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  • [SPECTACLE] Antoine Corriveau, la Taverne de St-Casimir, 31 mars 2017

    [SPECTACLE] Antoine Corriveau, la Taverne de St-Casimir, 31 mars 2017

    Je me confesse, j’ai découvert Antoine Corriveau il y a peu de temps. Malgré tout le bien que j’entendais à son sujet, je n’avais pas encore pris le temps de découvrir sa musique. J’arrivais donc à la Taverne avec l’esprit ouvert, prête à toute éventualité.

    Il y a de ces soirées où l’on se sent privilégié d’être à un endroit. Une impression que rien n’existe outre ce que l’on a devant nos yeux. Une bulle se crée. C’est le sentiment que j’ai eu vendredi dernier, en compagnie d’Antoine Corriveau et de ses musiciens.

    Tout d’abord, la talentueuse Marianne Houle, qui habite son violoncelle (et tous les instruments auxquels elle joue) et signe la musique entière de la pièce Parfaite se retrouvant sur Cette chose qui cognait au creux de sa poitrine sans vouloir s’arrêter. Elle a également collaboré aux arrangements et à plusieurs autres chansons de l’opus. S’ajoute ensuite Charles Duquette, maître des tambours dosant à merveille les rythmes doux, mais tout de même affirmés. C’est finalement François Zaïdan à la basse qui vient compléter la mélodie avec une cadence très lascive se mariant à merveille avec la guitare. Tous ces artistes de talent accompagnent Antoine Corriveau dans toute sa prestance mêlée de désinvolture.

    Devant les quelques chanceux qui se sont retrouvés à St-Casimir, Corriveau a ouvert le bal avec Rendez-vous. D’emblée, on cerne la profondeur de sa voix, mais également celle de ces textes. C’est mélancolique et ça grafigne de par sa belle fragilité assumée. Je crois que ses propos et sa voix sont tellement en symbiose, ils sont au service l’un de l’autre.

    L’auteur-compositeur-interprète est bien conscient de l’intensité de ses propos, ce qui l’amène à désamorcer un peu ceux-ci en entrecoupant les chansons de blagues et d’anecdotes, comme la fois où il s’est étouffé pendant Le nouveau vocabulaire devant Gilles Vigneault.

    Lorsqu’ils ont interprété Deux animaux, j’ai perçu l’émotivité dans la voix d’Antoine Corriveau sur les notes plus hautes, ce qui était particulièrement touchant. C’est pour moi un des moments fort du spectacle. Parfaite surprend également de par ses allures de slam. Une mélodie très dramatique et un texte poétique qui m’évoque la peur d’aimer.

    Même s’il n’y avait pas foule, les gens présents connaissaient sans aucun doute Antoine Corriveau et avaient envie de profiter au maximum de sa présence à St-Casimir. Par deux fois il est revenu pour jouer deux chansons, jusqu’à épuiser le répertoire des chansons que connaissaient les musiciens.

    J’ai eu de la difficulté à décrire l’effet que peut avoir l’artiste quand on assiste à son spectacle autant que lorsqu’on écoute ses albums. Ça s’immisce à l’intérieur et ça ne veut pas te quitter. Cependant, il faut être prêt à se laisser emporter dans la profondeur et être dans un état d’esprit propice.

    Il est possible de le voir bientôt à Waterlop, Chicoutimi et Lavaltrie.

    Crédit photo : Jacques Boivin 

    Caroline Filion

    6 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Antoine Corriveau, La Taverne de St-Casimir, Mauricie
  • [SPECTACLE] Charles Garant, Café-bar le Zénob, 1 avril 2017

    [SPECTACLE] Charles Garant, Café-bar le Zénob, 1 avril 2017

    C’est au Zénob, à Trois-Rivières, qu’a eu lieu la prestation de Charles Garant, jeune chanteur de 19 ans, en provenance de Québec. Ce 1er avril, le chanteur a réalisé sa première prestation de son second album : The Blurs, sorti en décembre 2016. Il en a aussi profité pour survoler son premier album, sorti en février 2016 : An Archaic Melancholy.

    Avec de bonnes transitions aux airs de rock progressif qui lui confèrent de l’originalité, Charles Garant partage sa musique, un rock alternatif, accessible, ponctuée de touches de grunge et de punk. Quoiqu’un peu en retard, Charles Garant et le bassiste s’installent rapidement, le batteur étant déjà près. Dans l’ambiance conviviale et intime du Zénob (lumière tamisée et tapis au sol obligent), les musiciens et le chanteur font leur entrée en scène avec énergie.

    Après deux chansons, le chanteur passe aux présentations : ses musiciens, ses deux albums et lui-même. Il enchaîne avec des chansons des deux albums confondus et occupe pleinement l’espace. Il tourne, saute, se déplace, sort même de la scène. Son dynamisme se fait sentir. Le bar est bien rempli, pourtant, malgré l’énergie présente, la plupart des spectateurs sont assis.

    La partie acoustique a permis une transition vers le milieu de la soirée, entre deux parties jouées à la guitare électrique. Des sonorités douces, ponctuées de passages plus dynamiques qui tiennent en éveil. Une partie intéressante qui a permis à Charles Garant de montrer de la diversité dans son registre, même si des difficultés d’accordage ont momentanément coupé le chanteur dans son élan.

    Après une courte chanson de son dernier album, Calm after the Storm, Charles Garant termine avec un rappel. Il joue avec émotion une chanson qui l’inspire, Say Yes d’Elliot Smith.

    La répartition des chansons était équilibrée, tout au long de la soirée. On ne voit pas le temps passer. Celles du premier album comme du second se sont mélangées avec fluidité.

    Petit bémol de la soirée : le chanteur s’écartait rapidement du micro lorsqu’il parlait, de sorte qu’on ne comprenait pas toujours ce qu’il disait, principalement les titres joués. Quelques explications, des détails sur les chansons et le concept du nouvel album auraient été appréciés. Le contexte convivial s’y prêtait bien et cela aurait permis de mieux comprendre l’ensemble. Une petite touche francophone aurait aussi été la bienvenue afin de diversifier le spectacle d’un point de vue linguistique : l’intégralité des albums est en anglais, même la chanson Monsieur le président, dont le titre laisse imaginer une chanson écrite en français.

    Ne manquez pas le spectacle au Cercle à Québec le 8 juin 2017 !

    Clémence Bideaux

    6 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Café-Bar Zénob, Charles Garant, Mauricie, rock, Trois-Rivières
  • [PHOTOS] Rouge Pompier (+Frank Custeau, + Noé Talbot), Bistro Côté-Sud de Bécancour, 31 mars 2017

    [PHOTOS] Rouge Pompier (+Frank Custeau, + Noé Talbot), Bistro Côté-Sud de Bécancour, 31 mars 2017

    Vendredi dernier, le 31 mars, je suis allé prendre des clichés de la soirée rock au Bistro Côté-Sud de Bécancour. Nos amis de Rouge Pompier étaient en spectacle avec Frank Custeau et Noé Talbot.

    frank-custeau Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    frank-custeau Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    Noé Talbot Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    noe-talbot Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    rouge-pompier Photo: Joé Weller
    noe-talbot Photo: Joé Weller
    noe-talbot Photo: Joé Weller
    noe-talbot Photo: Joé Weller
    frank-custeau Photo: Joé Weller
    frank-custeau Photo: Joé Weller
    Frank Custeau et Noé Talbot Photo: Joé Weller
    Frank Custeau et Noé Talbot Photo: Joé Weller

    Joé Lacerte

    3 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Bécancour, Frank Custeau, Mauricie, Noé Talbot, rock, Rouge pompier
  • [SPECTACLE] Les Cowboys Fringants, La Taverne de St-Casimir, 24 mars 2017

    [SPECTACLE] Les Cowboys Fringants, La Taverne de St-Casimir, 24 mars 2017

    20 ans. 20ans que Les Cowboys Fringants nagent sur la vague du succès. 20 ans qu’ils accumulent les réussites musicales, qu’ils parlent d’amour, de revendications, d’humanité, de peines de cœur et d’aventures entre la 131 nord et les battures de St-Fulgence. 20 ans qu’ils multiplient les ventes et que la fidélisation des fans s’installe.

    C’est par le fait même une salle complète qui les accueillait le 24 mars dernier à la Taverne de St-Casimir. Elle était en feu d’ailleurs cette Taverne. Il faut dire que c’est l’endroit parfait pour assister à un spectacle des Cowboys, l’ambiance va de pair avec l’énergie du groupe et la bière de micro-brasserie offerte sur place. On a toujours l’impression d’aller faire la fête en leur compagnie quand on assiste à un de leur show. À propos de ladite salle complète, on comptait parmi celle-ci un autobus entier directement venu de l’Assomption, ce que les Cowboys Fringants ne manquèrent pas de mentionner.

    Ils ont commencé avec la chanson Bye Bye Lou, ce qui lança la soirée en force. Ensuite, ils ont alterné entre des chansons de leur 9e et plus récent album Octobre et ceux des anciens, comme à leurs habitudes.  On a même eu le droit à un medley de vielles chansons qu’ils n’ont pas coutume de faire en spectacle. Ils ont dédié quelques chansons ici et là à des fans présents dans la salle. C’était par la même occasion l’anniversaire de deux d’entre eux qui sont monté sur la scène le temps de prendre une bière avec le groupe.

    Pour ceux qui les ont déjà vu en spectacle, les Cowboys se prennent rarement au sérieux et bifurquent très souvent de leur programmation. Ce soir-là, ils se sont laissé aller dans une sélection de classiques tels que : A horse with no name (America) , Juste pour voir le monde (La chicane), On jase de toi (Noir silence) et à la demande spéciale du public I lost my baby du grand Jean Leloup. Lorsqu’il fut le tour de la tant attendue Marine Marchande, une jeune fille du public est venue sur scène pour interpréter la voix féminine de ladite chanson en compagnie de Karl Tremblay (chanteur).

    On peut ajouter à la liste des moments forts de la soirée, la pluie d’avions en papier que le public s’est mis à lancer lorsqu’ils ont joué l’inévitable chansons Les étoiles filantes. Elle est toujours très appréciée du public et on pourrait croire qu’il a envie d’en mettre plein la vue au groupe lorsqu’il l’interprète. Que cela soit avec des briquets, des feux de Bengale ou encore une fois tel que mentionné, un averse d’avion.

    Ce n’est pas nouveau, Les Cowboys Fringants ont toujours prôné une idéologie verte et depuis 2006 ils ont une fondation avec laquelle ils mettent leur musique au service de l’environnement. À chaque billet de spectacle acheté, 1$ est amassé pour la plantation d’arbres. « Merci d’être avec nous pour cette aventure environnementale et non gouvernementale », affirma Jérôme Dupras (bassiste).

    Merci à vous les Cowboys de si bien marquer la culture québécoise. Merci de nous faire passer de si belles soirées, parce que d’aller vous voir en spectacle c’est un peu comme rentrer à la maison après un moment d’absence, on sait que ça sera réconfortant et qu’on passera du temps de qualité.

    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet
    Les Cowboys Fringants LaTaverne,St-Casimir Crédit photo:Yoan Beaudet

    Marie-Hélen Boily

    3 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Cowboys Fringants, Mauricie, musique, Taverne
  • [SPECTACLE] Safia Nolin, Église St. James, 30 mars 2017

    [SPECTACLE] Safia Nolin, Église St. James, 30 mars 2017

    «Trois-Rivières, c’est la ville oú j’ai le plus joué (…) pis j’aime ça les gros bâteaux », lance Safia Nolin après avoir entamé le spectacle avec La laideur et Acide. Vous aurez compris qu’on a eu droit, tout au long de la soirée, à une Safia sans filtre, au naturel et qui n’a pas arrêter de rire entre les chansons. Elle et son acolyte Joseph nous ont offert un spectacle qui transpirait l’authenticité.

    Après avoir tenté de faire des liens avec l’émission Décor ta vie (ne cherchez pas à comprendre), elle enchaîne avec Si seulement et La valse à l’envers. Le décor est magique et Safia a l’air de s’amuser, autant que nous, du fait qu’on soit dans une église. À partir de ce moment-là, tous les problèmes de la vie sont restés derrière et on étaient pendus à ses lèvres, les oreilles grandes ouvertes.

    Il semblerait qu’elle fait habituellement un bout de spectacle avec un micro spécial, face-à-face avec Joseph, pour 3 chansons seulement, mais là « j’ai décidé il y a genre 25 secondes qu’on allait faire le reste du show comme ça », lance-t-elle. Finalement, ils auront utilisé ce micro pour 5 chansons. Je n’ai jamais entendu un tel silence, dans une salle pleine, pendant un bon 25 minutes. Le micro faisait en sorte que le son était moins fort alors il fallait porter une attention plus assidue qu’à l’habitude. Elle-même a semblé surprise et contente que les gens aient été si silencieux et qu’ils aient laissé place à ce moment féerique.

    C’est donc dans cette ambiance douce et calme qu’elle a enchaîné Le goût du ciment et Technicolor avant de nous gâter les oreilles avec des chansons de son album Reprises Vol.1. Nous avons eu droit à Calvaire, D’amour ou d’amitié et Loader comme un gun. On a l’habitude de chanter à tue-tête ce genre de chansons et j’avoue avoir été complètement déstabilisé de voir la salle aussi silencieuse.

    J’imagine qu’elle ne peut pas faire un spectacle sans parler de Céline, mais la c’était spécial parce que le 30 mars c’est l’anniversaire de Céline Dion. « Fuck, vive Céline », s’est écrié Safia, « mais si c’était mon amie, je lui dirait: Céline, tu ne peux pas toujours chanter (…) c’est malaisant » en parlant entre autres de son entrevue à une grosse émission américaine avec Gwen Stefani pour The Voice.

    Après ce bref intermède sur son idole, elle interprète la première chanson de l’album, Les excuses pour poursuivre avec une nouvelle chanson. Elle n’a pas de nom, mais elle est pleine d’émotions, comme tout ce que fait Safia d’ailleurs. « Ça parle d’être triste, pour faire changement (…) et elle a été écrite en décembre ». Cette nouvelle pièce est un vrai bijou. Elle a presque réussi à me faire pleurer tellement c’était beau.

    Après Ce matin, elle nous annonce que c’est le rappel et elle ne sortira pas pour revenir parce qu’elle n’aime pas le concept. Joseph en ajoute, tout en riant, en disant que « c’est parce que son répertoire est limité et que c’est pour ça que le spectacle s’arrête après les deux prochaines chansons ». Après un bon cinq minutes de conversation un peu décousue, mais tellement drôle et attachant, Safia a nous fait ses  »plus grands succès » Igloo et Noël Partout, sur laquelle Joseph nous montre une nouvelle facette de son talent en accompagnant vocalement Safia.

    C’était un spectacle sans artifices avec juste du vrai et que du talent. Un spectacle qui fait du bien et qui est, somme toute, difficile à décrire parce que cette fille est unique en son genre.

    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes
    Safia Nolin à l’église St-James – photographe: Alex Deschênes

     

    Karina Tardif

    3 avril 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Église St-James, Mauricie, musique, Safia Nolin
  • [PHOTOS] Damien Robitaille (+ Jonathan Savage), Anaïs-Allard-Rousseau, 25 mars 2017

    [PHOTOS] Damien Robitaille (+ Jonathan Savage), Anaïs-Allard-Rousseau, 25 mars 2017

    Je me suis rendu seul au spectacle de Damien Robitaille samedi dernier à la salle Anaïs-Allard-Rousseau alors voici mon résumé en images:

    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2018 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Damien Robitaille – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller
    25-mars-2017 salle anais allard rousseau
    Jonathan Savage – Photo: Joé Weller

    Joé Lacerte

    28 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Anais-Allard-Rousseau, Damien Robitaille, Jonathan Savage, Maison de la Culture de Trois-Rivières, musique, photos
  • [SPECTACLE] Avec pas d’casque (+ Sarah Toussaint-Léveillée), à la Shop du Trou du Diable – Salle Wabasso, 17 mars 2017

    [SPECTACLE] Avec pas d’casque (+ Sarah Toussaint-Léveillée), à la Shop du Trou du Diable – Salle Wabasso, 17 mars 2017

    Vendredi dernier nous avons eu droit à un joli mélange musical à la Shop du Trou du Diable de Shawinigan. Accompagnée de ses trois musiciens à cordes, Sarah Toussaint-Léveillé nous a charmé avec ses pièces aux textes remplis d’images avant de nous laisser bercer par le folk americana d’Avec pas d’casque.

    C’est dans un esprit enchanteur que la soirée a débuté avec les harmonies à cordes entre le violon, le violoncelle et la contrebasse qui accompagnaient Sarah Toussaint-Léveillé et sa guitare. Parfois acoustique, parfois électrique, elle nous plonge dans son univers avec ses textes révélateurs et son style musical simpliste.

    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux

    Ses assortiments de tons de voix donnent l’impression qu’elle ne désire pas s’ancrer dans un style bien précis. Elle laisse même place à l’originalité avec des bruits de bouche qui s’apparentent au beat box. L’ambiance conviviale que donnèrent ses interventions humoristiques amenait une ouverture du public et une écoute attentive de celui-ci. C’est le genre de première partie que l’on prend le temps d’apprécier et qui nous fait découvrir un autre univers musical. Sarah Toussaint-Léveillé est une artiste à part entière qui mérite d’être découverte davantage.

    Avec pas d’casque

    Effets spéciaux est le tout récent album d’Avec pas d’casque qui a fait sortir le groupe de l’ombre après 14 ans de formation. Il est composé de Joël Vaudreuil à la batterie, Stéphane Lafleur au chant et à la guitare, Nicolas Moussette au lapsteel et à la basse ainsi que Mathieu Charbonneau (aussi parmi le groupe Timber Timbre) au tuba baryton et au clavier. Le guitariste Simon Trottier, membre lui aussi de Timber Timbre, qui participe sur l’album avec les arrangements de guitare électrique était également présent sur scène.  Avec pas d’casque est un groupe au style très épuré et qui se distingue du folk québécois que nous pouvons entendre à ce jour. Il faut être à l’écoute des subtilités dans les détails des sonorités pour pouvoir apprécier leurs créations. Initialement fondé par Joël et Stéphane, nous avons senti tout au long du spectacle une plus grande complicité entre ces deux musiciens.

    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux

    Ils ont débuté le spectacle avec Autour, le premier extrait du récent album, qui m’a fait vibrer dès la première écoute lors de sa sortie cet automne. Le mélange des cuivres et du lapsteel avec la voix feutrée de Stéphane Lafleur donne un effet envoutant. Ils ont poursuivi les prochaines chansons avec la même lignée que l’album avec La peur de perdre qui évoque une profondeur avec seulement quelques lignes accordées aux mélodies. S’en est suivi Il fait noir de bonne heure, une chanson pour laquelle Stéphane dit avoir «volé» la première phrase au chanteur et compositeur country Willy Nelson en faisant référence à sa chanson Hello Walls :

    «Bonjour murs

    Bonjour chaise
    Bonjour saison de malaises
    Qui s’achève»

    Même si l’appréciation des nouvelles pièces se fit entendre par le public, celui-ci semblait particulièrement satisfait lorsque le groupe nous jouait des extraits de ses albums antérieurs dont la foule connaissait les paroles. Ils ont fait référence à Dommage que tu sois pris avec la chanson titre. Les pièces Talent et La journée qui s’en vient est flambant neuve ont fait honneur à l’album Astronomie et Si on changeait les équipes ce n’est plus une revanche à l’album de 2008, Dans la nature jusqu’au cou. Le public a reconnu ces pièces dès les premiers accords. C’est à croire que la salle a accueilli des fans du groupe. Ils ont également «dépoussiéré» La pire journée au monde issu de leur premier album Trois chaudières de sang qui célébrait ses 10 ans cette année.

    Ils sont revenus en rappel avec Loup-Garou et En attendant que ça paye, qui a fait la transition entre le premier et le dernier album, pour finalement terminer avec leur pièce la plus connue, L’amour passe à travers le linge.

    Avec pas d’casque nous livre des pièces influencées d’un folk americana qui s’écoutent en se berçant avec la tête vide de questionnements. C’est une musique de repos, de réconfort et d’apaisement. C’est également un spectacle qui s’explique plus ou moins, mais qui se vit, par l’ambiance que véhiculent les effets musicaux sur chaque personne. C’était à remarquer parmi la foule, certain souriaient, d’autre étaient concentrés tandis que d’autres se faisaient balader le corps. Bref, c’est une musique d’introspection que je conseille à tout bon mélomane.

    Si vous avez manqué cette chance de les voir en spectacle, rassurez-vous, ils seront de retour en Mauricie très bientôt le 22 avril 2017 à La Taverne de Saint-Casimir. Pour plus de détails et l’achat des billets, voici le lien Facebook de l’événement.

    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Avec Pas D’Casque – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux
    Sarah Toussaint-Léveillé – Photo : Adrien Le Toux

    Marianne Chartier- Boulanger

    25 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Avec pas d’casque, folk, La shop du Trou du Diable, Sarah Toussain-Léveillée, Shawinigan, Trou du diable
  • [SPECTACLE] Dawn Tyler Watson la Reine incontestable du Blues au Canada

    [SPECTACLE] Dawn Tyler Watson la Reine incontestable du Blues au Canada

    Samedi le 18 mars dernier, direction le Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco de Trois-Rivières pour assister au spectacle de La Reine du Blues Dawn Tyler Watson…Oui! J’ai bien dit La Reine du Blues car madame Watson vient de remporter il y a à peine un mois le premier prix du 33ième International Blues Challenge au légendaire Orpheum Theatre à Memphis. Madame Watson représentait le Québec et faisait parti des 260 candidats venus de tous les coins du monde pour participer à cet événement annuel. Dawn est la première canadienne à remporter ce prestigieux prix en plus d’être la première femme en 25 ans et c’est sans compter les Lys Blues, les Canadian Maple Blues Awards, l’International Screaming’ Jay Hawkins Awards et le Trophée Blues qu’elle a remportés. Vous comprendrez pourquoi j’avais hâte de voir ce spectacle pour apprécier à nouveau le talent de cette grande dame.

    Dawn Tyler Watson était accompagnée du Ben Racine Band composé bien sûr de Ben Racine (guitare/voix) et qui en passant a lui aussi remporté un prix à l’International Blues Challenge, celui d’Albert King pour la meilleure performance par un guitariste dans un groupe, rien de moins et il le mérite amplement. On retrouve également dans le band François Dubé (basse/voix), Little Frankie Thiffault (saxophone ténor), Mat ¨Moose¨ Mousseau (saxophone baryton), Nicolas Boulay (trompette), Bruce Cameron (piano) et Sylvain Coulombe (batterie) qui a dû remplacer à la dernière minute Nicky Estor, batteur original du groupe, et qui s’en ai fort bien tiré. Ben Racine, l’étoile montante du blues au jeu de guitare unique et à la voix très soul et notre Reine interpréteront chacun, puisant dans leur répertoire respectif (original et covers) et appuyé par une solide section de cuivres, des chansons aux styles variés comme le soul, le R&B, le swing, le blues et le gospel, qui feront passer le public à travers  toute une gamme d’émotions. On a pu apprécier Just a Little Bit More, Can’t Nobody, It Ain’t Elvis, Smoked Meat, Shine On, No Smoke Without Water, Greenbacks, 7 Long Days, Son of a Gun, One of a Kind, Walking The Dog, I Just Wanna Make Love To You, Rotten, One & Only, Take It Outside et en rappel Forever Young de Bob Dylan.

    Les musiciens s’amusèrent beaucoup, complicité, camaraderie, blagues et taquineries font partie intégrante du spectacle de Dawn. On comprend vite pourquoi elle a remporté tous ces prix, sa voix juste et puissante, son sens du spectacle, tout était là pour le public qui s’est montré des plus réceptif.

     

    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Dawn Tyler Watson et le Ben Racine Band au Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Jean-François Desputeaux

    22 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Ben Racine Band, blues, Cabaret de l’Amphithéâtre Cogeco, Dawn Tyler Watson
  • [SPECTACLE] Bernard Adamus, la Taverne de St-Casimir, 11 mars 2017

    [SPECTACLE] Bernard Adamus, la Taverne de St-Casimir, 11 mars 2017

    Bien au chaud dans La Taverne, vendredi dernier, nous avons assisté à un excellent spectacle de Bernard Adamus. Sa tournée Sorel Soviet So What est sans aucun doute sa meilleure, en comptant celles de ses deux autres albums. C’est d’ailleurs avec le premier extrait, Le blues à GG, qu’il est entré sur scène.

    D’emblée, le choix des instruments qui l’accompagnent ressort du confort qu’il s’est créé durant No. 2 et Brun. Dorénavant, il quitte les cuivres pour nous présenter son complice, Guillaume Bourque, à la clarinette basse et au saxophone. Sa présence sur scène ajoute une nouvelle dynamique au spectacle d’Adamus par le bien-être que procure ces instruments à vent.

    Bernard Adamus
    La Taverne, St-Casimir
    Crédit Photo : Yoan Beaudet

    Il poursuit le spectacle avec Cauchemar de course, qui a eu une incidence particulière sur l’énergie de la foule, qui dégageait déjà une festivité avant même le début du spectacle. Non seulement la musique de Bernard Adamus nous donne l’envie d’en boire quelques-unes, mais ce dernier nous invite à aller visiter les gars de la microbrasserie Les Grands Bois à l’arrière de la salle, qui servaient de délicieux produits brassicoles de St-Casimir.

    En milieu de spectacle, il est intervenu en nous disant : « On va jouer de la musique de drogué » en guise d’introduction d’une reprise de la pièce Faire des enfants, de Jean Leloup. C’est avec étonnement que nous avons apprécié cette sortie de zone de la part de Bernard, reconnu comme un artiste authentique et à part entière.

    Bien que le spectacle promeut le dernier album, Bernard Adamus et ses musiciens nous ont livré les pièces les plus appréciées de ses deux autres créations. Évidemment, un spectacle de Bernard Adamus ne vient pas sans Brun et La Question à 100 piasses qui ont marqué ses projets antérieurs. C’est de manière plutôt humoristique qu’il a transmis ces pièces classiques en jouant de manière nonchalante et en laissant plus de place au chant du public qu’au sien.

    Bernard Adamus
    La Taverne, St-Casimir
    Crédit Photo : Yoan Beaudet

    Autre moment fort en musique : la prestation de Les pros du rouleau, qui met en évidence le pianiste Martin Lizotte dans des solos de qualité. Tout au long du spectacle, il nous a offert une performance dynamique en se baladant entre le piano classique et le clavier, parfois même au synthétiseur.

    Avant de nous présenter Hola les lolos, il nous a mentionné les mots « espoir » et « lumière », des concepts qui ne ressortent pas de ses autres pièces plus crues avec un soupçon d’acrimonie dans les paroles. C’est dans cet univers plus disjoncté qu’il termine donc le spectacle, avec le débit rapide de Donne-moi-z’en, qu’il nous a portée jusqu’à bout de souffle. Cette pièce est un bel exemple des inspirations jazz et blues qu’il a ajoutées à ses compositions folk, donnant un style bluegrass unique.

    En rappel, il revient aussi festif avec un version plus électro et psychédélique de Rue Ontario, ainsi que Ouais ben. Ses musiciens le quittent officiellement pour le laisser entreprendre ses pièces les plus nostalgiques, Le scotch goûte le vent et 2176, où l’harmonica nous plonge dans une atmosphère familière et réconfortante.

    Voici les photos de la soirée prises par Yoan Beaudet.

    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet
    Bernard Adamus La Taverne,St-Casimir Crédit Photo:Yoan Beaudet

    Marianne Chartier- Boulanger

    17 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Bernard Adamus, bluegrass, blues, folk, folk sale, francophone, jazz
  • [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    [SPECTACLE] Peter Peter (+ Barbagallo), la Maison de la culture de Trois-Rivières (salle Louis-Philippe-Poisson), 11 mars 2017

    Notre beau pays a eu l’honneur de recevoir Peter Peter et sa bande pour trois soirs seulement. Heureusement, Trois-Rivières et Québec faisaient parties des arrêts, en plus de Montréal.

    Avant d’accueillir l’homme aux yeux de velours, Barbagallo est venu nous surprendre avec leur son pop-rock-folk rafraîchissant. Avec une belle assurance, le toulousien et ses musiciens nous ont livré quelques-unes de leurs chansons. Le chanteur, aussi à la batterie, a, entre autres, chanté la pièce titre de son album Grand chien et a terminé avec la pièce La vérité.

    Le dernier passage de Peter Peter à Trois-Rivières date de 2011 et un concert prévu en décembre 2013 avait même dû être annulé, alors laissez-moi vous dire qu’après plus de six ans d’attente, le public était au rendez-vous, moi la première et Peter Peter a même ajouté « Ça fait longtemps Trois-Rivières, ça fait trop longtemps ».

    Et là, ça y est, mon moment le plus attendu de 2017 est en train de se produire. Tout de noir vêtu, Peter Peter et ses trois musiciens qu’il a amené de France avec lui, Augustin Hauville (claviers), Charlie Trimbour (synthétiseur) et Mathias Fisch (batterie), sont embarqués sur scène. Ils ont tout de suite débuté avec Noir Eden, la pièce titre de son plus récent album, sortie il y a quelques jours à peine (24 février 2017).

    Il était très peu bavard entre les pièces au début, mais son charme, ses déhanchements et des jeux de pieds parlaient d’eux-mêmes. On sentait une petite timidité tout de même assumée, mais surtout, j’ai senti qu’il avait envie de nous offrir sa musique en cadeau. Après quelques pièces du récent album, dont Fantôme de la nuit, No man’s land et Orchidée, il nous a fait plaisir avec Tergiverse, pièce de son premier album éponyme, qu’il dit aimé encore beaucoup. Le public commençait à être bien réchauffé aussi et quelques fois pendant le spectacle Peter Peter a lancé « Vous êtes chauds, putain ». J’imagine que ça voulait dire qu’on était « en feu » !

    La douceur de sa voix et l’intensité des ses interprétations ont fait de Vénus l’un des beaux moments de la soirée. MDMA, de Une version améliorée de la tristesse, a été un beau cadeau, qui a été suivi de Little Shangri-la, un peu plus neutre, mais tout aussi belle et encrée dans le moment présent.

    Je pense que Peter Peter connait bien son public puisqu’il nous a fait son « succès-souvenir », comme il l’a appelé, Caroussel de l’album Une version améliorée de la tristesse. Pendant la pièce Allégresse, qui a suivi Damien, il a quitté la scène pour aller écouter la portion instrumentale dans la salle, debout à l’arrière, l’air moqueur. Il est ré-embarquer sur scène vite et a enchaîné avec Bien réel. Il commençait à se dégourdir la langue et il a demandé au public de chanter avec lui sur la prochaine chanson, Loving game et on n’a eu d’autres choix que d’obéir à son regard enchanteur !

    Peter Peter était tantôt assis devant la scène, tantôt en train de faire un tour dans la salle, alors là, c’était à notre tour de se lever et de faire comme la petite gang en arrière de la foule, c’est-à-dire de danser, sur sa pièce qui je crois est la plus connue; Une version améliorée de la tristesse. C’est cette chanson qui clôturait le spectacle. On était debout les mains en poing, les frissons partout dans le corps et les émotions dans le tapis, jusqu’à ce qu’il décide de sauter dans la salle, de prendre une chaise pour le faire grimper sur une petite table et finir les notes de guitare de la chanson ainsi, au grand bonheur du public, vous l’aurez bien compris.

    En rappel, on a eu droit à une chanson qui n’existe nulle part ailleurs, Noémie. Il est revenu seul pour faire cette chanson, mais il a lâcher quelques « putain » et « ça ne marche pas » puisque sa guitare semblait pas coopérer. Après quelques trop longues minutes à le regarder assis par terre en train de régler ce problème, il m’a fait fondre avec cette pièce inédite. Il a terminé avec Pâle cristal bleu, qui est aussi la dernière pièce de l’album.

    Les derniers sons de la chanson continuaient de jouter d’eux-mêmes et Peter Peter nous a laissé en disant quelque chose que je vais me rappeler longtemps; il a dit « à la prochaine » !

    Dû à de petits problèmes, nous pouvons seulement vous offrir des photos de la première partie:

    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux
    Barbagallo – salle Louis-Philippe Poisson 11 mars 2017 crédit photo: Jean-François Desputeaux

    Karina Tardif

    14 mars 2017
    Région : Mauricie, Spectacles
    Barbagallo, france, musique, Noir Eden, Peter Peter, Trois-Rivières, Une version améliorée de la tristesse
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