La formation drummondvilloise Les Trois Accords était de passage au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières pour leur 5e tournée déjà. Le groupe est venu y présenter leur plus récent opus Joie d’être gai de même que leurs succès les plus connus.
On pouvait voir que le groupe avait réussi à rejoindre un auditoire très diversifié incluant tous groupes d’âge rassemblant enfants, adultes et ainés.
Étant le seul groupe à l’affiche pour cette soirée, Les Trois Accords se sont présentés sur scène dès le début du spectacle. Simon Proulx a ouvert le bal, seul, avec la pièce Des dauphins et des licornes pour ensuite terminer le tout avec l’ensemble du groupe. Suite à cette performance, les membres du groupe se sont ensuite rapprochés pour saluer la foule et ont ensuite quitté comme si le spectacle était terminé.
Leur retour sur la scène du théâtre pour le « rappel » s’est fait après les cris et les applaudissements chaleureux du public. Le groupe est revenu jouer les pièces Joie d’être gai et Loin d’ici et ont encore une fois quitté la scène de la même façon que la fois précédente.
C’est une fois de plus sous les applaudissements de la foule que Les Trois Accords ont à nouveau refoulé les planches du Théâtre du Cégep pour y enchainer bon nombre de leurs succès : Dans mon corps, Lucille, Je me touche dans le parc, Grand Champion International de course et bien d’autres. Vers le milieu du spectacle, une dizaine de spectateurs ont été invités sur scène pour chanter les refrains de la pièce Tout nu sur la plage.
Par la suite, les gars ont continué d’enchainer leurs chansons phares. Lorsqu’ils ne jouaient pas, les gars en profitaient pour raconter des blagues à l’auditoire.
Le spectacle s’est conclu par un véritable rappel. Ce sont les pièces Pièce de viande et Saskatchewan qui ont été choisies cette fois-ci. La dernière chanson s’est faite sans micro ni amplis et en chœur avec l’ensemble de la foule qui s’était déjà levée de son siège depuis un bon moment.
Au final, le groupe aura su rejoindre son public avec leur énergie, leur humour et leur talent musical. Une soirée qui a très certainement plu aux jeunes comme aux plus vieux. Un très bon spectacle dans l’ensemble !
Le 16 avril dernier, je me suis rendu à Bécancour, au Moulin Michel, pour assister au magnifique spectacle du duo Fire/ Works (Jonathan Peters et David Lagacé) et leurs musiciens (Francis Ledoux Étienne Dupré).
Après un accueil des plus chaleureux au rez-de-chaussée de cette magnifique bâtisse, anciennement un moulin, on est monté au deuxième étage.
Le spectacle a débuté tout doucement avec la pièce Underneath your skin de leur dernier album Shenanigans. Tout au long de la soirée, on a eu droit à des chansons tantôt rock, tantôt douces.
Au retour de l’entracte, chose qu’ils faisaient pour la première fois dans un spectacle, c’est Jonathan qui est arrivé sur scène avec sa guitare. Après quelques phrases, l’ampli a décidé de se fâcher et de commencer à grincer fort. Un peu déstabilisé par le fait que son ampli est possiblement brisé, il s’est avancé devant son micro et a débranché sa guitare pour nous la jouer acoustique. Quel magnifique moment! Bien que ce n’était pas voulu, être à leur place, je garderais cette idée pour les prochains spectacles !
Il passe ensuite doucement vers le clavier et ça me donne envie de fermer les yeux pour profiter pleinement de la beauté et de la simplicité du moment.
Le spectacle passe ensuite en mode rock avec quelques nouvelles pièces très appréciées du public qui, selon un petit sondage maison, ne connaissait pas le groupe avant ce soir-là. On a aussi eu droit à la pièce Elephant, que le groupe fait à chaque spectacle.
Vers la fin du spectacle, j’ai eu un « fou rire ». Pendant une chanson, David Lagacé a eu de petits problèmes techniques. Pendant qu’il chantait et faisait aller ses baguettes sur un tambour, une baguette est partie dans la foule en même temps que la partie du haut du pied de micro glissait vers la droite. Il a continué à chanter et à jouer, mais ça ne m’a pas empêché d’avoir un petit « fou rire ».
C’était leur première fois à Bécancour et les gars étaient contents de rencontrer un nouveau public. J’ai eu l’occasion de parler avec eux après le spectacle et laissez-moi vous dire qu’ils n’arrêtent jamais ces gars-là. Ensemble ou séparément, ils ont plusieurs projets musicaux qui remplissent leurs vies. D’ailleurs, quelques-un d’entres eux seront de la finale desFrancouvertesle 9 mai prochain avec leurs projets respectifs: Caltâr-Bateau, La famille Ouellet et Mon doux saigneur.
Pour terminer, Jonathan mentionne, avec une petite face espiègle d’un enfant qui a hâte d’ouvrir son premier cadeau de Noël, que la dernière chanson du spectacle qu’il s’apprête à faire est sa préférée, mais ce n’est souvent pas la préférée du public. C’est une pièce instrumentale qui semble tout de même plaire aux gens dans la salle, tellement qu’après des applaudissements à n’en plus finir, le groupe revient pour une vraie dernière ou ils nous font taper des mains. Me voilà déjà nostalgique de ce moment qui se termine. J’ai déjà hâte au 9 septembre pour les voir auSatyre Cabaret spectacle.
En prime, revoici les photo du spectacle du 9 juillet, à défaut d’avoir un photographe avec moi pour capter ce merveilleux moment.
Le 26 février dernier, le Nord-Ouest Café accueillait quelqu’un de bien connu en Mauricie, Mononc’ Serge, mais cette fois-ci en formule trio acoustique. Il est présentement en tournée un peu partout au Québec en compagnie de plusieurs artistes différents. Que ce soit avec Pépé et sa guitare, avec Andréas et Nicolas et plusieurs autres, ses spectacles sont toujours colorés et à l’image du personnage.
Plusieurs personnes s’étaient déplacées pour sa performance, ce qui fait que le 2e étage du bar était pratiquement complet. Son public qui le suit depuis plusieurs années est connu pour être assez bruyant et sans retenue, ce qui peut irriter Mononc Serge par moment. «Je suis écœuré de la jouer [en parlant de la chanson, les grosses torches Acadiennes], mais je vais la faire parce que j’suis écoeuré de vous entendre crier », a-t-il dit. Ce qui est certain, c’est qu’il est à l’écoute de son public qui me semblait avoir soif de vulgarité en dépit des chansons plus engagées et politiques qui composent le dernier opus de l’artiste. Somme toute, la formule trio acoustique, qui pourrait sembler plus soft, permet au public de danser allègrement et de lâcher son fou.
Mononc’ Serge, qui en 2015 a sorti son 11e album en carrière, Mononc’ Serge 2015, se dit complètement différent dans la vie que sur ses albums. « Si j’étais comme je suis dans la vie dans mes chansons, elles seraient plates en esti ». On peut comprendre quand on s’attarde à ses textes qui sont parfois assez farfelus. Pour lui, écrire, c’est comme la récréation, tout est permis.
Lors de son passage, il a aimé rappeler aux gens du coin que l’un de ses derniers vidéoclips La maladie du préjugé a été tourné ici à la Cabane à sucre du boisé à Trois-Rivières en octobre 2013, (on peut y apercevoir chanteur des Gars d’ma shop, Éric Ayotte!) et qu’il avait fait son premier lancement sur la terrasse du Zénob en mai 2015 pour l’album Mononc’ Serge 2015.
Prochainement, on pourra le voir à Rimouski, Baie-Comeau, Chibougamau, mais très peu en Mauricie. Gageons qu’il ne tardera pas à revenir dans la région.
Mercredi le 4 mai 2016 avait lieu le lancement de la programmation du Festival de Blues de Donnacona à la maison de la culture Georges-Hébert-Germain. Pour cette 11ième édition qui se tiendra du 11 au 14 août 2016 à Donnacona, monsieur Yannick Lambert, directeur de la programmation, a concocté 4 soirées d’excellent blues. Parmi les artistes à voir notons Sean Chambers Band (Tampa Bay, Floride 11 août), Albert Cummings (Boston, 12 août), Bob Margolin (Atlanta, Georgie, ancien guitariste de Muddy Waters) et Bob Corritore (Phoenix, Arizona, 13 août), Royal Southern Brotherhood (Nouvelle Orléans, Louisiane, 13 août) et JL Fulks (Boca Raton, Floride, 14 août) ainsi que plusieurs autres.
Le comité organisateur, sous la présidence de monsieur Pierre Soucy est composé de Yannick Lambert, Ginette Carrier, Jean Brière, Yves Fecteau, Pierre Lambert, Marco Trépanier, Gilles Boisvert, Nathalie Leblond, Michel Rochette et Michel Chevalier. Il faut aller sur le site www.donnaconablues.com pour voir la programmation complète et réserver votre laissez-passer pour le festival. Vous pouvez même camper sur le site du festival pour ne rien manquer.
Amateurs de blues, ne rater sous aucun prétexte cette 11ième édition car elle sera mémorable.
Le 15 avril dernier, un spectacle son et lumière assez unique a été offert par Dany Janvier (sous son nom d’artiste de Biobazar) et ses comparses Christian Laflamme (percussions) et Dominik Gagnon (ordinateur et synthétiseur).
L’ambiance pré-spectacle de la salle du Centre culturel Pauline-Julien de Trois-Rivières (secteur Cap-de-la-Madeleine) est plutôt unique. L’exposition des étudiantes et étudiants en arts de l’UQTR accompagnant la salle, les matelas remplis de sables et la décoration donnaient l’impression d’une fête dans un jardin de cour arrière pendant une journée de fin d’été. Ainsi, bien installé sur un des matelas, j’ai pu me laisser aller pour un léger roupillon. Avant le spectacle, bien entendu ! Les gens présents semblent déjà en terrain conquis, puisque plusieurs d’entre eux connaissent l’œuvre de Biobazar et/ou l’ont déjà vu en prestation sur scène.
Le début du spectacle se fait tout doucement, avec des sons d’oiseaux et le bruit d’une cloche asiatique formée par deux pièces d’automobile. Devant la scène se trouve un assemblage de toiles blanches semi-opaques servant d’écran projecteur, dont les images sont diffusées par Daniel Delisle, responsable également du montage vidéo. Sur les toiles sont projetées en premier lieu ce qui semble être des gouttes d’eau/molécules.
Au fur et à mesure que le spectacle progresse, de nombreuses images se défilent, reviennent, surviennent, surgissent, surprennent, épatent : pylônes électriques tournant à haute vitesse, figurines évoquant un champ de bataille, poisson dans un aquarium, arbres, etc. servent de trame visuelle. Quant à la musique, dont plusieurs pièces sont issues de la discographie de Biobazar (notamment de son dernier album, l’excellent Paréidolie), elle se complexifie au fur et à mesure que la soirée avance. Les notes électroniques, allant vers le trip hop, l’industriel ou l’electronica par exemple, font équipe avec des sons plus organiques, comme une batterie présente sur scène ou des cris tribaux.
Le duo musique/projection est efficace. Il permet au spectateur/spectatrice de prendre part à un voyage assez inusité. L’univers peut sembler très étrange tel que décrit ci-haut. Toutefois, les images diffusées évoquent tantôt l’émerveillement, la nostalgie ou l’étonnement. La musique, qui n’aurait pu être ici qu’une banale trame sonore, amplifie l’immersion et possède son identité propre. Ainsi, les images et les sons se nourrissent mutuellement (et non se cannibalisent, nuance !).
Bien que Dany Janvier admet en fin de spectacle que lui et son équipe ne « [savaient] pas dans quoi [le groupe] s’en allait », on peut dire qu’ils ont réussi à mener la barque à un projet complexe. Une proposition qui aurait pu être incohérent et trop éclaté si le talent et l’effort n’y étaient pas.
Les photos sont une gracieuseté de Véronique Bouchard
Mimi VanDerGlow, c’est Carl Hébert à la voix et à la guitare, Canyon Pascal à la basse, David Gaudet à la guitare et Richard Gaudet à la batterie. Ce groupe trifluvien est bien connu en Mauricie et n’en était pas à son premier spectacle au Zénob. Ils transportent avec eux un bassin de fans et les gars semblent toujours aussi heureux de jouer les pièces de leurs albumsRadawretS’aimer tout croche. Le rock francophone du groupe est toujours aussi solide !
En première partie, on a eu droit à une performance un peu plus relax avec Machines géantes, un groupe avec un style tout de même original, qui fait plutôt dans le rock psychédélique.
Voici le résumé en photos de Dany Janvier de cette soirée rock:
Nous avons eu la frousse de ne jamais voir Emilie & Ogden vendredi dernier puisqu’elle avait annulé son spectacle à La Taverne de St-Casimir quelques jours avant pour cause de maladie.
L’artiste, qui séduit instantanément son public en l’envoûtant avec sa harpe, a donné un magnifique spectacle sur la charmante scène du Moulin Michel de Gentilly le 29 avril dernier.
Le groupe canadien rock psychédélique Walrus annonce leur première tournée québécoise. Entre autres, les villes de Montréal, Gatineau, Sherbrooke seront visitées. Les résidents de Québec et de Trois-Rivières ne seront pas en reste; la formation d’Halifax fera aussi un arrêt le 11 mai prochain au Sous-Sol du Cercle. Deux jours plus tard (13 mai), ils iront au Ti-Petac à Trois-Rivières (avec LOS, de Québec, et Perséïdes, de Trois-Rivières).
Ils présenteront leur plus récent album Goodbye Something, sorti sur l’étiquette Madic Records, qui appartient à Dan Mangan.
Sur notre page Facebook, nous faisons tirer pas une, mais DEUX paires de billets pour les spectacles de Walrus : une à Québec, l’autre à Trois-Rivières. Allez voir et participez! Bonne chance!