Voici le résumé de notre sixième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
Just Wôan
La scène des Voix Libres Ryhtme FM a accueilli le chanteur et bassiste d’origine camerounaise Just Wôan, qui sortait la journée même du spectacle son nouvel album, A Second Chance, son troisième en seulement cinq ans. Accompagné d’Auguste Donald Dogbo à la batterie et de Assane Seck à la basse, le chanteur a offert des chansons plutôt dynamiques et riches mélodiquement. Durant les onze chansons, les gens présents au jardin du Manoir Boucher de Niverville ont pu entendre un éventail d’influences créant l’univers de Just Wôan, que ce soit la pop africaine d’Isamël Lo ou encore le makossa camerounais (style de musique incorporant jazz et musique antillaise faisant la belle part à la guitare électrique notamment). Le blues désertique à la Tinariwen dans Dunia, la pop reggae des années 80 dans Give a Second Chance et le jazz brésilien dans Douma Mba sont d’autres exemples de la polyvalence stylistique de Just Wôan. Outre la musique, la voix de ce dernier est dans une forme gigantesque, passant de sons graves aux sons aigus sans fausser ou démonter de la fatigue ! Un voyage musical enchanteur, tout comme le décor accompagnant la scène. (David Ferron)
Petit air timide, il chante dans sa langue et sa musique primitive nous présente son Afrique chaleureuse et festive. Les gens arrivent tout doucement et s’installent, curieux de découvrir cet artiste du Cameroun, histoire de faire de cette fin de jeudi après-midi un instant de zénitude. Le rythme de sa musique est teinté de variante et de sensibilité…un beau moment de liberté. Il joue quelques pièces de son plus récent album, A Second Chance, qui est sorti le matin même, c’est entraînant et communicatif. Just Wôan, c’est Just Wow! (Nathalie Leblond)
Saratoga
Saratoga, ce duo formé de Chantal Archambault et de Michel-Olivier Gasse, qui n’ont qu’un seul EP de cinq chansons, mais qui sont capable de faire un spectacle de 1 h 30 en parsemant le spectacle d’histoires et d’anecdotes toutes plus intéressantes et croustillantes les unes que les autres ! Rarement j’ai vu un « match » aussi parfait entre deux voix et entre deux humains. En plus de nous jouer toutes les pièces du EP Saratoga, ils ont fait une reprise de la chanson Loin de toi de Sunny Duval, qui ne semblait pas être connu du public, mais les deux amoureux sur scène avaient tellement de plaisir à la jouer et à dire que leur version était meilleure que ce fut un beau moment. On comprend vite qu’ils sont complices dans la vie comme dans le travail… comme dans tous les aspects de leurs vies et ça donne lieu à une chanson, entre autres, qui parle de sabotage, de petite guerre dans un couple pour savoir qui sera le gagnant au final, avec la pièce Oublie pas,qu’ils jouent sur scène avec une petite arrogance l’un envers l’autre.Paradoxalement, la pièceOn est pas du monde, elle, parle plus de leur début d’amour à distance avant de s’installer dans un petit appart de Montréal et c’est tout aussi charmant, car ils prennent cette chanson un peu comme un fantasme. Vivement le moment où les gens bruyants ont quittés Le Temps d’une Pinte puisqu’on a pu chanter à tue-tête Madame Rosa et Saratoga. Quelques fans de la musique de Chantal Archambault ont été comblés avec Tomber frêle, Reste donc couchée et Boire à crédit. La nouvelle pièce, Fleur, m’a donné plus que hâte à l’album complet, qu’ils sont en train d’enregistrer. (Karina Tardif)
Depuis le temps que j’avais envie de découvrir ce groupe de qui j’entendais parler un peu partout, je n’ai pas été déçue du tout. Le EP éponyme est excellent, mais il faut les voir performer live pour les apprécier encore davantage. Une complicité vocale autant que musicale et personnelle, Chantal Archambault et Michel-Olivier Gasse nous offrent une douce musique folk acoustique enveloppante. On a presque l’impression d’entrer dans leur intimité à travers leurs textes intelligents et remplis de vérité. Le groupe est né d’une visite à Saratoga Spring, ville dans l’état de New York, où ils ont décidé d’unir leurs projets respectifs sous un même nom et de former leur duo. Bonne nouvelle, ils sont présentement dans l’enregistrement de nouvelles chansons pour nous présenter un album complet. Vous pouvez également vous procurer leur EP sur le bandcamp, mais attention de ne pas les confondre avec le groupe de métal espagnol. (Caroline Filion)
On ne peut pas dire que la température est un facteur important au FestiVoix, dans le sens où, pluie ou soleil, les gens sont là. Ils se déplacent pour découvrir ou entendre leurs artistes préférés ! Voici notre couverture de la cinquième journée du FestiVoix.
Benoit Paradis Trio
Les publications qui annonçaient la participation de Benoit Paradis étaient unanimes : le public doit se tenir prêt à être surpris, et la promesse a bien été tenue. Chant, musique, humour et improvisation, le trio musical a livré à la foule un spectacle complet hier sur la scène des Voix Jazz. Tout le monde pouvait y trouver quelque chose à lui plaire, si ce n’est les paroles peu conventionnelles des chansons, ce serait la musique sublime et les multiples talents du chanteur, qui a joué plusieurs instruments pendant la soirée s’affirmant en vrai virtuose. Ce qui a le plus marqué le spectacle c’est l’interaction entre le trio musical et le public, un public qui s’est livré au jeu et qui s’est mis à imiter des sons d’oiseaux à la demande du chanteur. L’artiste qui a su, par son improvisation, arracher des rires à la foule a conduit les spectateurs à une belle complicité qui a effacé les limites entre la scène et les chaises. (Alhassania Khouiyi)
Elliot Maginot
Habituée de voir l’auteur-compositeur-interprète dans des petites salles pour un spectacle d’une heure et demie, l’ambiance de la scène située dans le parc du Manoir Boucher de Niverville était très différente. Moins intime, plus grand public, les spectateurs étaient très attentifs à Elliot Maginot qui sait conquérir des nouveaux fans avec ses mélodies mélancoliques. Pour quelqu’un qui connait bien l’artiste, ce n’était peut-être pas la situation idéale pour le voir en spectacle. Heureusement, il a annoncé qu’il partait en Ontario pour écrire et composer des nouvelles chansons pour le 2e album. Nous avons ainsi eu le privilège d’entendre une nouvelle pièce qui conserve l’essence de l’Elliot Maginot que l’on a appris à découvrir depuis quelques années. (Caroline Filion)
Philippe Brach
J’avais entendu parler de son nouveau spectacle en lien avec le 2e album de Philippe Brach «Portrait de Famine», mais je n’avais jamais eu la chance d’y assister. Premièrement, le Kimono que porte Brach est un bon divertissement en soi, mais n’a rien à voir avec sa musique. Toujours aussi éclaté, il entrecoupe ses chansons de publicités diverses comme la chanson de Marine Land en français par exemple. Cela n’est pas étonnant venant d’un artiste comme lui, qui se démarque par son excentricité et sa folie. J’étais impatiente d’entendre les pièces de son nouvel album en live et je n’ai pas été déçue par l’interprétation et l’énergie du groupe sur scène. Coup de cœur à la pièce Bonne journée qui était identique à l’album outre le public qui tapait des mains. Pour bien comprendre l’univers de Philippe Brach et ses chansons, il est nécessaire de le voir une fois sur scène pour bien apprécier l’ampleur de son talent de raconteur et de musicien. (Caroline Filion)
Bernard Adamus
Commençants forts avec Le blues à GG,Bernard Adamus et ses musiciens ô combien talentueux nous ont fait passé une soirée digne d’un gros vendredi soir à boire sur la plage entre amis. Devant un public plutôt jeune et supposément « déprimé », il s’est gâté les chansons un peu plus relaxes comme Futton Road et Les étoiles du match, entre autres. Par contre, souvent le spectacle a viré en ambiance rock avec un éclairage dynamique et Bernard qui était très intense sur scène. J’aime beaucoup le virage un peu plus jazz de son dernier album et ce soir, non seulement on a eu droit à ce style, mais aussi à un style plus rock ou reggae même parfois. Ce que j’aime des spectacles de Bernard Adamus, c’est l’évolution, physiquement et dans ses chansons. Il commence assis pour finir debout et à danser ensuite. Mes deux moments favoris, tout à fait à l’opposé, ont été Les pros du rouleau et le dernier rappel 2176 ! (Karina Tardif)
Le 28 juin était une petite journée pour nous et c’était parfait pour recommencer une semaine de spectacles sans arrêt jusqu’à dimanche !
La Tournée Panache
Si vous aimez écouter des pistes de musique aussi diversifiée qu’étonnantes, alors vous auriez sans doute apprécié le spectacle de la Tournée Panache qui a fait vibrer la scène des Voix Libres hier. Cosmophone, W.I.S.D.O.M , Émilie Brochu et Camille Pétrod se sont chevauchés sur scène offrant un spectacle qui décoiffe. Que ce soit par curiosité, par soutien ou par préférence de style musical, même la pluie n’a pas su décourager les spectateurs qui ont agréablement surpris les artistes, ces derniers en ont profité d’ailleurs soit pour annoncer la prochaine sortie de nouveaux albums ou leur disponibilité pour ceux qui aimeraient s’en procurer. Rock, jazz, pop, musique celtique ou électro…la Tournée Panache nous a offert un beau mélange qui a fini sur une note inspirée par un conte autochtone. (Alhassania Khouiyi)
Call me Wayne
S’ils reprennent de vieux titres, ce n’est pas l’originalité qui manque à ce groupe aux talents effervescents. Plusieurs dizaines de spectateurs ont bravé les chaises mouillées pour assister au spectacle de Call me Wayne sur la scène des Voix Jazz hier. Fidèle à son style, le groupe a joué des titres pour tous les goûts et tous les âges comme Message in the bottle, The way you make me feel ou encore Toxic. Ce fut une très belle prestation où la musique pop croise le jazz et le swing. D’ailleurs, certains spectateurs ne sont pas restés indifférents face à un chello et un saxophone envoutants, très vite le devant de la scène s’est vu animé par des danseurs de swing, ce qui a rajouté une note de convivialité au spectacle. Ce fut une forte agréable découverte pour moi qui ne connaissais pas encore le groupe, un moment d’évasion où on s’est senti transporté à travers 20 ans de musique revisitée. (Alhassania Khouiyi)
Voici les photos de Jean-François Desputeaux pour Call me Wayne:
Nous avons passé une très belle troisième journée sous le soleil au FestiVoix de Trois-Rivières. Voici notre couverture en mots et en photos du dimanche 26 juin 2016.
QW4RTZ
Le FestiVoix nous a fait un beau cadeau en proposant un petit spectacle-surprise au piano public devant l’église St-James avec le groupe QW4RTZ. Au gros soleil, on a eu droit a un « jam » et beaucoup d’improvisation pendant 30 minutes. Les gars se sont bien adaptés à la situation en parlant avec le public, en voulant savoir ce que les gens voulaient entendre et en se mettant en danger avec des pièces qu’ils ne font pas souvent. Visiblement plus qu’heureux d’être là, devant leur monde, devant leur public trifluvien (leur terre natale), ils se sont mis à chanter, sur un air répétitif, « I love you » tout en improvisant chacun leur tour pour les couplets. Ils ont terminé ce beau moment avec la chanson I’m yours de Jason Mraz, une pièce qu’ils n’avaient pas fait depuis longtemps et que le public a eu le plaisir de chanter avec eux. À 19 h 00, ils étaient attendus sur la scène des Voix Multiples. (Karina Tardif)
Foxtrott
Un gros mandat lui était confié, celui de faire la première partie de Coeur de Pirate. C’était, selon moi, le spectacle le plus audacieux de la programmation du FestiVoix 2016. Bien qu’elle était peu jasante, sa musique a suffi pour me séduire. Je n’en reviens encore pas de la qualité de la musique qu’elle et ses musiciens nous ont offerts. Suivant la tendance électro-pop, ses chansons se démarquent par l’utilisation du corps français et par les sonorités qui nous transportent ailleurs dans le monde. Foxtrott est une artiste émergente au Québec que j’ai bien peur de perdre aux mains d’un autre continent vu la qualité et la portée mondiale de son travail. Je me sens choyé d’avoir pu la voir sur la grande scène et même un petit peu à la microbrasserie Le Temps d’une pinte en fin de soirée. (Karina Tardif)
Coeur de Pirate
Béatrice nous a offert une prestation des plus énergiques avec son décor tout en brillance et son habit blanc. Bien sûr, tous ceux qui étaient présents ont vu la peur bleue qu’elle a envers les moustiques, qui lui tournaient autour et qui collaient au piano, mais ils ont aussi vu une artiste en plein contrôle et très excitée d’être sur la magnifique scène sur le bord de l’eau. Les mannes ne l’ont pas empêché de donner une prestation spectaculaire et de créer un lien avec le public. Jamais je ne l’avais vu danser, se déhancher et donner des coups de bras et de pieds comme ça sur scène. Plusieurs pièces de sont dernier album ont été joués, mais aussi Golden Baby, Françis, C’était salement romantique, Comme des enfants, Adieu, Saint-Laurent et Place de la République. Elle est revenue s’asseoir au piano pour le rappel en nous disant qu’elle n’avait pas joué ses chansons les plus populaires. Elle termine ainsi le spectacle avec la fameuse Oublie-moi tout juste avant d’aller chercher sa fille en coulisse et l’amener sur scène pour dire au revoir au public. (Karina Tardif)
Voici les photos de Yoan Beaudet, Jean-François Desputeaux et Izabelle Dallaire:
Voici un résumé en mots et en images de notre deuxième journée au FestiVoix de Trois-Rivières.
They Call me Rico
Frédéric Pellerin, ce trifluvien qui mène à bien son projet They call me Rico depuis quelques années, nous transporte dans son univers d’un surprenant mélange de blues/folk/ électrique. Seul sur scène en homme-orchestre, il nous présente quelques pièces de son dernier album This Time. J’adore le petit effet « buzzé » sur sa voix et sa guitare. C’est particulier, mais ça rend unique ses mélodies. S’amène sur scène son copain européen Charlie Glad muni de son violon électrique ainsi de Nicolas Grimard des Caïmen Fu à la slide guitare. L’énergie et la symbiose de ce trio nous diverti et nous passons une fabuleuse fin d’après midi ! (Nathalie Leblond)
Brassmob
Le groupe Brassmob, qui se donne comme mission de « libérer l’humanité du joug cruel de l’ennui », a joyeusement diverti les gens présents sur la scène des Voix Libres Rythme FM. Dans le décor enchanteur de la grande cour du Manoir Boucher de Niverville, la fanfare festive s’est adjointe de la renommée accordéoniste Carmen Guérard. Jazz et sonorités balkanes, celtiques et folkloriques se marient dans un répertoire qui se démarque de ce que fait le groupe habituellement. Les musiciens ont plutôt puisé dans le répertoire traditionnel québécois (Reel du Mont-Royal, Reel du Gaucher) ou contemporain en reprenant une pièce de la Bottine souriante et son Reel de Jos Cormier. La fête s’est poursuivie plus tard lorsque la troupe a paradé sur la rue des Forges, sous le regard initialement surpris des gens, pour ensuite conquérir de plus en plus des passants au fil de cette parade (des jeunes prenant même des égoportraits pendant que Brassmob jouait). Ce deuxième spectacle s’est terminé sur (et surtout à côté) de la deuxième scène des Voix Libres Rythme FM, située sur ladite rue. Il y a même Jacques Lemaire, plus connu comme le Cowboy de Trois-Rivières, qui a offert à l’improviste une danse pendant cette deuxième prestation ! (David Ferron)
Dumas
Je suis arrivée un peu d’avance pour le spectacle de Dumas, car j’appréhendais une foule de masse pour la 2e soirée du Festivoix qui s’annonçait très festive et bien remplie. Le chanteur, qui avait l’impression de se retrouver au «Stade olympique de Trois-Rivières» fait présentement le tour de plusieurs festivals. Il sera entre autres au Festival d’été de Québec, au Festif de Baie-St-Paul au Festival des bières du monde à Saguenay et au festival des Montgolfières de St-Jean-Sur-Richelieu (pour ne nommer que ceux-là). Comme il a plusieurs albums et EP à son actif, il a fait le tour de son répertoire tout en présentant plusieurs morceaux de son dernier album éponyme. Étant fan de ses albums moins récents comme Le cours des jours et Fixer le temps, je ne m’attendais pas à entendre un son autant électro-pop. Il a même remixé un de ses premiers grands succès, la chanson Je ne sais pas, dans un style électro-pop qui n’était vraiment pas désagréable à entendre. Somme toute, nous avons eu droit à un Dumas très énergique qui a bien réchauffé la foule, qui n’a cessé d’arriver tout au long du spectacle pour finalement bien remplir le site du FestiVoix. (Caroline Filion)
Les Cowboys Fringants
Mes attentes sont toujours énormes avant un spectacles des Cowboys. Ils ont tellement un répertoire énorme, non seulement de bonnes chansons, mais de chansons devenues des grands classiques québécois. On a eu droit à des veux classiques comme Marcel Galarneau, Le Shack à Hector, Joyeux calvaire, La manifestation, En berne et 8 secondes, entre autres. L’album Octobre sorti en octobre 2015 a déjà elle aussi ses grands classiques que leur public se fait un plaisir de crier tels que Marine Marchande, Pizza Galaxie et Octobre.
Toujours aussi engagés, toujours aussi jeunes (avec quelques poils gris en plus) et toujours aussi pertinents en spectacle, les Cowboys Fringants ont surpeuplé le site du FestiVoix hier soir. On ne change pas une formule gagnante avec, entre autres, des cercles d’inconnus qui chantent en chœur, des solos toujours aussi incroyables de violon de Marie-Annick, des « mushpit » intenses et un long rappel avec des chansons comme Toune d’automne et Tant qu’on aura de l’amour. Quand il est rendu 23 h 50 et que le public en redemande encore, même après 2 h 30 de spectacle, c’est que c’était une belle soirée. Il faut dire, aussi, que c’était une foule record pour le FestiVoix ! (Karina Tardif)
Un lendemain de St-Jean-Baptiste, quoi de mieux que les Cowboys Fringants pour nous faire chanter leurs hymnes au Québec comme La Manisfestation et En Berne, qu’ils ont joué au plus grand plaisir des nombreux spectateurs. En commençant par l’entrainante Bye bye Lou, ils ont fait plusieurs pièces de leur dernier album Octobre, mais nous avons également eu la chance d’entendre des classiques comme Le Shack à Hector et Toune d’automne. J’ai été surprise d’entendre Awikatchikën qui n’est pas dans leur plus connue, mais qui reste un incontournable. Ils ont même entrecoupé la chanson 8 secondes par un bout de la chanson Juste pour voir le monde de La Chicane, que la foule a chanté à l’unisson pendant quelques secondes. Les anciens comme les nouveaux fans du groupe qui est un habitué du FestiVoix (ils sont venus à plus de 2 reprises dans les 5 dernières) ont été servis. Nous ne sommes donc pas surpris de voir qu’autant de gens se déplacent pour eux, car ils donnent un spectacle à la hauteur de leurs années d’expérience. (Caroline Filion)
Bleu Jeans Bleu
Avec tous les excellents spectacles qui se déroulaient à la même heure dans plusieurs bars de la ville, le choix était difficile. La seule image que j’avais de Bleu Jeans Bleu était leurs uniformes de scène entièrement en denim, qui donne une touche country, mais également un peu ridicule. C’est certainement volontaire quand on entend les textes du groupe qui ont une saveur humoriste bien à eux. Plusieurs doivent déjà avoir entendu Vulnérable comme un bébé chat qui passait beaucoup à la radio (le vidéoclip est savoureux!) et plus récemment Fifth Wheel (le vidéoclip est sortie le 15 juin, allez y jeter un coup d’oeil ICI). Le Temps d’une pinte était bien rempli de gens qui connaissaient pratiquement toutes les chansons du quatuor dynamique. Affublés de leurs chapeaux de cowboys, ils ne se sont pas laissé influencer par la chaleur qui régnait dans la brasserie et ont donné une performance impeccable. J’ai été agréablement surprise par le groupe qui me rappelait un peu André (la fameuse chanson Yolande Wong) avec une touche plus country. (Caroline Filion)
Brown
Le trio familial rap Brown a rempli l’Embuscade. À minuit, la soirée n’était clairement pas finie encore. Greg « Snail » Beaudin-Kerr (Dead Obies), David « Jam » Beaudin-Kerr (K6A) et Robin Kerr (Uprising) ont joué les pièces Lonely, Brown, Brown baby et Me No Care. En mars dernier, ils ont sorti le simple Spring again, qu’ils nous ont fait l’honneur de jouer, « même si ce n’est plus le printemps », ont-ils dit. Tout au long de la prestation, le public était réceptif et les » hey oh » de la foule étaient très énergiques et sentis. On avait vraiment l’impression d’être en famille dans l’Embuscade, la maison du rap ! (Karina Tardif)
Voici les photos de Adrien Le Toux, Izabelle Dallaire, Yoan Beaudet et Martin Côté: