Sur ce, quelques mots sur Shampoing : il en a impressionné plus d’un sur ce solo à la fin de Confetti, et ce, avec raison. Non, ce n’est pas facile de balancer des centaines de notes à la minute, mais c’est encore moins facile de donner une âme à sa guitare, de la faire chanter comme si elle était une personne à part entière. Avec Shampoing, tout ça semble d’une facilité déconcertante et il s’exprime avec émotion avec sa six cordes. Frissons.

    Paraît qu’il remet ça ce soir, au même endroit. Huit personnes sur la minuscule scène. Ça va être assez dément. Arrivez tôt, ça fait deux soirs que le Petit impérial est plein à craquer!

     

    Petit mot sur ce midi…

    Je pars dans quelques instants pour Place d’Youville assister à la prestation de Sarah Cochrane, à qui on a remis le Prix FEQ au Festival de la chanson de Granby. La fille semble très prometteuse. On va aller voir ça de près.

    À midi trente.

    Puis, celle qui a reçu le Prix FEQ au Printemps de Bourges, Billie Brelok, sera au même endroit à 15 h 30. Son hip-hop est assez particulier, à ce qu’on en dit. On va aussi aller voir ça de près.

    Je vous encourage à faire de même. Je le répète, on fait de belles découvertes sous le soleil.

     

    À plus tard! En attendant, je suis sur Twitter et sur Facebook.

    Jacques Boivin

    12 juillet 2014
    Festival d'été de Québec
  • Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 10 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 10 juillet

    (Photos : ecoutedonc.ca, sauf celle de Father John Misty – Crédit : Sébastien Dion, Festival d’été de Québec) 

    Comme ça, Queens of the Stone Age, c’était bon? Meilleur show du festival jusqu’à maintenant? Et j’ai manqué ça? Baaaaah, je n’ai pas manqué ce que je voulais absolument voir, c’est tout ce qui compte.

    La fatigue commence à s’installer. Le vilain rhume qui m’a magané cette semaine a eu pour effet de saper mes énergies, que je conservais savamment pour être capable de couvrir le festival du début à la fin… surtout que les soirées finissent tard quand on a un coyote dans les parages.

    Remarque : j’étais avec un ami (un vrai, qui existe en chair et en os – ça fait changement de Siri), alors je n’ai pas pros beaucoup de notes. Pardonnez-m’en à l’avance!

     

    Dead ObiesDead Obies, scène Loto-Québec

    Oh, ce que j’avais hâte de faire le voyage à Montréal $ud avec ce groupe de post-rap qui bouscule tout sur son passage depuis la parution de son album! C’est la basse dans le tapis que la bande a ouvert sa prestation, entonnant une Trafic déchaînée qui a fait un grand plaisir aux fans, mais qui a mis mon stabilisateur d’image à rude épreuve.

    Les membres du collectif, qui ont le groove solide et le verbe rapide, sont vraiment à l’aise sur scène et balancent leurs chansons avec un enthousiasme contagieux, faisant les cent pas en couvrant la totalité de la scène. Il est juste dommage que la foule, visiblement là pour Cypress Hill, ait été si peu attentive, quoique la pièce Montréal $ud, qui est à mon avis la plus solide de leur répertoire, a réussi à attirer leur attention.

    De la grande qualité.

     

    Manu MilitariManu militari, scène Loto-Québec

    Le rappeur de Québec avait de nombreux fans sur les lieux! Perso, je ne le connaissais pas, mais son rap engagé et un brin enragé vaut le détour. Manu s’est promené dans son répertoire, offrant des pièces des ses vieux albums en plus de tester de nouvelles compositions.

    Mon ami, qui n’a absolument rien compris au franglais de Dead Obies, était bien content de pouvoir savourer les paroles du jeune homme.

    Découverte intéressante. On va écouter les albums.

    Bon, ça sentait trop la marijuana sur le site du Pigeonnier. Comme vous le savez, je n’ai absolument rien contre, bien au contraire, mais là, j’étais en fonction et ça ne pouvait qu’empirer avec Cypress Hill. Qu’est-ce qu’on fait quand on veut prendre un bon break de fumée secondaire de pot? On va voir du reggae!

     

    IMG_1349Tiken Jah Fakoly, scène Hydro-Québec

    Déjà une légende du reggae alors qu’il est âgé d’à peine 45 ans, on pouvait s’attendre à ce que la place d’Youville soit bondée, et c’était le cas. Dès l’entrée en scène du chanteur, accompagné d’un nombre assez impressionnant de musiciens et de choristes, les festivaliers massés un peu partout (à l’avant, à l’arrière, sur les côtés et sur St-Jean) se sont mis à chanter et à danser.

    Mélangeant la revendication et la danse, Fakoly ne s’est pas gêné pour demander à la foule présente de chanter avec lui pour l’Afrique, ce que la foule a fait sans hésitation. Belle communion entre  l’artiste, plus grand que nature, et son public.

    Malheureusement, nous n’avons pas vu la prestation complète car nous nous sommes dépêchés d’aller à l’Impérial dès que nous avons appris qu’il y avait de la place pour voir le folkster fantaisiste Father John Misty. Pour une fois que les astres étaient alignés et que j’avais une chance de voir Tillman en personne…

     

    Father John MistyFather John Misty, Impérial de Québec

    Quand nous sommes arrivés, Josh Tillman jouait déjà depuis une bonne demi-heure et avait déjà charmé les nombreuses personnes présentes pour l’écouter. On n’entendait d’ailleurs que lui et sa guitare. L’écoute était religieuse, on n’arrêtait d’écouter que pour rire un petit instant.

    Father John Misty a interprété de nombreuses pièces de son album Fear Fun, dont la toujours jolie Funtimes in Babylon. Il a profité du contexte très intimiste (seul à la guitare) pour interpréter de nouvelles chansons, qui devraient figurer sur son prochain album.

    Mon ami était content. Lui qui m’avait proposé d’aller voir du hip-hop constatait qu’il préférait cet espèce de version génétiquement modifiée de Cat Stevens (en plus drôle).

    Moi aussi, j’étais content. Après plusieurs rendez-vous ratés, j’avais enfin la chance d’entendre ce troubadour des temps modernes. Je ne sais pas si ça valait la peine de manquer Queens of the Stone Age pour le voir, mais personnellement, je ne regrette pas. Un homme si fin, si drôle, tout en demeurant si simple, dans un contexte si intimiste, je suis comblé. Et je n’ai même pas vu tout le spectacle. Imaginez!

     

    Tire le coyoteTire le coyote, Le petit Impérial

    Pour sa première prestation d’une série de trois, Benoit Pinette a invité l’auteur-compositeur-interprète Éric Goulet (solo, Les chiens, Possession simple) à venir chanter avec lui dans une formule americana acoustique. Trois guitares, une lap-steel/une pedal-steel/un banjo, une contrebasse et une batterie. C’était magique.

    Tire le coyote n’a pas perdu de temps : c’est avec Jésus qu’il a commencé sa prestation. Vous essaierez, vous, de prendre des photos, la larme à l’oeil, tout en récitant « parfois l’amour est comme un dépotoir, une montagne de merde qui pue en ciboire », vous autres! Ne voulant pas être en reste, Goulet suit immédiatement avec Comme un cave, pièce d’une autre époque où il était un moins gentil garçon.

    Éric GouletLes deux auteurs-compositeurs-interprètes se sont ainsi échangé les pièces de leurs répertoires respectifs, toujours dans le plaisir et dans la bonne humeur, Pinette offrant une version un peu bluegrass de Confetti, Goulet calmant un peu Le trou de ma guitare. Évidemment, Tire le coyote a repris une toune de Neil Young tandis qu’Éric Goulet s’est amusé avec du Bob Dylan.

    Fin de soirée magnifique pour une soirée particulièrement chaude.

    Le coyote est de retour au même endroit ce soir et demain, avec d’autres invités spéciaux. On va très probablement retourner y faire un tour!

     

    Jacques Boivin

    11 juillet 2014
    Festival d'été de Québec
    10 juillet 2014, Dead Obies, Éric Goulet, Father John Misty, Festival d'été de Québec, Manu Militari, Tiken Jah Fakoly, Tire le coyote
  • Festival d’été de Québec 2014 – Aperçu du 10 juillet

    Tant de choix encore ce soir! Et juste deux yeux pour les voir!

     

    Mon itinéraire

    19 h 15 – Dead Obies, Scène Loto-Québec

    Enfin, depuis le temps que j’entends parler de cette formation post-rap qui a lancé un des albums les plus déstabilisants en 2013, je vais enfin avoir l’occasion de les voir à l’oeuvre! Ce que Dead Obies propose, c’est de vous sortir de votre $ud $ale et de voyager en ville avec eux. Si vous ne les avez jamais entendus, vous ne comprendrez absolument rien de leur flow débité dans un mélange d’anglais et de français qui dérange à la première écoute, mais qui a tant de rythme et de couleur qu’on pourrait danser juste à les écouter rapper a capella. Dépêchez-vous d’arriver, il va y avoir du monde en ti-péché!

     

    20 h 15 – Manu militari, Scène Loto-Québec

    Si Dead Obies est du fun pur, Manu militari, de son côté, propose un hip-hop engagé et enragé. Il a déjà reçu un prix coup de coeur du Festival d’été, vous pouvez être certains qu’il voudra être fidèle à sa réputation!

     

    21 h 30 – Cypress Hill, Scène Loto-Québec

    Les gars de Cypress Hill ont 25 ans d’expérience. Ils ont vendu 18 millions d’albums à travers le monde. Ce sont des légendes. Pour leur première visite du Festival d’été, ils nous ont promis leurs plus grands succès. Je crois que ça va brasser. Pas rien qu’un peu.

     

    23 h 30 – Tire le coyote, Petit Impérial

    J’ai manqué les trois spectacles de Mononc’ Serge. Il n’est pas question qu’il m’arrive la même chose avec ceux de Benoit Pinette, qui donne le goût du folk et du country avec ses compositions sublimes. Ce soir, il a invité Éric Goulet et il nous promet une prestation Americana acoustique. Un genre de roadtrip du Wisconsin au Texas. En faisant un gros détour par Nashville, peut-être.

     

    On aurait aimé ça être là…

    On dira ce qu’on voudra, mais les groupes rock rassembleurs comme Queens of the Stone Age sont rares, de nos jours. Tout le monde connaît et aime au moins en partie les pièces de la troupe de Josh Homme, que vous soyez un metalleux, un hipster, ou juste un fan de bon vieux rock bien rétro. Préparez vos tympans et vos devil horns! Juste avant, l’excellent groupe The Kills devrait réchauffer la foule juste assez pour qu’elle soit prête à exploser lorsque QOTSA va débarquer.

    Vous voulez me dire ce que je fais au Parc de la francophonie? 😉

    Oh, y’a aussi le combo Bombino/Tiken Jah Fakoly à place d’Youville ce soir. Je vous ai déjà parlé de Bombino et de son blues rock touareg, mais Tiken Jah Fakoly est lui-même une légende du reggae à voir absolument!

    Évidemment, comme un choix difficile n’arrive jamais seul cette année, l’Impérial propose l’excellent Philippe Brach, le non moins excellent Vincent Vallières et l’incroyable Father John Misty. Je m’étais promis de me reprendre après l’avoir raté l’an dernier, mais il semble que le rendez-vous entre Josh Tillman et moi sera encore retardé. Rats. Si la file pour le Petit impérial et Tire le coyote n’est pas trop longue à mon arrivée, je tenterai peut-être de me faufiler…

    Pis y’a Le trouble au Cerlce à 23 h 30. Ça a l’air de déménager. Ça pourrait bien finir la soirée d’un pas pire nombre d’entre vous!

    Jacques Boivin

    10 juillet 2014
    Festival d'été de Québec
  • Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 9 juillet

    Festival d’été de Québec 2014 – Compte-rendu du 9 juillet

    Une partie de moi pleure ce matin. Avoir manqué Daniel Lanois, ça ressemble à un crime grave. Mais bon, l’autre partie de moi aurait pleuré si j’avais manqué le party exquis de Gogol Bordello.

     

    MaudeMaude – 18 h, Le Cercle

    Agréable surprise que fut la découverte de cette talentueuse auteure-compositrice-interprète qui jouait « à la maison ». Comment se fait-il que son premier album, Le temps réinventé, soit passé entre les mailles de mon filet? Son folk-pop simple, mais électrique, a ce petit côté grungy qui n’est pas sans rappeler Autour de Lucie (période Immobile). Même sens de la mélodie, même poésie simple, mais efficace. En entendant Si le monde, j’ai pensé à La vérité (sur ceux qui mentent) du groupe français.

    Mais bon, on n’est pas là pour comparer Maude avec tout ce qui peut rappeler les années 1990, car même s’il y a ce petit côté maintenant rétro chez elle, l’auteure-compositrice-interprète est bien de son temps. Sur scène, elle est parfaitement bien entourée et ses chansons sont superbement rendues.

    Un petit vent de fraîcheur à un genre qui en avait bien besoin. La soirée commençait bien.

     

    MoriartyMoriarty – 19 h 15, scène Loto-Québec

    Les festivaliers présents au Cercle il y a deux ans sont tombées follement amoureux de ce groupe franco-helvéto-américain qui trempe dans l’Americana comme d’autres trempent dans le rock.

    Venue interpréter quelques pièces de son plus récent album, Fugitives, la formation a offert une prestation parfaite, mais beaucoup trop courte pour apprécier toute la beauté des classiques du folk américain que peut interpréter le groupe.

    À noter : Matin pas en mai, un superbe morceau de musique cajun.

    Mais je le répète : 40 minutes, c’est beaucoup, beaucoup, beaucoup trop court pour un groupe qui en a tellement plus à offrir!

     

    Jake BuggJake Bugg – 20 h 15, scène Loto-Québec

    Avouons-le, Jake Bugg l’avait facile : la grande majorité des fans présents au Parc de la Francophonie connaissait la jeune sensation de Nottingham. L’accueil n’en fut que plus bruyant lorsque Bugg est arrivé sur scène.

    Homme de peu de mots et visiblement pas à son meilleur dans la communion avec le public, Bugg s’est concentré sur ce qu’il fait le mieux : la musique. Dès les premières notes de Kentucky, Bugg a montré à qui ne le savait pas encore qu’une bonne chanson n’avait besoin de rien de plus qu’une guitare, une basse, pis un drum.

    Les premières chansons étaient plutôt folk, mais Bugg a bien construit son programme : il commence mollo, mais à mesure qu’il se réchauffe, ses chansons prennent du tonus. Il fallait voir les petites jeunesses à l’avant se pâmer devant le jeune homme pendant Me and You… pour ensuite voir le reste du Pigeonnier s’enflammer sur Slumville Sunrise.

    Jake BuggAvant de terminer sa prestation avec Lightning Bolt, Bugg a fait plaisir à de nombreuses personnes plus âgées dans la foule avec une excellente reprise de My My, Hey Hey (Out of the Blue), de Neil Young. Ça, les amis, ça vaut tous les Thank you du monde.

    Jake, mon vieux, je suis content d’avoir enfin pu te rencontrer. Tu reviendras, on n’est pas sorteux! Si tu veux, on s’enfilera quelques pintes.

     

    Gogol BordelloGogol Bordello – 21 h 30, Scène Hydro-Québec

    Après la prestation de Jake Bugg, j’ai couru pour attraper celle de Gogol Bordello, un groupe que j’ai raté à chacune des occasions que j’avais de les voir. Pas cette fois-ci. Heureusement, parce que la bande d’Eugene Hütz était particulièrement en forme!

    Le gypsy-punk engagé de la bande new-yorkaise est taillé sur mesure pour Place d’Youville, qui a retrouvé hier soir ses punks de mohawk et d’âme! Comme il faisait bon de tous les voir danser joyeusement, de surfer sur la foule, de se créer un moshpit confortable pendant qu’Hütz et ses complices entonnaient surtout les pièces de leur plus récent album, Pura Vida Conspiracy.

    Personnellement, j’ai découvert un groupe énergique et généreux qui avait un plaisir évident sur scène. Après avoir vu un jeune professionnel comme Bugg, qui déballe ses prestations comme d’autres essaient de survivre à leurs journées au bureau (de façon professionnelle), il était plaisant de voir une troupe se lancer partout et partager leur bonheur d’avoir la chance de pratiquer ce métier au lieu de devoir à survivre à une longue série de tâches ingrates.

    La foule à Gogol BordelloC’est cette énergie qui fait de Gogol Bordello, le groupe de Gypsy Punk qui mélange le punk new-yorkais aux musiques est-européennes, un de mes principaux coups de coeur de ma saison 2014 des festivals.

    Shout out à Andrew, de Détroit, que j’ai rencontré à Bonnaroo et pour qui Gogol Bordello était le meilleur groupe au monde. Je t’accorde un point. Hier soir, Gogol Bordello était le meilleur groupe sur la planète.

    Mais où j’étais, ces quinze dernières années, moi?

    Jacques Boivin

    10 juillet 2014
    Festival d'été de Québec
    9 juillet 2014, Festival d'été de Québec, Gogol Bordello, Jake Bugg, Maude, Moriarty
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