Le Cercle fut le théâtre d’une soirée intime hier soir où des groupes, tout en majuscules, nous ont présenté une soirée haute en couleur.
Beat SEXÜ
C’est Beat SEXÜ qui a brûlé les planches le premier, vers 22h. Fiers représentants de la scène locale, les Sexüs ont profité de cette occasion pour casser quelques nouvelles chansons dans un set complètement retravaillé. On les retrouvait hier soir avec un plaisir renouvelé : les mélodies accrocheuses, le disco savoureux et les textes grivois étaient toujours au rendez-vous, mais avec encore plus d’assurance et d’intensité qu’avant. Enfilant bientôt les pièces les unes après les autres, Beat SEXÜ n’a pas manqué de faire danser les spectateurs (et même un papi très enthousiaste). Bien que les pièces inédites aient été au cœur du spectacle, on a aussi pu danser au son des classiques Je t’aime tellement, Le reste du temps et, bien sûr, Dirty Jim. On se serait cru dans un club des années 1980, les projections d’Ariane Petitclerc et le jeu d’éclairage aidant aussi à faire opérer le charme.
IDALG
L’arrivée d’IDALG sur scène a fait changer l’atmosphère du tout au tout. En effet, si le groupe partage l’intensité de Beat SEXÜ, il a un style bien à lui. Né de feu Il Danse Avec Les Genoux, IDALG fait plutôt dans le rock très dark. Alliant le festif, le planant, le psychédélique et le punk, leur musique coup-de-point-d’exclamation nous a stupéfait pendant plus d’une heure. Il faut dire qu’il est difficile de résister à l’intensité des six musiciens qui se donnaient devant nous sur scène. Le public, sautant partout à la fin de la prestation, en a redemandé jusqu’à ce que le groupe soit à court de chansons.
Lydia Képinski a su captiver les spectateurs qui s’étaient rassemblés au District hier soir pour écouter ses chansons dans le cadre des soirées Apéros FEQ. Pendant un peu plus d’une heure, ils ont gardé les yeux (et les oreilles) rivés sur elle, et pour cause! Lydia a livré une performance authentique et bien rodée.
Après s’être présentée elle-même et avoir discuté un peu avec le public de notre service de déneigement (dois-je rappeler qu’il a fait tempête mercredi ?), l’artiste a d’abord joué une pièce seule à la guitare. Cet arrangement laissait toute la place à sa voix haut-perchée et onirique.
La suite de la soirée a pris la forme d’un gros crescendo musical. Accompagnée à la batterie, aux synthés et au violon par ses deux musiciens, Lydia Képinski nous a présenté des pièces de plus en plus intenses, de plus en plus saturées du côté des arrangements. Elle échangeait parfois sa guitare contre une basse pour compléter le tout.
Le tout a pris une tournure nettement plus électro lorsque la sixième chanson, Brise-glace, nous a heurté de plein fouet. Les samples se mêlaient aux notes des musiciens et on avait rajouté des effets au violon pour la pièce suivante. La chanteuse elle-même a su nous montrer la versatilité de sa voix, qui prenait tantôt un air désinvolte et qui tantôt glissait sur les notes comme l’aurait fait Lhasa de Sela.
Au total, on aura entendu huit pièces de la jeune auteure-compositrice-interprète, dont plusieurs qui ne figurent pas sur son EP paru en novembre dernier. Toutes avaient des textes travaillés enrobés d’une musique rock-introspectif aux influences diverses. Sans oublier leur petit côté coup-de-poing qui va si bien à Lydia Képinski.
L’artiste de Montréal sera à nouveau en spectacle à Québec dimanche prochain au Cercle avec The Brooks et Gazoline, dans le cadre de la Bourse RIDEAU.
Organisé en marge des activités de la Bourse RIDEAU, le Phoque OFF, qui en est à sa troisième édition, présentera aux professionnels du spectacle et au grand public de nombreux artistes et groupes (dont une douzaine de Québec) dans plusieurs salles de la basse-ville de Québec du 12 au 15 février prochain.
Les habitués d’ecoutedonc.ca reconnaîtront plusieurs des noms à l’affiche : Liana, De la Reine, Harfang, Medora, Sandveiss, Jérome Casabon, Anatole, Gab Paquet, Mauves et plusieurs autres seront de la fête.
12 février
23 h, Le Pantoum
Notre loft préféré présentera en vitrine Liana, De la Reine et Harfang. Liana vient de lancer un nouvel extrait et nous offrira son premier EP en mars prochain. De la Reine a présenté son premier EP à la fin de l’automne dernier. Enfin, Harfang vient à peine de lancer le magnifique Laugh Away the Sun. Une belle fin de soirée en perspective.
23 h, District Saint-Joseph
Proposition fort éclectique au District Saint-Joseph : on plonge dans le rock très électrique de The Home Team, dans l’indie de Medora et les sonorités atmosphériques de Millimetrik.
13 février
23 h, L’Anti Bar et spectacles
Vitrine tout en rock avec les chansons blues-rock de Caravane, le stoner de Sandveiss et l’énergie débridée de The Damn Truth. Ça va jouer fort, et c’est comme ça qu’on aime ça!
23 h, District Saint-Joseph
Les organisateurs du Phoque OFF ont prévu une solution de rechange pour ceux qui désirent ménager leurs tympans : Jérome Casabon sera là pour assurer une ambiance bon enfant, un match parfait pour Pépé et sa guitare et ses chansons qui donnent soif. Enfin, la musique des Fransaskois de Ponteix devrait charmer tous les amateurs de pop atmosphérique.
14 février
23 h, Le Pantoum
Une fin de soirée à ne pas manquer. Absolument. Parce que tsé… Anatole, Gab Paquet et Mauves vont se succéder et ça va être complètement DÉBILE! Y’a beaucoup de musiciens qui vont faire des affectations doubles!
15 février
23 h, L’Anti Bar et spectacles
Never More than Less proposera son rock lourd, pesant et assez métallique (n’est-ce pas), tandis que Krief présentera une indie pop qui devrait plaire aux fans de The Dears (dont il était membre). Enfin, l’alter-ego (encore plus) dansant et 100 % électronique de Valaire, Qualité Motel, va vous donner envie de vous shaker le popotin avec style.
Le Phoque OFF, organisé par DOZE Management avec le soutien financier de Première ovation, est une magnifique occasion de découvrir (ou de redécouvrir) tous ces bands de Québec et d’ailleurs. Ce qui est encore plus le fun, c’est que tous les shows sont gratuits pour le public et les délégués Rideau (qui ont priorité… désolé!). Ne boudez pas votre plaisir!
Jeudi soir dernier la tournée FuzzQC nous ramenait un groupe chouchou de la scène locale; les hautement efficaces Ponctuation. Dès le départ, le groupe nous balance un jam instrumental qui servira finalement d’introduction à une excellente nouvelle composition. Le genre qu’on espère voir apparaître sur la liste des chansons du prochain disque… si seulement on connaissait son nom! Les frères Maxime et Guillaume Chiasson sont cette fois accompagnés pas Nicholas Jenkins à la basse. Ils ont enchainé plusieurs anciennes pièces à un rythme effréné, dont l’abrasive Poésie Automatique, la très garage Ciao Bye Ciao ainsi qu’une « nouvelle vieille » L’idole qui semble-t-il n’avait toujours pas été présentée en concert. Vers la fin de leur (trop?) bref, mais très efficace passage ils nous ont servi une deuxième véritable primeur qui laisse présager une excellente suite (pour 2017 on l’espère!) à La réalité nous suffit paru il y a presque 2 ans. Ce sera sans doute un pas de plus vers la consécration pour ce groupe qui a su développer un son fort pertinent et distinctif dans cet océan de groupes rock.
En ouverture Machines Géantes défendait les pièces de son dernier EP intitulé Mauve. Si mélodiquement c’est un peu convenu, le chanteur Rémi Letendre ne lésinait pas en énergie pour faire réagir les spectateurs présents. Certaines pièces sortent du lot comme l’Horloge servit en fin de programme, mais globalement ça reste un peu homogène.
The Hazytones poursuivait la soirée avec un programme tout à fait dans la lignée du thème de la soirée. La recette fuzzée fonctionnait à merveille et leur rock-stoner aux accents psychédéliques était une excellente façon de donner une appréciable dose de décibels aux spectateurs. Leur premier album éponyme est paru l’automne dernier et il saura ravir les amateurs de riffs pesants.
Ce fut donc une agréable soirée de rock et surtout une belle mise en bouche pour le suite de l’aventure Ponctuation…
La jeune artiste de Québec Liana a lancé aujourd’hui un nouvel extrait intitulé Good Intentions en vue d’annoncer son premier maxi en carrière, Prime Time, qui sera lancé en mars prochain. Une jolie petite bombe pop un brin langoureuse qui va réchauffer votre lundi après-midi frette.
Tiré du communiqué :
Good Intentions aborde le thème de l’amour naissant, guidé par l’attraction mutuelle et l’excitation. Il évoque les moments magiques au tout début d’une relation, qui finira par se transformer et évoluer pour perdurer dans le temps. La voix souple et sensuelle de Liana est appuyée par le son luxuriant des synthétiseurs et la trame de basse profonde culmine sur un riff de guitare accrocheur.
La pièce Good Intentions est écrite par Liana et réalisée par Dominique Plante.
On pourra apprécier la grande efficacité des chansons de Liana lors de son spectacle du 9 mars prochain au Maelstrom Saint-Roch (première partie : Floes). Les billets sont disponibles sur lepointdevente.com.
Lorsqu’on regarde les choix de sorties du week-end, on peut dire que la pause des Fêtes est terminée…
2 février
Le Sacrilège présente Charles Auguste dans le cadre de ses Jeudis Shows. 18 h 30. L’entrée est gratuite!
Au Maelstrom Saint-Roch, premier concert d’une nouvelle série présentée par Arte Boreal et Le Cercle dans un cadre tout intimiste. En vedette, la toujours excellente Maude Audet. La première partie sera assurée par Marianne Poirier. Portes : 19 h. Entrée : 13 $ à la porte (10 $ en prévente)
À L’Anti Bar et spectacles, ça va rocker avec Les Dales Hawerchuk, qui viennent nous présenter les chansons de leur dernier album Désavantage numérique. Première partie : Blendeur Blues. Portes : 20 h. Billets
Les amateurs de rock fuzzé et psychédélique ne voudront pas rater le rendez-vous concocté par FuzzQc au Cercle : Ponctuation, The Hazytones et Machines géantes. Parait que Ponctuation a du nouveau stock à nous présenter. Portes : 20 h. Entrée : 16 $ à la porte (13 $ en prévente)
Si ça vous tente de faire un peu de route, Lisa LeBlanc (première partie : Le Winston Band) rockera la magnifique Taverne de Saint-Casimir. 21 h 30. Billets
3 février
On vous mentirait si on vous disait qu’on n’a pas envie d’aller au Pantoum, qui présente comme premier show de 2017 : Gab Paquet et Navet Confit. Wow, tu parles, toi! BYOB. Portes : 20 h. 10 $.
Rouge Pompier est de retour à L’Anti Bar et spectacles. Encore une fois, le duo qui nous a offert Kevin Bacon et Chevy Chase emmène avec lui une belle brochette d’invités : ripé, Frank Custeau et Noé Talbot. Portes : 20 h. 15 $ à la porte (12 $ en prévente)
Yann Perreau fera danser L’Anglicane de Lévis avec, entre autres, les chansons de son Fantastique des astres. Première partie : Les Louanges. 20 h. Billets
Pendant que Perreau présente son spectacle à L’Anglicane, le Théâtre du Petit-Champlain (tout juste de l’autre côté du Fleuve) présente un spectacle qu’il a mis en scène : Légendes d’un peuple – Collectif II, avec Alexandre Belliard, Jorane, Daran et Salomé Leclerc, accompagnés de Jean-Martin Aussant au piano. 20 h. Billets
Les fans d’électro iront au Cercle pour le concert de Tiga (+ M.I.M.). Portes : 22 h 30. 30 $ à la porte (25 $ en prévente)
Au sous-sol du Cercle, on pourra voir Atsuko Chiba, Yoo Doo Right et The Babyface Nelsons. 20 $. 5 $ à la porte.
4 février
Une belle soirée de pop indé vous attend à L’Anti bar et spectacles avec Heat (et son excellent album Overnight) et Los (qu’on n’a plus besoin de vous présenter). Portes : 20 h. Billets
Au sous-sol du Cercle, on pourra voir Femme accident, Bermudes et Abrdeen. Un beau programme qui offre beaucoup de variété. Portes : 20 h. 10 $.
Samedi le 28 février dernier avait lieu la première soirée des qualifications de la 7e édition du Cabaret Festif! de la relève. Une occasion en or, pour moi, de renouer avec mon fidèle clavier ainsi que le site BonPatron.com qui corrige mes fautes (jusqu’à preuve du contraire). Émilie Rioux de CHYZ, Valérie Therrien de VOIR et Raphaëlle Thibault-Vanasse de CHOQ agissaient à titre de jury afin de déterminer qui de Jerome Casabon, A Leverage for Mountains, La Guillaumansour Expérience et MCC passerait directement en finale le 18 mars prochain.
Avant que les candidats montent sur scène, c’est le porte-parole de la 7e édition, Keith Kouna, qui s’empare de la scène pour un petit tour de chant. Il a réchauffé la salle pour les candidats en allant piger dans son répertoire et en faisant participer le public, nombreux, qui semblait heureux et comblé de sa présence. Mon premier Keith Kouna, de surcroît, qui permet de « believe le hype », comme le dit l’expression : un exceptionnel parolier, un style unique et bien à lui. J’écoutais ses chansons en me disant que tous les mots sont clairs et choisis avec minutie. Ce à quoi je suis très peu habitué pour être bien honnête (merci à toi, Gucci Mane)!
C’est Jérome Casabon qui a vraiment hérité de la tâche d’inaugurer la septième édition de ce concours et c’est avec une belle énergie contagieuse qu’il a démarré le tout. Ses musiciens (je reconnaîs Shampouing à la guitare) et lui partagent une belle complicité sur scène, nous donnant l’impression que le plaisir est au rendez-vous et qu’ils ne se prennent pas trop aux sérieux. L’humour est l’arme de prédilection de Casabon, qui l’utilise abondamment lors de sa courte performance. Cet humour permettait de le regarder s’amuser, sourire en coin et de nous laisser le sentiment que nous avions eu du plaisir, mais sans pour autant qu’on en demande plus. Malgré qu’il soit attachant, Casabon gagnerait à trouver un filon qui pourrait lui permettre de se démarquer un peu plus du lot, musicalement parlant.
Ensuite, le groupe de Gatineau, A Leverage for Mountains, semble charmer le public rapidement avec une belle fougue ainsi qu’une belle harmonie entre les deux chanteurs. On sent clairement une influence d’Half Moon Run (et d’autres groupes indie-folk), surtout dans l’utilisation d’une violoncelliste. Cela ajoute une belle texture à leurs compositions qui ont, malheureusement, une sonorité trop semblable. J’ai apprécié, par contre, les belles montées harmonieuses qui donnaient une dose d’énergie à des chansons plus mélancoliques dans le thème. Leurs interactions avec le public étaient un peu maladroites, ce qui laissait transparaître soit un léger manque de confiance en soi, soit un malaise. Tout a été rapidement oublié lorsque le groupe, dans une belle communion, a interprété ses chansons. A Leverage for Mountains a remporté le prix du public de la première soirée de qualifications et a une autre chance de participer à la grande finale, en mars prochain, lors du vote en ligne.
La Guillaumansour Experience porte très bien son nom. Le troisième groupe participant de la compétition est un personnage fort intéressant, comme l’exprimait son vidéo d’ouverture (des regards). Les membres s’amusent avec les genres musicaux et semblent avoir le désir de continuer en ce sens. Des sonorités grunge, folk et électro forment un melting pot mélodieux. Le trio de musiciens se complète bien mais mériterait d’être plus vivant, d’être un peu moins dans son univers et de ne pas hésiter à inclure le public dans sa proposition. C’était la prestation musicale la plus intéressante de la soirée à mon humble avis puisque le groupe a su se démarquer du lot.
La gagnante du prix du jury, MCC (pour Marie-Claudel Chénard, pour les intimes), a clôturée la soirée. La Campivalencienne a su charmer le jury par un folk ambiant et franc. On a rapidement senti son plaisir d’être sur scène et une certaine fébrilité d’avoir enfin la possibilité de nous partager son œuvre. Cela a permis de passer un bon moment dans son intimité, qu’elle livrait avec une belle naïveté. La plume de MCC est imprégnée d’une belle mélancolie, bien imagée, qui parle de façon claire aux gens. Cette écriture mériterait d’être explorée à travers d’autres sonorités puisque, musicalement, on nageait dans des eaux communes ce qui nous faisait, par moments, décrocher du texte. Par contre, MCC a eu la tâche relativement difficile de clore une soirée qui s’étirait déjà en longueur.
Parce que oui, malheureusement, la première soirée du Cabaret Festif! de la Relève s’est étirée un peu trop (je remercie les juges pour leurs courtes délibérations). Cette soirée aurait gagnée avec un « pacing » plus équilibré. Par contre, le Cabaret Festif! a accompli encore avec brio sa mission de nous faire découvrir l’univers de ces quatre artistes qui méritent l’attention qui leur a été accordée.
En arrivant sur Saint-Joseph une quinzaine de minutes avant l’heure du spectacle, j’ai pu constater que plusieurs personnes faisaient la file pour entrer au Cercle. C’était peut-être la première fois que j’étais contente d’attendre dans un line-up, parce que c’était la récompense d’un groupe local qui persévère dans ce qu’il fait malgré les nombreuses difficultés de la scène émergente. La salle a en effet affiché complet dès 21h15, l’heure à laquelle De la Reinemontait sur scène pour débuter la soirée.
De la Reine
Alors que je me frayais un chemin parmi la masse de spectateurs en sortant du vestiaire, les premières notes du groupe commencèrent à danser dans mes oreilles. De la Reine avait préparé une introduction musicale qui nous amenait lentement vers son monde. J’ai fini par me rendre tout en avant, car à chaque endroit où j’arrêtais pour écouter j’étais malheureusement dérangée par des verbomoteurs qui n’ont d’ailleurs pas démordu de toute la soirée. C’est donc la tête collée sur les amplis que j’ai pu apprécier mon début de soirée.
Le groupe a livré une performance énergique, un véritable spectacle qui renouvelait les pièces de l’album. Tant pis pour ceux qui n’en ont pas profité, les autres spectateurs (que je pus apercevoir en avant) semblent avoir été conquis.
Harfang
J’ai pu me déplacer vers le premier rang juste à temps pour l’entrée de Harfang, qui fut acclamé par les spectateurs. Dès qu’il eut «cassé» sa première pièce, le groupe décupla d’intensité pour nous offrir un spectacle dynamique et bien rodé. Les musiciens avaient fait le choix judicieux de présenter les titres de Laugh Away The Sun dans le désordre et d’y insérer une ou deux chansons de leur maxi précédent. Résultat : leur prestation n’a été qu’un énorme crescendo vers le bloc final, lorsqu’ils ont joué l’une après l’autre Stockholm et Pleasure. Le public a d’ailleurs débordé d’enthousiasme en entendant ces simples qu’il semblait bien connaître. Disons que je n’étais pas la seule à connaître les paroles.
En écoutant l’album, on aurait pu se demander comment les chansons allaient être interprétées en spectacle. La réalisation ajoutait beaucoup d’effets issus du numérique, comme le groupe nous l’avait annoncé en entrevue (que vous pouvez lire ici). Ils ont d’ailleurs été fidèles à leur propos et ont su intégrer ces effets aux pièces, mais aussi aux jeux d’éclairage opérés par Kevin Savard.
Harfang a terminé la soirée en rappel avec UFO et Exposure, deux pièces tirées de Flood, nous laissant tout de même sur notre faim. Les musiciens, acclamés de plus belle à la fin de leur performance, semblaient être eux-mêmes dépassés par l’intensité des évènements. Ce n’est pas tous les jours en musique qu’on profite du fruit de son travail.
Tournée Harfang / De la Reine
Cette soirée marquait le début d’une tournée en compagnie De La Reine (visiblement une formule gagnante), qui se poursuivra jusqu’en mars.
JANVIER
26: Québec (Le Cercle)
27: Trois-Rivières (Le Zénob)
28: Gatineau (Le Petit Chicago)
FÉVRIER
2: Montréal (Le Divan Orange)
4: St-Casimir (La Taverne)
11: Ste-Anne-des-Monts (Le Malbord)
12: Québec (Showcase RIDEAU)
17: Chicoutimi (Le Sous-Bois)
18: La Malbaie (L’Auberge de jeunesse de la Malbaie)
C’est à l’occasion du lancement de l’édition 2017 de la revengeance des duchesses que Duchess says s’est présenté à Québec jeudi dernier. C’est après un lancement ludique et de performances libres, parait-il je n’y étais pas, mais tout le monde semblait bien satisfait et prêt à faire la fête au moment où le groupe est monté sur scène.
Puis là, 27 ans trop tard, je découvre c’est quoi le phénomène Duchess says. Salut l’énergie, la prestance de la chanteuse, le fun pis tout ce que tu veux. Je sais pas trop comment on en est arrivé là, mais il y avait des gens qui dansaient dans une barboteuse en plastique pis des bâches bleues et blanches qui se lançaient à travers la foule.
Donc, Estelle, duchesse de St-Suave et moi avons décrété que nous ne manquerions jamais plus un spectacle de Duchess says.
La maison de disques Dare to Care (qu’on connaît aussi pour sa filiale Grosse Boîte) a organisé tout un party le 15 décembre dernier alors que se sont succédé Émile Bilodeau, Canailles et Bernard Adamus. Dès les premières notes du jeune auteur-compositeur-interprète, ça faisait la fête au parterre et ça chantait fort les paroles des chansons de Bilodeau! Le party s’est poursuivi avec Canailles (et sa scène pleine de musiciens festifs) et ça n’a pas été long avant que les moshpits et les trains ne se forment… Enfin, Bernard Adamus a mis le feu à l’Impérial Bell avec son excellent groupe de musiciens. Chansons tristes? Chansons gaies? Qu’importe, le public, lui, avait le coeur à la fête et l’a montré chaque fois qu’il en avait l’occasion.
Comme une image vaut mille mots, on a quelques photos pour vous…